le miroir (Paul Valery)Ô miroir, vous m'êtes témoin Vous qui redites toute chose Qu'étant belle je n'ai besoin Que d'un soupçon de poudre rose. Belle sans fard, dans ce coin d'or, Toutefois niche un peu de rose Pour la vive métamorphose D'un teint du soir quand il s'endort. Et la rose de ma joue Parfois puise au poudrier, Ma plume aussi bien se joue A plonger dans l'encrier. Pour belle que je me sente, Avec un rien de couleur Une lèvre incandescente Lestement me fera fleur. Ce trésor très familier Tient la poudre de framboise Dont parfois quelque voilier Le visage se pavoise. Paul Valery | le miroir (Paul Valery) (E) Ô miroir, vous m'êtes témoin Vous qui redites toute chose Qu'étant belle je n'ai besoin Que d'un soupçon de poudre rose. Belle sans fard, dans ce coin d'or, Toutefois niche un peu ... |
sans voile (Ovide - les amours)Quand sans voile elle se dressa devant mes yeux, sur son corps tout entier, nul défaut, nulle part. Ses épaules, ses bras, que je vis et touchai ! La forme de ses seins, faite pour les caresses ! Et ce ventre si plat sous cette gorge intacte ! La hanche, douce et pleine, et la cuisse, si jeune! Des détails ? À quoi bon ? Tout méritait éloge et tout contre mon corps je serrai son corps nu. Le reste... Fatigués, nous dormîmes ensemble Ah ! donnez-moi souvent un tel après-midi ! Ovide (Les amours) (43 AV. J.C. - vers 18 APR J.C.) | sans voile (Ovide - les amours) (E) Quand sans voile elle se dressa devant mes yeux, sur son corps tout entier, nul défaut, nulle part. Ses épaules, ses bras, que je vis et touchai ! La forme de ses seins, faite pour les caresses ... |
Isolons notre amour en un lieu solitaireJe tairai mes soucis, oubliez vos tracas, Isolons notre amour en un lieu solitaire En laissant votre corps au plus creux de mes bras J’abolirai le temps afin de mieux vous plaire. Restant lèvres en bouche, inventons des baisers Varions les caresses avides de saveurs Je me permettrai tout sans rien vous imposer Mêlant soyeuse sève et ardentes liqueurs Carimo | Isolons notre amour en un lieu solitaire (E) Je tairai mes soucis, oubliez vos tracas, Isolons notre amour en un lieu solitaire En laissant votre corps au plus creux de mes bras J’abolirai le temps afin de mieux vous plaire. Restant lèvres en bouche, ... |
mon bien aiméJe suis ton doux nid, je suis ton île claire, ton pays de lumière et ton bel horizon. Je suis ta tanière, ton bonheur et tes fêtes, là enfin où s'arrête ta vie de vagabon. Je suis ton doux nid, je suis ton seul refuge, après nous le déluge, je suis ta douce tanière. Ta reine et ton royaume, c'est moi ton seul amour, dans mon palais de chaume, tu me feras la cour. Un seul de mes sourires empli ta vie de joie et nul ne peut se dire plus fortuné que toi, Je suis ton doux nid, ta seule certitude contre la solitude à travers les saisons. Je suis ton doux nid, ta fontaine d'eau pure, qui chaque jour murmure que nous nous aimerons. Je suis ta tanière, accrochée aux étoiles, lorsque la nuit s'étale et ferme l'horizon. | mon bien aimé (E) Je suis ton doux nid, je suis ton île claire, ton pays de lumière et ton bel horizon. Je suis ta tanière, ton bonheur et tes fêtes, là enfin où s'arrête ta vie de vagabon. ... |
CantiqueComme ils sont beaux tes pas toi fille de noble race. Tes rondeurs sont comme des joyaux modelés par les mains d'un artiste. Ton nombril forme un cratère arrondi où l'eau-de-vie de vin ne manque pas, Ton ventre, un amas de froment au milieu des lys. Tes deux seins ressemblent à deux faons, jumeaux d'une chevrette. Ton cou ressemble à une tour d'ivoire. Tes yeux sont comme les piscines de Heshbon, Ton nez est aussi gracieux qu'une tour du Liban, Ta tête est fière comme le Mont Carmel. Les boucles de tes cheveux ont des reflets de pourpre. Que tu es belle et fascinante, ô amour, dans ces délices ! Cette taille te fait ressembler à un palmier tes seins sont pour moi comme des grappes de raisin. Et le parfum de ton haleine fleure bon comme celui des pommes, Ton palais comme un vin exquis ! (elle) Il va tout droit, ce vin, à mon bien-aimé, Il coule sur les lèvres de ceux qui sont assoupis. Moi, je suis à mon bien-aimé Et son désir se porte sur moi. Viens-t'en mon amour. Sortons à la campagne, Passons la nuit dans les villages De bonne heure, allons dans les vignobles, Pour voir si la vigne a des bourgeons, si ses pampres sont en sève, Et si les grenadiers sont en fleur. Et là je te donnerai mes étreintes. Les mandragores exhalent leur parfum, A nos portes, il y a toute sorte de fruits exquis, des nouveaux et aussi des vieux. Mon amour, je les ai réservés pour toi. | Cantique (E) Comme ils sont beaux tes pas toi fille de noble race. Tes rondeurs sont comme des joyaux modelés par les mains d'un artiste. Ton nombril forme un cratère arrondi où l'eau-de-vie de vin ne manque ... |
Est-ce que j'ose vous direEst-ce que j'ose vous dire ? ... Je n'entends plus vos mots ! Je vous respire... Votre douce odeur me grise et m'attire, Et votre chemise entrouverte m'invite à tous les délires. J’aime sentir le désir d'un homme. J’aime savoir son esprit excité, Ai-je des charmants dessous ? de soie et de dentelle ? ou peut-être, rien du tout ? Excitante et rebelle ? Je sens votre regard, je ressens votre envie, mon voile est transparent, ma pudeur s’évapore Mes lèvres, savez-vous, sont brûlantes de désirs Je vous tente ... Osons ! J'imagine mes mains lentement vous dévêtir, Patienter sur vos lèvres, lutter contre la fièvre Vous rencontrer enfin, naître sous votre regard, Ma robe, sous vos mains, est prête à glisser consentante vous offrant mon corps de femme, paré de mes deux seins lourds Je suis prête sous vos doigts à être effeuillée, jusqu’à nue, prête à être caressée, prête à être aimée ... toute la nuit. | Est-ce que j'ose vous dire (E) Est-ce que j'ose vous dire ? ... Je n'entends plus vos mots ! Je vous respire... Votre douce odeur me grise et m'attire, Et votre chemise entrouverte m'invite à tous les délires. J’a ... |
