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Nous n'avions pas fini de nous parler d'amour
Nous n'avions pas fini de fumer nos gitanes
On peut se demander pourquoi les cours condamnent.
Un assassin si beau qu'il fait pâlir le jour

Jean Genet
(E)
Nous n'avions pas fini de nous parler d'amour
Nous n'avions pas fini de fumer nos gitanes
On peut se demander pourquoi les cours condamnent.
Un assassin si beau qu'il fait pâlir le jour

Jean Genet ...

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...
Armes, vibrez ! mains admirables, prenez-les,
Mains scélérates à défaut des admirables !
Prenez-les donc et faites signe aux En-allés
Dans les fables plus incertaines que les sables.
...

Paul Verlaine
(E)
...
Armes, vibrez ! mains admirables, prenez-les,
Mains scélérates à défaut des admirables !
Prenez-les donc et faites signe aux En-allés
Dans les fables plus incertaines que les sables.

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...
Par ce trait de magnificence
Le Prince à ses sujets
étalait sa puissance.
En son Louvre il les invita.
...

Jean de La Fontaine - la cour du lion
(E)
...
Par ce trait de magnificence
Le Prince à ses sujets
étalait sa puissance.
En son Louvre il les invita.
...

Jean de La Fontaine - la cour du lion ...

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Sois sage, ô ma Douleur,
et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ;
il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure
enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix,
aux autres le souci.
...

Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal
(E)
Sois sage, ô ma Douleur,
et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ;
il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure
enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix,
aux autres le souc ...

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...
Un jour viendra, la France émue
Rendra justice à tes vertus ;
On verra surgir ta statue…
Mais alors tu ne seras plus !
...
Gérard de Nerval, Odes et poèmes



Prenez invariablement
la position la plus élevée,
c’est généralement
la moins encombrée.

Charles de Gaulle
(E)
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Un jour viendra, la France émue
Rendra justice à tes vertus ;
On verra surgir ta statue…
Mais alors tu ne seras plus !
...
Gérard de Nerval, Odes et poèmes



Pr ...

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...
Là-bas, soudaine et fière, une fanfare éclate ;
Et, poussant devant eux clairons et timbaliers,
Apparaissent au loin les premiers cavaliers
D’un pompeux régiment qui vient de la parade.
...

François Coppée, Poèmes modernes - le défilé
(E)
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Là-bas, soudaine et fière, une fanfare éclate ;
Et, poussant devant eux clairons et timbaliers,
Apparaissent au loin les premiers cavaliers
D’un pompeux régiment qui vient de la parade. ...

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...
L’avenir souriait dans un songe d’orgueil,
La gloire les guidait, étoile éblouissante,
Et comme une Sirène, avec sa voix puissante,
L’Espérance chantait, embusquée à l’écueil.
...

Guy de Maupassant, Poésie Diverses
(E)
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L’avenir souriait dans un songe d’orgueil,
La gloire les guidait, étoile éblouissante,
Et comme une Sirène, avec sa voix puissante,
L’Espérance chantait, embusquée &ag ...

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...
Sur vingt-quatre canons cachés ;
Ses mâts, en arrière penchés,
Paraissaient à demi couchés.
Dix fois plus vive qu’un pirate,
En cent jours du Havre à Surate
Elle nous emporta souvent.
— Qu’elle était belle, ma Frégate,
...
(E)
...
Sur vingt-quatre canons cachés ;
Ses mâts, en arrière penchés,
Paraissaient à demi couchés.
Dix fois plus vive qu’un pirate,
En cent jours du Havre à Surate
E ...

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Frôlée par les ombres des morts
Sur l’herbe où le jour s’exténue
L’arlequine s’est mise nue
Et dans l’étang mire son corps

Guillaume Apollinaire
(E)
Frôlée par les ombres des morts
Sur l’herbe où le jour s’exténue
L’arlequine s’est mise nue
Et dans l’étang mire son corps

Guillaume Apollinaire ...

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Depuis dix jours au fond d’un couloir trop étroit
Dans les éboulements et la boue et le froid
Parmi la chair qui souffre et dans la pourriture
...
Vos cœurs sont tous en moi je sens chaque blessure
O mes soldats souffrants ô blessés à mourir
...

Guillaume Apollinaire, Calligrammes, Poèmes de la paix et de la guerre (1913-1916)
(E)
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Depuis dix jours au fond d’un couloir trop étroit
Dans les éboulements et la boue et le froid
Parmi la chair qui souffre et dans la pourriture
...
Vos cœurs sont tous en moi je sens chaque b ...

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combien j’en ai vu qui morts dans la tranchée
Étaient restés debout et la tête penchée
S’appuyant simplement contre le parapet
...

