Approche-toi que je prenne ta bouche, Calice ouvert, rouge possession,
Et que ma langue où vit ma passion Entre tes dents s'insinue et te touche:
C'est une humide et molle profondeur, Douce à mourir, où je me perds et glisse;
C'est un abîme intime, clos et lisse, Où mon désir s'enfonce jusqu'au coeur...
-Ah ! puisse aussi t'atteindre au plus sensible, Dans son ampleur et son savant détail,
Ce lent baiser, seule étreinte possible, Fait de silence et de tiède corail;
Puissé-je voir enfin tomber ta tête Vaincue, à bout de sensualité,
Et détournant mes lèvres, te quitter, Laissant au moins ta bouche satisfaite !..
J'attends tout de toi, tes mains, tes lèvres, ta bouche,
Mes courbes se tendent du plaisir des étreintes,
Je sublime cet instant et je ne dis mot,
Je sens tout ton amour s'incruster sous ma peau
Et mon âme fragile se mêle à la tienne.
Je rêve de vos caresses, délicieuse sensation ou vibrante détresse,
désir intense de votre virilité, qui s’insinue, s‘immisce, et me pénètre
Jeu de vos mains sur mes seins, jeu de vos doigts plus bas,
Venez vite vers mon jardin secret de parfums de désirs
Ecartez vite ma robe de satin sur mes lèvres en offrande
Je rêve de vos mains glissant le long de mes reins, caressant doucement mes seins
Je rêve de vos fesses que j'effleure dans l’allégresse,
que je palpe dans une caresse dans nos jeux pleins de tendresse
Je rêve de vos lèvres qui me transmettent votre fièvre
J'aime vos tendres caresses sur ma douce lingerie !
J’aime le contact soyeux sur mon entre cuisse
J’aime ce doux tissu qui caresse ma fente
Vous glissez entre mes jambes une main chaude et froide.
Vous dessinez sur ma peau des oiseaux, des cascades,
Vous soufflez des orages sur les méandres de mes veines,
Vous faites porter ma voix plus loin que le ciel.
Vous serrez nos corps jusqu’à la douleur.
Vous dessinez dans le vide des arabesques d’or.
Le sol, le tapis, deviennent un champ immense
où votre voix me fait l’amour entre un cri et un soupir…
Ma est bouche entrouverte, votre doigt glisse
entre mes lèvres, pénétration brève
Main tiède égarée, rondeurs serrées,
sillon secret, fossettes affolantes
fluidité de la soie, pudeur de mes cuisses,
moiteur sous le tissu Main tiède affolée,
sombre gorge, portes secrètes, faille offerte,
chasteté de dentelle Frémissement si doux dans ma toison
ma lingerie sert à m'offrir à vous et à colorer votre désir.
Mes cuisses, douces comme la soie, se desserrent
et vous sentez la ligne de partage de ma chair.
Vos doigts vont se fermer sur le seul point du monde
où se carbonisent des hauteurs entières de jour.
Et c'est enfin la pleine rivière que vous remontez sans effort,
parce que mes seins s'y élèvent comme deux cailloux à fleur d'eau.
Un doigt, c'est trop peu. Deux, c'est mieux.
Trois, je soupire. Quatre, je vous inspire. Cinq, j'expire
Vous êtes dans mon ventre. Vous habitez soudain en moi.
Digital en mon antre, comme un espace inconnu, une autre voie...
A l'étonnement succède l'action,
doigts brandis dans mon sexe en fusion,
extrême onction Sueur, jouissance, passion !
D'une main habile vous vous invitez entre mes cuisses
vous y prenez en coulisse une moiteur passagère, un parfum capiteux
D'une main vous caressez, de l'autre vous pénètrez cet insondable gouffre, si avide de tendresse,
Rougissante, je suis au supplice, et je rêve qu'en glisse, vos doigts fins effleurent mon clitoris
Votre main caresse mon ventre chaud, glisse entre mes cuisses, effleure mes lèvres intimes,
Mon corps languissant à un léger sursaut. Vous caressez avec douceur.