baiser ta bouche (Oscar Wilde - Salomé)Je veux baiser ta bouche, y trouvant ma saveur, Je veux saisir la souche de mon désir fébrile Pour écarter les lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile. Pour que tes yeux se plissent, que ton regard se trouble, Oscar Wilde - Salomé | baiser ta bouche (Oscar Wilde - Salomé) (E) Je veux baiser ta bouche, y trouvant ma saveur, Je veux saisir la souche de mon désir fébrile Pour écarter les lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectil ... |
le baiserOh ! Que ta bouche est douce à prendre, à boire, à mordre... Qu'elle est tendre avec la mienne, et quelle caresse intime elles se font... Quoi de plus simple quand on s'aime, que de fondre ce qui se fond en un fruit de l'autre et du même ? Que j'adore ce premier don !... (Paul Valery) Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid. C'est moi qui parle et qui t'embrasse Laisse-moi répandre sur toi, comme le doux vent dans les bois, Ce murmure immense, à voix basse... (Anna De Noailles) Le sourire appelle, et promet le baiser Ange d'amour et de plaisir, la rose et le miel sont sur tes lèvres (Evariste de Parny) Ton corps, le mien, nos bouches gourmandes, nos baisers enflammés Baisers volés Corps enlacés Moments si doux Chers à nos âmes Où nos deux chairs Se collent Seulement nous aimer ! (Sofifée) Vos lèvres sont exquises, permettez-moi d'un baiser si douces convoitises. Douce tentation de vos lèvres si roses, baisers mouillés j'y dépose (Maxalexis) Ta langue s'enroule dans la mienne langoureuse valse de Vienne, nos salives coulent onctueuses dans nos gorges heureuses Mes lèvres glissent sur ta joue, ma langue le long de ton cou parcoure un chemin secret, plus que parfait. Un baiser de printemps , léger comme le vent, S'est posé sur ta bouche Et tu as perçu comme un frémissement, Celui de nos Amours si belles. Un baiser en juillet, au cœur d'un bel été, En touches si légères, aux pointes de tes seins, Eveille tes ardeurs et te fait te cambrer. Irradiant du soleil jusqu'au creux de tes reins. Un baiser à l 'automne, aux couleurs ambrées, Au seuil de ta corolle, à l 'orée du plaisir, Enivré des douceurs de ton velours doré, Franchissant pas à pas les degrés du désir. Un baiser pour l'hiver, aux campagnes blanchies, Au centre de ta rose où pointe ce bourgeon, Comme ce tiède refuge où j 'aime aller aussi, Ce sera l' apogée de toutes nos sensations. Pour ces quatre baisers de ces quatre saisons, Qui nous font nous aimer de décembre à janvier, Et nous mènent tous deux aux extrêmes passions, Je te donne mon âme et mon cœur tout entier … | le baiser (E) Oh ! Que ta bouche est douce à prendre, à boire, à mordre... Qu'elle est tendre avec la mienne, et quelle caresse intime elles se font... Quoi de plus simple quand on s'aime, que de fondre c ... |
Je veuxJe veux que tu me donnes de toi ce qui vaut tant pour moi, l'intime, le sublime, le céleste, le divin, le zeste, l'élixir, l'essence, la quintessence Fais moi retrouver le frisson ultime de tes mains sur ma peau Fais moi retrouver le bouillonnant tumulte de mes sens éveillés. Je veux que tu viennes à moi ... je veux que tu viennes en moi ! Que tu te glisses dans ma chair, et que nous quittions le monde Que tu m'emportes avec toi pour éclairer notre nuit. | Je veux (E) Je veux que tu me donnes de toi ce qui vaut tant pour moi, l'intime, le sublime, le céleste, le divin, le zeste, l'élixir, l'essence, la quintessence Fais moi retrouver le frisson ultime de tes mains sur ... |
Permets que je te dévêtissePermets que je te dévêtisse Offre moi ce doux privilège De faire durer ce pur délice Que pour rien au monde je n'abrège Sentir sous le tissu tendu Tes viriles splendeurs qui prennent de l'ampleur et dont je devine la saveur Laisse ma main, nonchalante, Caresser l'intime indécence Me laisser devenir gourmande Et admirer toute sa prestance N'aspires plus à autre chose que de me livrer à l'air libre Ta superbe impudeur éclose Pour que j'en apprécie la fibre Je ne me ferai pas prier Pour l'envelopper de ma main Et si tu vois mes yeux briller Occupe toi de mes deux seins Il te suffit de me frôler Pour que je palpite corps et âme Et gentiment me taquiner Pour que sous tes lèvres je me pâme Mise à nue voici que frémit Ta fontaine jaillissante A sa vue tout mon corps gémit D'envies félines et frétillantes Lâchant le frein de mes envies folles Tandis que mes sens tu affoles | Permets que je te dévêtisse (E) Permets que je te dévêtisse Offre moi ce doux privilège De faire durer ce pur délice Que pour rien au monde je n'abrège Sentir sous le tissu tendu Tes viriles splendeurs qui pren ... |
le gout de mon corpsSens mes sens en éveil, observe bien ma peau Regarde s'en échapper la sueur par ses pores Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux Garnissant le coffre du plus beau des trésors N'arrête surtout pas tes murmures, tes caresses Je ne résiste plus, intérieurement je fonds Même de glace je ne pourrai que céder à l'ivresse Tu viens de faire de moi, le chaud des glaçons Il coule dans mes veines le flot de la folie Emmène moi au loin jusqu'à demain matin Fais nous voyager tout au long de la nuit Puisses tu faire de mon corps ton unique chemin Resserre un peu plus fort l'étreinte de tes bras Qui entourent et pressent mon coeur contre le tien Laisse glisser sur moi la fleur de tes doigts Je t'en prie continue, et surtout ne dis rien | le gout de mon corps (E) Sens mes sens en éveil, observe bien ma peau Regarde s'en échapper la sueur par ses pores Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux Garnissant le coffre du plus beau de ... |
Ton désir se lèveJe sens la chaleur de ton corps contre moi. Ton désir se lève, je le sens ! j'ai besoin de toi, besoin de tes caresses, Devore ma peau avec de tendres baisers, dis moi tout bas tes plus folles pensées comble moi de tes prouesses, aime moi sans retenue, fais de moi ta deesse fais moi l'amour totalement, là, maintenant | Ton désir se lève (E) Je sens la chaleur de ton corps contre moi. Ton désir se lève, je le sens ! j'ai besoin de toi, besoin de tes caresses, Devore ma peau avec de tendres baisers, dis moi tout bas tes plus ... |
