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dimanche 01 décembre 2024 - 06h48rech / rep
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(taille reelle)
place revée ()
J’ai trouvé la place rêvée. Je viens d’entrer en qualité de femme de chambre chez un riche banquier qui habite le quartier de l’Etoile. Cet homme est veuf, et n’a qu’un fils, élégant adolescent de dix-sept ans. L’hôtel particulier du banquier est un ravissant immeuble, entouré d’un joli jardin. Le personnel se compose d’un chauffeur, qui loge en ville, d’un valet de chambre et d’une cuisinière, ménage de vieux serviteurs grognons, stylés et discrets. Mon patron est un homme d’une quarantaine d’années, aux cheveux grisonnants sur les tempes, à la silhouette élégante, d’une distinction qui ne trompe pas. Je le trouve même assez séduisant ; j’aurais pu plus mal tomber. Dès le premier jour de mon service, il m’a regardée ... beaucoup
Lorsque je me suis présentée pour me faire engager, j’ai revêtu une robe presque austère, et me suis abstenue de tout maquillage ; mais à présent que je suis dans la place, je ne me gêne plus : advienne que pourra. Je m’habille de robes de soie courtes qui moulent mes formes. Je porte des bas de soie extra-fins et transparents ; et je me fais les yeux d’une façon provocante. Cela me vaut les foudres du vieux valet de chambre qui me regarde avec un air nettement désapprobateur. Mais son opinion m’est bien égale. Lorsque je sers à table, je m’arrange toujours pour frôler le banquier de ma poitrine aguichante, pour dévoiler en marchant mes jambes galbées. L’autre jour, il est entré dans sa chambre alors que je défaisais la couverture du lit. L’entendant venir, j’ai vivement retroussé ma robe jusqu’à mi-cuisse, feignant de rattacher une jarretelle rebelle. Il s’est arrêté sur le seuil, a souri à ce charmant spectacle, puis est entré en toussant discrètement. Avec une confusion feinte, j’ai rabattu mes jupes, et me suis remise à mon travail. Mais mon banquier était un peu congestionné. Depuis quelques jours, je l’affole positivement, cherchant par toutes les occasions à me mettre sur son passage, à lui faire admirer mes formes.

Par un bel après-midi de dimanche, mes collègues de l’office sont allés se promener ; je suis seule dans la maison avec mon patron, qui travaille dans la bibliothèque. Je me risque à lui demander timidement s’il ne désire pas de thé. Alors, se reculant de son fauteuil, il me dévisage.
- Merci, Mariette, merci... approchez donc
Je m’approche doucement, feignant la timidité. Souriant, il m’examine.
- je vous trouve charmante, oui charmante.
Doucement, il me prend la main, m’attire vers lui.
Les yeux baissés, je m’avance.
- Monsieur est bien bon...
Je le regarde, et, j’esquisse un petit sourire, il s’enhardit, et se levant, s’approche de moi.
Il a saisi ma tête entre ses deux mains, la hausse vers son visage. Mes lèvres s’avancent vers les siennes. Courbé sur moi, il m’embrasse violemment, cherchant tout de suite à violer ma bouche. Pour mieux le prendre au jeu, je résiste et oppose à sa langue hardie l’écran de mes petites dents blanches. Il lutte, le souffle un peu rauque, et tout contre mes yeux ses yeux implorent. Alors, doucement, je desserre les dents, entr’ouvrant ma bouche gourmande. Voracement, il s’y insinue, boit longuement la saveur de ma langue humide. Tout en m’embrassant, il se rassi, m’entraînant sur ses genoux. Volontairement je me fais lourde, cherchant à le pénétrer de la chaleur de mes fesses, à l’écraser de leur rondeur. Déjà sa main caresse et palpe ma jupe. Frémissants, ses doigts remontent sur mes cuisses, caressant leur peau satinée. Il monte, frôlant au passage mes jarretelles de soie. La soie fine colle à mon ventre, bride mes cuisses, moule avec indiscrétion mes fesses rebondies, s’insinuant dans leurs plus secrètes profondeurs. Ce toucher affole mon patron ; maladroitement, perdant tout contrôle, il fourrage mon linge, cherchant à pénétrer sous la culotte bien serrée. C’est le moment que je choisis pour me dégager, et pour me rajuster, rieuse, en le menaçant du doigt. Tel qu’il est, dans le désordre de sa chemise fripée, de sa cravate dénouée, de son visage en sueur, le banquier ne m’impressionne plus du tout, et il le sait bien. je le regarde avec un sourire chargé à la fois de promesses et de moquerie.
- Voyons, Mariette, supplie-t-il... revenez...
- Y pensez-vous, Monsieur, vous m’avez bien assez compromise...
Mais, tandis que je gagne la porte, il me poursuit, un peu haletant. - Mais alors, je vous reverrai, dites... bientôt ?
Je le menace du doigt.
- Peut-être... plus tard !
Enfin, je m’enfuis, rieuse, certaine de ma victoire proche.

