Je serai, pour vous, toute de dentelles vêtue, révélant mes courbes à votre œil amoureux
prête, pour notre première nuit, à être effleurée de vos mains, lentement, jusqu’à nue.
Ma douce lingerie est prête à glisser consentante, vous offrant mon corps de femme,
paré de mes deux seins lourds qui attendent vos lèvres et vos mains,
mon corps se fait déjà dunes, courbures incendiaires, sous vos doigts pénétrants mes humides frontières.
Je me sens déjà pleine du désir de mon homme. J'aime savoir votre esprit excité,
Mon corps frémit déjà sous le satin, éveil de sensations troublantes sur mon sein,
Ça lisse, ça crisse, ça glisse ! J'aime ce contact soyeux sur mon entre cuisse
Ce frottement indécent m’excite. J’aime ce doux tissu qui caresse dans ma fente
J’aime le naturel, la soie et la dentelle, ou alors, rien du tout, excitante et rebelle
Je suis comme une fleur, désespérant d'être cueillie et qui tourbillonne autour de vous
impatiente de finir délicatement au creux de vos bras, et y rester toute la nuit.
Le bruissement de la soie qui glisse sur ma peau, depuis hier fievreuse
Et ce désir qui monte en murmurant votre nom C'est un désir infini bien au delà des mots
Un désir insensé au-delà des raisons Il envahit mon corps et brûle dans mes veines
Il coule entre mes cuisses en lentes traînées de feu Il me coupe le souffle et je respire à peine
Et j'entrouvre la bouche et je ferme les yeux Le désir est puissant et j'en ai presque mal
Je veux vos mains sur moi, votre peau contre ma peau, Je veux sentir en vous un désir animal
Aussi fort que le mien, aussi grand, aussi beau
Devenue faible proie, je suis prête à glisser dans l’ultime, femelle de mon mâle.
De mes lèvres douces, humides, à ma douce fleur intime
De la rondeur de mes seins, à la chute de mes reins,
De ma jolie petite faiblesse, à la courbe de mes fesses,
Je sais pour vous le goût de mon corps, de tous ses arômes, et plus encore
Senteurs sucrées d'une longue nuit, parfums secrets et interdits,
Quand vous viendrez, je prendrai vos lèvres dès la porte.
Nous irons, sans parler, vers mon lit paré de ses coussins,
Vous m'y ferez tomber, longue comme une morte,
et, passionnément, vous chercherez mes seins.
J'ouvrirai pour vous mon lit, trouble appel de la nuit.
Je m'y glisserai, consentante, vous offrant mon corps,
Parant mes deux seins lourds d’ombres douces,
Mes lèvres sont déjà entrouvertes, d’un désir intense, infini,
Vous offrant ma chair nue, prête a vous recevoir
tenaillée de ma faim d’appétence animale,
de vous satisfaire, moi, femelle d'un si beau mâle.
Vous me ferez l'amour, je me ferai tendresse
Nous nous ferons l'amour à en mourir d'ivresse
J'ai besoin d’amour cette nuit, jusqu'à la déraison !
Je suis prête à vous satisfaire de tout mon corps
J'ai besoin que vous veniez à moi, sans faire de bruit…
Venez ! Vite ! Je vous attends !
Regardez. Ecoutez, touchez, respirez, goûtez, la sueur qui perle à ma peau rougissante,
mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur, ma bouche affamée qui cherche vos baisers.
J'aime l’odeur de vos mains quand vous me caressez, de liqueurs et de sucre mêlés ;
J'aime l’odeur de votre corps quand vous vous approchez, d’animal aux aguets et de végétaux mêlés ;
Ce soir, mon corps frémit déjà sous le satin, sensations troublantes sur mes seins,