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complicité


Côme
complicité (E)
Côme ...

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nichoirs


Côme - vitrine d'artisan brocanteur
nichoirs (E)
Côme - vitrine d'artisan brocanteur ...

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séchage


Portofino, Ligurie
séchage (E)
Portofino, Ligurie ...

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La rue était déserte
et donnait sur les champs.
Quand j’allais voir l’été
les beaux soleils couchants
...
Et j’avais remarqué que,
dans une maison Qui fait l’angle
et qui tient, ainsi qu’une prison,
Fermée au vent du soir son étroite persienne,

Toujours à la même heure,
une musicienne
Mystérieuse,
et qui sans doute habitait là,
Jouait l’adagio de la sonate en la.

François Coppée, Promenades et Intérieurs















La rue était déserte et donnait sur les champs.
Quand j’allais voir l’été les beaux soleils couchants
Avec le rêve aimé qui partout m’accompagne,
Je la suivais toujours pour gagner la campagne,
Et j’avais remarqué que, dans une maison
Qui fait l’angle et qui tient, ainsi qu’une prison,
Fermée au vent du soir son étroite persienne,
Toujours à la même heure, une musicienne
Mystérieuse, et qui sans doute habitait là,
Jouait l’adagio de la sonate en la.
Le ciel se nuançait de vert tendre et de rose.
La rue était déserte ; et le flâneur morose
Et triste, comme sont souvent les amoureux,
Qui passait, l’oeil fixé sur les gazons poudreux,
Toujours à la même heure, avait pris l’habitude
D’entendre ce vieil air dans cette solitude.
Le piano chantait sourd, doux, attendrissant,
Rempli du souvenir douloureux de l’absent
Et reprochant tout bas les anciennes extases.
Et moi, je devinais des fleurs dans de grands vases,
Des parfums, un profond et funèbre miroir,
Un portrait d’homme à l’oeil fier, magnétique et noir,
Des plis majestueux dans les tentures sombres,
Une lampe d’argent, discrète, sous les ombres,
Le vieux clavier s’offrant dans sa froide pâleur,
Et, dans cette atmosphère émue, une douleur
Épanouie au charme ineffable et physique
Du silence, de la fraîcheur, de la musique.
Le piano chantait toujours plus bas, plus bas.
Puis, un certain soir d’août, je ne l’entendis pas.
Depuis, je mène ailleurs mes promenades lentes.
Moi qui hais et qui fuis les foules turbulentes,
Je regrette parfois ce vieux coin négligé.
Mais la vieille ruelle a, dit-on, bien changé :
Les enfants d’alentour y vont jouer aux billes,
Et d’autres pianos l’emplissent de quadrilles.

François Coppée, Promenades et Intérieurs
(E)
La rue était déserte
et donnait sur les champs.
Quand j’allais voir l’été
les beaux soleils couchants
...
Et j’avais remarqué que,
dans une maison Qui fait l&rs ...

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San Geminiano


San Gimignano est une des villes les plus pittoresques et suggestives de la Toscane.
Elle s'étend, toute embrassée dans sa double enceinte de murailles et parsemée de hautes tours, dans la mer d'oliviers qui recouvrent une colline dominant le Valdelsa.
Elle figure dans la liste du patrimoine mondial en Europe de l'UNESCO.
San Geminiano (E)
San Gimignano est une des villes les plus pittoresques et suggestives de la Toscane.
Elle s'étend, toute embrassée dans sa double enceinte de murailles et parsemée de hautes tours, dans la mer d'oliviers qui recouvr ...

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Ah bénis soient le jour, et le mois et l’année,
La saison, le moment, l’heure et l’instant précis,
Le beau pays, l’endroit où je fus pris
Par les deux beaux yeux qui m’ont enchaîné. »
...

Petrarque
(E)
Ah bénis soient le jour, et le mois et l’année,
La saison, le moment, l’heure et l’instant précis,
Le beau pays, l’endroit où je fus pris
Par les deux beaux yeux qui m’on ...

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...
Fuyez, nuages, giboulées,
Grêle, brouillards, âpres gelées,
Vent boréal !
Fuyez ! La nature t’implore,
Tardive et languissante aurore
De floréal.
...

