Le regard que nous échangeâmes au moment où il me déposa, avec mille précautions, sur la paille de cette grange, était d'une tendresse infinie. Cet homme était bon, généreux et tendre, j'en avais là la confirmation la plus limpide. Je sentis qu'il s'arrachait à mon regard et il me sembla voir ses joues s'empourprer légèrement. Il se mit à masser ma cheville endolorie avec des gestes doux et attentionnés. Le contact était agréable que je vécus plus comme une première caresse que comme un acte de soin destiné à apaiser ma douleur.
Il sortit son mouchoir de sa poche et, après l'avoir légèrement humecté de salive, le posa délicatement sur ma cuisse à l'endroit de la blessure. Je remarquai, non sans une secrète satisfaction, qu'il regardait ma jambe avec admiration. Je ne pus m'empêcher de la remuer légèrement pour mieux l'offrir à son regard. Lorsque ses yeux se reportèrent sur moi, ils brillaient d'un feu étrange. Il me mangeait du regard à présent et je tressaillis de fierté lorsque son regard avide se riva un instant sur mes seins avant de m'envelopper dans un vaste coup d'œil circulaire puis de remonter vers mon visage.
Lorsque j'entrouvris les lèvres et inclinai légèrement la tête sur le côté, il se rapprocha de moi, s'immobilisa un instant à quelques centimètres de mon visage ; ses yeux sautaient d'une de mes pupilles à l'autre, à toute allure… il eut une sorte de soupir d'animal blessé puis, soudain, ses lèvres entrèrent en contact avec les miennes. Elles étaient brûlantes et je crus défaillir. Nos langues se cherchèrent un bref instant puis se lancèrent dans une course effrénée. Mon excitation grimpa aussitôt, multipliée par celle je sentais gronder dans son corps massif. Il me serrait à me briser les côtes et c'était divin ! Quelle force, quelle fougue. Dieu que j'avais envie de cet homme, de ce mâle ! Notre baiser se prolongea longtemps, accompagné de halètements, de mouvements incontrôlés, de doux frissons, et d'une envie grandissante de l'autre.
Il finit par se ressaisir. Il détacha son visage du mien, me sourit et me regarda avec une tendresse qui acheva de me faire fondre. Il passa lentement sa main dans ma chevelure toute dérangée puis, sans un mot, me souleva comme une plume et m'entraîna dans ses bras puissants. Je m'efforçai de me faire aussi légère que possible dans ses bras. Il m'allongea sur la paille et entreprit aussitôt de soigner ma cheville endolorie. Elle était à peine gonflée, et je pouvais la remuer sans occasionner d'élancements douloureux. j'avais pris soin de déboutonner légèrement mon chemisier de façon à laisser voir le haut de mon soutien-gorge, la rougeur lui monta au visage, ses yeux s'embrasèrent à nouveau et, l'instant d'après, il était sur moi, haletant, en proie à une belle excitation, lui aussi.
Alors qu'il entreprenait de me déboutonner entièrement, ma main partit à la rencontre de son sexe qui semblait vouloir crever l'étoffe distendue de son pantalon. Le membre accusait une belle taille, j'en fus fortement impressionnée. Rapidement libéré, l'enorme sexe se dandina quelques instants sous mes yeux ravis avant de se faire happer par ma main. Quelle merveilleuse sensation de sentir ce membre, gonflé, tout gorgé de sang, tendu de désir, palpiter, frémir entre mes doigts. Je me mis à masser vigoureusement le sexe ainsi brandi, offert et tout palpitant. Il me sembla qu'il gonflait encore et se faisait plus dur, plus tendu.
