Georges de La TOUR (1593-1652) - le songe de JosephMarie se trouva enceinte par le fait de l’Esprit Saint. Joseph, son mari, qui était un homme juste et ne voulait pas la dénoncer publiquement, résolut de la répudier sans bruit. Alors qu’il avait formé ce dessein, voici que l’Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : "Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ta femme : car ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus : car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés." peinture, france, , Nantes, Musee des Beaux Arts Artiste au confluent des cultures nordique, italienne et française, contemporain de Jacques Callot et des frères Le Nain, La Tour est un observateur pénétrant de la réalité quotidienne. Son goût prononcé pour les jeux d'ombre et de lumière fait de lui l'un des continuateurs les plus originaux du Caravage. Georges de La Tour, né le 14 mars 1593 à Vic-sur-Seille (actuel département de la Moselle) et mort le 30 janvier 1652 à Lunéville (actuel département de Meurthe-et-Moselle), est un peintre français de l'école lorraine. De La Tour est avant tout connu pour les effets de clair-obscur qu'il introduit dans des scènes nocturnes et qu'il a développés bien plus que tous ses prédécesseurs, tout en transférant leur usage, jusque-là réservé à la peinture de genre par les hollandais, dans des sujets religieux. Le style unique que de La Tour a développé, ainsi que sa prédilection pour des sujets nocturnes au cadrage serré et où la source de lumière n'est la plupart du temps qu'une chandelle, permettent bien souvent de reconnaître d'emblée un tableau comme étant de sa main ou de son école. | Georges de La TOUR (1593-1652) - le songe de Joseph (E) Marie se trouva enceinte par le fait de l’Esprit Saint. Joseph, son mari, qui était un homme juste et ne voulait pas la dénoncer publiquement, résolut de la répudier sans bruit. Alors qu’il avait ... |
Georges de La TOUR - adoration des bergers | Georges de La TOUR - adoration des bergers (E) ... |
Georges de la TOUR - la diseuse de bonne aventureLa vieille gitane, qui fixe le visage du jeune homme, et non les lignes de sa main, se s'adonne pas à la chiromancie, qui relevait à l'époque de La Tour d'un occultisme savant, mais à une pratique divinatoire plus populaire, effectuée à partir d'une pièce que la diseuse de bonne aventure plaçait au creux de la paume de son client — et qu'elle conservait ensuite comme rémunération. Mais le véritable intérêt du sujet réside dans son ambivalence, la scène de divination se doublant d'une scène de vol. Le thème n'est guère original, et Georges de La Tour reprend à son compte une tradition qui assimile les nomades que sont les gitans à des voleurs. Comme dans ses autres grandes toiles diurnes, le peintre joue à la fois sur la ligne des regards, et celle des mains15. Si l'attention du jeune homme est captée par la vieille, et ses mains en attente, l'une sur la hanche, l'autre qui s'apprête à recevoir la pièce, les yeux des trois jeunes femmes évoquent tout autre chose. Les deux femmes du fond établissent par le regard une connivence, les yeux en coin de la jeune fille de droite contredisant la raideur de sa posture de face. Ceci est confirmé par les mains, dans la partie inférieure de la toile. La manche blanche de la gitane de gauche conduit le spectateur à remarquer le geste précautionneux de celle-ci, qui retire la bourse de la poche du jeune homme. De même, la main de sa complice qui s'avance dans l'ombre est mise en valeur par les broderies d'or du poignet, et les minuscules taches de lumière figurées sur le bout des doigts. À cela répondent, de l'autre côté du jeune homme, et sur la même horizontale, les mains de la troisième jeune femme qui s'avancent dans l'ombre pour dérober la médaille d'or. La Diseuse de bonne aventure (102 × 123 cm) est une huile sur toile du peintre lorrain Georges de La Tour, actuellement exposée au Metropolitan Museum of Art de New York, et effectuée à une date évaluée entre 1635 et 1638 par Jacques Thuillier, entre 1632 et 1635 par Pierre Rosenberg. Signé en haut à droite du cadre « G. De La Tour Fecit Lunevillæ Lothar : » (« G[eorges] de La Tour [le] fit, à Lunéville, Lorraine »), le tableau reprend le thème caravagesque de la diseuse de bonne aventure, en représentant un jeune homme se faisant prédire l'avenir par une