J'aime ce glissement onctueux, j'aime cette penetration lente, ce frottement délicat irisé de plaisir.
Tu ondules, je t'aspire, tu râles, je gémis. Je te serre, te dévore. Tu t’enfonces ... loin, très loin.
Je t’enroule, te défais, plonge, me retire. J'avale ton corps. Tu es ma flèche, fichée dans ma chair,
J'ai le corps frémissant. Tu remues en moi la terre et le feu, la mer et le vent.
Au rythme de ton corps, je me plie sans effort.
Courtisane lascive, soumise et attentive, au plus profond de moi, ton sceptre devient roi.
Tu vas et tu viens, les vagues de plaisir,
les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine.
et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits ; à mordre d’oreiller.
Je me donne, tu me prends, ronronnements, feulements.
Tu te retires, laissant le vide. Je me débats, tu me reprends. complètement, passionnément.
Ton corps collé au mien. Tu me pénètres de nouveau, totalement.
Je te sens en moi, grossir, durcir et t'allonger, investir mon ventre chaud.
Mes jambes écartées pour mieux te recevoir, mes jambes resserrées pour mieux te retenir.
La jouissance monte en moi femme révélée. Tu m'investis, brutalement, sans concession, tu me finis. Je jouis.
Se fondre et se confondre Et n'être qu'un, bien qu'étant deux. Se perdre dans l'espace immense.
Oiseaux légers au gré du vent. Perdre doucement connaissance.
Naître à nous-mêmes en même temps. Enflammée jusqu'au cœur.
Tu m'as essoufflée, et nos yeux sont heureux.