Durant les jours qui suivent, je fais exprès de me montrer distante, presque austère. Mais lui ne me quitte pas des yeux. Plusieurs fois, il m’a couru après, espérant me trouver seule. Je me suis toujours arrangée pour déjouer ses plans ; il faut exaspérer le désir de l’homme.

Enfin, au bout de huit jours de ce manège, je me suis laissée aborder.
- Alors, Mariette, murmure-t'il... on se voit quand ?
Je me retourne, le regarde avec effronterie :
- Quand ? Ce soir, à onze heures si vous voulez, dans votre chambre...
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
À l’heure dite, descendant avec précaution les escaliers, je gagne la chambre du banquier, et frappe discrètement. Presque aussitôt la porte s’ouvre, l’homme me guettait. Je souris, car tout est prêt pour me recevoir. Une bouteille de champagne qu’il a dû chercher lui-même à la cave, dresse son capuchon d’or au-dessus d’un seau à glace. Les lumières sont tamisés, du parfum répandu dans la chambre. Je ne suis pas peu fière à l’idée que tout cela est en mon honneur, en consécration de ma beauté, de mes dix-huit ans effrontés. Dubanay est vêtu d’un élégant pyjama de soie. À ma vue, il ne peut retenir un sifflement admiratif. Je suis délicieusement coiffée, très maquillée, mais avec un soin attentif. Je suis chaussée de mules d’or ajourées, laissant à nu mes orteils aux ongles carminés. Enfin, je suis couverte d’un ravissant déshabillé de dentelles noires ; audacieusement ouvert, ce déshabillé laisse entrevoir mes seins nus dont j’ai fardé les pointes, et mon ventre emprisonné dans une affolante petite culotte de soie rose. Il ne cherche même pas à savoir comment une humble femme de chambre peut être aussi bien habillée : il est tout bonnement ensorcelé, fasciné par mon charme ; à peine entrée, je m’avance vers lui, et entourant son cou robuste de la liane souple de mes bras, je colle à lui mon corps parfumé, lui faisant sentir de la poitrine aux talons ma chair palpitante sous la soie. Ma bouche happe la sienne, et ma langue mouillée lui verse la liqueur d’amour. Affolé, l’homme m’entraîne sur le lit où nous roulons tous deux. Je me sens toutes les hardiesses, tout le pouvoir ensorceleur d’une grande courtisane, et je suis résolue à ne rien ménager. Déjà ma main audacieuse a glissé jusqu’à la virilité de l’homme, et cette caresse précise le fait tressaillir. Il presse mon corps au sien avec une violence inouïe. Ses mains, sous la dentelle de mon déshabillé, étreignent ma croupe bondissante, dont il sent la tiédeur à travers ma culotte.

M’arrachant à l’étreinte, je me lève d’un bond, pour enlever ma combinaison de dentelles que je jette au loin. L’homme se dévêt également, et nos corps nus se glissent sous les draps, pour reprendre leur lutte exaspérée. Toutefois, j’ai gardé ma fine culotte, pour énerver le mâle jusqu’à la dernière minute, et donner plus de valeur à l’abandon.
Lui, amoureux désordonné et impétueux, murmure des mots sans suite, délire, tout à l’adoration passionnée de mon jeune corps ; moi je ne ressens aucun désir ; l’amour est-il mort en moi ?
Il parcourt ma poitrine de baisers fous, s’attarde au bout des seins où il accroche ses lèvres. Puis il embrasse mon ventre pâle et lisse, et dans une intention précise, mord le frêle tissu de mon pantalon à la place la plus sensible. Il me supplie
- S'il te plait ! ... ta culotte ...
Un peu inquiète de ces déchaînements, je remonte d’une main caressante la tête de mon patron. En souriant, je fais non de la tête. Alors, il s’énerve encore davantage, pétrit mes fesses, écrase mes seins. Je juge qu’il ne faut plus résister. Doucement, aidée par l’homme impatient, je fait glisser ma fine culotte et la lance au bout de la piece. Ma chair nue se colle à la sienne et nos moiteurs lourdes se mêlent, à la sublime cadence de l’amour.

