Le 27 janvier 2011, après trois jours d’affrontements, le siège du PND, parti au pouvoir est incendié. Quelques heures plus tard, des chars de l'armée égyptienne prennent position sur la place. Au cours des jours qui suivent, la place devient l'épicentre de la contestation, et est envahie quotidiennement par des milliers de manifestants. Le 1er février, elle rassemble plusieurs centaines de milliers de protestataires (environ deux millions dans l'ensemble de la capitale.