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CHURCH (Frederic-Edwin), Cotopaxi (detail)
BAEZ (Joan), la Llorona
Pauvre de moi, Llorona, emmène moi à la rivière
couvre-moi avec ton poncho Parce que je me meurs de froid
La Llorona - legende de la femme en pleurs
Frederic Edwin CHURCH - Cotopaxi
Le Cotopaxi est un volcan d'Ãquateur culminant à 5 897 mètres d'altitude, situé au sud de Quito, la capitale du pays. Dans ses paysages souvent exotiques, Church privilegie les scènes où sont associées vie et fantaisie dans un décor où l'artiste fait usage d'une riche palette chromatique, ayant recours à des rouges, des violets et des oranges qui donnent à ses tableaux une tension presque dramatique.
Illustr musicale: Joan BAEZ - la Llorona (la pleureuse)
La Llorona (« la pleureuse » en espagnol), est un fantôme issu du folklore d'Amérique hispanique. Selon la légende, elle se présente comme l'âme en peine d'une femme ayant perdu ou tué ses enfants, les cherchant dans la nuit près d'un fleuve ou d'un lac, effrayant ceux qui entendent ses cris de douleur perçants. La présence dâesprits pleurant sur les rives des fleuves, pour diverses raisons, est une caractéristique récurrente de la mythologie aborigène des peuples préhispaniques. Cette légende fait référence à divers mythes pre-colombiens, mais lâaction se déroule dans le décor dâépouvante des conquêtes coloniales.
Tous me disent noire, noire mais affectueuse.
Je suis comme le Chili vert, piquante mais savoureuse.
pauvre de moi, Llorona,
emmène moi à la rivière, couvre-moi avec ton poncho,
parce que je me meurs de froid
Je ne sais pas ce quâont les fleurs du cimetière
quand elles sont déplacées par le vent
il paraît quâelles pleurent. pauvre de moi, Llorona ...
Todos me dicen el negro, llorona, Negro pero carinoso
Yo soy como el chile verde, llorona, Picante pero sabroso.
Ay! de mi, llorona Llorona de ayer y hoy
Ayer maravilla fui, llorona Y ahora ni sombra soy
Dicen que no tengo duelo, llorona, Porque no me ven llorar
Hay muertos que no hacen ruido, llorona, Y es mas grande su penar
Ay! de mi, llorona, Llorona de azul celeste
Y aunque la vida me cueste, llorona, No dejare de quererte