Son sexe était en joie, d’une lubricité humide et chaude, bordée d’algues et de mousse écumante. Il scintillait, se tordait de plaisir, de la vague assassine, venant et revenant, du ressac éternel, assourdissant élan de ses marées viriles. Son sexe s’exhibait, nu, sous un soleil violine et voyeur, suintant de sa vie marine, dans l’océan jurant d’orgiaques phonèmes qui faisaient rirent les mouettes. Son sexe disparaissait, englouti par le flot, la caresse dévoreuse, le baiser infini porteur de tous mes rêves.