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La forêt est là,
me regarde et m’inquiète
et m’attire
comme le masque d’une momie
Je regarde
Pas l’ombre d’un œil

Blaise Cendrars - trouées
(E)
La forêt est là,
me regarde et m’inquiète
et m’attire
comme le masque d’une momie
Je regarde
Pas l’ombre d’un œil

Blaise Cendrars - trouées ...

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sancerre et chavignol


« Dieu n’avait fait que l’eau, mais l’homme a fait le vin. »
Victor Hugo (1802-1885), dans La Fête chez Thérèse

« Une barrique de vin peut faire plus de miracles qu’une église remplie de saints. »
Proverbe italien

« Les vieux amis sont comme les vieux vins qui, en perdant de leur verdeur et de leur mordant, gagnent en chaleur suave. »
Charles-Augustin Sainte-Beuve (1804-1869)

« Le vin réjouit le cœur des humains. »
Psaume 104, 15

« Le vin nourrit, rafraîchit et réjouit… Que le vin manque, les médicaments deviennent nécessaires. »
Extrait du Talmud


« Qui sait déguster ne boit plus jamais de vin mais goûte des secrets. »
Salvador Dali (1904-1989)

« Le Vin est le professeur du goût, le libérateur de l’esprit, l’illuminateur de l’intelligence. »
Paul Claudel (1868-1955)


« Qu’ils sont doux bouteille jolie
Vos petits glouglous
Mon sort ferait bien des jaloux
Si vous étiez toujours remplie
Oh, bouteille, ma mie
Pourquoi vous videz-vous ? »
Molière (1622-id. 1673), dans Le médecin malgré lui

« N’est-il pas raisonnable de penser que les gens qui ne boivent jamais le vin sont des imbéciles ou des hypocrites, des imbéciles, c’est-à-dire ne connaissant ni la nature, ni l’homme, etc., des hypocrites, c’est-à-dire des gourmands honteux, des fanfarons de sobriété, buvant en cachette ou ayant quelque vie occulte… Un homme qui ne boit que de l’eau a un secret à cacher à ses semblables. »
Charles Baudelaire (1821-1867)

« Qui n’aime point le vin, les femmes ni le chant,Restera un sot toute sa vie durant. »
Martin Luther (1483-1546)


« Il s’agit du vin, c’est-à-dire de la partie intellectuelle d’un repas. Les viandes n’en sont que la partie matérielle. »
Alexandre Dumas (1762-1806)

« Le vin est le breuvage le plus sain et le plus hygiénique qui soit. »
Louis Pasteur (1822-1895)

« La pénicilline guérit les humains : le vin les rend heureux. »
Sir Alexander Fleming (1881-1955)

« Le vin console les tristes, rajeunit les vieux, inspire les jeunes, soulage les déprimés du poids de leurs soucis. »
Lord Byron (1788-1824)

« Si le vin disparaissait de la production humaine, je crois qu’il se ferait, dans la santé et dans l’intellect, un vide, une absence, une défection, beaucoup plus affreux que tous les excès dont on rend le vin responsable. »
Charles Baudelaire (1821-1867)




« In vino veritas (la vérité est dans le vin). »
Pline l’Ancien (23-79 apr. J.-C.)








sancerre frais et crottin de Chavignole

Le sancerre est un vin d'appellation d'origine contrôlée produit dans les environs de Sancerre, dans le département du Cher et la région Centre. Il se présente dans les trois couleurs. Ces vins ont été classés en AOC par le décret du 10 novembre 1936 pour les blancs

Le crottin de chavignol est un fromage au lait cru fabriqué à base de lait de chèvre entier, à pâte molle à croûte fleurie. Il se présente sous le forme d'un cylindre bombé en périphérique de 3 à 4 cm de haut, 4 à 5 cm de diamètre pour un poids d'environ 60 grammes
sancerre et chavignol (E)
« Dieu n’avait fait que l’eau, mais l’homme a fait le vin. »
Victor Hugo (1802-1885), dans La Fête chez Thérèse

« Une barrique de vin peut faire plus de miracles qu&rsqu ...

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Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs
Il n'y a pas d'amour heureux
Mais c'est notre amour à tous les deux

Louis Aragon (La Diane Francaise, Seghers 1946)
(E)
Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vi ...

