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BOTTICELLI (atelier de) - vierge à l'enfant avec St Jean et deux anges | BOTTICELLI (atelier de) - vierge à l'enfant avec St Jean et deux anges (E) ... |
Sandro BOTTICELLI - adoration des mages (Washington, National Gallery)La crèche, placée au centre, est constituée de ruines d'un édifice classique, intact au centre avec ses colonnes carrées à chapiteaux et les fermes de sa charpente. Les rois mages s'apprêtent à rendre hommage à l'Enfant: deux sont déjà agenouillés et prosternés (le vieillard à gauche près de l'Enfant-Jésus, le plus jeune imberbe à droite légèrement en retrait), le troisième, d'âge mûr, sur la gauche, commence à faire sa révérence et n'a pas encore enlevé sa couronne. L'Adoration de Washington montre un schéma dérivé de L'Adoration des mages de Botticelli aux Offices (1475 environ) mais ici le point de fuite central est clairement affirmé par la charpente du bâtiment central abritant la Sainte Famille, et, a contrario par les perspectives latérales des cortèges des mages. Les ruines d'un édifice classique sont probablement inspirées de celles de la Rome antique au xve siècle. Les portraits des personnages des cortèges représentent probablement des personnalités contemporaines de Botticelli mais elles n'ont pu être identifiées. L'Adoration des mages (Adorazione dei Magi en italien) est une peinture à tempera sur bois (70 × 103 cm) exécutée autour de 1482 par Sandro Botticelli (qui en a peint plusieurs sur ce thème1 et en laissera une, inachevée, à sa mort en 1510). Elle est conservée à la National Gallery of Art de Washington. L'œuvre, qui est généralement datée de 1482, correspond au retour de l'artiste de Rome où il avait participé à la décoration de la Chapelle Sixtine. En effet, à l'arrière-plan on note des influences de l'art du Pérugin, un de ses collègues à Rome. Sandro Botticelli (Italian, 1446 - 1510 ), The Adoration of the Magi, c. 1478/1482, tempera and oil on panel, Andrew W. Mellon Collection National Gallery of Art Washington, DC | Sandro BOTTICELLI - adoration des mages (Washington, National Gallery) (E) La crèche, placée au centre, est constituée de ruines d'un édifice classique, intact au centre avec ses colonnes carrées à chapiteaux et les fermes de sa charpente. Les rois mages s'apprêt ... |
Sandro BOTTICELLI - Nastagio degli Onesti (le Decameron)Nastagio degli Onesti, scene I from The Decameron, by Sandro Botticelli . Museo del Prado, Madrid | Sandro BOTTICELLI - Nastagio degli Onesti (le Decameron) (E) Nastagio degli Onesti, scene I from The Decameron, by Sandro Botticelli . Museo del Prado, Madrid ... |
Sandro BOTTICELLI - adoration des mages (Florence, Musee des Offices)Contrairement à beaucoup de tableaux sur ce thème, ici, Marie présentant Jésus à l'Adoration, est placée au centre du tableau en position élevée dans le décor, dans un enchevêtrement de grotte, de ruines, de cabane en bois, en une sorte de trône dominant non architecturé et les seules architectures visibles sont des ruines antiques à la gauche du tableau, extérieures à la scène proprement dite du sujet. Des monts au loin dans le fond se perdent dans une perspective atmosphérique. Des personnages nombreux participent au défilé et sont placés dans deux groupes à droite et à gauche laissant une trouée permettant de voir le plus vieux des mages agenouillé, le turban à ses pieds, et à qui est présenté Jésus ; les deux autres nous tournent le dos mais on les identifie à leur présents dorés et à leur coiffes posées sur le sol. Les cortèges s'étalent en deux groupes distincts ramassés à droite et à gauche sans profondeur, mis à part deux ou trois personnages éloignés dans les ruines de gauche. Son principal intérêt documentaire tient au fait de la présence dans le tableau de nombreux portraits de personnalités des Médicis dans une composition anachronique (d'autant plus que le peintre y est présent, à droite, regardant vers le spectateur). L'Adoration des mages (Adorazione dei Magi en italien)1 est un tableau exécuté autour de 1475 par Sandro Botticelli (qui en a peint plusieurs sur ce thème et en laissera une, inachevée, à sa mort en 1510). Cette peinture réalisée en tempera sur bois de 111 × 134 cm, conservée aujourd'hui au musée de la Galerie des Offices de Florence a été commissionnée par Gaspare di Zanobi del Lama, un banquier florentin, courtisan de la cour des Médicis, pour être le retable de la chapelle Lami de la basilique Santa Maria Novella. | Sandro BOTTICELLI - adoration des mages (Florence, Musee des Offices) (E) Contrairement à beaucoup de tableaux sur ce thème, ici, Marie présentant Jésus à l'Adoration, est placée au centre du tableau en position élevée dans le décor, dans un enchev&ec ... |
