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dimanche 24 novembre 2024 - 21h29rech / rep
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(taille reelle)
dans l'alcôve ()
j'étais près de lui et je le regardais sans me rendre compte que ce regard pouvait être perçu comme une invitation. il m'a attiré dans ses bras. Je ne sais pas alors ce qui m'a pris, j'ai mis ma tete sur son épaule. Et je me suis vraiment blotti tout contre lui. Je me suis rendu compte qu'entre lui et moi, il n'y avait plus qu'une mince cloison de soie et que ma poitrine, libre de toute contrainte pesait sur son torse. Il ne pouvait ignorer que j'étais nue en dessous de ma chemise. J'ai alors ressenti, paniquée, que mes seins réagissaient à ce contact, mes pointes étaient en saillie sous le léger tissu. J'ai tenté de me séparer de lui, mais il s'est agrippé à moi. il découvrait pour la première fois ma poitrine, mes deux seins bien ronds, à peine affaisés sous la dentelle, qu'il commencait à caresser doucement, les bretelles étaient tombées sur mes bras, et laissaient ma gorge à la portée de sa bouche. Ses mains se déplaçaient maintenant tout au long de mon dos. J'ai senti sa verge se gonfler et se raidir contre ma cuisse. J'avais le vertige. Il s'est retrouve à hauteur de ma bouche. J'étais sous l'emprise de son souffle chaud. Il a posé ses lèvres sur mon cou. Il m'affolait litteralement. Puis il a posé ses levres sur les miennes, doucement d'abord. Je ne résistais plus, nous nous sommes embrassé à pleine bouche. Il a introduit doucement sa langue, je m'abandonnais à son baiser. Sa main au bas de mon dos retroussait le bord de ma robe et remontait sous ma combinaison. Il me serrait contre lui. Je ne pouvais plus rien arrêter. Nos corps se sont rapproché et se sont déchainé d'une intense passion. Nos corps se heurtaient, nos bouches se cherchaient, nos mains s'exploraient, nous avions besoin l'un de l'autre, de nous boire, de nous pénétrer, de nos assouvir l'un dans l'autre. je me suis alors séparé de lui, tentant de reprendre mes esprits.
- Nous sommes en train de faire des bêtises !
J'eu à la fois pitié de moi et une intense envie de me laisser aller à mon envie de ce beau corps mâle. Il m'a emmené avec lui et m'a entrainé dans la petite alcôve. Il s'est love contre moi, je lui ai dévoilé toute mon intimité ... et je me suis offerte à lui.
- S'il vous plait, rentrez doucement ... pas trop vite, que nous puissions jouir ensemble...
J'ai dirigé son sexe et j'ai senti sa dure et longue verge m'envahir et me remplir, il s'est enfoncé dans mes entrailles, sensation d'une douceur infinie. il a entamé un merveilleux mouvement de va et vient, rythmé par la cadence des appels de mon bassin. Bien calé en moi, il me caressait la poitrine, titillant les pointes dures, il malaxait avec douceur mes seins devenus deux boules de jouissance en finissant par rejoindre ma bouche pour un long baiser. Il s'occupait de mes seins avec dextérité, connaissant mes points sensibles comme si nous étions de vieux amants.... Nous restions immobiles de longues minutes. Son membre palpitait dans mon ventre, je fus secouée d'un spasme. Il s'enfonçait un peu plus, s'extrayait, puis revenait. il m'inonda d'une douce chaleur liquide. Je fermai les yeux pour mieux goûter le moment. Une fois, puis deux, les mouvements se furent plus amples, chaque retrait s'accompagna d'un bruit de succion. Il plongea en moi et gonfla en meme temps. Sa verge occupait mon espace tout entier.
- Vous êtes bien ? me demanda-t-il en m'embrassant sur le front
- Oh oui ! Je vous sens bien ! c'est tout doux ! C'est bon !
Mon bel amant d'un jour s'est mis alors à onduler très lentement du bassin, d'avant en arrière, de bas en haut, cherchant à chaque poussée à aller plus profondément. Mes râles l'encouragaient. Ses mouvements se firent plus amples, plus profonds. Son sexe s'enfonçait dans ma chair, souple, moelleuse, soyeuse. il en épousait parfaitement la forme, caressait amoureusement la fragile muqueuse. il continua ses va et vients régulers, méthodiques. Je n'étais pas chaude, j'étais brûlante. il enfonçait son sexe dans l'antre d'un volcan, Les sensations qui lui remontaient de l'intérieur de mon vagin devaient être suffisamment fortes pour lui faire perdre complètement le contrôle de ses actes. Ses mains couraient frénétiquement sur mon corps pour le caresser, pour me pétrir les seins ou les fesses. Je n'en finissais pas de râler sous les caresses intimes de ce bel amant fougueux. Je