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Tous les fleuves vont à la mer
et la mer n'est pas remplie

Elie Wiesel
(E)
Tous les fleuves vont à la mer
et la mer n'est pas remplie

Elie Wiesel ...

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Adeline Serpillon appartenait
à cette écrasante majorité des mortels
qu’on n’assassine pratiquement pas.
Elle n’avait pas d’argent, pas d’amour,
pas de haine, pas d’attraits.
Ses convictions politiques
l’amenaient à conspuer doucement
les augmentations du prix du gaz,
rarement au-delà.
Elle était moyenne avec intensité,

Pierre Desproges - des femmes qui tombent
(E)
Adeline Serpillon appartenait
à cette écrasante majorité des mortels
qu’on n’assassine pratiquement pas.
Elle n’avait pas d’argent, pas d’amour,
pas de haine, pas d&rsqu ...

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Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs
Il n'y a pas d'amour heureux
Mais c'est notre amour à tous les deux

Louis Aragon - La Diane Francaise
(E)
Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vi ...

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La terre se nourrit d'empreintes, Le ciel se nourrit d'ailes.

Le cerveau est la tripe de la tête. Penser est un couteau !

Les miroirs sont comme la conscience.
On s'y voit comme on est,
et comme on n'est pas.

Miguel Angel ASTURIAS - Monsieur le President
(E)
La terre se nourrit d'empreintes, Le ciel se nourrit d'ailes.

Le cerveau est la tripe de la tête. Penser est un couteau !

Les miroirs sont comme la conscience.
On s'y voit comme on est,
et comme on n'est ...

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Puisqu’il n’est point de mots qui puissent contenir,
Ce soir, mon âme triste en vouloir de se taire,
Qu’un archet pur s’élève et chante, solitaire,
Pour mon rêve jaloux de ne se définir.

O coupe de cristal pleine de souvenir ;
Musique, c’est ton eau seule qui désaltère ;
Et l’âme va d’instinct se fondre en ton mystère,
Comme la lèvre vient à la lèvre s’unir.
...

Albert Samain, Au jardin de l’infante
(E)
Puisqu’il n’est point de mots qui puissent contenir,
Ce soir, mon âme triste en vouloir de se taire,
Qu’un archet pur s’élève et chante, solitaire,
Pour mon rêve jaloux de ne se ...

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Le monde a commencé
sans l’homme
et il s’achèvera
sans lui.

Claude Levi-Strauss
(E)
Le monde a commencé
sans l’homme
et il s’achèvera
sans lui.

Claude Levi-Strauss ...

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Sème un acte,
tu récolteras une habitude ;
sème une habitude,
tu récolteras un caractère ;
sème un caractère,
tu récolteras une destinée.

Tenzin Gyatso, Dalai Lama
(E)
Sème un acte,
tu récolteras une habitude ;
sème une habitude,
tu récolteras un caractère ;
sème un caractère,
tu récolteras une destinée.

Tenz ...

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garden-party


L'amour que je sens, l'amour qui me cuit,
Ce n'est pas l'amour chaste et platonique,
Sorbet à la neige avec un biscuit ;
C'est l'amour de chair, c'est un plat tonique.

Jean Richepin



Paris - Garden-party à l'Elysée
garden-party (E)
L'amour que je sens, l'amour qui me cuit,
Ce n'est pas l'amour chaste et platonique,
Sorbet à la neige avec un biscuit ;
C'est l'amour de chair, c'est un plat tonique.

Jean Richepin



Paris - Gar ...

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Laissons nos morts à la nature,
qu'ils servent à quelque chose au moins.

Patrick GRAINVILLE - Les Flamboyants
(E)
Laissons nos morts à la nature,
qu'ils servent à quelque chose au moins.

Patrick GRAINVILLE - Les Flamboyants ...

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Adeline Serpillon appartenait
à cette écrasante majorité des mortels
qu’on n’assassine pratiquement pas.
Elle n’avait pas d’argent, pas d’amour,
pas de haine, pas d’attraits.
Ses convictions politiques
l’amenaient à conspuer doucement
les augmentations du prix du gaz,
rarement au-delà.
Elle était moyenne avec intensité,

Pierre Desproges - des femmes qui tombent
(E)
Adeline Serpillon appartenait
à cette écrasante majorité des mortels
qu’on n’assassine pratiquement pas.
Elle n’avait pas d’argent, pas d’amour,
pas de haine, pas d&rsqu ...