Sous la puissante pénétration de mon male devoreur, mes nerfs se contractent, et une sensation délicieuse m’envahit. Les soupirs qui m’échappent à présent ne sont plus feints. Mes hanches, mon ventre, mes reins, tout mon être se donne aux plaisirs de la chair. je ne sens pour l’homme qui me prend aucun sentiment profond ; au contraire, je le considère plutôt comme une proie, comme l’objet et le moyen de mes ambitions. Et lorsqu’il s’abat sur moi dans le délire de sa force débordante, je crie comme une bête jouissante, mais je sais bien qu’il n’est pas mon maître...
Dubanay est absolument fou de moi. Il satisfait tous mes caprices, toutes mes fantaisies, et est prêt à m’entretenir richement, loin de l’office et de la cuisine ! C’est alors que je commets une grave erreur qui compromet ma situation si bien commencée.

J’ai dit que Dubanay avait un fils de dix-sept ans ; gamin fin et racé, ce fils qui se nomme Edmond, me regarde souvent avec une expression bizarre, faite de crainte et d’envie. En rangeant la chambre du jeune Edmond, j’ai trouvé l’autre jour quelques livres oubliés qui m’ont donné à réfléchir. Ce sont des ouvrages exaltant les joies de la domination féminine ; depuis ce jour là, je regarde Edmond avec plus d’intérêt.

Mon amant vient de partir à l’étranger pour un voyage d’affaires de quinze jours. Son fils est seul à la maison. Etudiant, il est encore en vacances, ses cours n’ayant pas repris. Je m’aperçois qu’il tournaille bien souvent autour de l’office. C’est le moment d’agir ; Je suis occupée à faire du repassage à la lingerie. Soudain, le jeune homme entre, s’arrête devant moi, et aimablement murmure :
- Alors, toujours au travail, Mariette !
Je le regarde avec aplomb, les mains sur les hanches :
- Oui... et vous, vous ne faites rien, Monsieur Edmond ! Ça devrait bien être le contraire !
Un peu interloqué, le jeune homme me regarde :
- Mais... je ne demanderais pas mieux que de vous servir !
Souriante, je m’assieds, croisant haut les jambes. Edmond n’a d’yeux que pour moi. Il est visiblement charmé d’être tout près d’une aussi jolie femme de chambre, aux yeux si bien maquillés, aux jambes gainées de soie fine.
- Vous voudriez me servir ? Chiche ! Eh bien, repassez à ma place !
Un peu gêné, il saisit la chemise d’homme que je repassais, en approche le fer chaud. Mais je l’immobilise d’un geste.
- Attendez, je vous donne du linge
Me dirigeant vers un placard, je fouille dans mon linge personnel ; je choisis deux fines culottes un peu chiffonnées, l’une en soie rose bordée de dentelles, l’autre en jersey de soie bleu pâle. Je les mets sur la table devant lui.
- Tenez ! si vous voulez m'aider
Les joues du jeune homme s'emprourprent. Les mains tremblantes, il manie le linge de luxe, l’étale sur la table. Et pendant un quart d’heure, il repasse tant bien que mal mes petites culottes, sous mes yeux narquois. Sous prétexte de vérifier son travail, je me frotte à lui, le frôle de mes cheveux et de mon corsage gonflé.
- Ce n’est pas mal pour un début ! dis-je en le regardant effrontément dans les yeux.
Et comme il rougit de nouveau sans répondre, je me fais provocante, et m’approche de lui :
- Alors ça vous ferait plaisir de voir autre chose ?
- Oh oui... balbutie l’adolescent.
- Venez frapper à la porte de ma chambre demain matin à neuf heures. La cuisinière et le valet de chambre seront au marché. Je compte sur vous !
Lorsque Edmond, après avoir frappé à ma porte, pénètre dans ma chambre, je suis vêtue d’une très courte chemise de soie et d’une culotte semblable, je suis au milieu de la pièce, où règne le plus grand désordre. À l’entrée du garçon, je lève à peine la tête.
- Ah ! c’est vous, Edmond ! vous arrivez bien ! Je n’arrive pas à attacher mon soutien-gorge, vous allez m’aider !
Il s’avance, plus troublé que jamais.
- Excusez-moi, Mariette, je vous dérange...
J’ai peine à garder mon sérieux en sentant l’adolescent dont les mains tremblantes s’affairent avec les attaches de mon charmant soutif. Enfin, le travail est fait, non sans mal.
Puis je me dirige vers la porte, me retournant au moment de sortir.
je l’embrasse brusquement sur les lèvres, et je lui demande de me déshabiller, me plaisant à l’affoler au contact soyeux de mes dessous. Lorsque je fus à demi-nue, je m’allongeais sur mon lit, et je regardais Edmond bien en face.
J’avais gardé sur moi un petit pantalon de soie qui me bridait les fesses. Alors, folle d’un impudique désir d’humilier, je me mis sur le ventre, présentant à la convoitise du jeune homme les globes splendides gainés de soie. Il comprit l’invite et se précipita, mordant les fesses emprisonnées, couvrant de baisers fous toute la surface soyeuse du pantalon. Il s’enivrait de plus en plus à la saveur de ces caresses perverses, frottait son visage contre ma croupe houleuse. Et je mordais mon oreiller sous ce servile déchaînement. Soudain, il saisit à deux mains l’élastique de ma culotte, cherchant à découlisser le léger vêtement.