Tu sens ?Tu sens ? Mon corps peu à peu s'offre à toi, telle une fleur au printemps. Je suis bien. Une eternité de douceur et de plaisir controlé. Pénétre-moi doucement, tendrement Glisse toi dans mon ventre chaud, Et reste un moment en moi sans bouger, Je suis à toi, offerte, Passe ta main dans mes cheveux, caresse mon visage. Et maintenant, accélére le rythme, doucement. ne quitte plus mon regard, je sens venir en toi le plaisir, l'envie de t'abandonner , mais il ne faut pas, pas maintenant, pas encore. Lentement, enfonce toi de nouveau dans mes entrailles, sensation d'une douceur infinie. Je ferme les yeux pour mieux goûter l'instant. Tes mouvements se font plus amples, c'est bon ! Ta verge plonge en moi et gonfle en meme temps. Tu t'inquiètes de moi, tu me demandes si je suis bien, si je suis prête ? Agrippe toi à mes épaules Je bouge mon bassin Regarde moi. Nos regards se soudent l'un à l'autre. Je suis prête ! Viens ! Maintenant ! | Tu sens ? (E) Tu sens ? Mon corps peu à peu s'offre à toi, telle une fleur au printemps. Je suis bien. Une eternité de douceur et de plaisir controlé. Pénétre-moi doucement, tendrement < ... |
Caresse-moiCaresse-moi de tes chaudes mains, donne-moi des frissons, fais-moi rêver dans mon âme et jusqu’ au bas de mes reins. Fais-moi vibrer et trembler. Caresse mon charnel corps. Réveille chez moi des sentiments déments, réveille mes sens endormis et morts. Fais moi croire que tu m'aimes vraiment. Caresse-moi, de tes mains, de tes regards. Fais-moi tendre mes muscles, mes nerfs comme les cordes d’une cithare Que mon souffle chante comme une sirène. Caresse-moi, jusqu’au bout de mes fantasmes, caresse-moi pour que je sache enfin que tendresse et passion ne sont pas mortes. Caresse-moi de grâce… Fais couler l'huile d'amour dans mon corps. Caresse-moi...de tes mains habiles. Fais-moi transcender, jusqu’ au creux de mes reins … Regarde. Ecoute, touche, respire, goûte, la sueur qui perle à ma peau rougissante, mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur, ma bouche affamée qui cherche tes baisers. Les larmes salées que je laisse s'écouler. Ecoute mon corps qui respire et vit de plaisir, ma chair qui s'ouvre et se ferme comme un cœur qui palpite, les draps qui se froissent, mes pensées qui s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques. | Caresse-moi (E) Caresse-moi de tes chaudes mains, donne-moi des frissons, fais-moi rêver dans mon âme et jusqu’ au bas de mes reins. Fais-moi vibrer et trembler. Caresse mon charnel corps. Réveille c ... |
Je rêveJe rêve de tes mains qui effleurent mon sein de tes lèvres qui attirent les miennes. de ta bouche qui enflamme ma bouche de ton souffle qui bruisse dans mon cou. de tes lèvres qui caressent mon cou. de tes doigts qui soulignent mes rondeurs. Frisson ... | Je rêve (E) Je rêve de tes mains qui effleurent mon sein de tes lèvres qui attirent les miennes. de ta bouche qui enflamme ma bouche de ton souffle qui bruisse dans mon cou. de tes lèvres qui caressent mon c ... |
Ta main sculpte mes seinsTa main sculpte mes seins et l'autre me dessine. Aux flots de mes cheveux, tombant sur mes épaules, Je glisse mon visage et ma joue te ravine, Mes lèvres te goûtant, baisers que tu me voles. Un peu comme un aveugle, en me prenant les mains, Tu me découvres en braille et cherche mes chemins. Comment te détacher, tes doigts que j'enserre, Le soc de ta charrue labourant en mes terres. Je ronronne féline et, mi-femme, mi-chatte, Je te dis "je suis sage" et puis, d'un coup de patte, Je t'affole, indécente et tu fais connaissance De mes sens en attente qui te sont renaissance. Je suis là, assouvie de nos folles amours, Je rêve alanguie au fil de ce parcours, Mon livre entre tes doigts, repos de ta guerrière, Pour que mon âme vaque en vague cavalière. Encore… Oui… Continue ... c’est bon ainsi ! Est-ce comme cela tout le temps ? C’est donc cela la jouissance, le plaisir Cette sensation en dedans. Cette sensation infinie Qui me nourrit et qui me comble. Se fondre et se confondre Et n'être qu'un, bien qu'étant deux. Se perdre dans l'espace immense. Oiseaux légers au gré du vent. Perdre doucement connaissance. Naître à nous-mêmes en même temps. | Ta main sculpte mes seins (E) Ta main sculpte mes seins et l'autre me dessine. Aux flots de mes cheveux, tombant sur mes épaules, Je glisse mon visage et ma joue te ravine, Mes lèvres te goûtant, baisers que tu me vole ... |
Deshabille-moi (J.Greco - R.Nyel)Déshabille-moi. Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite Sache me convoiter, me désirer, me captiver Ne sois pas comme tous les hommes, trop pressé. Tout le temps du prélude ne doit pas être rude, ni hagard Dévore-moi des yeux, mais avec retenue, pour que je m'habitue, peu à peu... Sache m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer, avec délicatesse, en souplesse, et doigté Choisis bien les mots, dirige bien tes gestes, ni trop lents, ni trop lestes Mais d'où provient cet art, cette prouesse que tu exerces sur moi, Je fonds sous tes mains exquises et tremble de la tête aux cuisses ! Je me découvre fougueuse, sauvage et tigresse ! il n'y a de plus ardent et a la fois doux, Ton indécence me plaît ! Voilà, ça y est ! Je suis frémissante, et offerte De ta main experte, vas-y... Déshabille-moi, Maintenant tout de suite, allez vite ! Sache me posséder, me consommer, me consumer Déshabille-moi, conduis-toi en homme Sois l'homme... Agis ! Déshabille-moi, ! Et toi ... Déshabille-toi ! Juliette Greco - Robert Nyel | Deshabille-moi (J.Greco - R.Nyel) (E) Déshabille-moi. Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite Sache me convoiter, me désirer, me captiver Ne sois pas comme tous les hommes, trop pressé. Tout le temps du prélude ne d ... |
