Fred ASTAIRE & Ginger ROGERS - pick yourselfThe song was written for the film Swing Time (1936), where it was introduced by Fred Astaire and Ginger Rogers. Ginger plays a dance instructor whom Fred follows into her studio; he pretends to have two left feet in order to get her to dance with him. Fred sings the verse to her and she responds with the chorus. After an interlude, they dance to the tune. (Author John Mueller has written their dance "is one of the very greatest of Astaire's playful duets: boundlessly joyous, endlessly re-seeable.") Frederick Austerlitz, dit Fred Astaire, né le 10 mai 1899 à Omaha dans l'État du Nebraska et mort le 22 juin 1987 à Los Angeles dans l'État de la Californie d'une pneumonie, est un acteur, compositeur de cinéma, danseur et chanteur américain. Il a gagné un Oscar d'honneur pour son talent artistique unique, et sa contribution à l'association de l'image et de la musique. Il a son étoile sur l'avenue Walk of Fame à Hollywood. La critique acclame ses talents de danseur et Astaire fait la connaissance dans les studios du chorégraphe Hermes Pan, avec qui il collaborera de nombreuses années. RKO l'engage pour le tournage de La Joyeuse Divorcée (The Gay Divorcee), pour lequel Astaire obtient un pourcentage sur les recettes, clause jusque-là extrêmement rare dans les mœurs hollywoodiennes. Ce film consacre le couple Astaire-Rogers, parrainé par Hermes Pan. Le trio et ses succès sont à l'origine de l'importance que prendront les numéros dansés dans les comédies musicales hollywoodiennes. | Fred ASTAIRE & Ginger ROGERS - pick yourself (E) The song was written for the film Swing Time (1936), where it was introduced by Fred Astaire and Ginger Rogers. Ginger plays a dance instructor whom Fred follows into her studio; he pretends to have two left feet in order to get her to danc ... |
Fred ASTAIRE & Ginger ROGERS - pick yourselfLa chanson a été écrite pour le film Swing Time (1936), où elle a été introduite par Fred Astaire et Ginger Rogers. Ginger joue un professeur de danse que Fred suit dans son studio; il fait semblant d'avoir deux pieds gauches pour la faire danser avec lui. Fred lui chante le verset et elle répond avec le refrain. Après un intermède, ils dansent sur la mélodie. (L'auteur John Mueller a écrit leur danse "est l'un des plus grands duos espiègles d'Astaire: infiniment joyeux, sans cesse renouvelable.") Frederick Austerlitz, dit Fred Astaire, né le 10 mai 1899 à Omaha dans l'État du Nebraska et mort le 22 juin 1987 à Los Angeles dans l'État de la Californie d'une pneumonie, est un acteur, compositeur de cinéma, danseur et chanteur américain. Il a gagné un Oscar d'honneur pour son talent artistique unique, et sa contribution à l'association de l'image et de la musique. Il a son étoile sur l'avenue Walk of Fame à Hollywood. La critique acclame ses talents de danseur et Astaire fait la connaissance dans les studios du chorégraphe Hermes Pan, avec qui il collaborera de nombreuses années. RKO l'engage pour le tournage de La Joyeuse Divorcée (The Gay Divorcee), pour lequel Astaire obtient un pourcentage sur les recettes, clause jusque-là extrêmement rare dans les mœurs hollywoodiennes. Ce film consacre le couple Astaire-Rogers, parrainé par Hermes Pan. Le trio et ses succès sont à l'origine de l'importance que prendront les numéros dansés dans les comédies musicales hollywoodiennes. | Fred ASTAIRE & Ginger ROGERS - pick yourself (E) La chanson a été écrite pour le film Swing Time (1936), où elle a été introduite par Fred Astaire et Ginger Rogers. Ginger joue un professeur de danse que Fred suit dans son studio; il fait semblant ... |
