Nous sommes assis, cote à cote, dans cette grande salle de reunion de l'hotel. Je lui parle ... de tout, de rien, elle m'écoute avec attention, comme si elle buvait mes paroles. Nos genoux sont au contact. Elle ne fait rien pour éviter ce contact. Vais-je plus loin ?
Tout en continuant à parler, je m'aventure, je glisse sous la table une main moite et tremblante sur son genou dénudé. Elle me laisse faire. Mes doigts se font légers, timides et tremblent un peu. Son regard devient vitreux, j'ai l'impression que sa poitrine gonfle sous son décolleté. Je sens alors une main chaude et douce qui se pose sur la mienne. Elle semble m'encourager à poursuivre La mienne, quitte son genou et s'égare alors un peu plus loin sous sa jupe, glisse sous une douce combinaison de nylon, et arrive au contact de la cuisse, encore couverte du tissu soyeux d'une douce culotte, nouvelle barrière infranchissable ... Elle ne fait toujours rien pour faire cesser ce jeu. Ses yeux brillent un peu plus. Puis ma main avance, cavalière, indiscrète, trop rapide peut-être, trop pressée, trop empressée ... elle est déjà sous le tissu, au contact d'une douce toison. Elle ferme les yeux. Son souffle se fait plus rauque... se ralentit... Mes doigts atteignent une zone humide, se glissent, enveloppent, épousent ... le tissu gêne, ses cuisses s'écartent ... puis se resserrent sur ma main... qui reste prisonnière. Mes doigts cherchent un espace de liberté, remuent, s'agitent, les cuisses s'ouvrent de nouveau, un premier soupir, une vague de désir.
Ses cuisses s’ouvrent de nouveau, ses petites lèvres s’entrebâillent. Mes doigts effleurent, s’attardent, decouvrent une fente profonde, humide et moite, ils s'introduisent. l'humidité s'intensifie. Mon doigt est comme aspiré par cette fente glissante, il s'enfonçe entièrement dans des profondeurs inconnues, lui arrachant des gemissements à chaque pénétration. Deux caresses plus intimes, plus profondes, tout son corps se raidit, sa tête brinquebale, elle chavire, une coulée de plaisir se répand dans son corps. Ses muscles se contractent, son cœur bat la chamade. Elle se mord les lèvres, ses cuisses se resserrent et emprisonnent ma main. Puis ... Elle retombe ... inerte, en sueur.
Je relève la robe sur les cuisses. Ses jambes qui s'écartent, je tire doucement la culotte de soie qui glisse discrètement, Tension extrême dans mon pantalon... je tente de reprendre mon souffle, mes esprits. Instants magiques où son corps se devoile à mes mains, nu, vulnérable. Ma main tremblante avance vers le ventre, peau de pèche, velouté. Contact soyeux avec les premiers poils. La main glisse et s'égare, les cuisses s'ouvrent. Les doigts explorent cet univers inconnu, rêvé. Sensation douce du pulpeux de ce lieu secret, tant espéré, tant convoité. Ici, si délicatement offert. Doigts gênés qui se perdent dans les plis et les replis, s'égarent et avancent en terrain inconnu. Raidissement soudain du corps, forme de tétanie passagère surprenante. Regard vers les yeux de ma promise... Interrogation ? C'est bon ? Encore ? Continuer ? C'est elle qui semble le demander, c'est elle qui prend en main les choses. Elle dirige ma main, mes doigts, les fait s'enfoncer plus loin, plus doucement, les fait remonter... glissant sur le haut, vers le bas... Elle me nomme les partie que je touche... Sous mes doigts, les mots prennent du relief, de l'humidité, du sens et deviennent gémissements, petits souffles, petits cris rauques de plaisir. Contre sa cuisse, mon sexe, raide, a déjà des soubresauts... Il fait mal à force d'être excité... Premiers gémissements de son plaisir trop rapidement atteint, pas tenu, et déjà retombant. Et la main devient de plus en plus autonome, audacieuse. C'est elle qui semble maintenant commander. Sa main explore à son tour, palpe, tâte, tâtonne encore. Elle joue et apprend. Elle glisse sous mon pantalon dans un univers de plus en plus chaud et humide. elle me rassure. Elle reprend son souffle et teste la vigueur de mon désir. Là ? Comme ça ? Ma pudeur, ma timidité reprennent un instant le dessus... Elle rassure, se fait enjôleuse, câline, amoureuse... voilà mon sexe nu, raide, tendu, excité, tressaillant. Son regard remonte vers mes yeux. Elle s'ecarte et me fusille du regard
- Ne restons pas là ! Viens !
