Vous êtes venu hier à moi comme un arbre vivant
qui a fleuri dans ma chair, s'est épanoui en mes veines
Mon corps pour vous s'est fait soyeux,
Et votre sexe en moi a su me faire douceur,
quand il m'a caressé, s'est glissé doucement,
quand m'a pénètrée, m'a explorée plus loin, s'est faufilé,
quand il s'est fait onctueux pour mieux remonter ma chair.
quand il m'a explorée, quand il s'est immiscé dans mes tendres muqueuses
quand il s'est perdu au fin fond de mon ventre,
Et qu'il a ainsi gouté mon parfum de femme.
Je vous ai senti si fort, si fougueux avec moi ...
Oh oui ... je vous sentais bien !
Et quand l'orgasme fut enfin là, merveilleux, en partage total,
et que votre sève coula en moi en longs flots continus
j'ai aimé qu'elle se fasse rivière, fleuve, océan de volupté.
c'était si bon ! Vous m'avez fait tant de bien !
Ces moments sont trop brefs pour mon corps inassouvi
Une fois encore je demeure vacante,
gardant entre mes cuisses votre doux secret
Votre visage aux yeux clos me renvoie l'image de ma joie
Je vous aime encore, mon corps reste chaud de vous,
vous m'avez donné votre sève,
Et c'est par vous que je renais au monde
Je veux retrouver dans ma chair un souvenir de vous !
Je suis toute à vous ! Revenez ! Vite ! Je suis prête ! ...