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samedi 13 décembre 2025 - 04h28rech / rep
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(taille reelle)
tendre soirée ()
Nous sommes assis, seuls dans cette grande salle à manger, quasiment vide, l'oreille aux aguets de peur de se faire surprendre. Je suis emprunté, ému, tremblant, transi, amoureux... Assis côte a cote, nos genoux au contact. Vais-je plus loin ?
Je m'aventure, je glisse une main moite et tremblante. Mes doigts se font légers, timides et tremblent un peu, j'ai l'impression que sa poitrine gonfle sous son décolleté. Ma main s'égare sur la cuisse, encore couverte du tissu soyeux d'une douce combinaison, nouvelle barrière infranchissable ... Puis ma main avance, cavalière, indiscrète, trop rapide peut-être, trop pressée, trop empressée ... elle est déjà sous le tissu, au contact de sa peau douce ... et chaude. Son souffle se fait plus rauque... se ralentit... Mes doigts tentent d'épouser la forme ... le tissu gêne, les cuisses s'écartent, se resserrent sur ma main... qui reste prisonnière. Mes doigts cherchent un espace de liberté, remuent, s'agitent, les cuisses s'ouvrent de nouveau, un premier soupir, une vague de désir. Elle s'ecarte et me lance dans l'oreille
- Montons dans ma chambre.
Nous nous retrouvons assis tous les deux sur son lit à nous regarder en se demandant qui va faire chavirer l'autre. Reprendre son souffle avant la suite... D'abord cueillir sa bouche... sa langue fraîche et encore maladroite, comme la mienne, dans un tendre et long baiser. Ses lèvres sont tendres, mes mains me démangent, glissent sur son dos, encore couvertes du corsage de soie. A travers le tissu soyeux, le léger relief du soutien-gorge. Le picotement de mes doigts s'accélère. Passer la main dans le dos, remonter vers la nuque... toucher les cheveux... coupés courts sur la nuque, revenir sur le cou... Stratégie de mouvements volontairement lascifs qui doivent apparaître naturels et que je calcule, millimètre après millimètre... Ne jamais forcer ni brusquer... Prendre son temps, Corps alanguis, qui se touchent, sont en contact, se cherchent, s'électrisent. Ma main caresse son cou, descend, s'immisce doucement dans l'entrebâillement du chemisier. Sa peau, douce, voilée d'une très légère transpiration. Le contact de son sein à travers le tissu sage du soutien-gorge.
Comment faire ? comment passer cette barrière ? Le baiser cesse, le buste s'avance, des mains fines... Les doigts qui défont un bouton, puis un autre, un à un, avec lenteur et difficultés sous le coup de l'émotion, le chemisier s'ouvre, comme par enchantement. Vision et découverte d'une splendide gorge, compressée par les bonnets blancs opalescents à la limite de la transparence laissant deviner des seins comprimés, des bouts rosâtres bruns, mes yeux ne savent plus où regarder : le visage de celle qui se dévêt pour moi, ou les épaules nues, légèrement en avant, ou cette poitrine qui va se libérer, pour moi, rien que pour moi ! ses lèvres recollent aux miennes...
Ma main, encore timide, effleure avec douceur le sein. Chaleur du contact de la peau, marbrée des liens d'attaches. Douceur satinée de cette peau fragile et que l'on découvre. Descente vers un ventre chaud. Jeu de doigts. Découverte des corps. Charme du contact peau à peau... Exaspération des nerfs, des sens. Premiers effets d'un souffle que j'écoute, que je guette qui s'ébauche. Et nos bouches qui se soudent.
Légère contorsion du bassin qui se découvre, robe qui se relève sur les cuisses. Jambes qui s'écartent, culotte de soie qui glisse discrètement, Tension extrême dans mon pantalon... je tente de reprendre mon souffle, mes esprits. Instants magiques où son corps apparaît nu, vulnérable et qu'elle me dédie, prête à me le livrer avec confiance. Jamais plus je ne retrouverai cette émotion ni avec elle, ni avec d'autres.

La main tremblante avance vers les flancs, vers le ventre. Contact. Douceur déjà éprouvée et déjà renouvelée. La main s'avance sur le ventre, peau de pèche, velouté. Contact soyeux avec les premiers poils. Découverte de leurs entremêlements. La main glisse et s'égare, les cuisses s'ouvrent. Les doigts explorent cet univers inconnu, rêvé. Sensation douce du pulpeux de ce lieu secret, tant espéré, tant convoité. Ici, si délicatement offert. Doigts gênés qui se perdent dans les plis et les replis, s'égarent et avancent en terrain inconnu. Raidissement soudain du corps, forme de tétanie passagère surprenante. Regard vers les yeux de mon amour... Interrogation ? C'est bon ? Encore ? C'est comment ? Apprendre... Ne rien savoir... et apprendre l'autre, ses réactions, ses secrets, ses plaisirs, son plaisir...
