Jean-Francois MILLET (1814-1875) - auto-portraitMillet est considéré comme un peintre réaliste, mais il a eu une grande influence sur des impressionnistes tels que Claude Monet et Camille Pissarro, et surtout sur Vincent Van Gogh, qui a reproduit à sa façon la plupart de ses scènes rurales.Jean-François Millet (4 octobre 1814 - 20 janvier 1875) est un artiste-peintre, pastelliste, graveur et dessinateur du xixe siècle, l’un des fondateurs de l’école de Barbizon. Il est particulièrement célèbre pour ses scènes champêtres et de la paysannerie. Il fut influencé par Courbet. Ses tableaux, comme Des Glaneuses (1857), dépeignant les plus pauvres des femmes de la campagne se penchant dans les champs pour glaner les restes du champ moissonné, sont une présentation forte et éternelle de la classe paysanne qui résonne encore à ce jour (Des Glaneuses sont exposées au Musée d'Orsay à Paris). Son Angelus (1858) a été très largement reproduit sur différents objets et supports et copié ou réinterprété par d'autres artistes du xixe et xxe siècles. | Jean-Francois MILLET (1814-1875) - auto-portrait (E) Millet est considéré comme un peintre réaliste, mais il a eu une grande influence sur des impressionnistes tels que Claude Monet et Camille Pissarro, et surtout sur Vincent Van Gogh, qui a reproduit à sa fa&ccedi ... |
Jean-François MILLET - l'Angelus | Jean-François MILLET - l'Angelus (E) ... |
Jean-François MILLET - les glaneusesApparente richesse de la récolte de blé chargée sur les charrettes en arrière-plan par le maître et les gens de ferme. Millet représente dans le ciel une nuée d'oiseaux, prêts eux aussi à picorer les grains oubliés, à l'instar des glaneuses. Comme pour ses Moissonneurs (1852), Millet a pu en observant les paysannes de Chailly, d'un passage de la Bible, mettant en scène Boaz et Ruth, le premier autorisant la seconde à glaner dans son champ, puis à partager le repas des travailleurs. Des glaneuses (souvent nommé Les Glaneuses) est un tableau de Jean-François Millet, peint en 1857 et présenté la même année au « Salon ». Le glanage est un sujet connu à cette époque. Balzac, dans Les Paysans, met en scène le régisseur du comte de Montcornet qui conteste le droit de glaner1. Deux ans plus tard, Jules Breton prend le contre-pied de Millet dans Le rappel des glaneuses, où celles-ci sont montrées sans souffrance, dans une ambiance presque festive. Pour les critiques de droite, ces femmes sont le symbole d'une révolution populaire menaçante, quand les journaux de gauche y voient le peuple rural appauvri par le Second Empire. | Jean-François MILLET - les glaneuses (E) Apparente richesse de la récolte de blé chargée sur les charrettes en arrière-plan par le maître et les gens de ferme. Millet représente dans le ciel une nuée d'oiseaux, prêts eux aussi ... |
Jean-François MILLET - la chasse aux oiseaux | Jean-François MILLET - la chasse aux oiseaux (E) ... |
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angelus (MILLET 1858)En plein travail des champs, deux paysans ont posé leurs outils pour se mettre en prière avec simplicité tandis qu'on devine l'angélus sonner au clocher lointain (celui de l’église Saint-Paul des xiie et xve siècles de Chailly-en-Bière, près de Barbizon). L'Angélus est un tableau de Jean-François Millet, peint en 1857. Ce tableau s'inspire de son enfance paysanne : « L'Angélus est un tableau que j'ai fait en pensant comment, en travaillant autrefois dans les champs, ma grand-mère ne manquait pas, en entendant sonner la cloche, de nous faire arrêter notre besogne pour dire l'angélus pour ces pauvres morts » disait Millet. Il ne cherche pas à représenter la religiosité du monde rural, mais à fixer son rythme de vie. | angelus (MILLET 1858) (E) En plein travail des champs, deux paysans ont posé leurs outils pour se mettre en prière avec simplicité tandis qu'on devine l'angélus sonner au clocher lointain (celui de l’église Saint-Paul des xii ... |
Jean-Francois MILLET - les glaneusesSur le tableau figurent trois femmes, une vieille et deux jeunes, parmi les plus pauvres de la campagne, puisque contraintes de glaner des épis de blés pour manger, et illustre ainsi la misère de la population rurale en s'inscrivant dans la veine réaliste, sans misérabilisme. Les trois femmes figurent les trois gestes du glanage : se baisser, ramasser, se relever. Le travail de ses femmes est pénible (courbure du dos, maigreur de la récolte), mais leurs vêtements ne sont pas des haillons. Cette pauvreté (et une certaine fracture sociale) est accentuée par l'apparente richesse de la récolte de blé chargée sur les charrettes en arrière plan par le maître et les gens de ferme. Millet représente dans le ciel une nuée d'oiseaux, prêts eux aussi à picorer les grains oubliées, à l'instar des glaneuses1. Le glanage est un sujet connu à cette époque. Balzac, dans Les Paysans, met en scène le régisseur du comte de Montcornet qui conteste le droit de glaner3. Deux ans plus tard, Jules Breton prend le contre-pied de Millet dans Le rappel des glaneuses, où celles-ci sont montrées sans souffrance, dans une ambiance presque festive. Comme pour son tableau Moissonneurs (1852), Millet a pu en observant les paysannes de Chailly, d'un passage de la Bible, mettant en scène Booz et Ruth, le premier autorisant la seconde à glaner dans son champ, puis à partager le repas des travailleurs. Ce tableau s'inscrit dans une série de peintures de Millet illustrant la vie paysanne. Acheté pour 2000 francs par M. Binder, de l'Isle-Adam, sur les conseils de Jules Dupré, Des glaneuses est entré dans la collection du Louvre en 1890 grâce au don de Mme Pommery, et a été affecté au Musée d'Orsay en 1986. Le tableau a été détourné par l'artiste de rue Banksy, qui a fait sortir le personnage de droite du cadre de la toile pour le représenter fumant une cigarette ; l'œuvre a été exposée en 2009 au musée de Bristol huile sur toile (85,111), Paris, Musee d'Orsay | Jean-Francois MILLET - les glaneuses (E) Sur le tableau figurent trois femmes, une vieille et deux jeunes, parmi les plus pauvres de la campagne, puisque contraintes de glaner des épis de blés pour manger, et illustre ainsi la misère de la population rurale en ... |