Du bout des doigts vous avez écarté mes pétales,
Et m’avez donné de douces caresses en rafales.
Vous avez d’abord alléché mon nombril,
Pour enfin descendre jusqu’à mon pistil.
C’est avec votre nez aquilin de félin,
Que vous avez humé mon parfum de venin,
De la langue vous avez voyagé en terrain conquis,
Toujours vous resterez le jardinier de mon pré fleuri.