Pour cet instant de trouble étrange (Jean Ferrat)Pour cet instant de trouble étrange Où l'on entend rire les anges Avant même de se toucher Pour cette robe que l'on frôle Ce châle qui tend vos épaules En haut des marches d'escalier Pour la lampe déjà éteinte Et la première de vos plaintes La porte à peine refermée Pour vos dessous qui s'éparpillent Comme des grappes de jonquilles Aux quatre coins du lit semées Pour vos yeux de vague mourante Et ce désir qui s'impatiente Aux pointes de vos seins levées Pour vos toisons de ronces douces Qui me retiennent, me repoussent Quand mes lèvres vont s'y noyer Pour vos paroles, démesures La source, le chant, la blessure De votre corps écartelé Pour vos reins de houle profonde Pour ce plaisir qui vous inonde En long sanglots inachevés Je vous aime Jean Ferrat | Pour cet instant de trouble étrange (Jean Ferrat) (E) Pour cet instant de trouble étrange Où l'on entend rire les anges Avant même de se toucher Pour cette robe que l'on frôle Ce châle qui tend vos épaules En haut des marches ... |
voyage sur ton corps. (Pablo Neruda)De tes hanches à tes pieds Je veux faire un long voyage. Moi, plus petit qu’un insecte. Je vais parmi ces collines, elles sont couleur d’avoine avec des traces légères que je suis seul à connaître, des centimètres roussis, de blafardes perspectives Là se dresse une montagne. Jamais je n’en sortirai. Ô quelle mousse géante ! Et un cratère, une rose de feu mouillé de rosée ! Par tes jambes je descends en filant une spirale ou dormant dans le voyage et j’arrive à tes genoux, à leur ronde dureté pareille aux âpres sommets d’un continent de clarté Puis je glisse vers tes pieds Et vers les huit ouvertures de tes doigts, fuseaux pointus, tes doigts lents, péninsulaires, et je tombe de leur haut dans le vide du drap blanc où je cherche, insecte aveugle et affamé ton contour de brûlante poterie ! » Pablo Neruda. A la pointe de ses seins, les ombres devinent une nature câline. De ce corps que je prends à l’encre de ma mine. De ses fesses, mes mains dérivent jusqu’à l’abîme. Où je me perds doucement jusqu’à l’ultime dans le sublime. Anonyme. | voyage sur ton corps. (Pablo Neruda) (E) De tes hanches à tes pieds Je veux faire un long voyage. Moi, plus petit qu’un insecte. Je vais parmi ces collines, elles sont couleur d’avoine avec des traces légères que je suis seu ... |
Soyez clément, doux et sans maliceSoyez clément, doux et sans malice Et je ferai pour vous de cette nuit un délice Votre regard diffuse des courants électriques Touchez-moi de vos mains magiques Sur mon corps assoiffé de plaisir Chuchotez-moi tous vos fervents désirs Je suis à vous pour cette nuit Vous avez gagné votre pari. Me voici. Céln | Soyez clément, doux et sans malice (E) Soyez clément, doux et sans malice Et je ferai pour vous de cette nuit un délice Votre regard diffuse des courants électriques Touchez-moi de vos mains magiques Sur mon corps assoiffé de plaisir ... |
Rondeurs exquises (Christian Bailly)Rondeurs exquises, douces et pommelées comme j'ai envie de vous croquer ! Rondeurs épanouies, étroitement jumelées, que cachez-vous à mes yeux indiscrets ? Lingerie affriolante, rondeurs affolantes, émoustillent la curiosité de mes ardeurs. Angélique rondeur, mystère dissimulé, Trouve grâce à mes yeux de débauché. Rondeurs innocentes, libérez, de grâce, cette place-forte à la candeur fugace ! Rondeurs indociles, Faut-il que je vous fesse, pour vous imposer mes largesses ? Rondeurs effarouchées, soyez charitables, les douleurs seront supportables… Rondeurs complaisantes, voyez mes soins, pour faire de vous de dociles pécheresses. Rondeurs accueillantes, voici ma virile lance, découvrez cette nouvelle expérience. Rondeurs chaleureuses, dans votre enclave, recevez la lave, de votre fervent esclave. Rondeurs conquises, Votre aimable instructeur, À jamais, sera votre dévoué serviteur. Christian Bailly | Rondeurs exquises (Christian Bailly) (E) Rondeurs exquises, douces et pommelées comme j'ai envie de vous croquer ! Rondeurs épanouies, étroitement jumelées, que cachez-vous à mes yeux indiscrets ? Lingerie affriolante, rondeurs ... |
Effleurez moiEffleurez moi, Effleurez le contour de mon corps, que vos mains douces devinent mes courbes Enserrez moi, Enserrez mon corps de vos bras empoignez le fermement mais ne le brisez pas. Contre ma gorge fébrile, votre étreinte m’adoucit. Frôlez moi, Frôlez le creux de mes reins glissez vos mains sur mes hanches, suivez leur chemin. Ayez des gestes voluptueux, habiles. Embrassez moi, Embrassez ma nuque qui s‘offre à vous. Ne vous arrêtez pas, écoutez le murmure de ma voix. Découvrez moi, Découvrez l’intérieur de mon corps. Savourez moi, soyez délicat. Acharnez vous sans être maladroit. | Effleurez moi (E) Effleurez moi, Effleurez le contour de mon corps, que vos mains douces devinent mes courbes Enserrez moi, Enserrez mon corps de vos bras empoignez le fermement mais ne le brisez pas. Contre ma gorge f&e ... |
instants de désirs partagésQu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés, avivés par ces mots impudiques à mon oreille murmurés. J'ai senti le plaisir au fonds de toi trésaillir, puis, comme une eau vive, ruisseler et jaillir en soubresauts insaisissables dans mon corps brulant. Quel délicieux plaisir de la chair, vertige des sens libérés ! | instants de désirs partagés (E) Qu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés, avivés par ces mots impudiques à mon oreille murmurés. J'ai senti le plaisir au fonds de toi trésaillir, |
Brûler de caresses et de jeuxBrûler de caresses et de jeux, de corps à corps jusqu'à l'épuisement Ouïr tes "encore" et tes gémissements, savourer le plaisir que nous nous donnons ; Lire dans tes yeux les sourires aphones déclenchés par nos mouvements puissants ; Nous laisser aller, à nos langues, si sensuelles de troublants aveux, Et quand tu t'empales et tangues, si belle, trop bonne ! mon dieu ! Ah ! Dieu que tu es belle, si lisse, humide, offerte, fondante ! Tu m' excites quand, d'une queue tendue et bien ferme, en toi je m' immisçe C'est bon la vie, l'insouciance avec toi mon amour : serrer ton corps entre mes bras. Le couvrir tendrement, de mes mains, de mes lèvres, de ma peau... Ô dieu que je t'aime, c'est pure folie Dans mon sommeil je t'épouse chaque nuit Et m'éveille le matin, ô de toi si dur ! Tendu, gonflé d'un sang que nous avons mêlé et qui ne demande encore qu'à battre, T'aimer, et fendre tes eaux en de nouvelles aventures... Prendre le temps de se dire la belle passion qu'on se porte Et jusque dans nos soupirs, comment loin on se transporte ; Et recommencer nos ébats purs bonheurs Jusqu'à ce que sonne l'heure L'heure de nous séparer, envoûtés de savoir que l'on va se revoir... | Brûler de caresses et de jeux (E) Brûler de caresses et de jeux, de corps à corps jusqu'à l'épuisement Ouïr tes "encore" et tes gémissements, savourer le plaisir que nous nous donnons ; Lire dans tes yeux le ... |