Sandro BOTTICELLI - Nastagio degli Onesti (le Decameron) | Sandro BOTTICELLI - Nastagio degli Onesti (le Decameron) (E) ... |
Sandro BOTTICELLI - portrait idéalisé de Simonetta Vespucci | Sandro BOTTICELLI - portrait idéalisé de Simonetta Vespucci (E) ... |
Sandro BOTTICELLI - la nativité mystique (detail)Le thème du tableau est une vision de la Nativité du Christ, interprétée comme une Adoration de l'Enfant avec Marie, les bergers et les mages entre des chœurs d'anges, inspirée par les prophéties de L'Apocalypse selon saint Jean. Le fantastique manège du haut a été probablement inspiré par une représentation sacrée. Il s'agit d'une recréation de l'Annonciation, dans laquelle des enfants étaient suspendus dans le vide, soutenus par une structure dorée à forme de coupole, simulant un chœur angélique. Ce type de représentation eut un tel succès qu'il a été longtemps répliqué et il est probable que Botticelli l'ait directement observée. La ronde de ces douze anges doit correspondre aux douze heures du jour et aux douze mois de l'année, suivant les prêches de Savonarole ; comme les couleurs des trois anges du toit invoquant les trois Vertus théologales : blanc pour la Foi, rouge pour la Charité et vert pour l'Espérance ; comme ceux du bas qui portent les mêmes couleurs en anges sauvant les humains des limbes, et ainsi que les démons chassés. La composition est caractérisée par des couleurs éclatantes répétées rythmiquement dans les habits des anges et par une disposition extrêmement libre des figures, très éloignée de la rigide géométrie perspective de la culture florentine de la première partie du Quattrocento. Les éléments de style archaïque sont nombreux : fond doré, phylactères, proportions hiérarchiques qui rendent les anges plus petits par rapport à la Vierge selon les conventions de la perspective signifiante de l'art médiéval. L’espace apparaît dilaté grâce au stratagème de l’ouverture d’un passage dans la grotte et la disposition des personnages sur plusieurs niveaux contribuant à l’augmentation de l’effet de profondeur. Les symétries marqués, l’attitude des personnages très variée créent une dynamique soutenue. La composante visionnaire est très présente en opposition aux éléments archaïques de la peinture. Ce contraste détermine la particularité de l’œuvre. L'irréalisme du tableau est accentué par la présence de textes grecs et latins. La Nativité mystique (Natività mistica en italien) est une peinture à huile sur toile (108,5 × 74,9 cm) exécutée, autour de 1500-1501, par Sandro Botticelli, et conservée à la National Gallery de Londres. L'œuvre est l'unique qui soit signée et datée par Botticelli | Sandro BOTTICELLI - la nativité mystique (detail) (E) Le thème du tableau est une vision de la Nativité du Christ, interprétée comme une Adoration de l'Enfant avec Marie, les bergers et les mages entre des chœurs d'anges, inspirée par les prophét ... |
Sandro BOTTICELLI - la nativité mystique (detail)Le thème du tableau est une vision de la Nativité du Christ, interprétée comme une Adoration de l'Enfant avec Marie, les bergers et les mages entre des chœurs d'anges, inspirée par les prophéties de L'Apocalypse selon saint Jean. L'œuvre combine le thème de la nativité du Christ avec celui de la Parousie, le retour du Christ sur terre avant le Jour du jugement comme promis dans le livre de Apocalypse : à ce moment-là on assistera à la réconciliation totale entre les hommes et Dieu, comme semblent l'annoncer les figures enlacées au premier plan. Les trois couples pourraient aussi indiquer les moyens de vaincre la présence du mal, c'est-à-dire par la fraternité et par l'exemple des anges, la prière. Dans le groupe à gauche de la crèche on pourrait voir librement une interprétation des rois mages venus adorer l'Enfant (le plus agenouillé est