Nérée Beauchemin, Les floraisons matutinales














"Orage à Montefiorale" Par Marie-José Coumel - 4 juin 2012
Les caprices du temps n'affectent pas le sage.
C'est sur le choix des dieux qu'il règle son voyage.
Or, ni frimas, ni pluie,
Ni soleil assombri,
A chemin bienheureux ne sauraient faire outrage.
Dans le ciel de Toscane les nuages ont paru,
Et dans nos rêves bleus, ce coup inattendu
Bouscule les attentes
De nos âmes confiantes.
L'orage nous poursuit,
Nous nargue, nous abreuve,
Et, d'un malin plaisir, nous fait subir l'épreuve
De sa forte colère et de sa fourberie.
Pourtant, gai voyageur,
Ne lui garde rigueur!
La nature, à l'instant, renaît devant tes yeux
Et te fait découvrir cent visages en ces lieux.
Les rameaux de la vigne, comme inondés de pleurs,
Tremblent en savourant de cette eau la fraîcheur.
Vois la grappe nouvelle
Du breuvage immortel
Préparer la promesse
D'une bien douce ivresse!
Le grenadier à fleurs, dans un jardin nouveau,
Hume l'air purifié, le dispute aux oiseaux.
Un sureau, sous l'ondée,
S'est teinté d'ocre rose,
Et dans le vert tableau qu'offre cette Toscane,
Entre les oliviers, fragile filigrane,
Un étonnant clin d'oeil à nos regards propose.
Voyageur, tu respires,
Et tu en oublies l'ire
Du dieu étrusque qui
T'arrosa aujourd'hui.
Demain tu poursuivras ta quête lente et douce.
Du ciel renouvelé, purifié, vivifié,
L'air te semblera sain et te rendra serein.
Lors, ton âme apaisée oubliera tout chagrin.
(E)
...
Fuyez, nuages, giboulées,
Grêle, brouillards, âpres gelées,
Vent boréal !
Fuyez ! La nature t’implore,
Tardive et languissante aurore
De floréal.
...

N&e ...

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...
Tout était mort dans les futaies ;
Voici, tout à coup, plein les haies,
Plein les sillons,
Du soleil, des oiseaux, des brises,
Plein le ciel, plein les forêts grises,
Plein les vallons.
Ce n’est plus une voix timide
Qui prélude dans l’air humide,
Sous les taillis ;
C’est une aubade universelle ;
On dirait que l’azur ruisselle
De gazouillis.
...

Nérée Beauchemin, Les floraisons matutinales
(E)
...
Tout était mort dans les futaies ;
Voici, tout à coup, plein les haies,
Plein les sillons,
Du soleil, des oiseaux, des brises,
Plein le ciel, plein les forêts grises,
Plein les vallons.
Ce ...

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"Au regard de la poésie en Toscane" par Marie-Thérèse" par M.D.
Une vie bien rangée ordonnée
C’était cela dont je rêvais
Des lignes droites, des carrés,
Semblables à ces champs d’oliviers.

Heureux, alignés, près des vignes ,
De leurs rameaux , ils se font signe.
Dans le grand espace de vie
Ils créent une belle harmonie .

Hélas ,comme dans un désert de blé
Ma vie se perd dans le vide infini.
Ni repères,ni cadre ni appuis,
Dans ce monde lunaire , presque gris.

Qui, sur la longue route
Bordée de cyprès noirs
Effacera le doute
Fera naître l’espoir ?

Quelle belle main d’homme
Reconstruira la somme
Des lignes de ma vie
Et sa géométrie ?
(E)
"Au regard de la poésie en Toscane" par Marie-Thérèse" par M.D.
Une vie bien rangée ordonnée
C’était cela dont je rêvais
Des lignes droites, des carrés, ...

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(E)
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Piazza del Campo


Sienne
Piazza del Campo (E)
Sienne ...

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j’avais remarqué que,
dans une maison Qui fait l’angle
et qui tient, ainsi qu’une prison,
Fermée au vent du soir
son étroite persienne,
Toujours à la même heure,
une musicienne Mystérieuse,
et qui sans doute habitait là,
Jouait l’adagio de la sonate en la.
...

François Coppee
(E)
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j’avais remarqué que,
dans une maison Qui fait l’angle
et qui tient, ainsi qu’une prison,
Fermée au vent du soir
son étroite persienne,
Toujours à la même he ...

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J’ai quitté la Toscane
un jour par temps de pluie
pour rejoindre Chimène
et la ville d’Hispalis
...
Je me suis exilé
et j’ai voulu l’ivresse,
l’Attraction,
le Secret,
La Richesse


Winston Perez.
(E)
J’ai quitté la Toscane
un jour par temps de pluie
pour rejoindre Chimène
et la ville d’Hispalis
...
Je me suis exilé
et j’ai voulu l’ivresse,
l’Attraction,
l ...

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Lumière juste érigée
En chemins, en collines,
En cyprès...choses lointaines
Ou proches que jamais
Nous n'avons révélées,
Faute de mots exacts
Et d'un coeur transparent.

