Une douce chaleur humide et moite envahissait mon bas ventre. Mes yeux s’ouvraient à peine, il faisait encore nuit. Sur le haut de mes jambes tout juste une douce caresse indéfinissable qui effleurait ma peau. Un parfum capiteux flottait dans l’espace de la chambre. C’était comme une présence invisible.
Je me disais qu’elle était là. Un instant je crus deviner sa silhouette debout face à moi. Mais rapidement mes yeux habitués à l’obscurité balayaient l’espace de la pièce pour me ramener à l’évidence que j’étais seul. Son odeur témoignait pourtant de sa présence, et cette seule idée décupla mon excitation.
j’eu d'un coup un léger sursaut nerveux. Mon sexe me brûlait comme si j’allais me liberer tout seul. Je portais ma main au bas de mon ventre. Bientôt mes doigts se glissèrent dans une texture fine et soyeuse. C’était une longue chevelure , la chevelure d’une femme. Mes mains caressèrent la nuque, qui fléchissait en de longs mouvements réguliers , effleurant à peine les sillons de la peau si douce et tiède. Son odeur, c’était bien son odeur ! Et maintenant, je caressais son épaule qui ondulait, soulevant ma paume en légers soubresauts réguliers. La gaine humide, onctueuse qui enveloppait mon sexe, c’était la bouche de Lucie ! Elle s’était glissée discrètement dans la chambre, puis sous mes draps, pour me prodiguer cette sublime fellation. Les mouvements de sa tête étaient d’une extrême lenteur, et c’est pour cela que, sous l’effet de la fatigue, j’avais été un instant abusé.
Maintenant sa langue fougueuse léchait mon gland avec plus d’insistance. En mouvements circulaires, elle s’enroulait autour de ma verge. lorsqu’elle entrepris de me sucer plus profondément en accélérant la cadence. Au bout d’un moment que je ne pus pas évaluer,
mon liquide se répandit dans sa bouche. Elle me lécha alors avec le même soin qu’une chatte élégante qui fait sa toilette, pour nettoyer mon gland de la dernière goutte. J’allais lui susurrer des mots tendres. Mais brusquement elle se redressa et j’ eu à peine le temps de distinguer sa silhouette disparaissant dans l’embrasure de la porte. Les jours de la semaine qui suivirent, j’étais torturé par sa présence. Je ne voyais qu’elle, je ne pensais qu’à elle.