Danielle de Barbarac est une jeune fille pleine de vie qui adore son père. Lorsque celui-ci se remarie, elle a huit ans et est toute prête à aimer sa belle-mère, la baronne Rodmilla de Ghent, et ses deux filles, Marguerite et Jacqueline. malheureusement, son père meurt deux semaines plus tard. Ses derniers mots sont pour sa fille, ce qui provoque la jalousie de la baronne. vive, intelligente, déterminée, Danielle est une jeune femme très moderne.
TELERAMA
Une nouvelle (et américaine) version de l'inépuisable mythe de Cendrillon, pourquoi pas ? Celle-ci se déroule au XVIe siècle, en France. La jeune héroïne (rebaptisée Danielle !) est une féministe avant l'heure. Certains ajouts sont superflus, certaines « trouvailles » un brin ridicules : par exemple, Léonard de Vinci, en visite à la cour de France, dans le rôle de la bonne fée... Parfois, lorsque le film colle au plus près au conte, on est agréablement surpris. Chaque apparition de la « méchante belle-mère », savoureusement interprétée par Anjelica Huston, est un petit bonheur. Mais, au fil des deux longues heures du film, les moments de magie sont rares, et le conte de fées, lentement mais sûrement, se délite... I.D.