m'agrippai a ses épaules, et soulevant ma jambe gauche, la passai autour de sa hanche pour qu'il me pénètre encore plus loin, encore plus fort. Je contractai mes muscles intimes pour enserrer cette colonne de chair qui ravagait mes muqueuses les plus sensibles. J'ai senti monter la jouissance en moi. Je voulais absolument qu'il me sente jouir. Il s'agrippait à mes épaules et reprit ses longues penetrations. Je bougeais mon bassin pour accroître les sensations. Il me regarda. Nos regards se souderent l'un à l'autre. un violent coup de rein, il me pénètra plus profondément, je fus prise de vertige et je fermai les yeux un instant. La transpiration perlait entre mes seins, nous poursuivions notre course. Je lui donnai du plaisir, il me le rendait au centuple. La pensée de son enorme sexe dans le mien me fit perdre toute retenue.
- Maintenant ! lui dis-je, Je suis prête !
Il saisit mes épaules, augmenta l'ampleur et la puissance de son mouvement, le clapotis de nos sexes emmêlés et le claquement de nos chairs m'excitait. Je me cabrais, Il poursuivit sa chevauchée. Je jouissais encore et il continuait.
Le contact de ma lingerie soyeuse, la caresse de ma chair tendre électrisait son ardeur. La pression de ma gaine brûlante emprisonnant son gland fut le signal de l'assaut final. Il banda alors ses muscles et de toute la puissance de ses reins, il se rua au fond de mon vagin. Je n'en pouvais plus, Profitant des poussées fulgurantes de mon amant fougueux, mes deux jambes autour de sa taille, m'empalant davantage sur ce sexe béni. Il m'a empoigné les deux fesses à pleine main pour mieux profiter de sa proie et me pénétrer jusqu'à la garde. J'étais prise, possédée, envahie, pilonnée, pistonnée, et je jouissais, térassée par une série d'orgasmes en continu. Du plus profond de mes entrailles je gémissais mon plaisir, soupirais ma jouissance, relais mes orgasmes. C'était comme une vague qui m'emportait, ce fut un signal pour lui, Je l'ai senti trembler et se figer au fond de moi. Puis il s'arrêta net et crispa son regard. Il poussa un cri rauque ... et son premier jet vint frapper le fond de mon ventre, suivi de 4 ou 5 autres aussi puissants. Je sentais qu’il défaillait. Ses jambes tremblaient. Je sentis un flot me remplir. Je fus inondée d'une douce chaleur. J'en gémissais de bonheur.
Je sentais le jet puissant de mon jeune amant qui inondait le point le plus profond de mon vagin, le flot libérateur de mon puissant étalon envahissait mon sexe ravagé. Enfin je pouvais m'abandonner à la plenitude de ma jouissance sous les salves successives de cette divine colonne de feu. A bout de souffle, il enfouit sa tête dans mon cou, m'assenant ses derniers coups de belier puis il s'effondra avec des grondements d'ours blessés. Je caressais amoureusement sa tête nichée au creux de mon épaule. Je conservais dans ma chair son sexe emprisonné. Des larmes de bonheur inondaient mes paupières.
Je revenais lentement à la réalité et laissa glisser mes jambes jusqu'au sol, en prenant soin de garder le dard de mon jeune amant planté en moi. Je restais étendue là, comme dans un rêve éveillé, m'émerveillant de la sensation de ce qui se produisait à l'intérieur de moi. je réalisais ce que nous avions fait. et regardais entre mes jambes ouvertes. Il continuait à me limer doucement son sexe encore partiellement en moi, diminuant doucement de volume. mes jambes étaient encore enroulées autour de lui. Il était toujours en moi, bougeant doucement, lentement, tendrement. mon corps recommençait à répondre à ses lents et subtils va et viens. Il m'a embrassé très doucement, léchant doucement mes seins. J'ai senti que son membre recommençait à durcir encore. Mes hanches ont recommencé à venir à sa rencontre. Il a libéré mes mains et nous avons recommencé ce qui s'est avéré être une étreinte sensuelle, langoureuse. Nous sommes restés longtemps ainsi, lui bougeant doucement en moi, baignés par nos liquides amoureux nos corps collés l'un contre l'autre.
Les dernières caresses de son sexe ramolli me comblait de bonheur. Je caressais doucement les cheveux et la nuque de mon délicieux amant,l'embrassant tendrement dans le cou. Ma langue envahit délicatement la bouche du jeune homme pour une dernière étreinte. Les spasmes finis, sa queue glissa hors de moi, liberant un flot de semence . Il s'affaissa, épuisé. J’étais aussi épuisée que lui. Nous sommes restés un long moment couchés cote à cote, épuisés, nous caressantsensuelle ment, nous enlaçant à nouveau.