François Cheng ( Cantos toscans )
(E)
Lumière juste érigée
En chemins, en collines,
En cyprès...choses lointaines
Ou proches que jamais
Nous n'avons révélées,
Faute de mots exacts
Et d'un coeur transparent ...

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Le ciel se nuançait de vert tendre et de rose.
La rue était déserte ; et le flâneur morose
(E)
Le ciel se nuançait de vert tendre et de rose.
La rue était déserte ; et le flâneur morose ...

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Ici venus, les dieux
Ont caché leur secret,
De nos sangs nous avons
tracés les sentes fleuries.
Puis nous avons couru
De colline en colline

Sous l'intouchable azur

François Cheng ( Cantos toscans )
(E)
Ici venus, les dieux
Ont caché leur secret,
De nos sangs nous avons
tracés les sentes fleuries.
Puis nous avons couru
De colline en colline

Sous l'intouchable azur

François Cheng ( ...

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...
Les insectes, les fleurs,
les feuilles, les rameaux
Tressent leur vie
enveloppante et minuscule
Dans mon village,
autour des prés et des closeaux.
Ma petite maison
est prise en leurs réseaux.
Souvent, l’après-midi,
avant le crépuscule,
De fenêtre en fenêtre,
au long du pignon droit,
Ils s’agitent et bruissent
jusqu’à mon toit ;
...

Emile Verhaeren, La multiple splendeur
(E)
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Les insectes, les fleurs,
les feuilles, les rameaux
Tressent leur vie
enveloppante et minuscule
Dans mon village,
autour des prés et des closeaux.
Ma petite maison
est prise en leurs rés ...

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...
Quel temps fait-il donc ? Il gèle,
Mais je me crois au printemps.
Entends-tu, mademoiselle ?
Tu m’as rendu mes vingt ans.

Tu m’as rendu ma jeunesse.
Ce coeur que je croyais mort,
Je veux pour toi qu’il renaisse ;
Écoute comme il bat fort !
...

François Coppée, Le Cahier Rouge




















Pour venir t’aimer, ma chère,
Je franchis les blancs ruisseaux,
Et j’ai l’âme si légère
Que j’ai pitié des oiseaux.
Quel temps fait-il donc ? Il gèle,
Mais je me crois au printemps.
Entends-tu, mademoiselle ?
Tu m’as rendu mes vingt ans.
Tu m’as rendu ma jeunesse.
Ce coeur que je croyais mort,
Je veux pour toi qu’il renaisse ;
Écoute comme il bat fort !
Quelle heure est-il ? Tu déjeunes;
Prends ce fruit et mords dedans.
C’est permis, nous sommes jeunes,
Et j’en mange sur tes dents.
Parle-moi, dis-moi des choses.
Je n’écoute pas, je vois
S’agiter tes lèvres roses
Et je respire ta voix.
Je t’aime et je t’aime encore;
A tes pieds je viens m’asseoir.
Laisse-moi faire ; j’adore
Le tapis de ton boudoir !

François Coppée, Le Cahier Rouge
(E)
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Quel temps fait-il donc ? Il gèle,
Mais je me crois au printemps.
Entends-tu, mademoiselle ?
Tu m’as rendu mes vingt ans.

Tu m’as rendu ma jeunesse.
Ce coeur que je croyais mort,
Je ve ...

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Ici la terre affirme
Sa présence calme et sûre,
Tantôt charnelle, tantôt
Aérienne, selon l'heure.
Ici l'homme comblé se garde
Du mot de trop, sachant
Que les dieux sont jaloux

François Cheng ( Cantos toscans )
(E)
Ici la terre affirme
Sa présence calme et sûre,
Tantôt charnelle, tantôt
Aérienne, selon l'heure.
Ici l'homme comblé se garde
Du mot de trop, sachant
Que les dieux sont jaloux < ...

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la douce campagne féconde
brodée d'ifs dressés
Aux confidences de la terre
nous sommes invités
les sentiers de lumière,
nous les avons empruntés
Tu y fus ma Fleur parmi les fleurs
et je T'y ai aimée.

Danilo
(E)
la douce campagne féconde
brodée d'ifs dressés
Aux confidences de la terre
nous sommes invités
les sentiers de lumière,
nous les avons empruntés
Tu y fus ma Fleur parmi le ...

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le Costa Concordia en escale


Sicile, port de Palerme
le Costa Concordia en escale (E)
Sicile, port de Palerme ...

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palabre sicilienne


Agrigente, en ville
palabre sicilienne (E)
Agrigente, en ville ...