vieille gitane, alors que les trois autres femmes qui l'entourent profitent de son inattention pour le voler. Ce tableau, réapparu en 1945, a été au centre de deux polémiques, la première en France pour dénoncer son acquisition par un musée américain en 1960, la seconde pour mettre en doute son authenticité, d'abord en 1970, puis au début des années 1980, sans pour autant que cela entache sa réputation de chef-d'œuvre absolu de La Tour3 — du moins en ce qui concerne ses tableaux diurnes. | Georges de la TOUR - la diseuse de bonne aventure (E) La vieille gitane, qui fixe le visage du jeune homme, et non les lignes de sa main, se s'adonne pas à la chiromancie, qui relevait à l'époque de La Tour d'un occultisme savant, mais à une pratique divinatoire plu ... |
Georges de la TOUR - le tricheur à l'as d carreauLe jeu de cartes auquel s'adonnent les trois personnages a été identifié comme le jeu de prime. Il s'agit d'un jeu de paris, ancêtre du poker, à quatre cartes : c'est en effet le nombre de cartes du jeune homme de gauche et de la courtisane. Le tricheur quant à lui adjoint aux trois cartes qui sont dans sa main droite l'as qu'il tire de sa ceinture, et qui remplace sûrement une carte inutile que le tirage lui a donnée. Avec l'as, le sept et le six de carreau, il pourra réaliser une forte combinaison du jeu de prime, le « grand point », ou « cinquante-cinq ». On joue gros, comme le révèlent les pièces, essentiellement d'or, étalées sur la table. Mais les annonces de mises n'ont pas encore commencé, puisque le centre de la table est vide : aussi la courtisane enjoint-elle, par un geste du doigt, le tricheur d'ouvrir les paris. Les attitudes et les regards du trio composé de la courtisane, qui s'adresse des yeux à la servante et du doigt au tricheur, de la servante, qui tend à la courtisane un verre de vin tout en regardant vers l'avant du cadre — vers l'espace du spectateur —, et du tricheur, qui fixe, le visage dans une ombre un peu inquiétante, un point situé devant lui, également en avant du cadre, ne laissent aucun doute sur la nature de la scène : tous trois sont de mèche pour dépouiller le jeune naïf qui, les paupières baissées, absorbé dans la contemplation de son jeu, ne se rend pas compte du complot qui se trame à son encontre. La reprise du même motif pour le col du tricheur et le ruban de la brassière de la servante peut également être le signe visuel de leur connivence. Le Tricheur à l'as de carreau est un tableau peint par Georges de La Tour vers 1636-1638, conservé au musée du Louvre, et considéré comme l'un des chefs-d'œuvre du peintre et de la peinture française. L'œuvre est signée « Georgius De La Tour fecit » sous le coude du tricheur, dans l'ombre de la nappe tombant sur le rebord de la table. | Georges de la TOUR - le tricheur à l'as d carreau (E) Le jeu de cartes auquel s'adonnent les trois personnages a été identifié comme le jeu de prime. Il s'agit d'un jeu de paris, ancêtre du poker, à quatre cartes : c'est en effet le nombre de cartes du jeune h ... |
Georges de la TOUR - Saint Joseph charpentier | Georges de la TOUR - Saint Joseph charpentier (E) ... |
Georges de la TOUR - nativité« Chef-d'œuvre d'entre les chefs-d'œuvre » de Georges de La Tour, la toile est un sommet du clair-obscur, et tire également sa popularité du fait que les signes religieux s'effacent pour donner à la scène une portée universelle : celle de la célébration du mystère de la naissance d'un enfant. La toile représente trois personnages qui se dégagent sur un fond neutre de couleur noire, dans un cadrage serré. L'éclairage de la scène, comme souvent dans les tableaux nocturnes de La Tour, provient d'une source artificielle qui est placée à l'intérieur de la composition mais qui demeure invisible. Il s'agit ici d'une chandelle, dont la flamme est cachée par la main d'une femme. Les silhouettes tout en rondeur se découpant à la lueur de la chandelle montrent des formes lisses et un dessin rigoureux mais simple, composé de courbes et d'ellipses régulières qui confèrent un équilibre à la composition. Malgré la simplification globale des formes du tableau, certains détails sont rendus de manière réaliste, en particulier le visage du nouveau-né. L'équilibre est également obtenu par le travail de la lumière et du clair-obscur. La couleur est posée en grands aplats : la palette du peintre