Je devinai que cet homme avait envie de moi. Délaissant le phallus incendié, je dégrafai mon soutien-gorge et me laissai aller en arrière, m'étendant de tout mon long sur la paille, les mains ramenées dans ma chevelure. Je me cambrai, sachant l'effet que produit en général cette posture. Le résultat ne se fit pas attendre, il devint écarlate, sembla hésiter un bref instant, puis, avoir m'avoir longuement dévoré des yeux, se mit à me distribuer de longues et insistantes caresses. Rapidement, je fus dans tous mes états, le danger qu'il y avait à être surpris ajoutait encore à l'excitation. Je poussai un petit gémissement de plaisir lorsqu'il s'empara de mes seins et se mit à les caresser et les palper. Je me tendis vers lui, vers ses mains, vers sa force…
Etendue dans le foin, je le sentais venir, je sentais son enorme appareil au contact de ma chemise de nuit et je n'avais qu'une envie : qu'il le plante vite dans mon ventre. me regarda droit dans les yeux, les miens étaient rivés ailleurs, sur son sexe massif et troublant. Il écarta mes cuisses, et le fit rentrer doucement en me regardant toujours droit dans les yeux, ce qui avait pour effet de m'exciter d'avantage. Chaque centimètre me rendait encore plus folle. Quand il fut en entier en moi il m'embrassa très sensuellement Et il commença ses va et vient. Chaque coup de rein m'emplissait de plaisir. les mouvements devenaient de plus en plus violent il poussait des râles sonores. Mes muscles se contractaient, je lui griffais le dos, il me fit jouir en même temps que lui. pendant quelques quelques secondes, je perdis connaissance. Quand je me réveillais, Il était toujours sur moi, il ne s'était pas retiré. Il bandait toujours J'avais encore envie de le sentir venir en moi. Et les va et vient infernaux continuèrent. Il poussait des gémissements, ce qui m'excitait encore plus. Après m’avoir limé pendant un grand moment, nous jouissions ensemble dans un cri commun. Nous restâmes un moment comme cela, lui en moi, avant de nous allonger l'un contre l'autre. Je m'endormis dans ses bras puissants...
Le moment était venu : je me redressai et m'emparai de ses fesses que je serrai bien fort en les rapprochant de moi tout en écartant les cuisses au maximum et je le sentis se glisser en moi d'un seul coup. Il me pénétra bien profondement presque aussitôt tant j'étais prête : ruisselante, mouillée à souhait ! Dieu ! que ce fut bon ! Il me besognait lentement durant quelques longs moments, et s'emballa soudain
Mon bassin se précipitait à sa rencontre, je le regardais dans les yeux. Ce martèlement dura un bon moment, délicieux, sauvage à souhait. Lorsque je sentis que son orgasme approchait, je resserrai mes muscles de façon à bien le garder au fond de mon vagin. Il explosa presque aussitôt et je me sentis jouir à mon tour, emportée par le tourbillon de son plaisir. Je fus secouée par une succession de spasmes qui me firent hoqueter pendant de longues secondes après l'orgasme. Je mis un certain temps pour me calmer et reprendre mes esprits.
Complètement relâché, tel un enfant sur le ventre de sa mère, mon beau mâle était allongé sur moi, c'était attendrissant au possible. Je sentis le liquide poisseux se répandre entre mes fesses et sur mes cuisses que je serrai, par pur réflexe. Je sentis que j'aurais pu repartir pour un second service tant mon excitation était encore vive. Mon bel Apollon ouvrit les yeux. Quelle douceur ! quelle paix ! Je lus de la reconnaissance et une pointe d'étonnement dans son regard encore trouble. Il me serra fort contre lui, me sourit puis, lentement, comme à regret, se détacha de moi.
J'aurais voulu le garder en moi encore un moment, le sentir s'abandonner complètement, mais je savais que c'était impossible : il ne fallait tout de même tenter le diable, et c'était miracle que nous n'ayons pas été surpris. Il se rhabilla en hâte, sans mot dire puis, après m'avoir baisé les lèvres avec une infinie tendresse, se glissa hors de la grange.
Sentant s'ouvrir à moi sa douce intimité, ma main s'invite à la douceur des chairs. Le sang afflux si fort dans nos parties secrètes, que le rythme à l'unisson de nos cœurs affolés nous chavire : déferlante vague noire au-dedans de nos corps enlacés.
À terre nous voici, étendus dans la paille et l'odeur animale. Écartées par mes hanches, les cuisses de Jeanne battent la mesure de mes élans puissants : ailes de papillon prenant son envol.
Nos bouches sont collées, l'une sur l'autre et l'autre sur elle ; langues mouvantes dans la bouche de l'autre. Notre désir s'exprime par les bouches et les ventres ; deux points d'énergie pure qui annihilent les corps pour n'en plus faire qu'un pôle où le plaisir explose...
Puis nous voici silencieux, retenant l'instant fatal de la décollaison ; les choses de ce monde redeviennent banales
et le dégoût s'installe irrémédiablement, inversant le courant qui nous avait soudés.
Glissant le long de ma cuisse : gluant et rétréci, comme pas fier de lui, le voici oublié et vite emmitouflé dans son nid de coton.
L'intimité de Jeanne aussi est bien vite à l'abri entre ses cuisses chaudes, recouverte par l'étoffe de ses jupes rabattues.Pas un mot n'a franchi la barrière de nos dents. Jeanne, au cul des vaches retourne décrotter le cuir de noir et blanc tacheté ; ses joues sont enflammées, mes jambes flageolantes.