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MENZEL (Adolf Friedrich), la forge
ESCHMANN (Johann Carl), ouverture
Les prolétaires n'ont que leur force de travail à vendre.
Karl MARX
Adolf MENZEL - la forge
En dépit de lâapparente confusion dâune scène plongée dans la pénombre, la composition suggère le mouvement rotatif, mécanique, auquel se plient les ouvriers et contribue à la dynamique générale de lâÅuvre. Aveuglés par le feu et condamnés à vivre dans une caverne où le manque dâair le dispute à la saleté et à la chaleur, les ouvriers sont enchaînés à leur machine. Ils apparaissent prématurément usés, et en quelque sorte déshumanisés par la machine, les rythmes de travail, la longueur des journées, la massification et la répétitivité des tâches. Câest sans doute le prix à payer pour la formidable révolution industrielle allemande, que Menzel célèbre tout en révélant incidemment les conditions de travail et de vie des ouvriers de lâépoque moderne.
Johann Carl ESCHMANN - ouverture
Les Åuvres d'Eschmann sont particulièrement influencées par les styles de composition de Robert Schumann et de Felix Mendelssohn. Remarquables sont les compositions chantées basées sur des poèmes du poète de Winterthur August Corrodi qui , par leurs sonorités émotionnelles et onomatopées, rappellent la musique de Schumann et de Schubert , mais reprennent en même temps les développements contemporains de la Nouvelle Ãcole Allemande .