est discrète, sans contrastes brutaux, et se limite à des teintes rouges, brunes et blanches dont l'intensité varie selon l'éclairage, participant de l'économie de moyens dont fait preuve l'ensemble. Le Nouveau-né est un tableau du peintre lorrain Georges de La Tour peint vers 1648, et conservé au musée des beaux-arts de Rennes. Cette huile sur toile représente une Nativité : la Vierge Marie tient l'Enfant Jésus emmailloté, en compagnie de sainte Anne qui éclaire la scène à la bougie. De La Tour est avant tout connu pour les effets de clair-obscur qu'il introduit dans des scènes nocturnes et qu'il a développés bien plus que tous ses prédécesseurs, tout en transférant leur usage, jusque-là réservé à la peinture de genre par les hollandais, dans des sujets religieux. Contrairement au Caravage, ses peintures religieuses ne présentent pas d'effets dramatiques, si bien que l'on pourrait même les confondre avec des scènes de genres, des scènes de la vie quotidienne (La Nativité de Rennes en est l'un des meilleurs exemples). Le style unique que de La Tour a développé, ainsi que sa prédilection pour des sujets nocturnes au cadrage serré et où la source de lumière n'est la plupart du temps qu'une chandelle, permettent bien souvent de reconnaître d'emblée un tableau comme étant de sa main ou de son école. The New-born oil on canvas 76 × 91 cm 1600-1652 | Georges de la TOUR - nativité (E) « Chef-d'œuvre d'entre les chefs-d'œuvre » de Georges de La Tour, la toile est un sommet du clair-obscur, et tire également sa popularité du fait que les signes religieux s'effacent pour donner à ... |
Georges de la TOUR - la diseuse de bonne aventureLa vieille gitane, qui fixe le visage du jeune homme, et non les lignes de sa main, se s'adonne pas à la chiromancie, qui relevait à l'époque de La Tour d'un occultisme savant, mais à une pratique divinatoire plus populaire, effectuée à partir d'une pièce que la diseuse de bonne aventure plaçait au creux de la paume de son client — et qu'elle conservait ensuite comme rémunération. Mais le véritable intérêt du sujet réside dans son ambivalence, la scène de divination se doublant d'une scène de vol. Le thème n'est guère original, et Georges de La Tour reprend à son compte une tradition qui assimile les nomades que sont les gitans à des voleurs. Comme dans ses autres grandes toiles diurnes, le peintre joue à la fois sur la ligne des regards, et celle des mains15. Si l'attention du jeune homme est captée par la vieille, et ses mains en attente, l'une sur la hanche, l'autre qui s'apprête à recevoir la pièce, les yeux des trois jeunes femmes évoquent tout autre chose. Les deux femmes du fond établissent par le regard une connivence, les yeux en coin de la jeune fille de droite contredisant la raideur de sa posture de face. Ceci est confirmé par les mains, dans la partie inférieure de la toile. La manche blanche de la gitane de gauche conduit le spectateur à remarquer le geste précautionneux de celle-ci, qui retire la bourse de la poche du jeune homme. De même, la main de sa complice qui s'avance dans l'ombre est mise en valeur par les broderies d'or du poignet, et les minuscules taches de lumière figurées sur le bout des doigts. À cela répondent, de l'autre côté du jeune homme, et sur la même horizontale, les mains de la troisième jeune femme qui s'avancent dans l'ombre pour dérober la médaille d'or. La Diseuse de bonne aventure (102 × 123 cm) est une huile sur toile du peintre lorrain Georges de La Tour, actuellement exposée au Metropolitan Museum of Art de New York, et effectuée à une date évaluée entre 1635 et 1638 par Jacques Thuillier, entre 1632 et 1635 par Pierre Rosenberg. Signé en haut à droite du cadre « G. De La Tour Fecit Lunevillæ Lothar : » (« G[eorges] de La Tour [le] fit, à Lunéville, Lorraine »), le tableau reprend le thème caravagesque de la diseuse de bonne aventure, en représentant un jeune homme se faisant prédire l'avenir par une vieille gitane, alors que les trois autres femmes qui l'entourent profitent de son inattention pour le voler. Ce tableau, réapparu en 1945, a été au centre de deux polémiques, la première en France pour dénoncer son acquisition par un musée américain en 1960, la seconde pour mettre en doute son authenticité, d'abord en 1970, puis au début des années 1980, sans pour autant que cela entache sa réputation de chef-d'œuvre absolu de La Tour3 — du moins en ce qui concerne ses tableaux diurnes. | Georges de la TOUR - la diseuse de bonne aventure (E) La vieille gitane, qui fixe le visage du jeune homme, et non les lignes de sa main, se s'adonne pas à la chiromancie, qui relevait à l'époque de La Tour d'un occultisme savant, mais à une pratique divinatoire plu ... |
