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La rue était déserte et donnait sur les champs. Quand j’allais voir l’été les beaux soleils couchants ... Et j’avais remarqué que, dans une maison Qui fait l’angle et qui tient, ainsi qu’une prison, Fermée au vent du soir son étroite persienne, Toujours à la même heure, une musicienne Mystérieuse, et qui sans doute habitait là, Jouait l’adagio de la sonate en la. François Coppée, Promenades et Intérieurs La rue était déserte et donnait sur les champs. Quand j’allais voir l’été les beaux soleils couchants Avec le rêve aimé qui partout m’accompagne, Je la suivais toujours pour gagner la campagne, Et j’avais remarqué que, dans une maison Qui fait l’angle et qui tient, ainsi qu’une prison, Fermée au vent du soir son étroite persienne, Toujours à la même heure, une musicienne Mystérieuse, et qui sans doute habitait là, Jouait l’adagio de la sonate en la. Le ciel se nuançait de vert tendre et de rose. La rue était déserte ; et le flâneur morose Et triste, comme sont souvent les amoureux, Qui passait, l’oeil fixé sur les gazons poudreux, Toujours à la même heure, avait pris l’habitude D’entendre ce vieil air dans cette solitude. Le piano chantait sourd, doux, attendrissant, Rempli du souvenir douloureux de l’absent Et reprochant tout bas les anciennes extases. Et moi, je devinais des fleurs dans de grands vases, Des parfums, un profond et funèbre miroir, Un portrait d’homme à l’oeil fier, magnétique et noir, Des plis majestueux dans les tentures sombres, Une lampe d’argent, discrète, sous les ombres, Le vieux clavier s’offrant dans sa froide pâleur, Et, dans cette atmosphère émue, une douleur Épanouie au charme ineffable et physique Du silence, de la fraîcheur, de la musique. Le piano chantait toujours plus bas, plus bas. Puis, un certain soir d’août, je ne l’entendis pas. Depuis, je mène ailleurs mes promenades lentes. Moi qui hais et qui fuis les foules turbulentes, Je regrette parfois ce vieux coin négligé. Mais la vieille ruelle a, dit-on, bien changé : Les enfants d’alentour y vont jouer aux billes, Et d’autres pianos l’emplissent de quadrilles. François Coppée, Promenades et Intérieurs | (E) La rue était déserte et donnait sur les champs. Quand j’allais voir l’été les beaux soleils couchants ... Et j’avais remarqué que, dans une maison Qui fait l&rs ... |
San GeminianoSan Gimignano est une des villes les plus pittoresques et suggestives de la Toscane. Elle s'étend, toute embrassée dans sa double enceinte de murailles et parsemée de hautes tours, dans la mer d'oliviers qui recouvrent une colline dominant le Valdelsa. Elle figure dans la liste du patrimoine mondial en Europe de l'UNESCO. | San Geminiano (E) San Gimignano est une des villes les plus pittoresques et suggestives de la Toscane. Elle s'étend, toute embrassée dans sa double enceinte de murailles et parsemée de hautes tours, dans la mer d'oliviers qui recouvr ... |
Ah bénis soient le jour, et le mois et l’année, La saison, le moment, l’heure et l’instant précis, Le beau pays, l’endroit où je fus pris Par les deux beaux yeux qui m’ont enchaîné. » ... Petrarque | (E) Ah bénis soient le jour, et le mois et l’année, La saison, le moment, l’heure et l’instant précis, Le beau pays, l’endroit où je fus pris Par les deux beaux yeux qui m’on ... |
