arpoma l'art par la musique
        dimanche 24 novembre 2024 - 20h47
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Je te nomme Soir
ô Soir ambigu,
feuille mobile je te nomme.
Et c’est l’heure des peurs primaires,
surgies des entrailles d’ancêtres.
Arrière inanes faces de ténèbre
&agr ...


...


C'est en allant vers la mer
que le fleuve reste fidèle
à sa source

Jean Jaures


...
La Loire emporte mes pensées
Avec les voitures versées
Et les armes désamorcées ...


J’aime le son du Cor, le soir, au fond des bois,
Soit qu’il chante les pleurs de la biche aux abois,
Ou l’adieu du chasseur que l’écho faible accueille,
Et que le vent du nord porte de feuille en feuille.


Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

J'étais insoucieu ...


Tournez, tournez, bons chevaux de bois,
Tournez cent tours, tournez mille tours,
Tournez souvent et tournez toujours,
Tournez, tournez au son des hautbois.
...
Le gros soldat, la plus grosse bonne
Sont sur vos dos comme dans l ...



Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux
Et son boeuf lentement dans le brouillard d’automne
Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux
Et s’en allant là-bas le paysan chantonne
...

Guillaume A ...


Iles où l’on ne prendra jamais terre
Iles où l’on ne descendra jamais
Iles couvertes de végétations
Iles tapies comme des jaguars
Iles muettes
Iles immobiles
Iles inoubliables et sans no ...


Tapi dans les rochers qui regardent la plage,
Au pied de la falaise est le petit village.
Sur les vagues ses toits ont l’air de se pencher,
Et ses mâts de bateaux entourent son clocher.
...

François Copp&ea ...



Une trace ineffaçable n'est pas une trace

Jacques DERRIDA - l'ecriture et la difference ...


...
Ces beaux enfants gâtés, ainsi qu’on les appelle,
Creusent gaîment, avec une petite pelle,
Dans le fin sable d’or des canaux et des trous;
...
Ils sont là, l’oeil ravi, les cheveux b ...






J’aime le son du Cor, le soir, au fond des bois,
Soit qu’il chante les pleurs de la biche aux abois,
Ou l’adieu du chasseur que l’écho faible accueille,
Et que le vent du nord porte de feuille en feuille.


...


...
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait ...


...
Ces beaux enfants gâtés, ainsi qu’on les appelle,
Creusent gaîment, avec une petite pelle,
Dans le fin sable d’or des canaux et des trous;
...
Ils sont là, l’oeil ravi, les cheveux b ...







...


...








C'est en allant vers la mer
que le fleuve reste fidèle
à sa source

Jean Jaures ...


Il ne faut jamais faire de projets,
surtout en ce qui concerne l'avenir.

Alphonse Allais ...


La ferme aux longs murs blancs, sous les grands arbres jaunes,
Regarde, avec les yeux de ses carreaux éteints,
Tomber très lentement, en ce jour de Toussaint,
Les feuillages fanés des frênes et des aunes.
.. ...


Mais toi, ne veux-tu pas, voyageuse indolente,
Rêver sur mon épaule en y posant ton front ?
Viens du paisible seuil de la maison roulante
Voir ceux qui sont passés et ceux qui passeront. [...]

Nous marcher ...


...
Sa figure gracieuse
Avant le jour s’éveilla ;
A la lueur des étoiles
Elle déploya ses voiles,
Leurs cordages et leurs toiles,
Comme de larges réseaux,
Avec ce long bruit qui tremble, < ...


Le silence des espaces infinis m'effraie ...

Blaise Pascal - Pensées ...




...
Un bus à impériale et son rouge ramage
Croise une limousine aux fourreaux de noirs purs,
L’un éteignant le jour et ses rêves d’azurs,
L’autre incendiant la nuit d’une ivresse vola ...


Dans l’interminable
Ennui de la plaine,
La neige incertaine
Luit comme du sable.

Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune,
On croirait voir vivre
Et mourir la lune.

Comme des nuées
Flottent gr ...





Le paysage dans le cadre des portières
Court furieusement, et des plaines entières
Avec de l’eau, des blés, des arbres et du ciel
Vont s’engouffrant parmi le tourbillon cruel
Où tombent les pote ...


Je suis dur
Je suis tendre

Et j'ai perdu mon temps
A rêver sans dormir
A dormir en marchant

Partout où j'ai passé
J'ai trouver mon absence
Je ne suis nulle part
Excepté le n ...


