Orphelin, Peter est un petit garçon espiègle et turbulent, qui refuse de grandir. Un jour, il est envoyé par magie au Pays imaginaire, peuplé de pirates et de fées. Cette terre de contes est sous la coupe du tyrannique Barbe-Noire. Peter finit par tomber dans les griffes du redoutable flibustier. Celui-ci lui raconte une prophétie : un petit garçon qui sait voler viendra le détrôner. Peter semble être l'élu car il se découvre ce don.
TELERAMA
Pour ressusciter Peter Pan, ou plutôt sa licence en plusieurs épisodes et abondance de produits dérivés, Joe Wright mise sur un bond dans le passé, histoire de découvrir comment le personnage a quitté son orphelinat de Londres pour devenir un superhéros au Pays imaginaire. C'est peu dire que Pan recycle maladroitement les recettes de tout ce qui a triomphé ces dernières années (de Pirates des Caraïbes à Harry Potter), tout en masquant sa vacuité à grands renforts d'effets spéciaux bruyants et de clins d'oeil déjà vieillots — tout le monde beugle Smells like teen spirit, de Nirvana. A l'instar du héros, ou plutôt du syndrome qui porte son nom, Pan est une énième illustration d'un cinéma qui refuse de grandir.