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Il ne faut jamais faire de projets,
surtout en ce qui concerne l'avenir.

Alphonse Allais
(E)
Il ne faut jamais faire de projets,
surtout en ce qui concerne l'avenir.

Alphonse Allais ...

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Rien ne trouble plus puissamment quelqu'un
que la réalisation subite de son ardent désir

Stefan Sweig - la confusion des sentiments
(E)
Rien ne trouble plus puissamment quelqu'un
que la réalisation subite de son ardent désir

Stefan Sweig - la confusion des sentiments ...

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Que l’on dise de nous,
quand nous mourrons bien vieux :
Ils n’ont jamais connu
la crainte ni l’envie ;
Voilà le sentier vert
où, durant cette vie,
En se parlant tout bas,
ils souriaient entre eux.

Alfred de Musset
(E)
Que l’on dise de nous,
quand nous mourrons bien vieux :
Ils n’ont jamais connu
la crainte ni l’envie ;
Voilà le sentier vert
où, durant cette vie,
En se parlant tout bas,
ils s ...

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Il ne faut jamais faire de projets,
surtout en ce qui concerne l'avenir.

Alphonse Allais
(E)
Il ne faut jamais faire de projets,
surtout en ce qui concerne l'avenir.

Alphonse Allais ...

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...
Nul ne rira du moins de ma mort advenue ;
Du pèlerin assis sur ma tombe inconnue
Du moins le pas sera léger.
...

Chateaubriand - le départ
(E)
...
Nul ne rira du moins de ma mort advenue ;
Du pèlerin assis sur ma tombe inconnue
Du moins le pas sera léger.
...

Chateaubriand - le départ
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...
Ici dort à l’abri des orages du monde
Celui qui fut longtemps jouet de leur fureur.

Des forêts il chercha la retraite profonde,
Et la mélancolie habita dans son coeur.
De l’amitié divine il adora les charmes,
Aux malheureux donna tout ce qu’il eut, des larmes.

Passant, ne porte point un indiscret flambeau
Dans l’abîme où la mort le dérobe à ta vue ;
Laisse le reposer sur la rive inconnue,
De l’autre côté du tombeau.

Londres, 1796
François-René de Chateaubriand, Poésies diverses
(E)
...
Ici dort à l’abri des orages du monde
Celui qui fut longtemps jouet de leur fureur.

Des forêts il chercha la retraite profonde,
Et la mélancolie habita dans son coeur.
De l’amiti& ...

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sur le lac de Constance


Ecoute l'arbre et la feuille
La nature est une voix
Qui parle à qui se recueille
Et qui chante dans les bois

Victor Hugo


Au milieu du ier siècle, le Géographe latin Pomponius Mela désignait l’Obersee sous le nom de Lacus Venetus, tandis que l’Untersee était dénommé Lacus Acronius.
Pline l'Ancien utilisait déjà la dénomination de Lacus Brigantinus d'après la ville romaine de Brigantium (aujourd'hui Bregenz). Cette toponymie pourrait avoir un lien avec le peuple celte et breton des Brigantes, à moins qu’il ne soit issu du terme celte Brigant signifiant « haut », « fort », s’appliquant particulièrement à une hauteur propice à la défense. Cette dénomination est, jusqu'au xviiie siècle, sur les cartes suisses, l'ancienne appellation du lac de Constance.
Le terme de Bodensee, nom allemand du lac (see), est apparue avec les Carolingiens. Il désigne un endroit des rives de celui-ci appelé Bodman (c’est-à-dire « terres basses »)2 : On trouve d'ailleurs une commune de Bodman-Ludwigshafen sur ses rives.
Son nom actuel en français est récent, il provient de la ville allemande de Constance située sur la rive orientale de l’Obersee.
Ce lac est suffisamment grand pour avoir été surnommé la « mer Souabe » (Suebicum mare, Schwäbisches Meer).
sur le lac de Constance (E)
Ecoute l'arbre et la feuille
La nature est une voix
Qui parle à qui se recueille
Et qui chante dans les bois

Victor Hugo


Au milieu du ier siècle, le Géographe latin Pomponius Mela d&ea ...