barbu), comme dans le groupe des deux personnages aux chausses trouées et portant besace, agenouillés à droite, en bergers guidés fermement par un ange habillé de blanc. La composition est caractérisée par des couleurs éclatantes répétées rythmiquement dans les habits des anges et par une disposition extrêmement libre des figures, très éloignée de la rigide géométrie perspective de la culture florentine de la première partie du Quattrocento. Les éléments de style archaïque sont nombreux : fond doré, phylactères, proportions hiérarchiques qui rendent les anges plus petits par rapport à la Vierge selon les conventions de la perspective signifiante de l'art médiéval. L’espace apparaît dilaté grâce au stratagème de l’ouverture d’un passage dans la grotte et la disposition des personnages sur plusieurs niveaux contribuant à l’augmentation de l’effet de profondeur. Les symétries marqués, l’attitude des personnages très variée créent une dynamique soutenue. La composante visionnaire est très présente en opposition aux éléments archaïques de la peinture. Ce contraste détermine la particularité de l’œuvre. L'irréalisme du tableau est accentué par la présence de textes grecs et latins. La Nativité mystique (Natività mistica en italien) est une peinture à huile sur toile (108,5 × 74,9 cm) exécutée, autour de 1500-1501, par Sandro Botticelli, et conservée à la National Gallery de Londres. L'œuvre est l'unique qui soit signée et datée par Botticelli | Sandro BOTTICELLI - la nativité mystique (detail) (E) Le thème du tableau est une vision de la Nativité du Christ, interprétée comme une Adoration de l'Enfant avec Marie, les bergers et les mages entre des chœurs d'anges, inspirée par les prophét ... |
Sandro BOTTICELLI - la nativité mystiqueLe thème du tableau est une vision de la Nativité du Christ, interprétée comme une Adoration de l'Enfant avec Marie, les bergers et les mages entre des chœurs d'anges, inspirée par les prophéties de L'Apocalypse selon saint Jean. L'œuvre combine le thème de la nativité du Christ avec celui de la Parousie, le retour du Christ sur terre avant le Jour du jugement comme promis dans le livre de Apocalypse : à ce moment-là on assistera à la réconciliation totale entre les hommes et Dieu, comme semblent l'annoncer les figures enlacées au premier plan. Les trois couples pourraient aussi indiquer les moyens de vaincre la présence du mal, c'est-à-dire par la fraternité et par l'exemple des anges, la prière. Le fantastique manège du haut a été probablement inspiré par une représentation sacrée. Il s'agit d'une recréation de l'Annonciation, dans laquelle des enfants étaient suspendus dans le vide, soutenus par une structure dorée à forme de coupole, simulant un chœur angélique. Ce type de représentation eut un tel succès qu'il a été longtemps répliqué et il est probable que Botticelli l'ait directement observée. La ronde de ces douze anges doit correspondre aux douze heures du jour et aux douze mois de l'année, suivant les prêches de Savonarole ; comme les couleurs des trois anges du toit invoquant les trois Vertus théologales : blanc pour la Foi, rouge pour la Charité et vert pour l'Espérance ; comme ceux du bas qui portent les mêmes couleurs en anges sauvant les humains des limbes, et ainsi que les démons chassés. Dans le groupe à gauche de la crèche on pourrait voir librement une interprétation des rois mages venus adorer l'Enfant (le plus agenouillé est barbu), comme dans le groupe des deux personnages aux chausses trouées et portant besace, agenouillés à droite, en bergers guidés fermement par un ange habillé de blanc. La composition est caractérisée par des couleurs éclatantes répétées rythmiquement dans les habits des anges et par une disposition extrêmement libre des figures, très éloignée de la rigide géométrie perspective de la culture florentine de la première partie du Quattrocento. Les éléments de style archaïque sont nombreux : fond doré, phylactères, proportions hiérarchiques qui rendent les anges plus petits par rapport à la Vierge selon les conventions de la perspective signifiante de l'art médiéval. L’espace apparaît dilaté grâce au stratagème de l’ouverture d’un passage dans la grotte et la disposition des personnages sur plusieurs niveaux contribuant à l’augmentation de