La porte qui ne s'ouvre pas
La main qui passe
Au loin un verre qui se casse
La lampe fume
Les étincelles qui s'allument
Le ciel est plus noir
Sur les toits

Quelques animaux
Sans leur ombres


...



Furieuse, les yeux caves et les seins roides,
Sappho, que la langueur de son désir irrite,
Comme une louve court le long des grèves froides,
Elle songe à Phaon, oublieuse du Rite,

Et, voyant à ce point ...





Nevers - la mini grotte de Lourdes
...


Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine.
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure

Les mains ...



Dinard - meeting aerien
...


Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone

Tout suffocant
Et blême quand
Sonne l'heure
je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
< ...


Le ciel si pâle et les arbres si grêles
Semblent sourire à nos costumes clairs
Qui vont flottant légers avec des airs
De nonchalance et des mouvements d’ailes.
...

Paul Verlaine, Fêtes ga ...


Le soleil du matin doucement chauffe et dore
Les seigles et les blés tout humides encore,
Et l’azur a gardé sa fraîcheur de la nuit.
L’on sort sans autre but que de sortir ; on suit,
Le long de la rivi& ...





Voilà que j'ai touché les confins de mon age.
Tandis que mes désirs sèchent sous le ciel nu,
Le temps passe et m'emporte à l'abyme inconnu,
Comme un grand fleuve noir, où s'engourdit la nage.
...

Chamonix - sur l'aiguille du midi
...

vol de fou de bassan
...
Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je c ...

la pleine lune
La lune blanche…

La lune blanche
Luit dans les bois ;
De chaque branche
Part une voix
Sous la ramée…
Ô bien-aimée.
L’étang reflète,
Profond miroir,
La silh ...


Dans l’azur de l’avril, dans le gris de l’automne,
Les arbres ont un charme inquiet et mouvant.
Le peuplier se ploie et se tord sous le vent,
Pareil aux corps de femme où le désir frissonne.

Sa gr& ...


Des mains effacent le jour
D'autres s'en prennent à la nuit.
Assis sur un banc mal équarri
J'attends mon tour.

Souffles d'une moustache,
Aciers à renifler,
L'œil noir d'une arquebuse,




L'espace plein et blanc soutien le ciel qui penche
L'eau tremble au moindre bruit
L'oiseau sur le chemin
La cage dans la chambre
Et la main qui écrit
Derrière le rideau
Un visage
Et l'ombre d'un nuage
Au ...






...







...
Le régiment défile, et l’enfant s’extasie.
Craintif et se tenant à la jupe saisie
De sa mère, il admire, avide et stupéfait,
...

François Coppée, Poèmes ...





...
Mais, l’œil tout ébloui des ors et des aciers,
L’enfant cherche surtout à voir ces officiers
Qui brandissent, tournés à demi sur la selle,
Leur sabre dont la lame au soleil étin ...


...
Mais, l’œil tout ébloui des ors et des aciers,
L’enfant cherche surtout à voir ces officiers
Qui brandissent, tournés à demi sur la selle,
Leur sabre dont la lame au soleil étin ...







Votre âme est un paysage choisi
Que vont charmant masques et bergamasques,
Jouant du luth, et dansant, et quasi
Triste sous leurs déguisements fantasques.

Tous en chantant sur le mode mineur
L'amour vainqueur et ...


...
Ils s’arrêtent tous deux ; et le beau régiment,
Sombre et pesant d’orgueil, défile fièrement.
Ce sont des cuirassiers ; ils vont, musique en tête,
Répandant à l’ento ...





Il ne faut jamais faire de projets,
surtout en ce qui concerne l'avenir.

Alphonse Allais ...





...


Il ne faut jamais faire de projets,
surtout en ce qui concerne l'avenir.

Alphonse Allais ...




Il pleure dans mon cour
Comme il pleut sur la ville
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cour ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits
Pour un cour qui s'ennuie
Ô le ...







La mère fait du tricot
Le fils fait la guerre
Elle trouve ça tout naturel la mère
Et le père qu'est-ce qu'il fait le père?
Il fait des affaires

Jacques Prevert - paroles ...









...
Du matin parfumé le souffle est moins suave,
Le palmier moins charmant au milieu des déserts.
...

François-René de Chateaubriand, Poésies diverses ...





Votre âme est un paysage choisi
Que vont charmant masques et bergamasques,
Jouant du luth, et dansant, et quasi
Triste sous leurs déguisements fantasques.

