L'été ses fleurs mouillées
au rythme de l'extase
Dans des bras de folie
accrochent les amants
On dirait que l'amour
n'a plus besoin de phrases
On dirait que les lèvres
n'ont plus besoin d'enfants
Elles coulent les sources
en robe ou en guenilles
Celles qui sont fermées
celles qu'on n'ouvre plus
Sous des linges qu'on dit
marqués du sceau des filles
Et ces marques ça me fait
croire qu'il a plu
Qui que tu sois toi que
je vois de ma voix triste
Microsillonne-toi
et je n'en saurai rien
Coule dans ton phono
ma voix de l'improviste
Ma musique te prend
les reins alors tu viens
Ta dune je la vois
je la sens qui m'ensable
Avec ce va-et-vient
de ta mer qui s'en va
Qui s'en va et revient
mieux que l'imaginable
Ta source tu le sais
ne s'imagine pas
Et tu fais de ma bouche
un complice estuaire
Et tes baisers mouillés
dérivant de ton cygne
Ne se retourneront jamais
pour voir la terre
Ta source s'est perdue
au fond de ma poitrine