Il fut un amant, total, ardent et directif, câlin, joueur, félin et attentif. Il donna et prit sans retenue. Il usa, abusa de mon corps,de mes sens, de mes forces. Je lui offrais ma bouche, mes mains, mon ventre et mes reins. Il était infatigable de son corps. Ses premières jouissances furent rapides, furent violentes. Les miennes vinrent plus tard, elle furent sauvages. Nous fîmes l'amour longtemps, Il me remercia de ses caresses appuyées, de ses enlacements enfiévrés, du plaisir qu'il ressentait. Je m'avouais perverse et imaginative alors que je ne me connaissais que passive et classique.






Entre tes cuisses tièdes, je viens de glisser ma main,
et d'instinct tu t'ouvres
pour que mon doigt s'insinue dans ta fentine suintante;
Telle une chatte tu ronronnes, mais tes joues soudain
virent a un beau rouge écarlate;
Pour bien garder prisonnière cette main au creux de ton écrin,
tu la serres comme dans un étau de tous tes muscles génitaux;
Puis tu laisses échapper un soupir avant de m'inonder de ton miel.

Mes doigts effleurent, s’attardent, puis s'introduisent.
Deux caresses intimes. Tout ton corps se raidit,
ta tête brinquebale, tu chavires,
une coulée de plaisir se répand dans ton corps.
tes muscles se contractent, ton cœur bat la chamade.
Tu te mords les lèvres,
Tes cuisses se resserrent et emprisonnent la main.
Tu me fixes du regard ... et tu me souris

Je sens sous mes doigts un endroit chaud et moite.
l'humidité s'intensifie.
Mon doigt est comme aspiré par cette fente glissante,
il s'enfonçe entièrement dans des profondeurs inconnues,
t'arrachant des gémissements à chaque pénétration.

La tendre humidité , l 'émotion de tes sens.
J 'effleure cette corolle qui est encore cachée,
Cette rose orchidée qui veut que je l 'offense ,
Qui ouvre ses pétales mille fois désirés.
De mon doigt je poursuis la ligne de ces lèvres
Sublimes et si douces, imprégnées de ton miel,
Qui me mènent tout droit au profond de ta fièvre,
Puis lève ce bouton jusqu 'au septième ciel.