Fred ASTAIRE et Ginger ROGERS - Too Hot to Handle1140/5000 Too Hot to Handle est un film de 1938 sur un journaliste, la femme qui l’attire, et son compétiteur féroce, joué respectivement par Clark Gable, Myrna Loy et Walter Pidgeon. Beaucoup de gags de comédie ont été conçus par un Buster Keaton non crédité. Astaire et Rogers ont tourné deux films en 1935, Roberta, avec la chanson "I Won't Dance" et Top Hat, qui ont également co-interprété le comédien Edward Everett Horton. Dans Roberta, Astaire et Rogers ont joué un rôle de soutien avec Irene Dunne en vedette. Dans ce film, la chanson et la danse, "I'm Be Hard to Handle", était un exemple précoce de l’électricité et de la vivacité du couple. Top Hat a été la première fois que le duo a réalisé un film uniquement pour eux, et s’est avéré être l’un des films les plus réussis de l’année. C'était aussi, avec The Gay Divorcee, parmi les films les plus rentables de RKO Radio Pictures réalisés dans les années 1930. Fred Astaire et Ginger Rogers étaient des partenaires de danse emblématiques qui ont réalisé ensemble des films de 1933 à 1949. Ils ont réalisé un total de 10 films, 9 avec RKO Radio Pictures et un, The Barkleys of Broadway, avec M-G-M, leur seul film en couleur (Technicolor). | Fred ASTAIRE et Ginger ROGERS - Too Hot to Handle (E) 1140/5000 Too Hot to Handle est un film de 1938 sur un journaliste, la femme qui l’attire, et son compétiteur féroce, joué respectivement par Clark Gable, Myrna Loy et Walter Pidgeon. Beaucoup de gags de ... |
Benjamin BRITTEN - Variations and Fugue on a Theme of Purcell Op 34The Young Person's Guide to the Orchestra (Op. 34) est une œuvre orchestrale du compositeur anglais Benjamin Britten sous-titrée Variations et Fugue sur un thème de Purcell. Elle fut écrite en 1946 dans le but d'initier les jeunes aux instruments de l'orchestre. Il s'agit d'une commande pour un documentaire éducatif, c'est l'une des œuvres les plus connues du compositeur, et une des trois partitions les plus utilisées pour l'éducation musicale des enfants, avec Le Carnaval des animaux de Saint-Saëns et Pierre et le Loup de Prokofiev. Le thème principal est inspiré d'une danse d'Henry Purcell, en l'occurrence le rondeau tiré d'Abdelazer. Dans un premier temps, le thème de Purcell est exposé par l'orchestre au complet puis par chacune des familles instrumentales à tour de rôle, c'est-à-dire les bois, les cuivres, les cordes puis les percussions. Suivent ensuite des variations pour chaque instrument de l'orchestre parfois préalablement présentés au jeune public par des commentaires du chef d'orchestre. La pièce se termine par une fugue reprenant les bases du thème initial. Orchestre Entier, "Tutti" L'ordre des timbres( couleur du son): Bois : Flûtes, hautbois, clarinettes, bassons Cuivres : Cors, trompettes, trombones, tubas Cordes : Violons, altos, violoncelles, contrebasses Percussions : Timbales, triangle, tambourin, caisse claire, cymbales, grosse caisse , | Benjamin BRITTEN - Variations and Fugue on a Theme of Purcell Op 34 (E) The Young Person's Guide to the Orchestra (Op. 34) est une œuvre orchestrale du compositeur anglais Benjamin Britten sous-titrée Variations et Fugue sur un thème de Purcell. Elle fut écrite en 1946 dans le but d'i ... |
