Il m'a installé doucement sur la desserte, dans une douce penombre, nos corps se rejoignent, au ralenti, il me caresse, m'embrasse, je me laisse emporter. Je ferme les yeux, je m'offre à sa caresse, si lourde, si légère. Le silence d'une plainte. Ce trop plein de désir, Son souffle sur mon cou, Sous l'écume de chaque mot, l'océan de tendresse, nos corps se frôlent. Et, subrepticement, un pantalon qui tombe, une culotte qu'il écarte et l'impression divine, nous glissons l'un dans l'autre, nous glissons dans nos chairs. Il n'y a plus que nos corps. le flux et le reflux, et de brefs murmures. Comme une plainte. Comme un chant. La douceur de l'autre. Rien d'autre jusqu'au silence. Le point jamais atteint. Il ne sait rien de moi. Il n'y a pas de fin.