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Ils aimeront ce monde (ici bas)
et oublieront l'autre monde (l'Au Delà).
Ils aimeront la vie
et oublieront la mort.
Ils aimeront le palais
et oublieront la tombe.
Ils aimeront l'argent e
t oublieront la rédition des comptes.
Ils aimeront la création
et oublieront le Créateur.

Salla lahou 'aleyhi wa Salam
(E)
Ils aimeront ce monde (ici bas)
et oublieront l'autre monde (l'Au Delà).
Ils aimeront la vie
et oublieront la mort.
Ils aimeront le palais
et oublieront la tombe.
Ils aimeront l'argent e
t oublieront ...

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La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.

Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu’on la respecte en soi-même.

Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
En la nature c’est toi-même.

George Sand - lettre à Aurore
(E)
La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.

Elle est belle pour qui la ...

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le soir


...
La nuit vient. Le hibou s’envole. C’est l’instant
Où l’on songe aux récits des aïeules naïves…
Sous un fourré, là-bas, là-bas, des sources vives
Font un bruit d’assassins postés se concertant.

Paul Verlaine - Poèmes saturniens
le soir (E)
...
La nuit vient. Le hibou s’envole. C’est l’instant
Où l’on songe aux récits des aïeules naïves…
Sous un fourré, là-bas, là-bas, des sources vives

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...
Mais au dehors, voici toujours le ciel, couleur de fer,
Voici les vents, les saints, les morts
Et la procession profonde
Des arbres fous et des branchages tords
Qui voyagent de l’un à l’autre bout du monde.
Voici les grand’routes comme des croix
A l’infini parmi les plaines
Les grand’routes et puis leurs croix lointaines
A l’infini, sur les vallons et dans les bois !

Emile Verhaeren, Les vignes de ma muraille
(E)
...
Mais au dehors, voici toujours le ciel, couleur de fer,
Voici les vents, les saints, les morts
Et la procession profonde
Des arbres fous et des branchages tords
Qui voyagent de l’un à l’autre bout ...

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...
Il se maria comme un doge
Aux cris d’une sirène moderne sans époux
Gonfle-toi vers la nuit O Mer Les yeux des squales
Jusqu’à l’aube ont guetté de loin avidement
Des cadavres de jours rongés par les étoiles
Parmi le bruit des flots et des derniers serments

Guillaume Apollinaire - L’émigrant de Landor Road
(E)
...
Il se maria comme un doge
Aux cris d’une sirène moderne sans époux
Gonfle-toi vers la nuit O Mer Les yeux des squales
Jusqu’à l’aube ont guetté de loin avidement
Des cada ...

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Saint-Denis - François 1er et Claude de France


Sur une morte

Elle était belle, si la Nuit
Qui dort dans la sombre chapelle
Où Michel-Ange a fait son lit,
Immobile peut être belle.
Elle était bonne, s’il suffit
Qu’en passant la main s’ouvre et donne,
Sans que Dieu n’ait rien vu, rien dit,
Si l’or sans pitié fait l’aumône.
Elle pensait, si le vain bruit
D’une voix douce et cadencée,
Comme le ruisseau qui gémit
Peut faire croire à la pensée.
Elle priait, si deux beaux yeux,
Tantôt s’attachant à la terre,
Tantôt se levant vers les cieux,
Peuvent s’appeler la Prière.
Elle aurait souri, si la fleur
Qui ne s’est point épanouie
Pouvait s’ouvrir à la fraîcheur
Du vent qui passe et qui l’oublie.
Elle aurait pleuré si sa main,
Sur son coeur froidement posée,
Eût jamais, dans l’argile humain,
Senti la céleste rosée.
Elle aurait aimé, si l’orgueil
Pareil à la lampe inutile
Qu’on allume près d’un cercueil,
N’eût veillé sur son coeur stérile.
Elle est morte, et n’a point vécu.
Elle faisait semblant de vivre.
De ses mains est tombé le livre,
Dans lequel elle n’a rien lu.

