Quand, à peine repu, je brûle ta toison
D’un de ces longs baisers dont tu chéris la force,
Débordant d’allégresse, heureuse, en pâmoison,
Tu laisses tes émois bouillir sous ton écorce…
Ardente et réceptive au moindre attouchement
De mes mains sur ton corps vibrant à ces délices.
Je connais ton attrait pour cet abouchement
Te donnant le vertige, offrant tous les prémices
D’un spasme en demi-teinte avant la jouissance,
Que tu sais retarder… pour mieux la ressentir
Lorsque avec de doux cris tu lui donnes naissance.
Alors, pour ce chant là, je veux tout consentir !