Consacre moi ce moment ... range toi sur le coté et arrête ton moteur
Ecoute mon corps qui respire et vit de plaisir,
les draps qui se froissent, mes pensées qui s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques.
Je glisse en toi, je pénètre ta chair, un glissement onctueux, une penetration lente, un frottement délicat irisé de plaisir.
J'ondule, tu m'aspires, je râle, tu gémis. Tu me serres, me dévores. Je m’enfonce ... loin, très loin.
Tu m’enroules, me défais, je plonge, me retire. Tu avales mon corps. Je me penche vers toi, tu souris.
Je vais et je viens, des vagues de plaisir, des montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine.
et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits ; à mordre d’oreiller.
Je me donne, tu me prends, ronronnements, feulements.
Je vais, je viens, tu m'absorbes. Je n’en finis pas. Tu cries, tu râles, je brâme.
Je m'enfouis en toi, je descends, et descends. Je saisis ta bouche chaude, j'y introduis ma langue,
mélangeons nos salives jusqu'à ce que nos corps tanguent.
Nos vêtements se dérobent. l'émotion de la chair. Sous l'écume de chaque mot, l'océan de tendresse,
J'entre en toi en douceur comme on entre dans la vague. Mon corps dans ton corps. Tu te cambres vers moi.
cette plénitude que caresse ton souffle. Chaude comme un oiseau. Dans l'été indien, la chaleur de nos corps
Je suis en toi comme on est dans la vague. Nous nous frôlons l'un dans l'autre, nous glissons dans nos chairs.
Je suis ta flèche, fichée dans ta chair, ton corps est frémissant, tendu comme un arc.
Je remue en toi la terre et le feu, la mer et le vent.
Regarde. Ecoute, touche, respire, goûte, la sueur qui perle sur nos peaux rougissantes,
ton goût de femme, ton odeur, ta chaleur, ta bouche affamée qui cherche mes baisers. Les larmes salées que tu laisses s'écouler.
Au rythme de mon corps, tu te plies sans effort. Courtisane lascive, soumise et attentive
Au plus profond de toi, mon sceptre devient roi. Se fondre et se confondre Et n'être qu'un, bien qu'étant deux.
Se perdre dans l'espace immense. Oiseaux légers au gré du vent. Perdre doucement connaissance.
Naître à nous-mêmes en même temps.
Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que nos corps. le flux et le reflux, et de brefs murmures.
Comme une plainte. Comme un chant. La douceur de l'autre. Je m'enfonçe, tu me guide, de ta tendresse. De ton envie.
Le ciel glisse vers le soir, remonte le matin. Je caresse tes joues empourprées de lumière.
Tes oreilles bourdonnent. Ta tête s'embrase. Jusqu'à l'épuisement. Rien d'autre jusqu'au silence.
Le point jamais atteint. Nous nous aimons. Il n'y a pas de fin.
Je m'enfonce en toi, te penetre, te comble, le plaisir monte en vagues, ton ventre est en feu.
Je me retire, laissant le vide. Tu te débats, je te reprends. complètement, passionnément.
Mon corps collé au tien, je te pénètre de nouveau, totalement. Me sentir en toi, grossir, durcir et m'allonger, investir ton ventre chaud.
Tes jambes écartées pour mieux me recevoir; tes jambes resserrées pour mieux me retenir
la jouissance qui monte en toi femme révélée Je t'investis, brutalement, sans concession, je te finis. Tu jouis.
Enflammée jusqu'au cœur. Je t'ai essoufflée, et nos yeux sont heureux.