PUVIS DE CHAVANNES, jeunes filles au bord de mer
Jeunes filles au bord de la mer ne ressemble dans son esthétique et dans la façon dont le sujet est abordé, ni à l'art dit "académique", ni à l'Impressionnisme.
La simplicité de la composition, le dessin schématisé des silhouettes, la gamme coloré réduite, le faible modelé, l'absence de profondeur, la matité de la surface, la simplification générale, enfin la neutralité du sujet repris de l'antique avec l'incroyable motif constitué par la figure montrée de dos, témoignent d'une vision poétique totalement originale.
Celle-ci marqua profondément les contemporains et les générations qui ont suivi jusqu'à Matisse et Picasso qui s'en sont directement inspirés.
Illustration musicale: PROCOL HARUM - a whiter shade of pale
(enregistrement d'un concert de plain air au Danemark en 2006)
Musicalement, la phrase d'orgue de la chanson s'inspire de deux pièces de Jean-Sébastien Bach, la sinfonia en fa majeur de la cantate Ich steh mit einem Fuß im Grabe (BWV 156) et la Suite pour orchestre no 3 en ré majeur (BWV 1068), mais contrairement à une croyance répandue, il ne s'agit pas d'une reprise note pour note de Bach.
We skipped the light fandango
Turned cartwheels 'cross the floor
I was feeling kinda seasick
The crowd called out for more
The room was humming harder
As the ceiling flew away
When we called out for another drink
The waiter brought a tray
And so it was that later
As the miller told his tale
That her face, at first just ghostly
Turned a whiter shade of pale
She said "there is no reason"
And the truth is plain to see
But I wandered through my playing cards
Would not let her be
One of sixteen vestal virgins
Who were leaving for the coast
And although my eyes were open
They might have just as well've been closed
And so it was that later
As the miller told his tale
That her face, at first just ghostly
Turned a whiter shade of pale
And so it was that later