Guillaume Apollinaire, Calligrammes, Poèmes de la paix et de la guerre (1913-1916)



(E)
...
combien j’en ai vu qui morts dans la tranchée
Étaient restés debout et la tête penchée
S’appuyant simplement contre le parapet
...

Guillaume Apollinaire, Calligramme ...

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Cette nuit est si belle où la balle roucoule
Tout un fleuve d’obus sur nos têtes s’écoule
Parfois une fusée illumine la nuit
C’est une fleur qui s’ouvre et puis s’évanouit
La terre se lamente et comme une marée
Monte le flot chantant dans mon abri de craie
Séjour de l’insomnie incertaine maison
De l’Alerte la Mort et la Démangeaison
...

Guillaume Apollinaire, Calligrammes
(E)
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Cette nuit est si belle où la balle roucoule
Tout un fleuve d’obus sur nos têtes s’écoule
Parfois une fusée illumine la nuit
C’est une fleur qui s’ouvre et puis s’ ...

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Je t’écris de dessous la tente
Tandis que meurt ce jour d’été
Où floraison éblouissante
Dans le ciel à peine bleuté
Une canonnade éclatante
Se fane avant d’avoir été

Guillaume Apollinaire, carte postale


La statistique a démontré
que la mortalité dans l'armée
augmente sensiblement
en temps de guerre.

Alphonse Allais
(E)
Je t’écris de dessous la tente
Tandis que meurt ce jour d’été
Où floraison éblouissante
Dans le ciel à peine bleuté
Une canonnade éclatante
Se fane avan ...

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...
Bel officier couleur du ciel
Le doux printemps
longtemps après Noël
Te médaillera
d’un beau soleil
...

Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913
(E)
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Bel officier couleur du ciel
Le doux printemps
longtemps après Noël
Te médaillera
d’un beau soleil
...

Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913 ...

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Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom
...
Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté.

Paul Eluard, Au rendez-vous allemand, 1945
(E)
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom
...
Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaîtr ...

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...
Elle courrait sur ses rails
Comme la mort à la guerre
Comme l'ombre dans les yeux
Il y a tant de travail
Tant et tant de coups de lime
Tant de peine et de douleurs
Tant de colère et d'ardeur
Et il y a tant d'années
Tant de visions entassées
De volonté ramassée
De blessures et d'orgueils
Métal arraché au sol
Martyrisé par la flamme
Plié, tourmenté, crevé
Tordu en forme de rêve

Boris Vian
(E)
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Elle courrait sur ses rails
Comme la mort à la guerre
Comme l'ombre dans les yeux
Il y a tant de travail
Tant et tant de coups de lime
Tant de peine et de douleurs
Tant de colère et d'ardeur

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Peu importe
que le chat soit gris ou noir
pourvu qu'il attrape les souris.

Teng Tsiao Ping
(E)
Peu importe
que le chat soit gris ou noir
pourvu qu'il attrape les souris.

Teng Tsiao Ping ...

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...
Dans son lit de pourpre et de lame
L’astre se couche, large et pur ;
Avec lenteur son œil de flamme
Ferme ses paupières d’azur.
...
D’un bond s’abattent les ténèbres…
C’était le jour, et c’est la nuit.
...

Auguste Lacaussade
(E)
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Dans son lit de pourpre et de lame
L’astre se couche, large et pur ;
Avec lenteur son œil de flamme
Ferme ses paupières d’azur.
...
D’un bond s’abattent les ténè ...

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...
Viens, ma chère, fais-toi belle ;
Dans la fête solennelle,
Viens marcher à mon côté.
Viens !… et mets, pour qu’on le dise,
Cocarde parlante, autour
De ton chapeau de payse,
La feuille qui symbolise
Le patriotique amour !
...

Nérée Beauchemin, Patrie intime
(E)
...
Viens, ma chère, fais-toi belle ;
Dans la fête solennelle,
Viens marcher à mon côté.
Viens !… et mets, pour qu’on le dise,
Cocarde parlante, autour
De ton chapeau de ...

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Pétillez, étincelez, éclatez gerbes de feu
Que le ciel sombre s'illumine
à la renverse jaune, rouge, bleu
Que la fête de la lumière se reflète forte dans les yeux
Et que les coeurs s'émerveillent d'un spectacle de joie
léger et radieux
...

Nathalie CLAUS


Ce n'est que quand il fait nuit que les étoiles brillent.

Winston Churchill
(E)
Pétillez, étincelez, éclatez gerbes de feu
Que le ciel sombre s'illumine
à la renverse jaune, rouge, bleu
Que la fête de la lumière se reflète forte dans les yeux
Et que les c ...

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Ce qui est incompréhensible,
c’est que le monde
soit compréhensible

Albert Einstein
(E)
Ce qui est incompréhensible,
c’est que le monde
soit compréhensible

Albert Einstein ...