l’effet de profondeur. Les symétries marqués, l’attitude des personnages très variée créent une dynamique soutenue. La composante visionnaire est très présente en opposition aux éléments archaïques de la peinture. Ce contraste détermine la particularité de l’œuvre. L'irréalisme du tableau est accentué par la présence de textes grecs et latins. La Nativité mystique (Natività mistica en italien) est une peinture à huile sur toile (108,5 × 74,9 cm) exécutée, autour de 1500-1501, par Sandro Botticelli, et conservée à la National Gallery de Londres. L'œuvre est l'unique qui soit signée et datée par Botticelli | Sandro BOTTICELLI - la nativité mystique (E) Le thème du tableau est une vision de la Nativité du Christ, interprétée comme une Adoration de l'Enfant avec Marie, les bergers et les mages entre des chœurs d'anges, inspirée par les prophét ... |
Sandro BOTTICELLI - Pallas et le centaureLe thème moral (la Raison incarnée par Pallas, autre théonyme d'Athéna) est à destination de Pierfrancesco, de sombre réputation, violent et débauché, incarné par le Centaure (la bestialité). Il s'agit d'une allégorie à thème mythologique, de la sagesse (Pallas) qui domine l'instinct (Le Centaure), ou la victoire de la Connaissance sur l'Ignorance. Centaure qui s'est introduit dans le jardin, équipé d'un arc à la main, prêt à tirer, est surpris par Pallas, gardienne des lieux. Les regards ne se croisent pas, chacun des personnages restant irréel. Certains analystes de l'art y voient aussi une illustration politique : Rome pour le Centaure et Pallas pour Florence, signifiant l'influence artistique de la cité florentine sur toute l'Europe. Pallas et le Centaure fait partie des œuvres profanes de Sandro Botticelli peinte autour de 1482. C'est une scène mythologique qui marque un tournant dans la carrière de l’artiste. L’artiste s'attachait surtout à une peinture riche en symboles où se mêle Antiquité et religion, alors que la Renaissance mettait alors au jour la perspective et l'humanisme. Ce tableau en tempera sur toile fut commandé à Botticelli par Laurent le Magnifique, prince de Florence, pour le mariage1 de son cousin Lorenzo di Pierfrancesco avec Sémiramis d'Appiamo. Référencé dans un inventaire de 1499 (découvert en 1975), il faisait partie des œuvres de la Villa Medicea di Castello. Il est aujourd'hui conservé et exposé à la Galerie des Offices de Florence. Le centaure est à gauche, équipé d'un arc et d'un carquois, et appuyé à une architecture de ruines. Pallas, à droite, pour laquelle Botticelli s'est apparemment inspiré de Simonetta Vespucci, porte des feuillages et une robe brodée de l'insigne (trois ou quatre bagues à diamant entrelacées) de Laurent le Magnifique, et tient une hallebarde, devant un fond paysagé. Pallas porte la main sur la tête du centaure, tête inclinée en signe d'apaisement ou de soumission. Une barrière à droite indique qu'il s'agit d'un jardin clos. Botticelli, Sandro (1445-1510): Pallas and the Centaur. Florence, Galleria degli Uffizi*** Permission for usage must be provided in writing from Scala. *** | Sandro BOTTICELLI - Pallas et le centaure (E) Le thème moral (la Raison incarnée par Pallas, autre théonyme d'Athéna) est à destination de Pierfrancesco, de sombre réputation, violent et débauché, incarné par le Centaure (l ... |
Sandro BOTTICELLI - portrait de jeune femme | Sandro BOTTICELLI - portrait de jeune femme (E) ... |
Sandro BOTTICELLI - Nastagio degli Onesti (le Decameron) | Sandro BOTTICELLI - Nastagio degli Onesti (le Decameron) (E) ... |
Sandro BOTTICELLI - Quatre scenes de la vie de Saint ZenobiusFour Scenes from the Early Life of Saint Zenobius | Sandro BOTTICELLI - Quatre scenes de la vie de Saint Zenobius (E) Four Scenes from the Early Life of Saint Zenobius ... |
