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dimanche 24 novembre 2024 - 20h31rech / rep
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(taille reelle)
Mathilde et Benjamin (version allégée) ()
Mathilde était mon professeur de violoncelle, c'était une très belle femme malgré ses 50 ans. Plutot reservée et austère dans ses tenues , j'avais pourtant discerné en elle une beauté particulière faite de charme à discrétion. Sa féminité, elle la cachait sous des robes souvent trop longues, trop enveloppantes, pour ne pas camoufler des trésors riches en sensualité. Tout dans sa gestuelle appelait à la découverte ... Il m'arrivait parfois, lorsque je songeais à elle, de me caresser jusqu’à la jouissance, j'imaginais Mathilde juste revêtue d'un jupon de tulle noir, ne jouer que pour moi dans l’intimité d’une alcôve, ses cheveux étalés en boucles sur ses épaules de danseuse d’opéra. A la vérité, je ne lui avais jamais avoué que ses cours étaient un faux prétexte visant à dissimuler le désir d'un rapprochement plus intime.
Et ce soir là, nous fetions la fin des cours, était-ce in signe de sa part, elle m'était apparue chez elle rayonnante de séduction, ses cheveux en un chignon savamment structuré duquel s’échappaient quelques mèches. Un corsage de voile, laissait apercevoir par un jeu de transparence, une poitrine genereuse et troublante. Mais toute sa séduction résidait dans le choix de sa robe plus legere, moulant à la perfection des rondeurs féminines offrant en une seule vision, une cambrure divine sur des hanches suscitant à elles seules la concupiscence. Je devinais que sous le tissu noir moiré se cachait le somptueux corps d'une belle femme, prête, j'en étais convaincu, à être aimée.
Mathilde, semblait émue par mon regard. J'en avais baissé les yeux, profondément troublé par ce qui était en train de se passer entre nous.

Nous nous sommes regardés un moment. Puis, osant l'insensé, j'avais passé mes doigts dans ses cheveux. J'avais libéré sa chevelure, et étalé les boucles sur sa nuque et ses épaules. Elle m'en voulu un court moment, mais je vis que les joues de Mathilde s’étaient empourprées. J'avais prolongé mon audace, glissant ma main à la base de la nuque de Mathilde, ne manquant pas d’effleurer ses épaules. Elle s’était laissée faire, avec dans son port de tête une nette tendance à l’abandon. Ses yeux s’étaient doucement clos sous mes doigts caressant, et c’est ainsi, lorsque mes mains s’étaient égarées un peu plus loin sous son corsage soyeux, qu’elle avait ressenti des frissons parcourir son corps, et qu'elle semblait s’abandonner doucement.
Il y avait si longtemps. Elle avait bien eu un ou deux amants, mais rien qui n’imprime son cerveau de souvenirs frappants. Et moi, ce jeune homme audacieux, je ranimais, sans son consentement à priori, un trouble sensuel dont elle avait oublié jusqu’à la signification. Au fond, elle espérait peut-être que je franchisse ces limites.
Perdue dans ses égarements, elle semblait absente lorsque, dans son cou, elle avait ressenti ma bouche humide et chaude se poser et descendre, d'abord sur son épaule, puis, plus bas ... Les frissons léchaient maintenant ses jambes, de ses chevilles fines jusqu’en haut de ses cuisses. Appliqué à découvrir le goût de sa peau sous mes lèvres, sous ses dentelles, je lui étais apparu comme un divin trublion.

J'avais enrobé Mathilde de mes bras. elle exhalait des fragrances de parfum épicé de sensualités érotiques, puis elle m'avait embrassé avec fougue, de la fièvre dans le regard, de la faiblesse dans ses frissons éparpillés sur tout son corps et jusque sous sa peau. Une attirance presque magnétique planait au dessus de nous. A chacune des respirations de Mathilde, je ressentais sa lourde poitrine gonfler et cet effleurement tout en chaleur avait éveillé une troublante gourmandise de dévorer ses seins.
Avec une douceur presque féminine, j'avais défait un à un les boutons de son corsage, glissant de temps à autre une main chaude sur son ventre. En totale confiance, elle avait redécouvert ces plaisirs sourds qui font qu’une femme se donne lentement. Elle avait redécouvert les bienfaits des caresses masculines, l’agréable douleur des morsures tactiles sur des seins avides de baisers, et cette douce chaleur envahissant ses entrailles avant que de mouiller ses belles dentelles intimes ...
Elle avait redécouvert, alors que je poursuivais mon effeuillage savant, combien il était bon de désirer et d’être désirée. Elle en avait tout oublié, la différence d’âge n’était plus une barrière.
Elle savait dans mon regard qu’elle allait m'aimer, moi ce tendre jeune homme si ce n’était jusqu’au bout de la nuit, au moins jusqu’au bout de ses désirs. Je m’étais arrêté de la déshabiller lorsque après lui avoir ôté une douce culotte de soie, alors qu’elle n’était plus que juste vêtue de bas, je lui avais clamé mon désir d'elle.

