- Tu viens mon chéri ! ... Ne sois pas timide !
Lucie m'a convié dans sa chambre, au premier étage de ce petit hotel discret. Lucie est toute potelée, et sa poitrine paraît énorme, à peine dissimulée par une robe de nuit de soie mauve qui ne cache rien. Ses seins sont magnifiques, de ceux qu’on n'en finit pas d'esperer caresser, malaxer, écraser au moment de la jouissance. Lucie a un beau visage à la peau diaphane éclairé par deux grands yeux bleus. Elle saisit ma main pour la plonger entre ses cuisses
- Mets ta main là ... oui !
- Tu sens ? ... Je suis toute prête pour toi ! ...
J'étais figé devant elle, ne sachant pas comment faire pour l'aborder. C'est elle qui me fit approcher. Elle m'embrassa d'un baiser sensuel, profond et prolongé, melant sa langue à la mienne ... puis elle s'allongea sur le lit
- Viens vite !
Je saisis Lucie et l’embrassa à pleine bouche. Elle ferma les yeux, elle s’abandonna toute entière. Peu à peu, les plaintes se transformerent en gémissements moins équivoques. Elle saisit ma verge dure comme le bois et fit glisser mon gland contre son sexe. Elle gémissait, je la pénètrai d’un coup, lui arrachant un interminable
- Aaaaaah !
Son ventre était chaud. Il m’enserrait, me pressait. Lucie était dans tous ses états, elle se cambra jusqu’à la rupture, s’offrant corps et âme. Son intérieur était si humide que je touchai le fond à chacun de mes va-et-vient. Elle s’offrait sans retenue. Elle poussa un long soupir de plaisir quand je la pénètrai plus lentement, la regardant droit dans les yeux pour mieux capter chacune de ses réactions et retarder l’explosion qui guette.
Je coulissai en elle avec retenue, me retirant à chaque fois presque entièrement jusqu’à l’entrée des lèvres, pour mieux goûter au plaisir de la pénétrer à nouveau, mais cherchant toujours le fond de son sexe. Je voyais les prunelles bleues de Lucie s’écarquiller, un filet de bave s’échapper de ses lèvres.
- Oui, mon chéri, je m'ouvre toute grande pour toi, occupe-toi de mes seins, ils sont tellement gros, tellement lourds.
La vibration devint communion, les deux corps ne firent plus qu’un, les chairs firent fusion, les fluides et les odeurs se mélangerent. Elle ondulait toujours de la croupe, écrasant mon sexe sur ses seins, les lubrifiant de ses fluides. La vision de mon sexe qui travaillait, annonca une jouissance proche.
- Je vais jouir, me dit-elle, avec le ton de quelqu’un qui a perdu son porte-monnaie.
Son apparent désarroi décupla mon excitation. Ma gorge se contracta, j’avais le souffle de plus en plus court. Je me mis à la besogner vigoureusement, je me déchaînai sans ménagements tandis qu'elle se mit à crier de plus en plus. Et soudain, elle se redressa, à moitié accroupie, se mit à jouir, de manière très visible : deux filets de cyprine s’échappait de son sexe, puis un long jet vint s’écouler sur les doigts et l’avant-bras. Je n’avais jamais vu ça. Ce prodigieux spectacle déclencha chez Lucie et moi une jouissance instantanée. Un trio de jouisseur en plein récital. Fin du concert.
Nous nous affalames l'un sur l'autre sur le futon, vidés de toutes substances, c’est le moins qu’on puisse dire. J’ai posée ma tête entre les cuisses gluantes sur le ventre de Barbara, nos peaux moites, nos respiration haletantes.