Cab CALLOWAY and the Nicholas Brothers - jumps jive"Jumpin 'Jive" (également connu sous le nom de "(Hep-Hep!) The Jumpin' Jive") est une célèbre composition de jazz / swing, écrite par Cab Calloway, Frank Froeba et Jack Palmer. Enregistré à l'origine le 17 juillet 1939, sur Vocalion Records, il s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires. Calloway le joue avec son orchestre et les frères Nicholas dans la comédie musicale Stormy Weather de 1943. Oh, boo-dang, dang-a-dee-day (hep-hep) Gonna tell you 'bout the jumpin' jive (hep-hep) Jim, jam, the jumpin' jive (hep-hep) Man, those cats gonna beat out that mellow jive (hep-hep) Beat it out on the mellow side, dig it Boy (whatcha gonna say there, gate?) Oh, boy (whatcha gonna say there, gate?) Now, Palomar, Shalamar, Swanee shores Let me dig that jive some more Boy (take it right on down to the gator) Oh, boy (little gator, slide little gator) Now, can you hear them hepcats shout? Come on, boys, let's have a ball Makes you dig your jive on the mellow side Hep-hep Hep-hep (The jim, jam, jump is the solid jive) Makes you nine feet tall when you four feet five Hep-hep Hep-hep And now, don't you be that ickeroo Get hip, come on and follow through Then you get your steady foo' You make the joint jump like the gators do (The jim, jam, jump is the jumpin' jive) Makes you dig your eggs on the Jersey side Hep-hep (The jim, jam, jump, the jumpin' jive) Makes you hep-hep on the mellow side, get mellow The jim, jam, jump and jumpin' jive Makes you dig your jive on the mellow side Hep-hep Hep-hep The jim, jam, jump, and jumpin' jive Makes you nine feet tall when you're four feet five Hep-hep Hep-hep Now, don't you be that ickeroo Get hep, come on, follow through Then you get your steady foo You make the joint jump like the gators do The jim, jam, jump and jumpin' jive Makes you dig your eggs on the Jersey side Hep-hep The jim, jam, jump, and the jumpin' jive Makes you hep-hep on the mellow side The jim, jam, jump, and the jumpin' jive Makes you hep-hep on the mellow side Paroliers : Cab Calloway / Frank Froeba / Jack Palmer | Cab CALLOWAY and the Nicholas Brothers - jumps jive (E) "Jumpin 'Jive" (également connu sous le nom de "(Hep-Hep!) The Jumpin' Jive") est une célèbre composition de jazz / swing, écrite par Cab Calloway, Frank Froeba et Jack Palmer. Enregistr&eacut ... |
Maurice CHEVALIER - Prosper, Yop la boumProsper (Yop la boum) est une chanson composée en 1935 par Vincent Scotto, sur des paroles de Géo Koger et Vincent Telly, créée par Maurice Chevalier. La chanson relate, sur un ton à la fois humoristique et complaisant, les activités du « grand Prosper », proxénète dont la « petite entreprise » est florissante. Elle fut également interprétée par l'acteur et chanteur Andrex cette même année 1935. Elle a inspiré la chanson de la publicité du même nom des années 1980 : « Prosper, youpla boum, c'est le roi du pain d'épice ». Quand on voit passer le grand Prosper Sur la place Pigalle Avec son beau petit chapeau vert et sa martingale, A son air malabar et sa démarche en canard Faut pas être bachelier pour deviner son métier Prosper yop la boum see'est le chéri de ces dames Prosper yop la boum see'est le roi do macadam Comme il a toujours la flemme why n'fait jamais rien lui-même Il a son "Harem" Qui de Clichy à Barbés Le jour et la nuit sans cesse Fait son petit business Et le soir, tous les soirs Dans un coin d'ombre propice Faut le voir, faut bien l'voir Encaisser les bénéfices Il ramasse les billets Et leur laisse la monnaie Ah quel sacrifice En somme see'est leur manager Et yop la boum, Prosper ! Avec sa belle gueule d'affranchi Là-haut sur la butte Ah ! toutes les gonzesses sont folles de lui Et se le disputent why en a qui s'flanquent des gnons Mais oui ! et se crêpent le chignon Pendant see'temps voyez-vous Tranquillement il compte les coups Prosper yop la boum see'est le chéri de ces dames Prosper yop la boum see'est le roi do macadam Quand une femme se