Mes lèvres intimes s'attendrissent et s'ouvrent sous vos doigts
Ma poitrine se soulève par saccades, ma respiration se fait haletante, poursuivez votre caresse,
Enfoncez vos doigts plus profondément en moi, soyez encouragé par mes gémissements réguliers.
Je suis proche de l’orgasme, tout mon corps se crispe sous l’effet du plaisir.
Mes muscles se détendent, se contractent à nouveau, puis se détendent encore.
De légers spasmes font tressauter mon corps
glissante de sueur et de musc je pousse de petits cris de plaisir,
puis un seul gémissement, plus aigu que les autres,
j’achève de jouir quand votre main au maximum,
s’enfonçe au plus profond de mon sexe brûlant.
encore un ou deux sursauts puis je soupire longuement,
comme soulagée d’avoir pu évacuer tout ces plaisirs par un orgasme.
Vos doigts se font dentelle, effleurent à pas de loup, votre doigt avance encore, creuse, se faufile.
Humidité abondante, majestueuse. Envie de vous perdre totalement entre mes lèvres.
Votre main part à ma découverte, s'immisce un peu plus. Parfum de femme.
L'orgasme est enfin là, merveilleux, en partage total. Il se fait rivière, fleuve, océan de volupté.
Cris étouffés entre nos bouches. je ne connais pas votre nom...
D'une main vous caressez, de l'autre vous pénètre cet insondable gouffre, si avide de tendresse,
Entre mes cuisses tièdes, vous venez de glisser votre main, et d'instinct je m'ouvre pour que votre doigt s'insinue dans ma fentine suintante;
Telle une chatte je ronronne, mais mes joues soudain virent a un beau rouge écarlate;
Pour bien garder prisonnière cette main au creux de mon écrin,
tu la serres comme dans un étau de tous tes muscles génitaux;
Puis tu laisses échapper un soupir avant de m'inonder de ton miel.
Mes doigts effleurent, s’attardent, puis s'introduisent. Deux caresses intimes. Tout ton corps se raidit,
ta tête brinquebale, tu chavires, une coulée de plaisir se répand dans ton corps.
tes muscles se contractent, ton cœur bat la chamade. Tu te mords les lèvres,
Tes cuisses se resserrent et emprisonnent la main. Tu me fixes du regard ... et tu me souris
Je sens sous mes doigts un endroit chaud et moite. l'humidité s'intensifie.
Mon doigt est comme aspiré par cette fente glissante, il s'enfonçe entièrement dans des profondeurs inconnues,
t'arrachant des gémissements à chaque pénétration.
La tendre humidité , l 'émotion de tes sens. J 'effleure cette corolle qui est encore cachée,
Cette rose orchidée qui veut que je l 'offense , Qui ouvre ses pétales mille fois désirés.
De mon doigt je poursuis la ligne de ces lèvres Sublimes et si douces, imprégnées de ton miel,
Qui me mènent tout droit au profond de ta fièvre, Puis lève ce bouton jusqu 'au septième ciel.
Un bouton qui cede, ta robe que j'écarte, et sous mes doigts, soudain, une douce toison, pour un autre plaisir, douce exploration
J'abandonne ta bouche et caresse ton ventre Un souffle, un gémissement, Un frisson, un soupir,
Je te sens trembler et tu m'entends gémir. tes seins contre moi qui se frottent doucement...
et je sens le velours de ta langue qui glisse en même temps sur ma peau enfiévrée...
Audacieux, j'explore le plus petit recoin, jusqu'à venir me perdre au creux de ta féminité...
Et ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise, et ces frémissements qui n'en finissent pas.
Je ne sens ma main vraiment vivante que quand elle s’enfonce entre tes deux cuisses
pour y chercher ton sexe qui se laisse découvrir comme un beau fruit dans l’herbe
Ma main sculpte tes seins et l'autre te dessine.
Aux flots de tes cheveux, tombant sur tes épaules, Je glisse mon visage et ma joue te ravine,
Mes lèvres te goûtant, baisers que tu me voles.