Emmène moiEnmene moi, au pays de l'amour et du desir, Donne moi de la magie de la passion et du plaisir j'ai besoin de toi, j'ai besoin de tes caresses, dessinant mes contours en manque de tendresse Devore ma peau avec de tendres baisers Et dis moi tout bas tes plus folles pensées entre nos draps, comble moi de tes prouesses aime moi sans retenue, fais de moi ta deesse Je veux sentir la chaleur de ton corps contre moi fais moi l'amour totalement maintenant | Emmène moi (E) Enmene moi, au pays de l'amour et du desir, Donne moi de la magie de la passion et du plaisir j'ai besoin de toi, j'ai besoin de tes caresses, dessinant mes contours en manque de tendresse Devore ... |
Offre moiOffre moi ton envie, Je veux briller dans ton âme. Offre moi ton regard, Je veux fondre sous ton œil. Offre moi ta main, Je veux serpenter sous tes doigts. Offre moi tes baisers, Je veux disparaître sous ta bouche. Offre moi ton lit, Je veux plonger dans ta couche. Offre moi ton sexe, Je veux vivre sous ton plaisir. Offre moi ta vie, Je veux tout partager avec toi, Désire moi. Dévore moi. Caresse moi. Embrasse moi. Allonge moi. Pénétre moi. Comble moi. Donne moi, Tout ! Arthémisia | Offre moi (E) Offre moi ton envie, Je veux briller dans ton âme. Offre moi ton regard, Je veux fondre sous ton œil. Offre moi ta main, Je veux serpenter sous tes doigts. Offre moi tes baisers, Je veux dispara& ... |
ta bouche (Lucie Delarue-Mardrus)Renverse-toi que je prenne ta bouche, calice ouvert, rouge possession, et que ma langue où vit ma passion entre tes dents s'insinue et te touche : C'est une humide et molle profondeur, douce à mourir, où je me perds et glisse ; C'est un abîme intime, clos et lisse, où mon désir s'enfonce jusqu'au coeur... puisse-t'il aussi t'atteindre au plus sensible, dans son ampleur et son savant détail, Ce lent baiser, seule étreinte possible, fait de silence et de tiède corail ; Puissé-je voir enfin tomber ta tête, vaincue, à bout de sensualité, Et détournant mes lèvres, te quitter, laissant au moins ta bouche satisfaite !... Lucie Delarue-Mardrus | ta bouche (Lucie Delarue-Mardrus) (E) Renverse-toi que je prenne ta bouche, calice ouvert, rouge possession, et que ma langue où vit ma passion entre tes dents s'insinue et te touche : C'est une humide et molle profondeur, douce à mour ... |
Monsieur, Je ne connais pas votre prénom...Quel doigté mon cher ! Comment osez-vous me toucher ainsi, Le plus insensé, c'est que j'aime ces caresses, elles me touchent jusqu'à la chair et me plongent en état d'ivresse ! D'où vient cet art, cette prouesse que vous exercez sur moi ? des hommes, j'en ai connu, sans compter, je l'avoue, Mais aucun ne saurait vous égaler, Mes compliments, acceptez-vous ? Votre indécence me plaît ! Continuez ! Je suis à vous ! Je vous sens fort, périlleux, fougueux. Oh oui ... je vous sens bien ! Je sais pour vous le goût de mon corps, tous ses arômes et plus encore. Senteurs sucrées de longues nuits, parfums secrets et interdits. De mes lèvres douces, humides, à ma fleur qui vous fascine, De la rondeur de mes seins, à la chute de mes reins, Je suis toute à vous ! Mon corps pour vous se fait soyeux, De votre fière vigueur, faites moi douceur, Que votre viril atout se glisse, caresse, et se fasse onctueux Qu'il m'explore, remonte, s'immisce, et se perde au fin fond de mon corps, qu'il diffuse en moi l'essence, la quintescence, le meilleur de vous Ces moments sont trop brefs pour mon corps inassouvi C'est si bon ! Vous me faites tant de bien ! Votre visage aux yeux clos me renvoie l'image de ma joie Je vous aime encore, mon corps reste chaud. Vous m'avez donné votre sève, c'est par vous que je renais au monde Monsieur, Je ne connais pas votre prénom... | Monsieur, Je ne connais pas votre prénom... (E) Quel doigté mon cher ! Comment osez-vous me toucher ainsi, Le plus insensé, c'est que j'aime ces caresses, elles me touchent jusqu'à la chair et me plongent en état d'ivresse ! D'o&u ... |
mon bien aiméJ'aime la douceur de tes mains quand tu me caresses, la force de ton corps quand tu t' approches, J'aime que tu me trouves belle J'aime ton regard brulant et tes gestes de douceur Dévore-moi des yeux, mais avec retenue, pour que je m'habitue, peu à peu... Respire, goûte les aromes qui perlent sur ma peau, Approche tes lèvres des miennes. Donne moi tes lèvres chaudes, et enflamme ma bouche, Caresse de tes doigts ma peau lisse et douce. Mes seins réclament tes mains. Flatte-les. Caresse-les. Sois enrobant, pétris mes pommes rondes, Tu fais naître chez moi un élan qui pointe vers tes yeux. Sens le bruissement de la soie qui glisse sur ma peau, depuis hier fievreuse Déshabille-moi, oui mais, pas trop vite Effeuille moi, doucement, tendrement. Tes yeux brillent, je le vois, devant mon corps nu. A ton désir mon corps t'est offert. Viens, je t'accueille maintenant. Ferme les yeux, et suis-moi, mon tendre coeur J'ouvre pour toi mon lit, trouble appel de la nuit. Je m'y glisse, consentante, mes lèvres sont déjà entrouvertes, d’un désir intense, infini, Je t'offre ma chair nue, telle une fleur au printemps. J'ouvre mes ailes pour toi ! Je m'ouvre, tendre et humide, je m'offre à toi, ne le vois-tu pas ? Tu vas me faire l'amour, je me ferai tendresse Nous allons faire l'amour à en mourir d'ivresse Je t'offre ma peau douce, avant les