Touchez ce sourire voluptueux (Aragon - le con d'Irène) ()
Touchez mais touchez donc
vous ne sauriez faire un meilleur emploi de vos mains.
Touchez ce sourire voluptueux,
dessinez de vos doigts l’hiatus ravissant.
Là que vos deux paumes immobiles,
vos phalanges éprises à cette courbe avancée
se joignent vers le point le plus dur, le meilleur,
qui soulève l’ogive sainte à son sommet,
ô mon église.