Tissus qui se dérobent. l'émotion de la chair. Sous l'écume de chaque mot, l'océan sensuel,
J'entre en elle en douceur comme on entre dans la vague. Mon corps dans son corps.
Elle se cambre vers moi. cette plénitude que caresse mon souffle. Chaude comme un oiseau.
Dans l'été indien, la chaleur de nos corps Je suis en elle comme on est dans la vague.
Courtisane lascive et soumise, au rythme de mon corps, elle se plie sans effort.
Au plus profond d'elle, mon sceptre devient roi, se fondre et se confondre
Et n'être qu'un, bien qu'étant deux Se perdre dans l'espace immense
Oiseaux légers au gré du vent. Perdre doucement connaissance
Nous nous frôlons l'un dans l'autre, nous glissons dans nos chairs.
Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que nos corps. le flux et le reflux, et de brefs murmures.
Comme une plainte. Comme un chant. La douceur de l'autre.
Je m'enfonçe, tu me guide, de ta tendresse. De ton envie.
Je m'enfonce en elle, la penetre, la comble, son ventre est en feu.
Je me retire, laissant le vide. Elle se débat, et me reprend passionement
Mon corps collé au sien, je la pénètre de nouveau, totalement.
Un glissement onctueux, une penetration lente Un frottement délicat.
J'ondule, elle m'aspire, je râle, elle gémit. Elle me serre, me dévore.
Je m’enfonce ... loin, très loin. Elle m’enroule, me défait, je plonge, me retire.
le flux et le reflux, les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues,
et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits.
Je me donne, elle me prend, ronronnements, feulements.
Je suis sa flèche, fichée dans sa chair, son corps est frémissant,
tendue comme un arc je remue en elle la terre et le feu, la mer et le vent.
Elle me sent grossir, durcir et m'allonger, investir son ventre chaud
Ses jambes écartées pour mieux me recevoir, ses jambes resserrées pour mieux me retenir
la jouissance qui monte en elle femme révélée. je l'investis, brutalement,
sans concession, je la finis. Elle jouit. Enflammée jusqu'au cœur.
Elle est essoufflée. Son corps respire, sa chair s'ouvre et se ferme comme un cœur palpitant,
les draps qui se froissent, ses pensées qui s'agitent et vadrouillent
vers mille rêves impudiques. Je la regarde, la touche, elle soupire
Je goûte, la sueur qui perle à sa peau rougissante, son goût de femme,
son odeur, sa chaleur, sa bouche affamée qui cherche mes baisers.
Le ciel glisse vers le soir, remonte le matin. Je caresse tes joues empourprées de lumière.
Tes oreilles bourdonnent. Ta tête s'embrase. Jusqu'à l'épuisement.
Rien d'autre jusqu'au silence. Le point jamais atteint.
Nous nous aimons. Il n'y a pas de fin.
Elle est chaude et mouillée. Je m'enfonce en elle, lentement, je glisse dans son ventre.
Elle m’aspire de ses muscles, me presse, je ressors, poussa encore plus profondément.
Je l’entends gémir et cela m’excite. Je m'enfonçe encore plus loin dans son puit chaud et humide.
Elle m'aide dans mes va et viens. Je sens que je suis sur le point de non retour. J'accélere,
Je vais, je viens, elle m'absorbe. Je n’en finis pas.
Elle crie, elle râle, je brâme. Je m'enfouis en elle et descends, et descends.
Je saisis sa bouche chaude, j'y introduis ma langue
melangeons nos salives jusqu'à ce que nos corps tanguent .
Je ltremble et me fige au fond de son ventre. Je pousse un cri rauque, lachant mon premier jet,
suivi de 4 ou 5 autres aussi puissants qui se rendant au fond de son ventre.
Mes jambes semblent ne plus vouloir me soutenir. Une fois les spasmes apaisés, je glisse hors d'elle,
dans un bruit de succion, liberant un flot de semence, épuisé, elle aussi épuisée que moi.