Dans ma chambre vous vous êtes allongée,
puis m'avez prié de tirer votre robe.
Vous avez ensuite oté vos bas
qui, posés sur la chaise, semblent indiquer l'heure,
l'heure de prendre nos aises
et donc, sans plus tarder, de nous aimer
De mes mains caressant votre corps,
ôtant vos appâts, de mes douces bêtises,
glissant sans un effort au goût de friandise,
laissez vous donc guider,
que vos pensées s'envolent,
et que vos sens s'affolent,
laissez les gambader entre mes bras frivoles
Votre robe tombe à terre
dévoilant la douceur de vos appas charmeurs.
Je ne puis que me taire devant telle splendeur !
Mes lèvres vous embrassent, goûtent votre parfum,
plongent dans le ravin qui, entre vos deux seins,
passe pour apaiser ma faim.
Sur vos grains de beauté, ma langue se promène
découvrant ces domaines
que vous gardiez voilés sous un châle de laine.
Je découvre vos courbes en les suivants des doigts,
je poursuis sur vos bras
que mes baisers recouvrent sous le jour qui décroit.
A genoux je descends et ma bouche vous baise,
créant des frissons d'aise
que mes doigts indécents en aucun cas n'apaisent...
Je sens naître le feu sous ma langue brûlante,
vos cuisses flageolantes
sonnent comme l'aveu de l'envie de la fente.
Je descends prestement
à votre amphithéâtre et sa saveur douceâtre,
je goûte goulument pour attiser cet âtre.
Je l'entends qui murmure mille de vos désirs.
Je vois la fleur rosir,
relâcher son armure sous vos premiers soupirs.
Dans la raies de vos fesses Je fais glisser deux doigts
qui rejoignent là-bas ma langue et ses caresses
pour quelques jeux à trois.
Vos cuisses se desserrent
pour m'accorder l'accès à votre intimité.
Mes mains comme des serres
s'accrochent au fessier pour ne plus le lâcher
jusqu'à ce que mes lèvres sentent couler la sève
d'un plaisirs déniché au fin fond de vos rêves...