Un bouton qui cede, ta robe que j'écarte,
et sous mes doigts, soudain, une douce toison,
pour un autre plaisir, douce exploration
J'abandonne ta bouche et caresse ton ventre
Un souffle, un gémissement, Un frisson, un soupir,
Je te sens trembler et tu m'entends gémir.
tes seins contre moi qui se frottent doucement...
et je sens le velours de ta langue qui glisse
en même temps sur ma peau enfiévrée...
Audacieux, j'explore le plus petit recoin,
jusqu'à venir me perdre au creux de ta féminité...
Et ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise,
et ces frémissements qui n'en finissent pas.

Je ne sens ma main vraiment vivante
que quand elle s’enfonce entre tes deux cuisses
pour y chercher ton sexe qui se laisse découvrir
comme un beau fruit dans l’herbe

Ma main sculpte tes seins et l'autre te dessine.
Aux flots de tes cheveux, tombant sur tes épaules,
Je glisse mon visage et ma joue te ravine,
Mes lèvres te goûtant, baisers que tu me voles.
Un peu comme un aveugle, en te prenant les mains,
Je te découvre en braille et cherche tes chemins.
Comment me détacher, mes doigts que tu enserres,
Le soc de ma charrue labourant en tes terres.
Tu ronronnes féline et, mi-femme, mi-chatte,
Tu me dis "je suis sage" et puis, d'un coup de patte,
Tu m'affoles indécente et tu fais connaissance
De mes sens en attente qui te sont renaissance.
Tu es là, assouvie de nos folles amours,
Tu rêves alanguie au fil de ce parcours,
Mon livre entre tes doigts, repos de la guerrière,
Pour que ton âme vaque en vague cavalière.

Ma main t'entre-baille, vivante rose de cyprès,
et tout de suite travaille, d'un doigt léger, le clitoris.
Fin chef-d'œuvre de la nature, vit d'oiseau, pine en miniature,
bouton subitement durci, qui, dans l'écartement des lèvres,
tout baigné d'amoureuses fièvres,
dresse la tête et bande aussi.

Ma main tout doucement, se pose sur ton genou, Elle reste là, figée, n’ose pas d’avantage,
Se permettre autre chose serait un rêve fou, pourtant tant de trésors et tant d’autres rivages.
Et voilà que ma main se permet une avance, elle doit se sentir bien car elle s’arrête à nouveau,
L’endroit est doux et chaud et mérite une danse, une cuisse qui vibre, rien ne sera plus beau.
Mais pourtant sans attendre elle remonte un peu plus, sous la jupe à présent la voici qui découvre,
Comme un léger barrage en un bout de tissu, sans frapper à la porte la voilà qui l’entrouvre.
La main a dû trouver là sa destination, car elle ne bouge plus de cet endroit divin,
Et voilà qu’elle s’endort dans un léger frisson, rêvant à d’autres lieux, et à d’autres câlins.

ma main tremblante avance vers tes flancs. Contact. Douceur.
sur ton ventre, peau de pèche velouté fragilité Contact soyeux. Découverte.
Ma main glisse et s'égare, tes cuisses s'ouvrent. mes doigts explorent cet univers inconnu, rêvé.
Sensation douce du pulpeux de ce lieu secret, si délicatement offert.
Mes doigts gênés s'égarent et avancent en terre inconnu. Raidissement soudain de ton corps, tétanie passagère.
Regard vers tes yeux, mon amour ... C'est bon ? Encore ? Je continue ... ?
C'est toi qui le demande, tu diriges ma main, mes doigts,
les fait s'enfoncer plus loin, plus doucement, les fait remonter... glissant sur le haut, vers le bas...
Tu me nommes les partie que je touche... Sous mes doigts, les mots prennent du relief,
de l'humidité, du sens et deviennent gémissements, petits souffles, petits cris rauques de plaisir.

Ouvre tes jambes, prends mes flancs.
Dans ces rondeurs blanches et lisses, ouvre tes genoux tremblants …
ouvre tes cuisses, ouvre tout ce qu’on peut ouvrir
Dans les chauds trésors de ton ventre, j’inonderai sans me tarir L’abîme où j’entre.