Tous en chantant sur le mode mineur
L'amour vainqueur et ...









...
Sa figure gracieuse
Avant le jour s’éveilla ;
A la lueur des étoiles
Elle déploya ses voiles,
Leurs cordages et leurs toiles,
Comme de larges réseaux,
Avec ce long bruit qui tremble, < ...






Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la vi ...



...
Sa voilure toute blanche
Comme un sein gonflé se penche ;
Chaque mât, comme une branche,
Touche la vague en pliant.
...

Alfred de Vigny, Poèmes antiques et modernes ...



...



Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils dé ...









...
Notre âme est un trois-mâts cherchant son Icarie ;
Une voix retentit sur le pont : « Ouvre l’œil ! »
Une voix de la hune, ardente et folle, crie :
« Amour… gloire… bonheur ! ...








...
Le vent se lève chaud et lourd, un frisson passe
Et repasse, toujours plus fort, dans l’épaisseur
Toujours plus sombre des hauts chênes, obsesseur,
Et s’éparpille, ainsi qu’un miasme, d ...




Il ne faut jamais faire de projets,
surtout en ce qui concerne l'avenir.

Alphonse Allais ...







Il ne faut jamais faire de projets,
surtout en ce qui concerne l'avenir.

Alphonse Allais ...





Il ne faut jamais faire de projets,
surtout en ce qui concerne l'avenir.

Alphonse Allais ...













J'ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les noeuds trop serrés n'ont pu les contenir.

Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent ...


Sous le vent qui chasse
Sous le vent qui chante
Le vent de la mer

Le cour lourd dépasse
L'esprit qui le hante
Le temps est amer

Le ciel bas se masque
Et l'espoir se lasse
Dans mes yeux ouverts



























Il ne faut jamais faire de projets,
surtout en ce qui concerne l'avenir.

Alphonse Allais ...




Se regardant avec les yeux cassés de leurs fenêtres
Et se mirant dans l’eau de poix et de salpêtre
D’un canal droit, marquant sa barre à l’infini, .
Face à face, le long des quais d&rsquo ...




...
Face à face, le long des quais d’ombre et de nuit,
Par à travers les faubourgs lourds
Et la misère en pleurs de ces faubourgs,
Ronflent terriblement usine et fabriques.
Rectangles de granit et monume ...


...
Au long du vieux canal à l’infini
Par à travers l’immensité de la misère
Des chemins noirs et des routes de pierre,
Les nuits, les jours, toujours,
Ronflent les continus battements sourd ...





...
Reposent là des maîtresses de rois
Dont le caprice et le délire
Ont fait se battre des empires ;
Des conquérants, dont les glaives d’effroi
Se brisèrent, entre des doigts de femme ;
...







Il ne faut jamais faire de projets,
surtout en ce qui concerne l'avenir.

Alphonse Allais ...






...
Belle et divine es-tu, dans toute ta parure,
Quand la nuit au harem je glisse un pied furtif !
Les tapis, l’aloès, les fleurs et l’onde pure,
Sont par toi prodigués à ton jeune captif.
...
...





Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu’on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu’o ...












La neige tombe, indiscontinûment,
Comme une lente et longue et pauvre laine,
Parmi la morne et longue et pauvre plaine,
Froide d’amour, chaude de haine.
...

Emile Verhaeren - la neige ...


Un vaste et tendre
Apaisement
Semble descendre
Du firmament
Que l’astre irise…
C’est l’heure exquise.

Paul Verlaine ...




Gloire au bel hippocampe,
Cheval marin, cheval de trempe,
Qu’aucun jockey n’a chevauché,
Qu’aucun cocher n’a harnaché.

Robert Desnos ...




La roue dans toute sa gloire étale ses rayons,
Ce vaste monument mis à la verticale
Tourne dans un ballet aux allures bien réglées
à la façon d’un automate musical

Le manège ...

Louvre - hommage à Patrick Chereau
...

autoroute a10 dans la nuit brumeuse
Automne malade

Automne malade et adoré
Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé
Dans les vergers
Pauvre automne
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de f ...


...
Je vois déjà les arbres qui boutonnent
En mille noeuds, et ses beautés m’étonnent,
En une nuit ce printemps est glacé,
...

Théodore Agrippa d’Aubigné ...


...
Comme les flots de murmure en murmure,
Elle se mêle à toute la nature :
Avec les vents, dans le fond des déserts,
Elle gémit le long des bois sauvages,
...

François-René de Cha ...