Alfred de Musset






Au cri des orgues violentes
Qui la célèbrent,
La mort tout en ténèbres
Règne, comme une idole assise,
Sous la coupole des églises.
Des feux, tordus comme des hydres,
Se hérissent, autour du catafalque immense
OÙ des anges, tenant des faulx et des cleps
Dressent leur véhémence,
Clairons dardés, vers le néant.

Cassa


basilique de Saint-Denis - sepultures royales
Saint-Denis - François 1er et Claude de France (E)
Sur une morte

Elle était belle, si la Nuit
Qui dort dans la sombre chapelle
Où Michel-Ange a fait son lit,
Immobile peut être belle.
Elle était bonne, s’il suffit
Qu’en pas ...

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Sur ce couvercle de tombeau
Elle dort. L’obscur artiste
Qui l’a sculptée a vu le beau
Sans rien de triste.
...

Gaston Couté, Le coffret de santal



Sur une morte

Elle était belle, si la Nuit
Qui dort dans la sombre chapelle
Où Michel-Ange a fait son lit,
Immobile peut être belle.
Elle était bonne, s’il suffit
Qu’en passant la main s’ouvre et donne,
Sans que Dieu n’ait rien vu, rien dit,
Si l’or sans pitié fait l’aumône.
Elle pensait, si le vain bruit
D’une voix douce et cadencée,
Comme le ruisseau qui gémit
Peut faire croire à la pensée.
Elle priait, si deux beaux yeux,
Tantôt s’attachant à la terre,
Tantôt se levant vers les cieux,
Peuvent s’appeler la Prière.
Elle aurait souri, si la fleur
Qui ne s’est point épanouie
Pouvait s’ouvrir à la fraîcheur
Du vent qui passe et qui l’oublie.
Elle aurait pleuré si sa main,
Sur son coeur froidement posée,
Eût jamais, dans l’argile humain,
Senti la céleste rosée.
Elle aurait aimé, si l’orgueil
Pareil à la lampe inutile
Qu’on allume près d’un cercueil,
N’eût veillé sur son coeur stérile.
Elle est morte, et n’a point vécu.
Elle faisait semblant de vivre.
De ses mains est tombé le livre,
Dans lequel elle n’a rien lu.

Alfred de Musset
(E)
Sur ce couvercle de tombeau
Elle dort. L’obscur artiste
Qui l’a sculptée a vu le beau
Sans rien de triste.
...

Gaston Couté, Le coffret de santal



Sur une morte

E ...

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Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s’est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Eternel et muet ainsi que la matière.
...

Charles Baudelaire, les Fleurs du mal
(E)
Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s’est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Eternel et muet ainsi que la matière. < ...

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Ce n'est pas sur les tombes
que tu retrouveras tes Morts,
ils sont en toi.
Ils ne survivent qu'en toi...

Scholastique MUKASONGA - Notre-Dame du Nil
Le deuil, L’Iguifou, pp. 120-121
(E)
Ce n'est pas sur les tombes
que tu retrouveras tes Morts,
ils sont en toi.
Ils ne survivent qu'en toi...

Scholastique MUKASONGA - Notre-Dame du Nil
Le deuil, L’Iguifou, pp. 120-121 ...

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L’homme de culture
doit être
un inventeur d’âmes.

Aimé Cesaire
(E)
L’homme de culture
doit être
un inventeur d’âmes.

Aimé Cesaire ...

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Les cimetières sont pleins
de gens irremplaçables,
qui ont tous été remplacés.

Georges Clemenceau
(E)
Les cimetières sont pleins
de gens irremplaçables,
qui ont tous été remplacés.

Georges Clemenceau ...

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les tombeaux


...
Peut-être ici la mort enchaîne en son empire
De rustiques Newtons de la terre ignorés,
D’illustres inconnus dont les talents sacrés
Eussent charmé les dieux sur le luth qui respire :
...

Chateaubriand - les tombeaux champetres



Les cimetières sont pleins
de gens irremplaçables,
qui ont tous été remplacés.

Georges Clemenceau




Ce n'est pas sur les tombes
que tu retrouveras tes Morts,
ils sont en toi.
Ils ne survivent qu'en toi...

