Il y a ce espace immense, et en face de moi, elle ... enveloppée dans la lumière tamisée qui semble la caresser, Nos regards qui se télescopent...L'explosion d'un désir. En une seconde, ce sentiment violent,reciproque, qui traverse l'espace. il n'y a plus personne il y a deux corps, deux désirs... Temps suspendu...
Ses longs cheveux noirs coulent sur ses épaules avec art. Son regard projette plus de désir que mes yeux ne peuvent en recevoir. Eclat impudique du désir... Et ce magnetisme entre nos deux corps, de plus en plus fort attirance violente, sensuelle... et ses yeux dans les miens, Jeu subtil de deux regards, de deux desirs ... se capter l'un l'autre, la faire succomber. Elle est plus séduisante encore...Elle me provoque avec un art consommé de gestes discrets, divinement sensuels et un regard mouillé..
Je m'approche un peu plus. Je l'aborde. J'ai les mains moites, les jambes dans du coton. Odeur de parfum, parfum de femme, voix délicatement posée. Je sens son regard planté dans mes yeux. Moment intense. Attirance quasi magnétique de deux corps qui se veulent, qui se rapprochent irrésistiblement. Immobile violence. Elle est toute proche. Je devine sa respiration précipitée.... Son souffle m'appelle. Mon corps tout entier la réclame. Nos visages se rapprochent, nos lèvres se frôlent et, comme au ralenti, mes yeux se mêlent aux siens.
La première, elle ose l'insensé, approcher ses lèvres, les poser sur les miennes. La respiration bloquée, elle m'embrasse, éperdument .... je suis ivre, je tremble. Je brûle. Elle me caresse la nuque. Je lui lèche le cou. Nos lèvres à nouveau ... corps à corps ... exaltation des sens, caresses. Je glisse ma main entre la soie et la peau... remonte sur ses flancs, caresse son seins ... elle halète dans mon oreille. Tout son corps se tend vers ma main qui l'empoigne. J'entends le frottement de la soie sur ses cuisses...Je ferme les yeux. Le temps s'arrête. Ses mains jouent dans mes cheveux.
Puis elle s'écarte, me fixe tendrement, prend ma main et m'emmène plus loin, dans un coin d'ombre, à l'abris des regards. Puis elle fond dans mes bras, glisse les mains sur mon torse sous ma chemise, puis plus bas, sous ma ceinture, me caresse, découvre l'état affolant de mon désir d'elle ... Elle a envie de mon corps, j'ai envie de son corps.
Je l'attire vers moi, Elle m'entoure la taille de ses jambes en s'accrochant de toutes ses forces à mon cou... me supplie de venir ... Elle me guide. Je ferme les yeux ... Mes mains caressent ses cuisses merveilleusement charnelles, féminines...peau de velours parcourue de milles gouttelettes de plaisir... Elle s'accroche à mes épaules, Je lui pétris les seins, à travers la robe. Mes tempes claquent, ma tête tourne. La chaleur monte en moi comme une sève brûlante. Je la pénètre doucement, profondemment, très longtemps... le plaisir est si fort. sa bouche est entrouverte, collée à la mienne, elle me me mordille les lèvres. Je la colle contre le mur .... et je m'enfonce à nouveau dans sa chair.
Elle se laisse embrasser partout ... sa tête bascule sur le côté, se blottit contre mon épaule...Nous sommes unis dans le plaisir, enlacés, prisonniers de notre désir. La profondeur de son ventre, l'abîme de mes plaisirs. Je sors, je rentre, je coulisse en elle ...elle respire plus vite. Elle s'agrippe, elle suffoque, accrochés l'un à l'autre comme cramponnés à un amour qu'on voudrait retenir... je sens sa respiration, léger souffle d'air aux bouffées érotiques... Je m'enfonce à nouveau au fond de ses muqueuses ... nos corps frémissent. En elle bouillonne le plaisir. Je me sens basculer. Elle râle de plus en plus. Elle se retient .... juste un ouiii ! qui meurt doucement au fond de mon oreille qu'elle taquine avec sa langue...Sa langue mouillée dans mon oreille. Mes mains qui s'accrochent à ses chairs rondes. Elle me lèche les lèvres, les yeux, puis m'embrasse fougueusement.
Ses mains me caressent, me griffent, m'enveloppent de leur désir. Je regarde son corps monter et descendre, aerien. Sa bouche se donne, encore et encore. Sa langue me fouille jusqu'à la gorge. Sa poitrine bat avec force. Nous dérivons ensemble, encastrés, emmêlés...Le buste dressé, la tête renversée, elle ondule du bassin, glissant sur mon sexe, telle une ébéniste lustrant une pièce précieuse, Cela dure ... une éternité, jusqu'à ce qu'enfin, le plaisir l'emporte, d'une rare violence contenue, longue jouissance partagée chacun blotti au creux du corps de l'autre... liquides partagés.
Elle glisse ses mains sous ma chemise et caresse mon dos, mon torse. J'ai du mal à la tenir. Souffle court, Elle s'affaisse sur mon torse. Je caresse ses cheveux ... Sourires échangés. Les yeux au bord des larmes, larmes de bonheur.