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l'art par la musique
dimanche 24 novembre 2024 - 21h04
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Recursif
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Nous n'avions pas fini de nous parler d'amour
Nous n'avions pas fini de fumer nos gitanes
On peut se demander pourquoi les cours condamnent.
Un assassin si beau qu'il fait pâlir le jour
Jean Genet ...
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Armes, vibrez ! mains admirables, prenez-les,
Mains scélérates à défaut des admirables !
Prenez-les donc et faites signe aux En-allés
Dans les fables plus incertaines que les sables.
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Par ce trait de magnificence
Le Prince à ses sujets
étalait sa puissance.
En son Louvre il les invita.
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Jean de La Fontaine - la cour du lion ...
Ce qui est incompréhensible,
c’est que le monde
soit compréhensible
Albert Einstein ...
Sois sage, ô ma Douleur,
et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ;
il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure
enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix,
aux autres le souci.
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Un jour viendra, la France émue
Rendra justice à tes vertus ;
On verra surgir ta statue…
Mais alors tu ne seras plus !
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Gérard de Nerval, Odes et poèmes
Prenez invar ...
...
Là-bas, soudaine et fière, une fanfare éclate ;
Et, poussant devant eux clairons et timbaliers,
Apparaissent au loin les premiers cavaliers
D’un pompeux régiment qui vient de la parade.
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L’avenir souriait dans un songe d’orgueil,
La gloire les guidait, étoile éblouissante,
Et comme une Sirène, avec sa voix puissante,
L’Espérance chantait, embusquée à l&rs ...
...
Sur vingt-quatre canons cachés ;
Ses mâts, en arrière penchés,
Paraissaient à demi couchés.
Dix fois plus vive qu’un pirate,
En cent jours du Havre à Surate
Elle nous e ...
Frôlée par les ombres des morts
Sur l’herbe où le jour s’exténue
L’arlequine s’est mise nue
Et dans l’étang mire son corps
Guillaume Apollinaire ...
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Depuis dix jours au fond d’un couloir trop étroit
Dans les éboulements et la boue et le froid
Parmi la chair qui souffre et dans la pourriture
...
Vos cœurs sont tous en moi je sens chaque blessure
...
combien j’en ai vu qui morts dans la tranchée
Étaient restés debout et la tête penchée
S’appuyant simplement contre le parapet
...
Guillaume Apollinaire, Calligrammes, Po&egra ...
...
Cette nuit est si belle où la balle roucoule
Tout un fleuve d’obus sur nos têtes s’écoule
Parfois une fusée illumine la nuit
C’est une fleur qui s’ouvre et puis s’éva ...
Je t’écris de dessous la tente
Tandis que meurt ce jour d’été
Où floraison éblouissante
Dans le ciel à peine bleuté
Une canonnade éclatante
Se fane avant d’ ...
...
Bel officier couleur du ciel
Le doux printemps
longtemps après Noël
Te médaillera
d’un beau soleil
...
Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913 ...
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom
...
Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour ...
...
Elle courrait sur ses rails
Comme la mort à la guerre
Comme l'ombre dans les yeux
Il y a tant de travail
Tant et tant de coups de lime
Tant de peine et de douleurs
Tant de colère et d'ardeur
Et il y a ...
Peu importe
que le chat soit gris ou noir
pourvu qu'il attrape les souris.
Teng Tsiao Ping ...
...
Dans son lit de pourpre et de lame
L’astre se couche, large et pur ;
Avec lenteur son œil de flamme
Ferme ses paupières d’azur.
...
D’un bond s’abattent les ténèbres&helli ...
...
Viens, ma chère, fais-toi belle ;
Dans la fête solennelle,
Viens marcher à mon côté.
Viens !… et mets, pour qu’on le dise,
Cocarde parlante, autour
De ton chapeau de payse,
Pétillez, étincelez, éclatez gerbes de feu
Que le ciel sombre s'illumine
à la renverse jaune, rouge, bleu
Que la fête de la lumière se reflète forte dans les yeux
Et que les coeurs s'&e ...