Edam - magasin
...


...
Briques et tuiles,
O les charmants
Petits asiles
Pour les amants !
...
Guinguettes claires,
Bières, clameurs,
Servantes chères
A tous fumeurs !
...

Paul Verlaine, Romances sans parole ...


...
Ces beaux enfants gâtés, ainsi qu’on les appelle,
Creusent gaîment, avec une petite pelle,
Dans le fin sable d’or des canaux et des trous;
...
Ils sont là, l’oeil ravi, les cheveux b ...


Souvent sur la montagne à l'ombre du vieux chaîne,
Au coucher de soleil, tristement je m'assieds ;
Je promène au hasard mes regard sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.


Bicheno - concert aborigène
...



...


Toute la face ronde
au coin sombre du ciel
L'épée
la mappemonde
sous les rideau de l'air

Des paupières plus longues
dans la chambre à l'envers
Un nuage s'effondre

La nuit sort d'un ...

fête à Ronce-les-bains
...


Senas - triangulation aerienne
...

sur la dune du Pyla
...

Brézé - tentures souterraines
...

brocante et bric-a-brac
...


Blotti comme un oiseau frileux au fond du nid,
Les yeux sur ton profil, je songe à l’infini…
Immobile sur les coussins brodés, j’évoque
L’enchantement ancien, la radieuse époque,
Et ...

cadavres de vieilles bouteilles sur la loire
C'est en allant vers la mer
que le fleuve reste fidèle
à sa source

Jean Jaures ...

croisement aerien
...


...




Toulouse - vieilles affiches
...


...

St-Tropez - la palette du peintre
...

Ramatuelle - parapente en duo
...

Toulon - publicité murale Dubonnet
...



Sur le terrain de foire, au grand soleil brûlé,
Le cirque des chevaux de bois s’est ébranlé
Et l’orgue attaque l’air connu : ” Tant mieux pour elle ! “
Mais la brune grisette a ferm ...


La plage est lisse comme un œuf.
L'enfant étrenne un ballon neuf
Et le fait monter vers la lune.
La lune tombe
Et le ballon s'allume.

Catherine Paysan






La nuit tombe.

De ...


De tous les group's d'Orphéonistes,
On cit' parmi les plus fervents,
Un' réunion de jeun's artistes,
On ne peut plus intéressants.
Si d'eux tous j'osais me permettre
D' passer un rapide examen
Nul ne pourr ...


Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux
Et son boeuf lentement dans le brouillard d’automne
Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux
Et s’en allant là-bas le paysan chantonne
Une chanson d’amou ...


Jean de LA FONTAINE (1621-1695)

Le Lion devenu vieux

Le Lion, terreur des forêts,
Chargé d'ans et pleurant son antique prouesse,
Fut enfin attaqué par ses propres sujets,
Devenus forts par sa faible ...



- Quels géants ? dit Sancho.
- Ceux que tu vois là, répondit son maître, aux longs bras, et d'aucuns les ont quelquefois de deux lieues.
- Regardez, monsieur, répondit Sancho, que ceux qui paraissent l&agra ...


Dans la plaine les baladins
S’éloignent au long des jardins
Devant l’huis des auberges grises
Par les villages sans églises.
Et les enfants s’en vont devant
Les autres suivent en rêvant
Ch ...


...
Vive la brise, enfin, d’automne
Après tous ces simouns d’enfer,
La bonne brise qui nous donne
Ce sain premier frisson d’hiver ! “

Paul Verlaine, Poèmes divers ...



Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;

Quand la te ...


Le soleil, par degrés, de la brume émergeant,
Dore la vieille tour et le haut des mâtures ;
Et, jetant son filet sur les vagues obscures,
Fait scintiller la mer dans ses mailles d’argent.

L’é ...


Quand on ne veut plus voir,
entendre, ou toucher un homme,
il vaut mieux rompre les amarres.

John Steinbeck - À l'est d'Éden





Le temps passe et n’attend personne.
Toutes les ama ...


...
Sur les crédences, au salon vide :
nul ptyx
Aboli bibelot
d'inanité sonore,
Car le Maître est allé
puiser des pleurs au Styx
Avec ce seul objet
dont le Néant s'honore.
... ...


Je souhaite dans ma maison :
Une femme ayant sa raison,
Un chat passant parmi les livres,
Des amis en toute saison
Sans lesquels je ne peux pas vivre.

Guillaume Apollinaire



Charles BAUDELAIRE (1821-1867) ...