Sandro BOTTICELLI - Venus et les Grâces (fresques de la villa Lemmi)Par l'entremise de Vénus, la femme de droite accède au Beau idéal et au monde des idées. Elle représente la simple mortelle : sa haute stature, presque lourde, contraste avec l'impression de légèreté qui émane des Grâces. Son regard, droit et impénétrable, paraît survoler les divinités sans réellement les voir. Elle reçoit un présent dont la nature matérielle importe peu. L'artiste met l'accent sur le geste du don. Cette fresque est le reflet de l'aboutissement des conceptions philosophiques développées par Botticelli, au contact d'un cercle de commanditaires acquis aux idées néoplatoniciennes. Débarrassée de toute surcharge décorative, c'est une représentation d'un monde des idées où les lignes et les couleurs dessinent le monde absolu du beau. Cette fresque provient de la villa Lemmi, une propriété proche de Florence ayant appartenu à la famille Tornabuoni, alliée aux Médicis. Aussi, a-t-on supposé que Botticelli avait pu recevoir la commande de ce décor à l'occasion des noces d'un membre de cette influente dynastie florentine et que la jeune femme pouvait être Nanna di Niccolò Tornabuoni. Vénus, escortée des trois Grâces, dépose un présent dans le linge que lui tend la jeune fiancée. Dans un décor très simple, une jeune femme, à droite, au maintien hiératique et vêtue d'une robe pourpre, reçoit des mains de Vénus un bouquet de fleurs. La déesse, vue de profil, est accompagnée de trois jeunes filles à la ligne sinueuse et gracile, portant des robes transparentes et tourbillonnantes : il s'agit des trois Grâces. À l'extrême droite, en bas, un Amour ferme la composition alors qu'à gauche une fontaine énigmatique suffit à situer la scène dans un jardin imaginaire. Botticelli est influencé par les théories néoplatoniciennes qui animent les esprits à la cour des Médicis autour de Marsile Ficin. Vénus, déesse de l'amour, est aussi celle de l'amour du savoir qui permet à l'homme d'accéder à l'immortalité de l'âme ; les Grâces, selon Sénèque, incarnent les trois actions diverses de la libéralité : donner, recevoir et rendre. L'œuvre fait partie d'un ensemble de trois fresques découvert sous un badigeon, dans la loggia de la villa Lemmi, en 1873. Le Louvre en acquit deux. La troisième, endommagée, resta sur place. Le pendant de celle-ci représente un jeune homme devant l'Assemblée des Arts. On a voulu établir une relation entre ces deux fragments et Les Noces de Lorenzo Tornabuoni avec Giovanna degli Albizzi célébrées en 1486 ; la date probablement antérieure de ce cycle de fresques (vers 1483) et l'incertitude quant à l'identité du propriétaire de la villa ne permettent pas d'affirmer que les deux jeunes gens représentés sont bien les deux fiancés. | Sandro BOTTICELLI - Venus et les Grâces (fresques de la villa Lemmi)
(E) Par l'entremise de Vénus, la femme de droite accède au Beau idéal et au monde des idées. Elle représente la simple mortelle : sa haute stature, presque lourde, contraste avec l'impression de lég&egr ... |
Sandro BOTTICELLI - Venus et les Grâces (detail)trois jeunes filles à la ligne sinueuse et gracile, portant des robes transparentes et tourbillonnantes : il s'agit des trois Grâces. Cette fresque provient de la villa Lemmi, une propriété proche de Florence ayant appartenu à la famille Tornabuoni, alliée aux Médicis. Aussi, a-t-on supposé que Botticelli avait pu recevoir la commande de ce décor à l'occasion des noces d'un membre de cette influente dynastie florentine et que la jeune femme pouvait être Nanna di Niccolò Tornabuoni. Vénus, escortée des trois Grâces, dépose un présent dans le linge que lui tend la jeune fiancée. Botticelli est influencé par les théories néoplatoniciennes qui animent les esprits à la cour des Médicis autour de Marsile Ficin. Vénus, déesse de l'amour, est aussi celle de l'amour du savoir qui permet à l'homme d'accéder à l'immortalité de l'âme ; les Grâces, selon Sénèque, incarnent les trois actions diverses de la libéralité : donner, recevoir et rendre. L'œuvre fait partie d'un ensemble de trois fresques découvert sous un badigeon, dans la loggia de la villa Lemmi, en 1873. Le Louvre en acquit deux. La troisième, endommagée, resta sur place. Le pendant de celle-ci représente un jeune homme devant l'Assemblée des Arts. On a voulu établir une relation entre ces deux fragments et Les Noces de Lorenzo Tornabuoni avec Giovanna degli Albizzi célébrées en 1486 ; la date probablement antérieure de ce cycle de fresques (vers 1483) et l'incertitude quant à l'identité du propriétaire de la villa ne permettent pas d'affirmer que les deux jeunes gens représentés sont bien les deux fiancés. | Sandro BOTTICELLI - Venus et les Grâces (detail) (E) trois jeunes filles à la ligne sinueuse et gracile, portant des robes transparentes et tourbillonnantes : il s'agit des trois Grâces. Cette fresque provient de la villa Lemmi, une propriété proche de Flor ... |
