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BOSCH (Jerome), la nef des fous - BOCCHERINI, fandango
BOSCH (Jerome), la nef des fous - BOCCHERINI, fandango partout sur cette terre, nous grouillons tellement qu'on ne peut nous compter
nous naviguons en rond de Narbonne en Cocagne
et jusqu'Ã Montflacon vers la Narragonie
Sebastien BRANT - la nef des fous Jerome BOSCH - la nef des fous 1516
Un groupe de dix personnages sont réunis dans une barque, buvant, délurés, obsédés par la nourriture et par la boisson. Il pourrait s'agir d'une satire des moines incarnés par les religieux du premier plan et une critique ironique de leur ivrognerie qui leur fait perdre leur sens et leur âme. La colère, conséquence de ce penchant pour la boisson, expliquerait le geste de la femme qui frappe le jeune homme avec son pichet. Le clergé dissolu laisse ainsi la barque de lâEglise à la dérive, négligeant le salut des âmes. Il a été proposé de reconnaître dans cette scène insolite une interprétation de La Nef des fous, ouvrage de lâhumaniste Sébastien Brandt, paru à Bâle en 1494 et illustré par des gravures montrant des barques chargées de fous dérivant vers le paradis des déments, appelé « Narragonia ».
0,58x0,33 m Paris Musee du Louvre
Illustr musicale: Luigi BOCCHERINI - fandango
Caractérisé par des mouvements vifs, le fandango se pratique en couple avec un accompagnement à la guitare et aux castagnettes. Les danseurs en marquent le mouvement avec des castagnettes et en frappant du talon. Ils ne se touchent pas. Les parties dansées alternent avec des « coplas » chantées sur des vers en partie improvisés.