secousses. Sache mordre mes rondeurs, avant les chaleurs. Je m'abandonne à toi, toute en ébullition. Cette nuit est à toi, Viens vite contre moi, j'ai hâte d'être aimée Viens en moi doucement, tendrement. glisse-toi bien dans ma chair. Je veux sentir ton souffle qui m'enveloppe et m'étreint, Je veux que ta chair se melange à ma chair, blottie au fond de moi, Tu es là, Je te sens ! ... prend le temps ... arrete-toi ... Et puis, reviens ! ... encore ! Sens-tu mes douces caresses ? Non...Pas encore... Pas trop vite ! Prend le temps ... Profite de mon corps, je profite du tien ! Reprend ta course tendre au plus profond de moi, Tu es doux ! Je te sens vivre dans mon corps, au plus profond de moi ! Et maintenant ... Viens ! ... Plus vite ! ... Mon corps a faim de toi ! Je suis prête ! Je veux ton jet de vie, qu'il ensemence ma terre Réchauffe vite mon corps, infuse moi le meilleur de toi ! Lâche toi ! Jouis en moi ! Cède à la volupté, Ne te retiens plus ! Ton corps vibre et se tend ! Oh oui ! ... Onction bénie ! ... Je te sens !Je suis remplie de toi ! Tu m'as essoufflée, et nos yeux sont heureux. Regarde moi dans les yeux, Tu sens ? c'est de nouveau le paradis. Je te garde en moi encore quelques instants. Ne t'inquiète pas de mes larmes. Je pleure de joie. Des larmes de bonheur inondent mes paupières. le plaisir d'aimer, de se faire aimer et d'en jouir. | mon bien aimé (E) J'aime la douceur de tes mains quand tu me caresses, la force de ton corps quand tu t' approches, J'aime que tu me trouves belle J'aime ton regard brulant et tes gestes de douceur Dévore-moi des yeu ... |
je suis prêteGoute les caresses de mes lèvres intimes. Je suis prête. Cède à la volupté, sans chercher à te contrôler. Offre-toi à mon corps, à nos sens Abandonne-toi à moi ! Et jouissons ensemble ! Offre moi ta liqueur douce amère, qu‘elle jaillisse en moi et remplisse mon ventre. Onction bénie, abreuve moi de ta sève. Lâche-toi ! Jouis en moi ! Maintenant ! Ne te retiens plus ! Vas-y, je te reçois ! Ton corps vibre et se tend ! Oui ! Je te sens ! Ta sève humide se repend dans ma chair en vagues chaudes et c'est bon ! Reste tranquille contre moi, C'est si bon ! | je suis prête (E) Goute les caresses de mes lèvres intimes. Je suis prête. Cède à la volupté, sans chercher à te contrôler. Offre-toi à mon corps, à nos sens Abandonne-toi &agrav ... |
Je n’osais pas te dire ouiJe n’osais pas te dire oui. J’ai bien failli refuser. Mais maintenant que j'ai reflechi, Puisses-tu ne plus arrêter. Ma pudeur est bouleversée. Je me sens transformée, Mes hormones vont exploser, J’aimerais te le restituer. Donne moi de la magie de la passion et du plaisir Devore ma peau avec de tendres baisers Dis moi tout bas tes plus folles pensées Entre nos draps, comble moi de tes prouesses Aime moi sans retenue, fais de moi ta deesse Enmene moi, au paradis de l'amour et du desir Fais moi l'amour ... totalement ... Maintenant | Je n’osais pas te dire oui (E) Je n’osais pas te dire oui. J’ai bien failli refuser. Mais maintenant que j'ai reflechi, Puisses-tu ne plus arrêter. Ma pudeur est bouleversée. Je me sens transformée, Mes hormones ... |
Viens vite dans mon jardinViens vite dans mon jardin secret, parfumé de désirs Prends-moi, enveloppe mon corps, glisse toi entre mes cuisses prends-y en coulisse une moiteur passagère, un parfum capiteux pénètre cet insondable gouffre, si avide de tendresse, Mes lèvres sont ouvertes, entre en moi, douce pénétration rondeurs serrées, sillon secret, sensations affolantes fluidité de la soie, pudeur de mes cuisses, moiteur sous le tissu portes secrètes, faille offerte, chasteté de dentelle, Et ce frémissement si doux qui se diffuse en moi Tu avances encore, creuse, te faufile. Humidité abondante, majestueuse. Viens te perdre entre mes lèvres qui t'aspirent. Pars à ma découverte, immisce-toi un peu plus. Sens mon parfum de femme. Mes cuisses, douces comme la soie, se desserrent et tu sens maintenant la ligne de partage de ma chair. Et c'est enfin la pleine rivière que tu remontes sans effort, Tu visites mon ventre. Tu agaces mes muqueuses. Sexe mâle dans mon sexe en fusion, extrême onction Sueur, jouissance, passion ! Rougissante, je suis au supplice, et je rêve qu'en glisse, ton sexe effleure mon clitoris Mes lèvres intimes s'attendrissent et s'ouvrent sous ton gland Enfonce toi plus profondément, écoute mes gémissements réguliers. Je suis proche de l’orgasme, tout mon corps se crispe sous l’effet du plaisir. Mes muscles se détendent, se contractent, puis se détendent encore. L'orgasme est enfin là, merveilleux, en partage total. Il se fait rivière, fleuve, océan de volupté. | Viens vite dans mon jardin (E) Viens vite dans mon jardin secret, parfumé de désirs Prends-moi, enveloppe mon corps, glisse toi entre mes cuisses prends-y en coulisse une moiteur passagère, un parfum capiteux pén&eg ... |
le gout de ton corpsMon corps peu à peu s'offre à toi, telle une fleur au printemps. Je suis bien. Une eternité de douceur et de plaisir controlé. Pénétre-moi doucement, tendrement Glisse-toi dans mon ventre chaud et etroit, ton souffle est lent. Plus tu me pénétres, plus il est long et profond. reste un moment en moi sans bouger, je suis à toi, offerte, Passe ta main dans mes cheveux, caresse mon visage. Et maintenant, doucement. Je te suis maintenant totalement offerte, chaude et douce à l'interieur, ne quitte plus mon regard, je te sens, sublime de satisfaction, de plaisir naissant. je sens venir en toi le plaisir, l'envie de t'abandonner , mais il ne faut pas, pas maintenant, pas encore. Lentement, enfonce-toi de nouveau dans mes entrailles, c'est une sensation d'une douceur infinie. Je ferme les yeux pour mieux goûter l'instant. Tes mouvements se font plus amples, c'est bon ! chaque retrait s'accompagne d'un délicieux bruit de succion. ta verge plonge en moi et gonfle en meme temps. Elle occupe mon espace tout entier. tu t'inquiètes de moi, tu me demandes si je suis bien, si je suis prête ? Non ... Pas encore ... Continue tes caresses ! Agrippe toi à mes épaules et reprends tes longues penetrations. Je bouge mon bassin pour accroître nos sensations. Regarde moi. Nos regards se soudent l'un à l'autre. | le gout de ton corps (E) Mon corps peu à peu s'offre à toi, telle une fleur au printemps. Je suis bien. Une eternité de douceur et de plaisir controlé. Pénétre-moi doucement, tendrement Glisse-toi d ... |