Lorsque le garçon fut parti, je m’enfonçai voluptueusement dans mes draps. J’étais profondément heureuse d’être la maîtresse aimée d’un riche banquier, et d’avoir par mon seul charme, réduit son fils en esclavage... Le jeune Edmond devint entièrement à ma merci.


Durant cinq ans, je continuai ce manège, et j’en obtins d’heureux résultats. Je fus dans différentes maisons bourgeoises, une femme de chambre arriviste et désirable, et partout, je fis des ravages dans les cœurs et dans les portefeuilles. Avec une audace qui m’a toujours réussi, je faisais du chantage au bon moment, et lorsque je quittais une maison, j’étais toujours certaine d’emporter avec moi de nouvelles garanties d’avenir. Sans pitié, je semais la discorde dans les meilleurs ménages, car pas un homme ne résistait à mon charme pervers.
Cependant, ces aventures troubles achevèrent de me donner le dégoût de l’homme. Et, sourdement, mes goûts lesbiens, qui avaient été autrefois si bien exaltés par la belle Sergine, me taquinèrent à nouveau. C’est à ce moment que je me plaçai chez une très belle et jeune Américaine, dont les passions hors nature étaient connues de tous.
Je devins amoureuse de cette jolie femme, et je réveillai à son service tous mes vieux instincts. Je sus bien vite me faire remarquer d’elle, et de servante, je devins amante passionnée.
Chaque jour m’apportait des débauches nouvelles, de plus subtiles étreintes. Le vice ancré au cœur d’une femme comme moi, n’a plus de limites. Très perverse, l’Américaine donnait chez elle des soirées intimes qui dégénéraient en orgies. C’est au cours d’une de ces orgies que je devais rencontrer celui qui allait prendre dans ma vie le rôle de protecteur définitif.

Après un souper au champagne, les couples grisés s’étaient répandus dans tous les recoins de l’appartement de l’américaine. Partout ce n’était que corps enlacés. Des femmes, débarrassées de leurs robes de soirée, étaient nouées entre elles, sur des coussins de velours sombre, échangeant d’une langue avide la douce gamme des caresses lesbiennes. Quelques hommes étaient mêlés aux groupes, et l’on voyait ça et là des amants pour qui la volupté se limitait aux étreintes normales.
Mon amie avait eu la fantaisie de s’unir, pour la soirée, à une petite jeune fille vierge qui lui plaisait fort. Connaissant les caprices sans suite de l’américaine, je n’en étais nullement jalouse. J’errais dans les chambres pleines d’amoureux soupirs, jetant sur toute cette luxure un œil froid et indifférent. C’est alors que je fus abordée par un homme d’un certain âge, que je n’avais pas remarqué durant le souper. Il paraissait éperdu de désir, et chercha à m’enlacer, avec des hoquets d’ivresse. Par lassitude, sans envie, je cédai à son caprice amoureux. Nous nous installâmes sur un divan, à l’abri d’un coin sombre. Et bientôt, j’étais mollement étendue, renversée en arrière, cachant sous l’écran de mes jupes la tête de mon partenaire, qui me prodiguait avec fougue d’ardentes caresses. Ces caresses me laissèrent absolument froide, mais mon fluide opérait sur l’homme : il était conquis. Je ne lui accordai rien de précis, et ne lui permis pas de déboutonner ma culotte. C’était là une tactique de ma part, et qui m’avait si souvent réussi. Enfiévré, énervé par la prison soyeuse qu’il ne pouvait franchir, l’homme était à ma merci. Je devais apprendre bientôt que c’était l’un des plus grands financiers, l’une des plus grosses fortunes de la capitale. Je résolus donc de me l’attacher. Rendez-vous fut pris pour le lendemain ; quelques jours après, j’étais devenue sa maîtresse, et il décida de m’entretenir princièrement. À l’heure qu’il est, je suis encore avec lui, et cette liaison dure depuis plusieurs années. J’ai lâché mon américaine, peu de temps après la fameuse soirée. Mais mes goûts sont demeurés lesbiens, et mon seul vrai plaisir sensuel est de conquérir les jeunes femmes qui éveillent mon désir.