Continuer ? C'est elle qui le demande c'est elle qui prend en main les choses, parle, attire ma tête dans son cou et susurre à mon oreille. elle dirige ma main, mes doigts, les fait s'enfoncer plus loin, plus doucement, les fait remonter... glissant sur le haut, vers le bas... Elle me nomme les partie que je touche... Sous mes doigts, les mots prennent du relief, de l'humidité, du sens et deviennent gémissements, petits souffles, petits cris rauques de plaisir. Elle me serre contre elle. Contre mon buste, sa poitrine chaude, ses seins qui me semblent plus fermes. Mon nez se noie dans sa chevelure blonde. Ses bras m'enserrent, m'étouffent presque. Contre sa cuisse, mon sexe, raide, a déjà des soubresauts... Il fait mal à force d'être excité...
Premiers gémissements de son plaisir trop rapidement atteint, pas tenu, et déjà retombant. Et la main devient de plus en plus autonome, audacieuse. C'est elle qui semble maintenant commander. sa langue me fouille, plus loin, j'abandonne la bouche et descend sur son cou, vers les seins... Premier contact avec un bout durcit. Doucement ! Le mot murmuré a jailli de sa bouche pour protéger sa jeune poitrine. Les seins sont devenus lourds et fermes. Les pointes arrogantes, se dressent. En bas la main explore, palpe, tâte, tâtonne encore. Elle joue et apprend.
Elle glisse dans un univers de plus en plus chaud et humide. elle me rassure... Elle n'a pas mal, au contraire... Encore la main et les doigts... Une main douce, moite aussi nerveuse que la mienne. Elle reprend son souffle et teste la vigueur de mon désir. Là ? Comme ça ? Ma pudeur, ma timidité reprennent un instant le dessus...
Elle rassure, se fait enjôleuse, câline, amoureuse...
Me voilà nu... Mon sexe est raide, tendu, excité, tressaillant. Son regard remonte vers mes yeux. C'est elle qui quémande un baiser et se plaque sur moi. Nos corps sont l'un contre l'autre, presque à s'emboîter. Nous avons chaud. D'un simple regard, elle me signifie qu'elle est prête, qu'elle m'attend... Et c'est moi qui recule, tergiverse. mes doigts et ma main repartent en exploration. je sens que son corps se tend, son ventre se bombe à la recherche du mien, les cuisses s'ouvrent et se ferment comme un appel.
Elle s'ouvre, remonte légèrement les jambes et s'offre à moi... J'hésite encore ... puis me penche vers son visage que je sens soudain tendu, presque sérieux... et vais, d'un doux et long baiser, cueillir ses lèvres. Ses mains se calent sur mes fesses. Elles sont chaudes, moites, tremblantes et troublantes... Elles appuient, m'incitent à m'avancer. Mon sexe est en contact avec le sien. Comme par enchantement il trouve le chemin. Magie du contact ! Suprême moment !
Délices de ce premier frôlement de mon corps intime avec le sien. Petite poussée, légère résistance, grimace, retrait. Mais non, ses mains me bloquent immédiatement, m'obligent à franchir le pas, aller plus loin, accélérer. Je recommence, sous la poussée impérieuse de ses mains largement appliquées sur mes fesses et mon instinct de jeune mâle. Cette fois j'appuie ma pression, bute et force légèrement le passage. Petit cri vite étouffé dans mon épaule puis, par un instinct ancestral, mes hanches entament un va-et-vient qui nous mène rapidement vers l'extase commune, presque immédiate.
Mon débordement soudain en elle m'affole, mais c'est trop tard ! Déjà, je m'écroule sur sa poitrine, la tête vide, le souffle court, le corps en sueur. J'ai l'impression que cela n'a duré qu'une seconde, qu'une minute... la tête nichée dans son cou, reprenant ma respiration, mes esprits, je n'ose lui demander comment elle se sent. Elle, dans un murmure aussi essoufflé, me dit juste « Merci », et ajoute
- « Je t'aime ».
Et nous nous sommes serrés l'un contre l'autre, comme pour ne faire qu'un. Je m'en souviens comme si c'était hier.