arpoma l'art par la musique
        jeudi 28 novembre 2024 - 23h32
menu / actu

liste / rep

atlas

      VOIR et ECOUTER (1142)     

BOTERO (Fernando), danse en colombie

El GRAN COMBO, La loma del tamarindo
date de publication: lundi 31 mai 2021

Écoute, écoute dans le monde, cet orchestre de coeurs battants
De partout ils se répondent Depuis combien de temps ?

Edith PIAF - avant nous


Fernando BOTERO - danse en Colombie
Le monde de Botero, alors qu’il paraît lourd et pesant, est en fait léger comme une plume. Mais très vite, l’esprit s’interroge: mais pourquoi ne peint-il que des gros? Sa terre natale , la Colombie, a pour tradition d’associer les formes opulentes à la santé, la prospérité, la bonne humeur. L’Amérique du Sud revêt le stéréotype du pays de la fête et de la sieste, de la couleur et du savoir-vivre. Sans résumer son art à ses origines géographiques, on ne peut qu’observer l’effet positif qu’exerce une œuvre de Botero sur celui qui la regarde: on sourit, on rit, on s’amuse.

Illustr musicale: El GRAN COMBO - La loma del tamarindo (La colline de tamarindo)
El Gran Combo de Puerto Rico est une formation musicale de salsa qui se constitue après la dissolution du Combo de Rafael Cortijo en 1962.
Le groupe obtient un grand succès dans des concerts dans des dancings latinos partout à New York tels que le Palladium Ballroom, dans le centre de Manhattan et El Caborrojeño, l'année après la sortie de ce premier album.

La loma del tamarindo

Je me souviens que dans mon enfance,
j'ai travaillé avec mon vieil homme
et il m'a en même temps appris à quel
point l'honnêteté valait.
Et nous allions de temps
en temps chez Gumersindo
et il disait «Je borde
la ferme de l'oncle Pedro»,
un cèdre et la colline de tamarin me servait de point

Recuerdo que en mi niñez
con mi viejo trabajaba
y éste a la vez me enseñaba
cuánto valia la honradez.
E íbamos de cuando en vez
a la casa de Gumersindo
y éste decia "yo colindo
con la finca del tío Pedro"
me sirve de punto un cedro y
la loma del tamarindo.

Recuerdo cuando Valente,
que el tabaco matraqueaba
y a la misma vez cantaba
una décima elocuente.
Y yo muy tranquilamente
me subo al rancho y lo guindo,
porque se veia mas lindo
despues que estaba guinda'o
y miraba hacia el otro la'o
la loma del tamarindo.

Recuerdas el juego de bola
en donde vivia Zenón,
que abandonó la región
y dejó la estancia sola.
Te acuerdas de Doña Lola,
de Cheo Canto y de Pinto,
del gallo blanco Florindo
que cantaba en el corral,
pero ya no me luce igual
la loma del tamarindo.

Y yo no olvido con cuanto afán
mi buen viejo trabajaba,
día y noche se fajaba
para conseguir el pán.
"Las cosas buenas no están"
decia, "pero no me rindo"
y yo tampoco precindo
de los días de mi infancia,
aunque perdió su elegancia
la loma del tamarindo.