Nous sommes dans la remise, la porte est refermée. Nous nous retrouvons face à face, les yeux dans les yeux, en se demandant qui va faire chavirer l'autre. Reprendre son souffle avant la suite... D'abord cueillir sa bouche... Je m'approche, elle tend ses lèvres en regardant les miennes. Nos lèvres se rejoignent, c'est un premier baiser. Sa langue fraîche et un peu maladroite, comme la mienne, se rejoignent. Ses lèvres sont tendres, mes mains me démangent, glissent dans son dos, encore couvertes du corsage de soie. A travers le tissu soyeux, le léger relief du soutien-gorge. Passer la main dans le dos, remonter vers la nuque... toucher les cheveux, revenir sur le cou... Ne jamais forcer ni brusquer... Prendre son temps. Nos corps sont au contact, se cherchent, s'électrisent. Ma main caresse son cou, descend, s'immisce doucement dans l'entrebâillement du chemisier. Sa peau, douce, voilée d'une très légère transpiration. Le contact de son sein à travers le tissu sage du soutien-gorge. Comment faire ? Le baiser cesse,
Les doigts qui défont un bouton, puis un autre, un à un, sous le coup de l'émotion, le chemisier s'ouvre. Vision et découverte d'une splendide gorge, mes yeux ne savent plus où regarder : le visage de celle qui se dévêt pour moi, ou les épaules nues, légèrement en avant, ou cette poitrine qui va se libérer, pour moi, ses lèvres recollent aux miennes... Ma main, encore timide, effleure avec douceur le sein. Chaleur du contact de la peau, marbrée des liens d'attaches. Douceur satinée de cette peau fragile et que l'on découvre. Descente vers un ventre chaud. Jeu de doigts. Découverte des corps. Charme du contact peau à peau... Exaspération des nerfs, des sens. Et nos bouches qui se soudent. La robe qui se relève sur les cuisses. Jambes qui s'écartent, culotte de soie qui glisse discrètement, Tension extrême dans mon pantalon... je tente de reprendre mon souffle, mes esprits. Instants magiques où son corps apparaît nu, vulnérable.
Elle me serre contre elle. Contre mon buste, sa poitrine chaude, ses seins qui me semblent plus fermes. Mon nez se noie dans sa chevelure blonde. Ses bras m'enserrent, m'étouffent presque. Contre sa cuisse, mon sexe, raide, a déjà des soubresauts... Il fait mal à force d'être excité... Premiers gémissements de son plaisir trop rapidement atteint, pas tenu, et déjà retombant. Et la main devient de plus en plus autonome, audacieuse. C'est elle qui semble maintenant commander. sa langue me fouille, plus loin, j'abandonne la bouche et descend sur son cou, vers les seins... Premier contact avec un bout durcit. Doucement ! Le mot murmuré a jailli de sa bouche pour protéger sa jeune poitrine. Les seins sont devenus lourds et fermes. Les pointes arrogantes, se dressent.
Nos corps sont l'un contre l'autre, presque à s'emboîter. Nous avons chaud. D'un simple regard, elle me signifie qu'elle est prête, qu'elle m'attend... Et c'est moi qui recule, tergiverse. mes doigts et ma main repartent en exploration. je sens que son corps se tend, son ventre se bombe à la recherche du mien, les cuisses s'ouvrent et se ferment comme un appel. Elle s'ouvre, remonte légèrement les jambes et s'offre à moi... J'hésite encore ... puis me penche vers son visage que je sens soudain tendu, presque sérieux... et vais, d'un doux et long baiser, cueillir ses lèvres. Ses mains se calent sur mes fesses. Elles sont chaudes, moites, tremblantes et troublantes... Elles appuient, m'incitent à m'avancer. Mon sexe est en contact avec le sien. Comme par enchantement il trouve le chemin. Magie du contact ! Suprême moment !
Délices de ce premier frôlement de mon corps intime avec le sien. Petite poussée, légère résistance, grimace, retrait. Mais non, ses mains me bloquent immédiatement, m'obligent à franchir le pas, aller plus loin, accélérer. Je recommence, sous la poussée impérieuse de ses mains largement appliquées sur mes fesses et mon instinct de jeune mâle. Cette fois j'appuie ma pression, bute et force légèrement le passage. Petit cri vite étouffé dans mon épaule puis, par un instinct ancestral, mes hanches entament un va-et-vient qui nous mène rapidement vers l'extase commune, presque immédiate.
Mon débordement soudain en elle m'affole, mais c'est trop tard ! Déjà, je m'écroule sur sa poitrine, la tête vide, le souffle court, le corps en sueur. J'ai l'impression que cela n'a duré qu'une seconde, qu'une minute... la tête nichée dans son cou, reprenant ma respiration, mes esprits, je n'ose lui demander comment elle se sent. Elle, dans un murmure aussi essoufflé, me dit juste « Merci », et ajoute
- « Je t'aime ».
Et nous nous sommes serrés l'un contre l'autre, comme pour ne faire qu'un. Je m'en souviens comme si c'était hier.