l'océan et la terreElle est là, accueillante, immobile, Offerte à ses assauts conquérants. Et sur les rondeurs blondes, dociles, Il ondule de sa présence, puissant. De toute la force en réserve immense Il glisse sur elle abandonnée. Et l'écume aux lèvres il laisse dans sa démence L'empreinte humide de son va et vient régulier. Le fracas sourd de ces chocs sensuels Rend mon âme légère... Et je regarde depuis les rochers L'océan aimer la terre... | l'océan et la terre (E) Elle est là, accueillante, immobile, Offerte à ses assauts conquérants. Et sur les rondeurs blondes, dociles, Il ondule de sa présence, puissant. De toute la force en réserve immen ... |
moi, je m'balance (Barbara)Je m'offre à tous les vents, Sans réticences, Je m'offre à qui je prends, Le coeur indifférent, Venez, venez vite, Je veux tout, mais tout de suite, Dégraffez les cols blancs de vos consciences, Mon lit est assez grand pour des milliers d'amants, Au soleil de minuit de mes nuits blanches, Chacun sera servi, mais c'est moi qui choisis, C'est moi qui invite, c'est moi qui vous quitte, Parmi tous vos désirs, vos médisances, Sans adieu ni merci, je vous laisserai ici, car, moi, je m'en balance | moi, je m'balance (Barbara) (E) Je m'offre à tous les vents, Sans réticences, Je m'offre à qui je prends, Le coeur indifférent, Venez, venez vite, Je veux tout, mais tout de suite, Dégraffez les cols blancs ... |
C'est un moment fortC'est une humide et molle profondeur, douce à mourir, où je me perds et glisse ; C'est un abîme intime, clos et lisse, où mon désir s'enfonce jusqu'au coeur.. C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort Un moment clair où je me confonds a ta chair C'est le feu et la soie C'est le vent qui court sous la peau Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout chose C'est comme un mal en moi qui m'effraie qui me tord Sens m'encore et fais moi perdre pied Dans ces eaux troubles fais-moi plonger Me garder en toi le souffle court figer la pose Les yeux noyés comme deux mutants sous hypnose C'est comme un mal en toi qui te pèse et te mord Baise m'encore et fais-moi tournoyer Dans ces eaux sombres fais-moi plonger C'est se taire et fuir s'offrir à temps Partir avant de découvrir D'autres poisons dans d'autres villes Et en finir de ces voyages immobiles. Etienne Daho | C'est un moment fort (E) C'est une humide et molle profondeur, douce à mourir, où je me perds et glisse ; C'est un abîme intime, clos et lisse, où mon désir s'enfonce jusqu'au coeur.. C'est un moment fort < ... |
Abandonne toiAbandonne toi à moi ! Cède à la volupté, sans chercher à te contrôler. Offre toi à mon corps, à nos sens ! Et jouissons ensemble ! Offre moi ta liqueur douce amère, qu‘elle jaillisse en moi et remplisse mon ventre. Onction bénie, abreuve moi de ta sève. Lâche toi ! Jouis en moi ! Maintenant ! Ne te retiens plus ! Vas-y, je te reçois ! Ton corps vibre et se tend ! Oui ! Je te sens ! Ta sève humide se repend dans ma chair en vagues chaudes et c'est bon ! Donne moi tout de toi et reste encore en moi Tu es sur moi, tu es en moi, tu m'a inondé de toi. Tu es venu sexe nu en moi, et c'était la première fois. Restons l'un dans l'autre, Restons enlaces, nos sexes emboités, délicieusement, Tu es mon bel amant ! | Abandonne toi (E) Abandonne toi à moi ! Cède à la volupté, sans chercher à te contrôler. Offre toi à mon corps, à nos sens ! Et jouissons ensemble ! Offre moi ta liqueur douc ... |
une nuit avec toiUne nuit avec toi ... C'est un ciel qui s'illumine, des milliards d'étoiles C'est l'amour qui domine, c'est un oui dans un râle Des caresses intimes que l'on dit immorales Nos corps qui s'animent aux allures animales C'est le désir présent c'est le oui de nos corps La maitresse, l'amant c'est le silence qui dort Les yeux réclamant à grands cris des encore Des caresses s'engageant en des doux accords C'est les non, c'est les oui, c'est nos corps qui réclamment Des ébats dans un lit, nos désirs qui s'enfflamment Ce sont des jeux interdits à faire perdre nos âmes Ce sont nos corps qui crient les plaisir que l'on damne C'est un plaisir sans fin dans un désir assouvi C'est le mien c'est le tien, c'est un cadeau de la vie Que l'on veut quotidien, c'est les étoiles qui brillent Quand le soleil revient dans nos yeux qui scintillent | une nuit avec toi (E) Une nuit avec toi ... C'est un ciel qui s'illumine, des milliards d'étoiles C'est l'amour qui domine, c'est un oui dans un râle Des caresses intimes que l'on dit immorales Nos corps qui s'animent aux allu ... |
Ce que j'aime (Jean-Michel Leleu)Ce que j'aime, c'est cet instant un peu fou Quand tu viens tout contre moi, que la raison n'est plus loi Dans l'extase de nos baisers, sentir nos corps s'embraser Prés à défaillir sous le langage de nos désirs On se cherche on s'attire, sans rien se dire Parfois jusqu'à l'expire à en mourir Ce que j'aime éperdument, c'est la force des sentiments De nos corps à corps qui en redemandent plus encore Le parfum enivrant, le décor La douceur, la saveur de ton corps Nos désirs, nos délires, nos plaisirs Exaltants, existants, envoûtants Ce que j'aime après l'amour, quand nos élans n'ont plus cours Ce sont ces moments tendresse, nos silences et puis le reste Allongés, repus, vainqueurs, sur le lit de l'impudeur Sans dessus dessous Et savourer par-dessus tout le goût de toi Ce tout dernier plaisir Et puis s'endormir Ce que j'aime mon tendre amour, dans la richesse de nos jours C'est la déraison, qui nous unit dans la passion Jean-Michel Leleu | Ce que j'aime (Jean-Michel Leleu) (E) Ce que j'aime, c'est cet instant un peu fou Quand tu viens tout contre moi, que la raison n'est plus loi Dans l'extase de nos baisers, sentir nos corps s'embraser Prés à défaillir sous le ... |