Source d'amour, fontaine de douceur, joli petit ruisseau apaisant toute ardeur, mal et langueur
ô lieux solacieux et gracieux séjour délicieux, voluptueux, plus que tout autre au monde
Petit sentier qui droit mène à la bonde d'excellent bien et souverain plaisir,
Heureux sera cil duquel le désir contentera qui prendre te pourra et qui de toi pleinement jouira

Je te salue, Ô merveillette fente, qui vivement entre ces flancs reluis;
Je te salue, Ô bienheureux pertuis, qui rend ma vie heureusement contente!
C’est toi qui fais que plus ne me tourmente l’archer volant qui causait mes ennuis;
T’ayant tenu seulement quatre nuits Je sens sa force en moi déjà plus lente.
Ô petit trou, trou mignard, trou velu, D’un poil folet mollement crespelu,
Qui à ton gré domptes les plus rebelles: Tous vers galans devraient, pour t’honorer,
A beaux genoux te venir adorer, Tenant au poing leurs flambantes chandelles!

Pierre de Ronsard (1570)

Laisse ma main glisser doucement entre tes cuisses, laisse moi, s'il te plait, effleurer tes lèvres intimes,
je les sens s'attendrir et s'ouvrir sous mes doigts. Ta respiration se fait haletante,
Laisse moi poursuivre ma caresse, enfoncer mes doigts plus profondément en toi, tes gémissements m'encouragent.
Je sens tes mains glisser dans mes cheveux que tu agrippes avec douceur.
Un gémissement plus aigu que les autres je sens tes doigts se crisper dans ma chevelure
Ta respiration irrégulière s’accélère encore un peu plus. tout ton corps se crispe.
Puis tes muscles se détendent, j’achève de te faire jouir en tendant ma main au maximum,
l’enfonçant au plus profond de ton sexe brûlant. Tu as encore un ou deux sursauts
puis tu soupires longuement

je sens une peau douce, humide, gonflée, qui s'ouvre comme une fleur avec sa rosée.
Mon doigt est comme aspiré par cette fente glissante, il s'enfonce entièrement dans des profondeurs inconnues,
Je déclenche chez toi des feulements à chacune de mes pénétrations.

Oh tendre humidité ! émotion de tes sens. J 'effleure cette corolle qui est encore cachée,
Cette rose orchidée qui veut que je l 'offense, Qui ouvre ses pétales mille fois désirés.
De mon doigt je poursuis la ligne de ces lèvres, sublimes et si douces, imprégnées de ton miel,
Qui me mènent tout droit au profond de ta fièvre, puis lève ce bouton jusqu 'au septième ciel.

Tu écartes les jambes doucement, tu t'ouvres, tu t'offres à moi !
Sens mes doigts qui s'aventurent, se glissent dans la moiteur d'une jungle suave.
comme aspirés dans la fente brûlante et lisse.
Ils pénètrent avec facilité cet antre de feu liquide.
mes doigts sont comme aspirés, sucés, engloutis, tel des sables mouvants.
J'entends ton halètement, bien perceptible, ta tête est maintenant légèrement inclinée,
ta bouche s'est entrouverte sur une étrange grimace,

Laisse-moi t’approcher. Laisse-moi te toucher toute et te fragmenter par petites touches
Laisse-moi ma plurielle de fond en comble te dévaster
Trouver réunies au secret ma soif et mon ruisseau ma verdure et ma faim
Lécher jusqu’au cœur notre vaste complot
Laisse mon corps immobile entrer chez lui par les seuils de ton corps inamovible
Laisse s’accomplir à l’infini vertigineux du temps vertical
cette opération-extase infiniment longue et Infiniment aimable
Que mon désir me conduise à tes seins et que le satin soit la doublure de ma bouche tissé sur ton cœur battant
Laisse-moi connaître ton sexe et qu’il soit ou non de velours
laisse-moi le bercer. Laisse-moi recueillir l’huile prodigieuse de cette amande douce pour en lisser les feuillages de ta vulve
Laisse-moi naviguer en toi. Laisse-moi faire ce naufrage dont nous rêvions et laisse-moi en ta perdition
Laisse-moi aborder au clitorivage heureux de ton corps heureux
laisse-moi m’y reposer. Laisse-moi me reposer en toi de cette définitive splendeur