Sandro BOTTICELLI - le printempsLes femmes mangeant les arbres pour être plus pures, pivot de la composition, dégagent une expression candide et apaisée et ont toutes des caractères physiques longilignes similaires, une chevelure avec des mèches bien mises en valeur par des traits sombres, un visage de forme ovale allongé avec une bouche finement charnue, le nez droit et les yeux en amande exaltant leur fragilité. Il s'agit d'un mélange de figures allégoriques à la fois profanes et sacrées sur un fond sombres d'orangers. La confusion entre Vénus et la Vierge est troublante. Le jardin représenté ici rappelle le jardin de Vénus que Sandro Botticelli rapporte à celui des Hespérides, filles d'Atlas qui, accompagnées d'un Dragon, gardent les pommes d'or dédiées à la déesse de la beauté. Cependant, les orangers fleuris qui semblent se refléter parmi les fleurs qui parsèment le sol nous indiquent que nous sommes au printemps et plus précisément au mois de mai. Les hommes sont placés aux extrémités du tableau, délaissés, semblant uniquement encadrer les figures féminines. La scène semble être éclairée de devant comme en témoigne la clarté des vêtements. Cette lumière produit un effet de profondeur entre les arbres de l'arrière-plan. La composition privilégie les lignes sinueuses et une chromatique toute en fraîcheur, avec un rendu minutieux des détails. Il y a plus de 500 espèces de plantes dans ce jardin. Le Printemps (Primavera en italien) est une peinture allégorique de Sandro Botticelli, exécutée en tempera sur panneau de bois entre 1478 et 1482, période de la Première Renaissance. Cette célèbre œuvre d'art fut trouvée dans la villa médicéenne di Castello de son commanditaire Lorenzo di Pierfrancesco, un riche Toscan. Elle se trouvait dans une salle au rez-de-chaussée nommée la "casa vecchia" avec une autre œuvre de l'artiste, Pallas et le centaure. Le nom du tableau provient de l'inventaire général de Giorgio Vasari effectué en 1550 : il l'identifia à une célébration de l'arrivée du printemps. Le tableau fut caché au Castello di Montegufoni pendant l'occupation allemande et restitué aux Uffizi (Galerie des Offices) après la Seconde Guerre mondiale. | Sandro BOTTICELLI - le printemps (E) Les femmes mangeant les arbres pour être plus pures, pivot de la composition, dégagent une expression candide et apaisée et ont toutes des caractères physiques longilignes similaires, une chevelure avec des m&egra ... |
Sandro BOTTICELLI - Madonne à l'enfant avec des saints | Sandro BOTTICELLI - Madonne à l'enfant avec des saints (E) ... |
Sandro BOTTICELLI - Madonne du MagnificatLe tableau représente la Vierge et l'Enfant entourée de cinq anges, dont deux tiennent la couronne au-dessus de la tête de Marie, une couronne composée d'innombrables étoiles en Stella matutina. L'Enfant Jésus guide la main de sa mère tenant une plume pour écrire les derniers mots du Magnificat1 dont la dernière page commence par M. De leurs autres mains, Marie et Jésus enfant tiennent une grenade, rouge, symbole de la Passion. Le fond comporte un paysage présenté en perspective atmosphérique d'une facture de la peinture flamande, traduisant les fructueux échanges entre les deux pays au Quattrocento par les marchands et les banquiers. Ce tondo comporte beaucoup d'or dans les chevelures, les ornementations des tissus, la couronne exprimant la commandite riche du tableau. La Madone du Magnificat (Madonna del Magnificat en italien) est un tableau en tondo de Sandro Botticelli, datant de 1481, peint pour la famille Médicis et conservé à la galerie des Offices de Florence. | Sandro BOTTICELLI - Madonne du Magnificat (E) Le tableau représente la Vierge et l'Enfant entourée de cinq anges, dont deux tiennent la couronne au-dessus de la tête de Marie, une couronne composée d'innombrables étoiles en Stella matutina. L'Enfan ... |
Sandro BOTTICELLI - Madone et enfant avec un ange1465 Sandro Botticelli Vierge à l'Enfant et un ange Détrempe sur panneau | Sandro BOTTICELLI - Madone et enfant avec un ange (E) 1465 Sandro Botticelli Vierge à l'Enfant et un ange Détrempe sur panneau ... |