Je l'aimeSa voix est une main qui caresse mon corps, un vent qui se déploie de murmure en tempête Je l’aime. Il caresse mon corps de ses yeux brillants. Il m’étend sur un lit de velours et de soies, à la lumière de bougies exhalant le santal. Il glisse sur moi une main chaude et froide Il dessine des oiseaux, des cascades, Il souffle des orages sur mes veines, Il fait porter ma voix plus loin que le ciel. Il m’aime. Il serre nos corps jusqu’à la douleur. Il dessine dans le vide des arabesques d’or Je l’aime. Il me mord, entre en moi comme un loup Il cambre mon corps à la fureur du sien et nos deux voix s’épousent. Il me souffle des mots crus allume des incendies qu’aussitôt il éteint Il attise la faim de mon ventre pour le sien Il m’aime. Il caresse mes seins, se serre contre moi il me parle des étoiles, de la magie du ciel Il se glisse sur mon corps. Il me fouille de sa langue, il m’explore de ses doigts. je l’embrasse, le caresse. Il remonte ma robe, la remonte encore il se glisse dans mon ventre, son sexe dans le mien, sa peau sur la mienne J’aime. Il s’enfonce en moi et le monde disparaît, sa langue, ses mains qui me frôlent, sa bouche qui m’embrasse, Il y a son parfum sur ma peau et le poids de son désir dans mon ventre. La nuit est mon histoire, ma délivrance. Il m’aime. | Je l'aime (E) Sa voix est une main qui caresse mon corps, un vent qui se déploie de murmure en tempête Je l’aime. Il caresse mon corps de ses yeux brillants. Il m’étend sur un lit de velours et de s ... |
coucher avec toi (Robert Desnos)Coucher avec toi Pour le sommeil côte à côte Pour les rêves parallèles Pour la double respiration Pour l’ombre unique et surprenante Pour la même chaleur Pour la même solitude Pour l’aurore partagée Pour le minuit identique Pour les mêmes fantômes Pour l’amour absolu Pour le vice, Pour les baisers de toute espèce Pour le naufrage ineffable Pour se prouver et se prouver vraiment Que jamais n’a pesé sur l’âme et le corps des amants Le mensonge d’une tâche originelle Robert Desnos. | coucher avec toi (Robert Desnos) (E) Coucher avec toi Pour le sommeil côte à côte Pour les rêves parallèles Pour la double respiration Pour l’ombre unique et surprenante Pour la même chaleur Pour la mê ... |
J'aimeJ'aime que tu me trouves belle J'aime ton regard brulant et tes gestes de douceur J'aime ton souffle haletant qui m'enveloppe et m'étreint, J'aime quand tu me pénètres lentement, puissament. J'aime quand ta chair se melange à ma chair, blottie au fond de moi, J'aime que tu me prennes tout, que le contrôle t'échappe, J'aime ton jet de vie qui se libère en moi et qui me remplit J'aime quand nous quittons ce monde, fondus l'un dans l'autre. | J'aime (E) J'aime que tu me trouves belle J'aime ton regard brulant et tes gestes de douceur J'aime ton souffle haletant qui m'enveloppe et m'étreint, J'aime quand tu me pénètres lentement, puissament ... |
Le goût de mon corpsJe sais pour toi le goût de mon corps, de tous ses arômes Senteurs sucrées de longues nuits, parfums secrets et interdits. et plus encore, puisque tel est ton désir Mes lèvres pour toi sont toujours entrouvertes, d’un désir intense, infini, T'offrant ma chair nue, prête a te recevoir Mon corps pour toi se fait dunes, courbures incendiaires, Sous tes doigts agiles, pénétrant mes humides frontières. Devenue faible proie, je suis toujours prête à glisser dans l’ultime, tenaillée de ma faim d’appétence animale, de te satisfaire, moi, femelle d'un si beau mâle. J'ai besoin d’amour jusqu'à la déraison ! J'aime que tu viennes à moi, J'aime que tu viennes en moi J'aime quand tu me donnes le meilleur de toi Tu es mon bel amant | Le goût de mon corps (E) Je sais pour toi le goût de mon corps, de tous ses arômes Senteurs sucrées de longues nuits, parfums secrets et interdits. et plus encore, puisque tel est ton désir Mes lèvres pour toi sont ... |
Tu as été très tendreTu as été très tendre, un ange de douceur. comme si j'étais un objet précieux à m'en faire devenir folle. Je t'ai regardé pour que tu me touches, me frôles, m'enlaces de tes douces caresses sans cesse répétées tel un objet précieux, un joyau dans son écrin Et j'en redemandais sans cesse, mon corps tout entier était là pour te dire que j'adorais ça, au plus profond de moi, sans restriction. je me sentais amoureuse, folle, Je t'ai pris dans mes bras et je t'ai enbrassé, tendrement, passionement, j'avais envie de t'aspirer goulûment en moi, tu m'as rendue insatiable et enflammée. je me suis enfilée sur toi, allant et venant, Les yeux dans les yeux, nos regards crépitaient d'envie. Le rythme insidieusement s'accélérait par la magie de nos désirs sans cesse renforcés. Je voulais tout de toi, la profondeur, la rapidité mais surtout la jouissance. je voulais aussi ta force animale quand tu t'empares de moi, Je me mordais les lèvres, je secouais la tête, j'avais envie de crier je ne pouvais plus me contrôler Et puis j'ai explosé, ravagée par les spasmes en serie la seconde vague est arrivée, profonde, puissante, énorme, déclenchée par ta jouissance, toi, mon homme vigoureux J'avais la chair de poule et des frissons partout. C'était bon, merveilleux, pétillant... Tu es mon tendre et généreux amant Quand tu reviendras, je prendrai tes lèvres aussitot. Nous irons de nouveau, sans parler, dans l'ombre et les coussins, tu m'y feras tomber, longue comme une morte, et, passionnément, tu chercheras mes seins. A travers mon bouquet de voile, ta bouche prendra leur pointe nue et rose entre deux fleurs, et m'écoutant gémir du baiser qui les touche, tu me désireras, jusqu'aux pleurs ! De tes lèvres a mon sein, ta main fera vibrer mon corps intime et moite et exaltera ma chair sensible pour toi. Toi mon amant ami, je t'en prie, reviens moi vite ! | Tu as été très tendre (E) Tu as été très tendre, un ange de douceur. comme si j'étais un objet précieux à m'en faire devenir folle. Je t'ai regardé pour que tu me touches, me frôles, m'enlaces |