Mes lèvres sur ses joues, effluves de ton parfum. Mes mains entre tes seins qui les massent et les serrent.
Mes mains qui descendent, et remontent. Frissons. Mes mains entre tes jambes et tes jambes qui me serrent,
et toi qui ondules, lentement, doucement, la bouche entr'ouverte.
Je sens l'humidité qui perle entre tes cuisses, tu m'excites. Ton murmure qui se prolonge est, manifestement, une invitation.
Ma main effleure ton sexe, descend, remonte, se frotte. Tu ondoies, tu m'excites, tu me pinces, tu m'incites.
Tu m'enlaces, tu agrippes mes chairs. Nos corps se frottent, s'excitent, lascivement.
Tu t'accroches à mon cou, je caresse ta vulve. Nos ombres glissent. En silence. Contact moelleux.
ma chemise qui vole, tes dessous qui s'esquivent. Un sein dans ma main, s'affermit.
Ta peau chaude, ton odeur, ton doux râle me grisent. Ton corps abandonné, tes jambes ecartées, tu attends, je me tend.
Ma main s'attarde, explore, s'introduit dans le puit. Tu gémis. Je m'active. Tu te cambres, Je m'attarde.
Tu ondules, de plus en plus vite, tu rales de plus en plus fort. Et tu jouis, longuement, dans une plainte heureuse.

Je cherche un petit bois touffu, que vous portez, Aminthe,
qui couvre s’il n’est pas tondu un gentil labyrinthe.
Tous les mois, on voit quelques fleurs colorer le rivage ;
Laissez-moi verser quelques pleurs dans ce joli bocage.
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-Allez-, monsieur, porter vos pleurs sur un autre rivage ;
Vous pourriez bien gâter les fleurs de mon joli bocage ;
Car, si vous pleuriez tout de bon, des pleurs comme les vôtres
Pourraient, dans une autre saison, m’en faire verser d’autres.
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-Quoi ! Vous craignez l’événement de l’amoureux mystère ;
Vous ne savez donc pas comment on agit à Cythère ;
L’amant modérant sa raison, dans cette aimable guerre,
Sait bien arroser le gazon sans imbiber la terre.
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-Je voudrais bien mon cher amant, hasarder pour vous plaire ;
Mais dans ce fortuné moment on ne se connaît guère.
L’amour maîtrisant vos désirs, vous ne seriez plus maître
De retrancher de nos plaisirs ce qui vous donna l’être

Voltaire

Ce soir, mon amant, me donneras tu ta bouche, aux fumets de tourbe celtique, de fjord profond et habité de monstres, d'embruns, de vents du Nord ?
Ce soir, mon amant, me donneras tu ton cou, aux effluves de mousse, de lichens ténébreux, d'écorces, de châtaignes, d'automne ?
Ce soir, mon amant, me donneras tu tes épaules aux essences de pierre, de marbre davidien, de grès lisse et rond, à lécher ?
Ce soir, mon amant, me donneras tu, tes bras, aux bouquets de soieries, d'indiennes, de pampres capiteux, et rassurant, de nid ?
Ce soir mon amant, me donneras tu, ton ventre, d'où s'exhale la vie, le rouge des furies, la chaleur enfiévrée de l'envie, le tison ?
Ce soir, mon amant, me donneras tu tes mains, au parfum d'encre noire, de papier raturé, de poudre de fusain, de pigments sur vélin ?
Ce soir, mon amant, me donneras tu ton sexe, aux odeurs de rebelle, de blouson noir, de cuivre saxophoniste, de cri ?
Ce soir, mon amant, donneras tu ton sexe aux arômes du mien ?