... Fuyez, nuages, giboulées, Grêle, brouillards, âpres gelées, Vent boréal ! Fuyez ! La nature t’implore, Tardive et languissante aurore De floréal. ... Nérée Beauchemin, Les floraisons matutinales "Orage à Montefiorale" Par Marie-José Coumel - 4 juin 2012 Les caprices du temps n'affectent pas le sage. C'est sur le choix des dieux qu'il règle son voyage. Or, ni frimas, ni pluie, Ni soleil assombri, A chemin bienheureux ne sauraient faire outrage. Dans le ciel de Toscane les nuages ont paru, Et dans nos rêves bleus, ce coup inattendu Bouscule les attentes De nos âmes confiantes. L'orage nous poursuit, Nous nargue, nous abreuve, Et, d'un malin plaisir, nous fait subir l'épreuve De sa forte colère et de sa fourberie. Pourtant, gai voyageur, Ne lui garde rigueur! La nature, à l'instant, renaît devant tes yeux Et te fait découvrir cent visages en ces lieux. Les rameaux de la vigne, comme inondés de pleurs, Tremblent en savourant de cette eau la fraîcheur. Vois la grappe nouvelle Du breuvage immortel Préparer la promesse D'une bien douce ivresse! Le grenadier à fleurs, dans un jardin nouveau, Hume l'air purifié, le dispute aux oiseaux. Un sureau, sous l'ondée, S'est teinté d'ocre rose, Et dans le vert tableau qu'offre cette Toscane, Entre les oliviers, fragile filigrane, Un étonnant clin d'oeil à nos regards propose. Voyageur, tu respires, Et tu en oublies l'ire Du dieu étrusque qui T'arrosa aujourd'hui. Demain tu poursuivras ta quête lente et douce. Du ciel renouvelé, purifié, vivifié, L'air te semblera sain et te rendra serein. Lors, ton âme apaisée oubliera tout chagrin. | (E) ... Fuyez, nuages, giboulées, Grêle, brouillards, âpres gelées, Vent boréal ! Fuyez ! La nature t’implore, Tardive et languissante aurore De floréal. ... N&e ... |
... Tout était mort dans les futaies ; Voici, tout à coup, plein les haies, Plein les sillons, Du soleil, des oiseaux, des brises, Plein le ciel, plein les forêts grises, Plein les vallons. Ce n’est plus une voix timide Qui prélude dans l’air humide, Sous les taillis ; C’est une aubade universelle ; On dirait que l’azur ruisselle De gazouillis. ... Nérée Beauchemin, Les floraisons matutinales | (E) ... Tout était mort dans les futaies ; Voici, tout à coup, plein les haies, Plein les sillons, Du soleil, des oiseaux, des brises, Plein le ciel, plein les forêts grises, Plein les vallons. Ce ... |
"Au regard de la poésie en Toscane" par Marie-Thérèse" par M.D. Une vie bien rangée ordonnée C’était cela dont je rêvais Des lignes droites, des carrés, Semblables à ces champs d’oliviers. Heureux, alignés, près des vignes , De leurs rameaux , ils se font signe. Dans le grand espace de vie Ils créent une belle harmonie . Hélas ,comme dans un désert de blé Ma vie se perd dans le vide infini. Ni repères,ni cadre ni appuis, Dans ce monde lunaire , presque gris. Qui, sur la longue route Bordée de cyprès noirs Effacera le doute Fera naître l’espoir ? Quelle belle main d’homme Reconstruira la somme Des lignes de ma vie Et sa géométrie ? | (E) "Au regard de la poésie en Toscane" par Marie-Thérèse" par M.D. Une vie bien rangée ordonnée C’était cela dont je rêvais Des lignes droites, des carrés, ... |
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Piazza del CampoSienne | Piazza del Campo (E) Sienne ... |
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... j’avais remarqué que, dans une maison Qui fait l’angle et qui tient, ainsi qu’une prison, Fermée au vent du soir son étroite persienne, Toujours à la même heure, une musicienne Mystérieuse, et qui sans doute habitait là, Jouait l’adagio de la sonate en la. ... François Coppee | (E) ... j’avais remarqué que, dans une maison Qui fait l’angle et qui tient, ainsi qu’une prison, Fermée au vent du soir son étroite persienne, Toujours à la même he ... |
J’ai quitté la Toscane un jour par temps de pluie pour rejoindre Chimène et la ville d’Hispalis ... Je me suis exilé et j’ai voulu l’ivresse, l’Attraction, le Secret, La Richesse … Winston Perez. | (E) J’ai quitté la Toscane un jour par temps de pluie pour rejoindre Chimène et la ville d’Hispalis ... Je me suis exilé et j’ai voulu l’ivresse, l’Attraction, l ... |