Georges de la TOUR - bagarre de musiciensLes premières œuvres de de La Tour sont caractérisées par l'influence du Caravage, probablement via ses suiveurs hollandais, notamment dans le choix de scènes de genres mettant en scène tricheries et duperies (Le Tricheur à l'as de carreau ou La Diseuse de bonne aventure par exemple) ou encore des rixes de clochards (thèmes qui ont été popularisés par les artistes hollandais). Ces œuvres sont à placer relativement tôt dans la carrière du peintre - avant 1640 en tout cas. Ses premières œuvres montrent également l'influence du peintre lorrain Jacques Bellange. Autrefois attribué à Caravage, le tableau rixe de musiciens a fait partie de la collection de lord Trevor. Il est identifié comme un Georges de La Tour en 1958 par Charles Sterling et Francois-Georges Pariset. Rixe de musiciens est un tableau peint par Georges de La Tour entre 1620 et 1630 (la date exacte n'est pas connue). Mis en vente en 1972, il est acquis par le J. Paul Getty Museum en 19731. | Georges de la TOUR - bagarre de musiciens (E) Les premières œuvres de de La Tour sont caractérisées par l'influence du Caravage, probablement via ses suiveurs hollandais, notamment dans le choix de scènes de genres mettant en scène tricheries et ... |
Georges de la TOUR - le tricheur à l'as d carreauLe jeu de cartes auquel s'adonnent les trois personnages a été identifié comme le jeu de prime. Il s'agit d'un jeu de paris, ancêtre du poker, à quatre cartes : c'est en effet le nombre de cartes du jeune homme de gauche et de la courtisane. Le tricheur quant à lui adjoint aux trois cartes qui sont dans sa main droite l'as qu'il tire de sa ceinture, et qui remplace sûrement une carte inutile que le tirage lui a donnée. Avec l'as, le sept et le six de carreau, il pourra réaliser une forte combinaison du jeu de prime, le « grand point », ou « cinquante-cinq ». On joue gros, comme le révèlent les pièces, essentiellement d'or, étalées sur la table. Mais les annonces de mises n'ont pas encore commencé, puisque le centre de la table est vide : aussi la courtisane enjoint-elle, par un geste du doigt, le tricheur d'ouvrir les paris. Les attitudes et les regards du trio composé de la courtisane, qui s'adresse des yeux à la servante et du doigt au tricheur, de la servante, qui tend à la courtisane un verre de vin tout en regardant vers l'avant du cadre — vers l'espace du spectateur —, et du tricheur, qui fixe, le visage dans une ombre un peu inquiétante, un point situé devant lui, également en avant du cadre, ne laissent aucun doute sur la nature de la scène : tous trois sont de mèche pour dépouiller le jeune naïf qui, les paupières baissées, absorbé dans la contemplation de son jeu, ne se rend pas compte du complot qui se trame à son encontre. La reprise du même motif pour le col du tricheur et le ruban de la brassière de la servante peut également être le signe visuel de leur connivence. Le Tricheur à l'as de carreau est un tableau peint par Georges de La Tour vers 1636-1638, conservé au musée du Louvre, et considéré comme l'un des chefs-d'œuvre du peintre et de la peinture française. L'œuvre est signée « Georgius De La Tour fecit » sous le coude du tricheur, dans l'ombre de la nappe tombant sur le rebord de la table. | Georges de la TOUR - le tricheur à l'as d carreau (E) Le jeu de cartes auquel s'adonnent les trois personnages a été identifié comme le jeu de prime. Il s'agit d'un jeu de paris, ancêtre du poker, à quatre cartes : c'est en effet le nombre de cartes du jeune h ... |
Georges de LA TOUR - le joueur de vielle | Georges de LA TOUR - le joueur de vielle (E) ... |
Georges de La TOUR - Job et sa femme | Georges de La TOUR - Job et sa femme (E) ... |
Georges de La TOUR - Madeleine repentante | Georges de La TOUR - Madeleine repentante (E) ... |
Georges de La TOUR - Saint Thomas avec une lance | Georges de La TOUR - Saint Thomas avec une lance (E) ... |
Georges de La TOUR - Saint Jerome repentant | Georges de La TOUR - Saint Jerome repentant (E) ... |