Tes doigts attisent mon feu Et me pénètrent lentement
Libérant doucement Du plaisir, le tendre aveu
Plus mon jus te mouille Plus tu me fouilles Puis m'en barbouille
Nos langues se caressent Au-delà de tes doigts
Ont envie de tendresse Et laisse parler leur émoi

Lorsque nous tremblons l'un contre l'autre, lorsque nos corps, deviennent à nous,
Lorsque chacun de nous s'appartient dans l'autre et qu'ensemble nous avançons,
C'est alors aussi la teneur du printemps qui passe dans nos corps et qui se connait

Les lumières de la salle sont éteintes, restent quelques murmures. Tu as capturé ma main dans la tienne
doucement m’entraîne vers tes lèvres tièdes et joue de mes doigts dans ton repaire humide...
Mon regard troublé, le tien incandescent, ma main toujours dans la tienne lentement descend
En voyage sous le soyeux de ta robe légère jusqu'à la naissance de tes cuisses qui s'ouvrent et s'abandonnent.
Nos souffles s'accélèrent, tu fais glisser ma main, tu frissonnes doucement et t'offre à mes doigts qui s'animent...
ton souffle au sommet du plaisir s’apparente à un léger soupir. Je rêve de ta tête sur mon épaule, que tu t'endormes, t’envoles
lorsque mon visage glisse méticuleux le long de ta poitrine, au plus doux et atteindre en caresse de ta joue le renflement palpitant de mon corps.
Pourvu que le film se prolonge encore et encore, que tu puisses de tes lèvres ingénues, en douce vague effleurer le velouté de ma dague
la relâchant légèrement de sa prison devenue exiguë. Le temps de s'étourdir de cette flagrance secrète
de laisser jaillir cette première perle de liqueur céleste qui déjà vous cambre, vous fait glisser discrètement.
La séance se termine, lentement, la salle s'éclaire peu à peu, le temps de se ressaisir.
Mais déjà tu m'entraînes au dehors, m'enlace dans un corps à corps, en un long baiser qui reconnaît la présence de mon envie.
Pourvu qu’il fasse nuit. Pourvu qu'il y est de belles portes cochères perdues au cœur d’une rue sombre dans la chaleur de la nuit légère.




Ma main caresse ton ventre chaud,
glisse entre tes cuisses, effleure tes lèvres intimes,
Ton corps languissant à un léger sursaut.
Je caresse avec douceur.
Tes lèvres intimes s'attendrissent et s'ouvrent sous mes doigts
Ta poitrine se soulève par saccades, ta respiration se fait haletante,
Je poursuis ma caresse,
j'enfonce mes doigts plus profondément en toi,
encouragé par ses gémissements réguliers.
Tes mains ont glissé dans mes cheveux bruns
qu’elles agrippent avec douceur.
Un gémissement plus aigu que les autres me ramène à la réalité,
et je sens ses doigts se crisper dans ma chevelure
sa respiration irrégulière s’accélère encore un peu plus.
elle est proche de l’orgasme
tout son corps se crispe sous l’effet du plaisir.
Puis ses muscles se détendent,
elle se contracte à nouveau,
puis se détend encore.
Son sexe et son corps reagissent de concert.
Prise de légers spasmes
qui font tressauter tout son corps
glissante de sueur et de musc elle pousse de petits cris de plaisir,
puis un seul gémissement, plus aigu que les autres,
j’achève de la faire jouir en tendant ma main au maximum,
l’enfonçant au plus profond de son sexe brûlant.
Elle a encore un ou deux sursauts puis soupire longuement,
comme soulagée d’avoir pu évacuer tout ces plaisirs par un orgasme.

Ma main tendre feuille tes pétales effeuille
La rosée d'amour sème bientôt son miel, tu aimes... et t'ouvres, t’épanouis, laissant couler tes envies
Le nœud de mon charme, douce et troublante arme, pointe et glisse à l'arcade de ton centre
En toi lentement entre, fière aubade
Tes pétales m'enroulent, me happent. Mes épaules tu attrapes
Et tandis que tu te suspends à ces branches,
j'entame une danse des hanches langoureuse et sinueuse à la fois pour avancer dur et souple en toi...

Mon tronc de sève s'y gonfle
L'écorce douce envoie des ondes
Dans ton ventre plume,
Mon désir y ronfle
De bonheur au monde
Qui s'allume