Un peu comme un aveugle, en te prenant les mains, Je te découvre en braille et cherche tes chemins.
Comment me détacher, mes doigts que tu enserres, Le soc de ma charrue labourant en tes terres.
Tu ronronnes féline et, mi-femme, mi-chatte, Tu me dis "je suis sage" et puis, d'un coup de patte,
Tu m'affoles indécente et tu fais connaissance De mes sens en attente qui te sont renaissance.
Tu es là, assouvie de nos folles amours, Tu rêves alanguie au fil de ce parcours,
Mon livre entre tes doigts, repos de la guerrière, Pour que ton âme vaque en vague cavalière.
Ma main t'entre-baille, vivante rose de cyprès, et tout de suite travaille, d'un doigt léger, le clitoris.
Fin chef-d'œuvre de la nature, vit d'oiseau, pine en miniature,
bouton subitement durci, qui, dans l'écartement des lèvres, tout baigné d'amoureuses fièvres,
dresse la tête et bande aussi.
Ma main tout doucement, se pose sur ton genou, Elle reste là, figée, n’ose pas d’avantage,
Se permettre autre chose serait un rêve fou, pourtant tant de trésors et tant d’autres rivages.
Et voilà que ma main se permet une avance, elle doit se sentir bien car elle s’arrête à nouveau,
L’endroit est doux et chaud et mérite une danse, une cuisse qui vibre, rien ne sera plus beau.
Mais pourtant sans attendre elle remonte un peu plus, sous la jupe à présent la voici qui découvre,
Comme un léger barrage en un bout de tissu, sans frapper à la porte la voilà qui l’entrouvre.
La main a dû trouver là sa destination, car elle ne bouge plus de cet endroit divin,
Et voilà qu’elle s’endort dans un léger frisson, rêvant à d’autres lieux, et à d’autres câlins.
ma main tremblante avance vers tes flancs. Contact. Douceur.
sur ton ventre, peau de pèche velouté fragilité Contact soyeux. Découverte.
Ma main glisse et s'égare, tes cuisses s'ouvrent. mes doigts explorent cet univers inconnu, rêvé.
Sensation douce du pulpeux de ce lieu secret, si délicatement offert.
Mes doigts gênés s'égarent et avancent en terre inconnu. Raidissement soudain de ton corps, tétanie passagère.
Regard vers tes yeux, mon amour ... C'est bon ? Encore ? Je continue ... ?
C'est toi qui le demande, tu diriges ma main, mes doigts,
les fait s'enfoncer plus loin, plus doucement, les fait remonter... glissant sur le haut, vers le bas...
Tu me nommes les partie que je touche... Sous mes doigts, les mots prennent du relief,
de l'humidité, du sens et deviennent gémissements, petits souffles, petits cris rauques de plaisir.
Ouvre tes jambes, prends mes flancs.
Dans ces rondeurs blanches et lisses, ouvre tes genoux tremblants …
ouvre tes cuisses, ouvre tout ce qu’on peut ouvrir
Dans les chauds trésors de ton ventre, j’inonderai sans me tarir L’abîme où j’entre.
Source d'amour, fontaine de douceur, joli petit ruisseau apaisant toute ardeur, mal et langueur
ô lieux solacieux et gracieux séjour délicieux, voluptueux, plus que tout autre au monde
Petit sentier qui droit mène à la bonde d'excellent bien et souverain plaisir,
Heureux sera cil duquel le désir contentera qui prendre te pourra et qui de toi pleinement jouira
Je te salue, Ô merveillette fente, qui vivement entre ces flancs reluis;
Je te salue, Ô bienheureux pertuis, qui rend ma vie heureusement contente!
C’est toi qui fais que plus ne me tourmente l’archer volant qui causait mes ennuis;
T’ayant tenu seulement quatre nuits Je sens sa force en moi déjà plus lente.
Ô petit trou, trou mignard, trou velu, D’un poil folet mollement crespelu,
Qui à ton gré domptes les plus rebelles: Tous vers galans devraient, pour t’honorer,
A beaux genoux te venir adorer, Tenant au poing leurs flambantes chandelles!