C'est le crépuscule sur Téhéran. La nuit est fraîche. Des jeunes filles en groupes restreints s'amusent à narguer l'étranger que je suis, le groupe se resserre autour de moi, les filles sont légères et volubiles, belles derrières ces voiles légèrement écartés qui laissent deviner un peu de leurs charmes enfouis. C'est alors que je la vois, elle se trouve légèrement à l'écart du groupe, ses amies l'appellent Zahra. Elle a capté mon attention avec son voile fluide de soie noire. La forme de son corps se devine sous son voile légèrement translucide dans la chaleur de l’été, l'oeil noir provoquant, les doigts effilés bardés de quelques bijoux. Ses formes sont rondes, rebondies, et terriblement désirables.
Elle m'a regardé en premier je crois. Elle me regarde de plus en plus fixement et fait tout pour que je me rapproche. Je sens déjà sa chaleur. Zahra a capté mon regard comme une supplique, elle éveille en moi un désir sensuel et violent. Je me rapproche d'elle, à la toucher, humant les parfums de son corps, elle me fixe d'un regard bienveillant, voir complice. Je l'aborde, elle de semble pas s'effaroucher, bien au contraire. Son visage est tout proche du mien. Elle prends alors ma main, doucement, comme une invitation. C'est à deux pas me souffle-t'elle,
Zahra vit dans une petite maison toute simple. Elle me fait entrer dans un petit logement très simple mais coquet. Je ressens toute l'ivresse de l'exploit, Elle prend ma main et la guide lentement vers son visage la glissant pudiquement sur ses chairs aisément palpables à-travers les tissus enveloppants qui moulent son corps, les ondulations de ce corps magnifique réveillent en moi une violente attirance,
Elle approche son visage, je n'esquive pas. Elle dépose un baiser sur mon front comme une fille à son père, pudique, imprécise et malhabile. Je me laisse faire. Elle s'incruste contre moi, puis me tend une bouche entr-ouverte. Elle s'offre à ma bouche et j'y plonge avec ferveur, je dégage sa langue, j'aspire ses onctueuses salives, j'hume le souffle chaud qui jaillit de sa poitrine exhaltée. Je sens ses doigts parcourir mes reins. Les miens vont vers sa croupe, s'infiltrent dans les dédales sinueux de ses voiles lâchement disposés autour de son corps, atteignent les zones plus intimes, s'y attardent, faisant vibrer son corps de spasmes erratiques. Puis elle s'écarte de moi, me regarde, intensément, et m’entraine par la main dans la pièce voisine.
Elle me conduit dans l'alcôve puis ouvre le plaid d'un grand lit sur lequel elle s’allonge. Elle écarte doucement les jambes, relève ses voiles sur ses hanches Elle est étendue là, devant moi, offerte. L’air frais sur sa toison humide me donne le frisson. Son regard tendre et humide me trouble terriblement. Zahra m'attire vers elle avec une extrême douceur, comme si je planais comme si nos corps avaient cessé de se toucher. Son regard au fond du mien, elle me fixe intensément, comme un signe d'appel. Mon envie d'elle se lève, se raidit, libre sous le voile, cherche instinctivement, sa voie ... pas longtemps, je sens sa main qui me guide.
Elle s'ouvre, tendre et humide, onctueuse et chaude, Je la sens. Elle me sent, elle mouille, elle m'aspire. Je glisse en elle. Nos corps se réunissent en une complète osmose. Je la pénètre. Elle m’absorbe. Son corps tout entier se donne peu à peu, telle un offrande, telle une fleur au printemps. je suis bien. Une eternité de douceur et de plaisir controlé. Son ventre est doux, chaud et etroit, Je la pénétre doucement, tendrement. Je sens ses douces et chaudes caresses intimes. Son souffle est lent. Plus je pénètre en elle, plus il est long et profond. J'atteins bientot le fond, je reste un moment en elle sans bouger. Elle a les yeux fermés, elle est offerte, la bouche ouverte, tout son corps semble jouir de ma douce penetration. Je passe ma main dans ses cheveux, carresse son visage, elle se mordille les levres, doucement le rythme s'accélère.
Elle est maintenant si offerte, si chaude, si douce à l'interieur, je ne quitte plus son regard, sublime de satisfaction, de plaisir naissant. je sens le plaisir, l'envie de m'abandonner , mais il ne faut pas, pas maintenant, pas encore,
J’oscille en elle, sans faire de bruit, juste du plaisir. Elle m'avale, m'absorbe, digere sa proie. Ses yeux se plissent, Je suis alors saisi par une puissante vague d’un plaisir encore plus grand, plus lourd Je n’ai jamais rien senti d’aussi doux depuis longtemps. Comme une crème enveloppante, un cocon envoutant qu’on ne voudrait jamais quitter.
Autour de moi, les lumières tournent, je sens les pulsations dans mon corps, ma gorge est sèche. Elle esquisse une grimace, Elle incline son bassin pour que je la pénètre plus au fond. J’entame des mouvements d’avant en arrière, fou d’un désir que je ne connais pas. Elle frissonne soudain, puis tremble ..... de plus en plus. Tout son corps vibre accompagné de spasmes intenses. Elle est comme folle, haletant, criant sa jouissance. Puis elle se cabre, elle me serre, ses muscles se raidissent ... ses doigts s'incrustent dans mes chairs. De violentes secousses lui traversent les entrailles... elle jouit dans mes bras !
Je saisis ses seins, je les palpe, les masse. Nos sexes l'un dans l'autre émettent un bruit de succion terriblement sensuel. Ses lèvres trempées suintent sur mon membre et sur mes bourses. Le lit se tache de nos sécrétions, j'entre et sors en elle de plus en plus vite, Je sens ses contractions à chacune de mes pénétrations. Elle respire fort, ancrée en moi, ouvre les yeux, me tire vers elle, me supplie de lui donner ma sève. Je ne parviens déjà plus à me retenir, jouissant à me faire perdre la tête dans le corps de cette femme que je ne connais que depuis quelques minutes.
Je n'en peux plus ! Je me plante au plus profond d'elle ... Et je lui donne tout ! Je me vide au plus profond de son ventre, Un trait, un premier, violent jet de plaisir. Elle me fixe intensément. Un second, abondant, elle sourit et ouvre grand les yeux Un troisième, je sens ses ongles me pénétrer. La sensation du sperme chaud se répandant dans ses entrailles la comble. Un quatrième jet, elle ferme les yeux et tend ses muscles. Un cinquième, poussé loin et long au fond de son ventre. Elle pousse un long râle, se cabre. Un sixième qui avoue sa fin. Elle prend, récolte, cueille, ingère ce plaisir que nous partageons. Je m'effondre sur elle, en sueur, épuisé, avec des grondements d'ours blessés.
Zahra caresse amoureusement ma tête nichée au creux de son épaule. Des larmes de bonheur inondent nos paupières. Elle conserve un moment dans sa chair mon sexe emprisonné. Je la regarde aimer mon corps. Elle est belle. Elle rouvre les yeux, étonnée, heureuse. Je ne saurais dire combien de temps nous sommes restés la, étendus, emboîtés, assouvis. Tout ce que je veux, c’était la tenir dans mes bras, presser sa chaleur sur sa mienne, sentir sa poitrine sur ma peau.
Au bout d,un moment, elle se relève, m'envoyant un généreux sourire d'une grande tendresse, et se rhabille en silence, puis elle vient déposer un très sensuel baiser sur mes lèvres, comme une reconnaissance. Tous deux enlacés sur le lit en désordre