Divorcé, chômeur, dépressif et misanthrope, Hans n'a vraiment rien d'un héros. Depuis que sa femme est partie avec sa fille après une infidélité, son existence se résume à boire devant la télévision, dans la solitude de son petit appartement. Il ne se résout à parler aux autres que pour quémander de l'argent. Un jour, en descendant les poubelles, il fait une rencontre pour le moins inattendue: un nourrisson abandonné dans la benne à ordures.
TELERAMA
Hans, un quinqua en voie de clochardisation, retrouve goût à la vie lorsqu’il découvre un bébé à la bouille craquante dans la benne à ordures de son immeuble. Avec un brin de candeur, ce téléfilm facile, bourré de bons sentiments, se laisse voir...
Depuis qu’il a quitté sa femme et sa fille, Hans vit en reclus dans un appartement qui mériterait une intervention d’urgence des services d’hygiène. Un jour, le quinqua, en voie de clochardisation, découvre un bébé dans une benne à ordures. Contre toute attente, et malgré les soupçons de la police, il décide de garder l’enfant, en la faisant passer pour sa petite-fille. Aux petits soins pour elle, Hans reprend goût à la vie.
On l’aura compris, Le Bébé et le Clochard ne vise guère l’originalité ou la vraisemblance. Et sa mince toile de fond sociétale s’efface vite derrière le déluge de bons sentiments et la bouille craquante du nourrisson… C’est facile, un rien moralisateur aussi, mais l’ensemble aux allures de fable moderne se laisse voir, avec un brin d’indulgence, ou de candeur.