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jeudi 28 novembre 2024 - 13h51rech / rep
14-fmisslaetitia_casta_20

14-fmisslaetitia_casta_20
(taille reelle)
tu es ma flèche ()
Tu es ma flèche, fichée dans ma chair. Tu remues en moi la terre et le feu, la mer et le vent.
Sens. Ecoute, touche, respire, goûte, la sueur qui perle à ma peau rougissante,
mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur, ma bouche affamée qui cherche tes baisers.
Les larmes salées que je laisse s'écouler.

Ecoute mon corps qui respire et vit de plaisir, ma chair qui s'ouvre et se ferme comme un cœur palpitant,
les draps qui se froissent, mes pensées qui s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques.
Au rythme de ton corps, je me plie sans effort. Courtisane lascive, soumise et attentive
Au plus profond de moi, ton sceptre devient roi. Se fondre et se confondre Et n'être qu'un, bien qu'étant deux.

Se perdre dans l'espace immense. Oiseaux légers au gré du vent.
Perdre doucement connaissance. Naître à nous-mêmes en même temps.
Tu t'enfonces en moi, me penetre, me comble, le plaisir monte en vagues, mon ventre est en feu.
Un glissement onctueux, une penetration lente Un frottement délicat irisé de plaisir.

Tu ondules, je t'aspire, tu râles, je gémis. Je te serre, te dévore.
Tu t’enfonces ... loin, très loin. Je t’enroule, te défait, plonge, se retire. J'avale ton corps.
Tu te penches vers moi, je souris. Tu vas et tu viens, les vagues de plaisir,
les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine.

et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits ; à mordre d’oreiller.
Je me donne, tu me prends, ronronnements, feulements.
Tu te retires, laissant le vide. Je me débats, tu me reprends. complètement, passionnément.
Ton corps collé au mien tu me pénètres de nouveau, totalement.

Te sentir en moi, grossir, durcir et t'allonger, investir mon ventre chaud
mes jambes écartées pour mieux te recevoir mes jambes resserrées pour mieux te retenir
la jouissance qui monte en moi femme révélée Tu m'investis, brutalement, sans concession,
tu me finis. Je jouis. Enflammée jusqu'au cœur.

Tu m'as essoufflée, et tes yeux sont heureux.

Bertino le Pascalois