Elle avait écarté ses cuisses avec une indécence suffisamment calculée pour que je découvre son sexe peau de pêche et sa fente gourmande. Le regard que je lui portai oscillait entre admiration et exploration. Cette femme offerte dont j'avais si souvent rêvé était en train de se donner à moi, là sous mes yeux ébahis et brillants de désirs illimités. Mon approche était encore malhabile, imprégnée de désir et de timidité, mais les yeux de Mathilde, d’habitude si discrets, reflétaient un encouragement à plus d’audace de ma part. Elle si volubile, s’avérait soudainement muette, dans l’attente discrète que je lui appose mes lèvres sur son sein puis sur ses lèvres intimes, émouvantes tant elles m'étaient offertes, insolentes, presque scandaleuses.

M’approchant doucement de son trésor, entre ses cuisses ouvertes, je m’étais délecté, sous la douceur de mes doigts fébriles de cette humidité que j'interprétais comme un signe d'encouragement, alors même que Mathilde, déjà plissait ses yeux. Son bouton merveilleux, gorgé d’une impatience au plaisir, appelait au délit, à un viol consenti de sa troublante féminité. Comme une prière, elle m’avait invité, oubliant les manières et les civilités. Elle m'offrait son corps en m'avouant qu'elle aussi elle me désirait, et bien plus que je ne le pensais m'avoua-t'elle.

La si respectable Mathilde, venait entre mes bras d'éveiller en moi le regret de n’avoir pas osé plus tôt. Mon sexe, bandé à l’extrême, je m'apprêtais à lui faire l'amour, à la baiser et même plus encore, tellement son abstinence se révélait à présent douloureusement stupide. Son désir à elle était bien différent. Elle était femme à prendre son temps, elle était femme généreuse, tactile et envoûtante, mais aussi tendre amante, quémandant des mots d’amours et des baisers, tout aussi bien que des caresses plus audacieuses. Elle avait envie de faire l’amour, de s’offrir en partage dans des étreintes aussi voluptueuses que censurées, mais elle voulait aussi désirer et être désirée.
Alors, quand elle m'avait regardé, sa bouche dévorante, elle avait décidé instinctivement qu’elle allait m’aimer, moi ce jeune homme insolent qui l’avait détourné de ses vœux de chasteté. Elle était sous mon charme. Avec délicatesse, mais aussi de la fébrilité dans ses gestes désordonnés, elle m'avait débarrassé de ma chemise trop sage. Elle m’avait caressé, de la base de son cou jusque sous mon bas ventre, s’égarant longuement sur mon poitrail musclé, en baisers parfumés et morsures innovantes. J'avais aimé la regarder me caresser ainsi.

C'est alors qu'elle me fit signe de venir la rejoindre. Sans attendre plus longtemps, tendrement, je m’étais allongé sur elle, la couvrant de baisers des pieds jusqu’à la tête, et je l’avais pénétrée ... doucement, lentement, profondément. Mathilde avait gémi, puis, honorant l’érotique intrusion de spasmes et de frissons, elle avait presque inconsciemment enfoncé ses ongles dans mes fesses musclées, m’invitant, le souffle haletant, à la prendre plus violemment. Elle me demandait de me perdre en elle, me noyer dans sa source, l'aimer sans restriction et lui donner tout de moi !
Au bord des yeux noirs de Mathilde deux perles s’épanchaient, deux larmes de plaisir délatrices d’émotion et de désillusion. Le souffle court, mon sexe bandé à l’extrême, moi, Benjamin, la baisait avec passion, envahissant sa fente des amours interdites, m'unissant à Mathilde, désormais ma maîtresse adorée. Elle avait compris les sentiments que j'éprouvais dans ma manière de la dévorer, un mélange de pudeur et de voracité. Elle s’était prêtée totalement en abandon au jeu suave de mes lèvres, sur sa poitrine généreuse, sur ses tétons langoureusement frissonnants, jusqu’à ne plus pouvoir résister à ses pulsions, ses désirs réprimés.

S’arrachant à ma voracité voluptueuse, elle s’était saisie du premier vêtement à portée de sa main, par pudeur ou par magie, enveloppant sa nudité d’une tendancieuse provocation. Elle avait enveloppé son exquise féminité d’une chemise de soie, dévoilant entre pudicité et incitation, la peau satinée de ses seins blancs Lorsqu’elle avait quitté la couche, décor feutré de nos ébats, j'avais vu se défiler la silhouette d’une femme que j' adorais. Ses cheveux ébouriffés, ses yeux cernés de bleu, m’avait ému, m’avait troublé, tant Mathilde se révélait bien plus amante que je n’y croyais.
J'avais emporté Mathilde à moitié nue dans mes bras et l’avait déposée amoureusement sur le lit défait. Avant de se lover contre moi, elle m'avait délicatement défait ma chemise, puis me l'avait ôtée en faisant glisser ses mains fiévreuses sous le tissus de coton. Nous nous étions allongé tous les deux, nos membres enchevêtrés, nos peaux et nos odeurs mélangées, et Mathilde avec tendresse et sensualité avait laissé longtemps ses doigts parcourir la ma poitrine. Elle aimait ces moments de tendresse qui succèdent à l’impétuosité de la jouissance, puissante, démesurée. Elle aimait ce silence qui s’instaure alors, où l’on peut entendre à nouveau les battements des cœurs s’harmoniser. Elle avait savouré ces instants comme un vrai bonheur presque insolite.
Emu par cette maîtresse femme redevenue enfant, je caressais les cheveux déliés de Mathilde, de la tendresse au bout des doigts.