Scholastique MUKASONGA - Notre-Dame du Nil
Le deuil, L’Iguifou, pp. 120-121
les tombeaux (E)
...
Peut-être ici la mort enchaîne en son empire
De rustiques Newtons de la terre ignorés,
D’illustres inconnus dont les talents sacrés
Eussent charmé les dieux sur le luth qui respire ...

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Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse,
Au fond d’un monument construit en marbre noir,
Et lorsque tu n’auras pour alcôve et manoir
Qu’un caveau pluvieux et qu’une fosse creuse ;

Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse
Et tes flancs qu’assouplit un charmant nonchaloir,
Empêchera ton cœur de battre et de vouloir,
Et tes pieds de courir leur course aventureuse,

Le tombeau, confident de mon rêve infini
(Car le tombeau toujours comprendra le poète),
Durant ces grandes nuits d’où le somme est banni,

Te dira : « Que vous sert, courtisane imparfaite,
De n’avoir pas connu ce que pleurent les morts ? »
- Et le ver rongera ta peau comme un remords.

Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal
(E)
Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse,
Au fond d’un monument construit en marbre noir,
Et lorsque tu n’auras pour alcôve et manoir
Qu’un caveau pluvieux et qu’une fosse creuse ;

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...
Les morts se réjouissaient
De voir leurs corps trépassés
entre eux et la lumière
Ils riaient de voir leur ombre
et l’observaient
Comme si véritablement
C’eût été leur vie passée
...

Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913
(E)
...
Les morts se réjouissaient
De voir leurs corps trépassés
entre eux et la lumière
Ils riaient de voir leur ombre
et l’observaient
Comme si véritablement
C’e&uci ...

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...
Oh ! c’est triste de voir debout le piédestal
Tout seul ! Et des pensees mélancoliques vont
Et viennent dans mon rêve où le chagrin profond
Évoque un avenir solitaire et fatal.
...

Paul Verlaine, Fêtes galantes, 1869
(E)
...
Oh ! c’est triste de voir debout le piédestal
Tout seul ! Et des pensees mélancoliques vont
Et viennent dans mon rêve où le chagrin profond
Évoque un avenir solitaire et fatal.

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...
Du vieux temple verdi sous ce lierre immortel
L’oiseau de la nuit seul trouble le grand silence.
...
Les chants perçants du coq ne réveilleront plus
Ces bergers endormis sous cette couche agreste.
...

François-René de Chateaubriand - les tombeaux champetres
(E)
...
Du vieux temple verdi sous ce lierre immortel
L’oiseau de la nuit seul trouble le grand silence.
...
Les chants perçants du coq ne réveilleront plus
Ces bergers endormis sous cette couche agreste. ...

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Paris - Cimetiere du Pere Lachaise - gisant de Victor Noir


Je ne sais rien de gai comme un enterrement !
Le fossoyeur qui chante et sa pioche qui brille,
La cloche, au loin, dans l’air, lançant son svelte trille,
Le prêtre en blanc surplis, qui prie allègrement,
...

Paul Verlaine, Poèmes saturniens
Paris - Cimetiere du Pere Lachaise - gisant de Victor Noir (E)
Je ne sais rien de gai comme un enterrement !
Le fossoyeur qui chante et sa pioche qui brille,
La cloche, au loin, dans l’air, lançant son svelte trille,
Le prêtre en blanc surplis, qui prie allègrement ...

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Un jour tu la verras,
dit l'espérance,
si tu sais espérer.
Et la désespérance :
elle n'est rien
que ta souffrance.
Et le cœur bat…
La terre n'a pas
tout emporté.

Antonio MACHADO - Champs de Castille, Solitudes (poesie)
Champs de Castille, CX, Chemins
(E)
Un jour tu la verras,
dit l'espérance,
si tu sais espérer.
Et la désespérance :
elle n'est rien
que ta souffrance.
Et le cœur bat…
La terre n'a pas
tout emport ...

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Il y a dans lire une attente
qui ne cherche pas à aboutir.
Lire c'est errer.

Pascal Quignard - Les ombres errantes
(E)
Il y a dans lire une attente
qui ne cherche pas à aboutir.
Lire c'est errer.

Pascal Quignard - Les ombres errantes ...