Lumière juste érigée En chemins, en collines, En cyprès...choses lointaines Ou proches que jamais Nous n'avons révélées, Faute de mots exacts Et d'un coeur transparent. François Cheng ( Cantos toscans ) | (E) Lumière juste érigée En chemins, en collines, En cyprès...choses lointaines Ou proches que jamais Nous n'avons révélées, Faute de mots exacts Et d'un coeur transparent ... |
Le ciel se nuançait de vert tendre et de rose. La rue était déserte ; et le flâneur morose | (E) Le ciel se nuançait de vert tendre et de rose. La rue était déserte ; et le flâneur morose ... |
Ici venus, les dieux Ont caché leur secret, De nos sangs nous avons tracés les sentes fleuries. Puis nous avons couru De colline en colline Sous l'intouchable azur François Cheng ( Cantos toscans ) | (E) Ici venus, les dieux Ont caché leur secret, De nos sangs nous avons tracés les sentes fleuries. Puis nous avons couru De colline en colline Sous l'intouchable azur François Cheng ( ... |
... Les insectes, les fleurs, les feuilles, les rameaux Tressent leur vie enveloppante et minuscule Dans mon village, autour des prés et des closeaux. Ma petite maison est prise en leurs réseaux. Souvent, l’après-midi, avant le crépuscule, De fenêtre en fenêtre, au long du pignon droit, Ils s’agitent et bruissent jusqu’à mon toit ; ... Emile Verhaeren, La multiple splendeur | (E) ... Les insectes, les fleurs, les feuilles, les rameaux Tressent leur vie enveloppante et minuscule Dans mon village, autour des prés et des closeaux. Ma petite maison est prise en leurs rés ... |
... Quel temps fait-il donc ? Il gèle, Mais je me crois au printemps. Entends-tu, mademoiselle ? Tu m’as rendu mes vingt ans. Tu m’as rendu ma jeunesse. Ce coeur que je croyais mort, Je veux pour toi qu’il renaisse ; Écoute comme il bat fort ! ... François Coppée, Le Cahier Rouge Pour venir t’aimer, ma chère, Je franchis les blancs ruisseaux, Et j’ai l’âme si légère Que j’ai pitié des oiseaux. Quel temps fait-il donc ? Il gèle, Mais je me crois au printemps. Entends-tu, mademoiselle ? Tu m’as rendu mes vingt ans. Tu m’as rendu ma jeunesse. Ce coeur que je croyais mort, Je veux pour toi qu’il renaisse ; Écoute comme il bat fort ! Quelle heure est-il ? Tu déjeunes; Prends ce fruit et mords dedans. C’est permis, nous sommes jeunes, Et j’en mange sur tes dents. Parle-moi, dis-moi des choses. Je n’écoute pas, je vois S’agiter tes lèvres roses Et je respire ta voix. Je t’aime et je t’aime encore; A tes pieds je viens m’asseoir. Laisse-moi faire ; j’adore Le tapis de ton boudoir ! François Coppée, Le Cahier Rouge | (E) ... Quel temps fait-il donc ? Il gèle, Mais je me crois au printemps. Entends-tu, mademoiselle ? Tu m’as rendu mes vingt ans. Tu m’as rendu ma jeunesse. Ce coeur que je croyais mort, Je ve ... |
Ici la terre affirme Sa présence calme et sûre, Tantôt charnelle, tantôt Aérienne, selon l'heure. Ici l'homme comblé se garde Du mot de trop, sachant Que les dieux sont jaloux François Cheng ( Cantos toscans ) | (E) Ici la terre affirme Sa présence calme et sûre, Tantôt charnelle, tantôt Aérienne, selon l'heure. Ici l'homme comblé se garde Du mot de trop, sachant Que les dieux sont jaloux < ... |
la douce campagne féconde brodée d'ifs dressés Aux confidences de la terre nous sommes invités les sentiers de lumière, nous les avons empruntés Tu y fus ma Fleur parmi les fleurs et je T'y ai aimée. Danilo | (E) la douce campagne féconde brodée d'ifs dressés Aux confidences de la terre nous sommes invités les sentiers de lumière, nous les avons empruntés Tu y fus ma Fleur parmi le ... |
le Costa Concordia en escaleSicile, port de Palerme | le Costa Concordia en escale (E) Sicile, port de Palerme ... |
palabre sicilienneAgrigente, en ville | palabre sicilienne (E) Agrigente, en ville ... |