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dimanche 24 novembre 2024 - 20h54rech / rep
cptr-e-91

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(taille reelle)
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Entre ses cuisses ouvertes, je voulais me délecter, sous la douceur de ses doigts fébriles de cette humidité signifiant de sa part un appel à plus d'audace, alors que, déjà, elle plissait ses yeux. Son bouton merveilleux, gorgé d’une impatience au plaisir, appelait au délit, à un viol consenti de sa troublante féminité. Comme une prière, elle m’avait invité, oubliant les manières et les civilités.
- Combien de fois n’ai-je rêvé Benjamin que tu caresses et ouvre mes cuisses
- Que tu viennes t’y glisser et t’abreuver du plaisir que tu pourrais me donner.
- Viens vite Benjamin. Je t'offre mon corps,
Loin des inhibitions, de ma bouche, j'avais parcouru chaque parcelle de sa peau Sous les frémissements de sa peau inondée de codes érotiques. Au bord de la rupture, elle se voulait décadente, pour retrouver le goût des amours impudiques, j'avais écarté un peu plus grand ses cuisses, mon regard captivé par la louve attirante, ma bouche folle de désir pour son sexe licencieux.
La si respectable Mathilde venait entre mes bras d'éveiller en moi le regret de n’avoir pas osé plus tôt.
son abstinence se révélait à présent douloureusement stupide.
Son désir à elle était bien différent. Elle était femme à prendre son temps, elle était femme généreuse, tactile et envoûtante, mais aussi tendre amante, quémandant des mots d’amours et des baisers, tout aussi bien que des caresses plus audacieuses. Son goût prononcé pour la sensualité, lui avait valu bien des déboires. Son attirance pour l’érotisme l’avait poussée bien malgré elle, à se perdre dans des aventures aussi sensuelles qu’illusoires.
Elle aimait faire l’amour, elle aimait s’offrir en partage dans des étreintes aussi voluptueuses que censurées, mais elle aimait aussi désirer et être désirée car elle souffrait d’une grande carence affective, elle endurait le manque d’amour comme l’attribut de son destin.
Alors, quand elle m'avait regardé, sa bouche dévorante, le plaisir au bleu de ses paupières, elle avait décidé instinctivement qu’elle allait m’aimer, moi ce jeune homme insolent qui l’avait détourné de ses vœux de chasteté, qu’elle allait m’adorer
Elle était sous mon charme. Avec délicatesse, mais aussi de la fébrilité dans ses gestes désordonnés, elle m'avait débarrassé de ma chemise trop sage. J'étais fort bien fait, une beauté presque rare.
- J'ai envie de te toucher, envie de te sentir, Benjamin. Viens près de moi.
Elle m’avait caressé, de la base de son cou jusque sous mon bas ventre, s’égarant longuement sur mon poitrail musclé, en baisers parfumés et morsures innovantes. J'avais aimé la regarder me caresser ainsi.
Alors sans prévenir, tendrement, je m’étais allongé sur elle, la couvrant de baisers des pieds jusqu’à la tête, et en accord parfait avec les attentes discrètes de Mathilde, et je l’avais pénétrée ... doucement, lentement, profondément. Mathilde avait gémi, puis, honorant l’érotique intrusion de spasmes et de frissons, elle avait presque inconsciemment enfoncé ses ongles dans mes fesses musclées, m’invitant, le souffle haletant, à la prendre plus violemment.
- Benjamin, Je veux que tu te perdes en moi, m'avait-elle murmuré, te noyer dans ma source, aime moi et donne moi tout de toi !
Au bord des yeux noirs de Mathilde deux perles s’épanchaient, deux larmes de plaisir délatrices d’émotion et de désillusion. Le souffle court, mon sexe bandé à l’extrême, moi, Benjamin, la baisait avec passion, envahissant sa fente des amours interdites, unissant Mathilde, ma maîtresse adorée à mon proche destin.
- Je t’aime Mathilde, j’ai tant besoin de toi.
Elle avait compris les sentiments que j'éprouvais dans ma manière de la dévorer, un mélange de pudeur et de voracité. Elle s’était prêtée totalement en abandon au jeu suave de mes lèvres, sur sa poitrine généreuse, sur ses tétons langoureusement frissonnants, jusqu’à ne plus pouvoir résister à ses pulsions, ses désirs réprimés.