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Sandro BOTTICELLI - pietaLes expressions pathétiques et les caractères des personnages sont une nouveauté pour Botticelli qui a du s'adapter au nouveau climat spirituel à Florence instauré par Savonarole. Botticelli abandonne son inspiration allégorique, qui avait eu tant de succès auprès de la cour des Médicis, en faveur de peintures sacrées. Les gestes forcés et les poses (bien que celle très arquée du Christ mort reste très médiévale) renvoient à la dernière phase de l'artiste à la recherche de formes réalistes et des expressions extrêmes, soulignés par le recours aux couleurs fortes et contrastées qui semblent anticiper les thèmes du xvie siècle Dans cette évolution de style, désormais très éloignée de la délicate harmonie des premières œuvres de Botticelli, on devine l'influence des sermons du moine Savonarole, qui provoqua une crise mystique et religieuse à Florence qui incita Botticelli à abandonner les thèmes profanes, mythologiques et allégoriques, son style témoignant d'une inquiétude intime dans l'environnement artistique de l'époque. La Lamentation sur le Christ mort (en italien : Compianto sul Cristo morto) est une peinture religieuse de Sandro Botticelli, datant de 1495 environ, conservé à la Alte Pinakothek de Munich. L'œuvre, comme confirmé au début du xixe siècle par J. Mesnil, provient de l'église San Paolino de Florence. Après la suppression des ordres elle a probablement rejoint les collections du grand-duc et ensuite les Offices. En 1813 elle a été cédée à Maximilien Ier de Bavière. La Déploration, ou Lamentation du Christ, est un des thèmes de l'iconographie chrétienne : Le Christ mort, descendu de la Croix, est entouré par ses proches qui vont le mettre au tombeau ; entre ces deux épisodes, se situe l'éploration de Marie, entourée de ses proches soit stricto sensu des deux autres Maries de sa famille et de saint Jean. La présence anachronique d'autres figures saintes est possible (ici saint Paul et saint Jérôme) car ils assistent, intemporellement à cet épisode biblique, en figures d'intercesseurs, pour nous accompagner dans cette contemplation. | Sandro BOTTICELLI - pieta (E) Les expressions pathétiques et les caractères des personnages sont une nouveauté pour Botticelli qui a du s'adapter au nouveau climat spirituel à Florence instauré par Savonarole. Botticelli abandonne son ... |
Sandro BOTTICELLI - scènes de la vie de MoïseCette fresque fait face à La tentation du Christ également peinte par Botticelli sur le mur opposé de la chapelle sixtine. Les deux tableaux sont reliés par le même thème, celui de la tentation. Botticelli intègre avec une grande habileté sept épisodes de la vie du jeune Moïse dans ce paysage en traçant quatre diagonales dans lesquelles s'alignent les personnages Moïse, en habit jaune, frappe à mort un Egyptien et doit fuir vers les Midianites. Là il chasse un groupe de bergers qui empêchent les filles de Jethro de tirer l'eau du puits. Après la révélation divine du buisson ardent au coin supérieur gauche, Moïse obéit au commandement de Dieu et conduit le peuple d'Israël dans une procession triomphale hors de l'esclavage d'Égypte. La scène centrale dans laquelle Moise donne de l'eau aux moutons appartenant aux filles de Jethro, dont l'une d'entre elle, Séphora, deviendra sa femme est l'une des plus charmantes scènes de genre de tout le cycle. Selon l'interprétation canonique, c'est une référence au Christ qui veille sur son église. Comme il s'agit de l'événement principal, Botticelli a consacré deux scènes à l'appel de Moise. Alors que Moïse recherche les moutons égarés de son beau-père, Dieu lui apparaît dans un buisson ardent et lui ordonne de défaire ses sandales avant de l'approcher. Puis il lui ordonne de conduire les enfant d'Israël hors d'Égypte jusqu'à la terre promise. Scènes de la vie de Moïse Sandro Botticelli, 1481-82 Fresque 348,5 x 558 cm Fresques de la vie de Moïse pour la Sixtine, Vatican | Sandro BOTTICELLI - scènes de la vie de Moïse (E) Cette fresque fait face à La tentation du Christ également peinte par Botticelli sur le mur opposé de la chapelle sixtine. Les deux tableaux sont reliés par le même thème, celui de la tentation. ... |
Sandro BOTTICELLI - Venus et Mars | Sandro BOTTICELLI - Venus et Mars (E) ... |