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...
Tu es comme la mer tu berces les étoiles
Tu es le champ d’amour tu lies et tu sépares
Les amants et les fous
Tu es la faim le pain la soif l’ivresse haute
Et le dernier mariage entre rêve et vertu.

Paul Eluard - baisers resurrecteurs
(E)
...
Tu es comme la mer tu berces les étoiles
Tu es le champ d’amour tu lies et tu sépares
Les amants et les fous
Tu es la faim le pain la soif l’ivresse haute
Et le dernier mariage entre rê ...

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...
Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,

Parfums éclos d’une couvée d’aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l’innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.

Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1926
(E)
...
Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des coule ...

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Comme un nageur venant du profond de son plonge,
Tous sortent de la mort comme l'on sort d'un songe

Agrippa d'AUBIGNE - Les Tragiques
(E)
Comme un nageur venant du profond de son plonge,
Tous sortent de la mort comme l'on sort d'un songe

Agrippa d'AUBIGNE - Les Tragiques ...

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La terre s'est imposée l'homme
pour châtiment

Pablo Neruda - Chant général
(E)
La terre s'est imposée l'homme
pour châtiment

Pablo Neruda - Chant général ...

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Horloge d’où s’élançait l’heure
Vibrante en passant dans l’or pur,
Comme l’oiseau qui chante ou pleure
Dans un arbre où son nid est sûr,

Ton haleine égale et sonore
Dans le froid cadran ne bat plus :
Tout s’éteint-il comme l’aurore
Des beaux jours qu’à ton front j’ai lus ?

Marceline Desbordes-Valmore, Elégies
(E)
Horloge d’où s’élançait l’heure
Vibrante en passant dans l’or pur,
Comme l’oiseau qui chante ou pleure
Dans un arbre où son nid est sûr,

Ton haleine &eacut ...

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Horloge ! dieu sinistre,
effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace
et nous dit: “Souviens-toi !
Les vibrantes Douleurs
dans ton cœur plein d’effroi
Se planteront bientôt
comme dans une cible ;
...

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, 1861
(E)
Horloge ! dieu sinistre,
effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace
et nous dit: “Souviens-toi !
Les vibrantes Douleurs
dans ton cœur plein d’effroi
Se planteront bientôt
comme d ...

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Elle est à toi cette chanson
Toi l'Auvergnat qui sans façon
M'as donné quatre bouts de bois
Quand dans ma vie il faisait froid
...
Ce n'était rien qu'un feu de bois
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manière d'un feu de joie.


Georges Brassens - l'auvergnat
(E)
Elle est à toi cette chanson
Toi l'Auvergnat qui sans façon
M'as donné quatre bouts de bois
Quand dans ma vie il faisait froid
...
Ce n'était rien qu'un feu de bois
Mais il m'avait chauff& ...

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Toi l'auvergnat quand tu mourras
Quand le croque-mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel
Au père éternel.

Georges Brassens - l'auvergnat
(E)
Toi l'auvergnat quand tu mourras
Quand le croque-mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel
Au père éternel.

Georges Brassens - l'auvergnat ...

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Il n’existe que deux choses infinies,
l’univers et la bêtise humaine...
mais pour l'univers,
je n'ai pas de certitude absolue

Albert Einstein
(E)
Il n’existe que deux choses infinies,
l’univers et la bêtise humaine...
mais pour l'univers,
je n'ai pas de certitude absolue

Albert Einstein ...

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rose à Longchamp


Oui, dès l’instant que je vous vis,
Beauté féroce, vous me plûtes ;
De l’amour qu’en vos yeux je pris,
Sur-le-champ vous vous aperçûtes ;

Ah! fallait-il que je vous visse,
Fallait-il que vous me plussiez,
Qu’ingénument je vous le disse,
Qu’avec orgueil vous vous tussiez !

Fallait-il que je vous aimasse,
Que vous me désespérassiez,
Et qu’en vain je m’opiniâtrasse,
Et que je vous idolâtrasse
Pour que vous m’assassinassiez !

Alphonse Allais (1854-1905)
rose à Longchamp (E)
Oui, dès l’instant que je vous vis,
Beauté féroce, vous me plûtes ;
De l’amour qu’en vos yeux je pris,
Sur-le-champ vous vous aperçûtes ;

Ah! fallait-il que je v ...