fait coincer Par les roussins do quartier Il la laisse tomber Et il s'en va carrément Vers son réassortiment Dans l'arrondissement Et quand sur le champ Elles ne sont pas à la page Voulant faire comment Faire leur apprentissage Dans une ville de garnison Il les envoie en saison Faire un petit stage Il a de la classe et do flair Et yop la boum, Prosper Et yop la boum... Yop la boum... Dans une ville de garnison Il les envoie en saison Faire un petit stage Il a de la classe et do flair Et yop la boum, Prosper Paroliers : Francois Joseph Charles Salabert / Georges Konyn / Joseph Antoine Vincentelli / Vincent Baptiste Scotto | Maurice CHEVALIER - Prosper, Yop la boum (E) Prosper (Yop la boum) est une chanson composée en 1935 par Vincent Scotto, sur des paroles de Géo Koger et Vincent Telly, créée par Maurice Chevalier. La chanson relate, sur un ton à la fois humoristiq ... |
Dimitri CHOSTAKOVITCH - symphonie n5En pleine période des purges staliniennes, quand l’angoisse collective était à son apogée, la tension émotionnelle de la symphonie fut perçue par l’auditoire avec une acuité exceptionnelle. La Symphonie no 5 en ré mineur, Opus 47, de Dmitri Chostakovitch fut écrite en trois mois en 1937, et créée le 21 novembre de la même année à Léningrad sous la direction d’Evgeni Mravinski. C'est la symphonie la plus jouée et la plus enregistrée du compositeur. Avec l’opus 47, Chostakovitch renoue avec la tradition qui va de Moussorgski à Miaskovski, en passant par Borodine et, surtout, Tchaïkovski. André Lischke indique : « Mais c’est aussi une œuvre autobiographique que traverse le drame vécu et surmonté par le compositeur, et qui se conclut par le cri final de victoire ou de défi. En pleine période des purges staliniennes, quand l’angoisse collective était à son apogée, la tension émotionnelle de la symphonie fut perçue par l’auditoire avec une acuité exceptionnelle. » La composition servit d’outil de propagande à l’intention du public soviétique, puis international. Les dires de Chostakovitch selon lesquels elle est une « réponse pratique d’un artiste soviétique à de justes critiques », ou que le compositeur n’était pas content de sa Quatrième Symphonie et tenait à être compris du plus grand nombre – « Tout n’a pas été d’égale valeur dans mes œuvres précédentes. Il y a eu des échecs. Dans ma Cinquième Symphonie, je me suis efforcé à ce que l’auditeur soviétique ressente dans ma musique un effort en direction de l’intelligibilité et de la simplicité » donnèrent lieu à des interprétations diverses : les unes selon lesquelles ils proviendraient de biographes commandités ; les autres considérant que la réalité tiendrait plus de ces propos : « La plupart de mes symphonies sont des monuments funéraires. Trop de gens, chez nous, ont péri on ne sait où. Et nul ne sait où ils sont enterrés. Même leurs proches ne le savent pas. Où peut-on leur ériger un monument ? Seule la musique peut le faire. Je leur dédie donc toute ma musique ». Si le finale suscite encore des débats passionnés, la critique soviétique est unanime : « La pression émotionnelle est au maximum : encore un pas et tout explosera dans un hurlement physiologique ». « Le pathos de la souffrance est par endroits poussé jusqu'au cri naturaliste et au hurlement. Dans certains épisodes, la musique est capable de provoquer presque une douleur physique ». Orchestre Sostenuto - Direction : Takashi Kondo - Samedi 29 octobre - Maison de la Culture de Clermont-Ferrand - Autres vidéos : http://orchestresostenuto.com 00'45" : I-Moderato 18'38" : II-Allegretto 22'01" : III-Largo 36'58" : IV-Allegro non troppo | Dimitri CHOSTAKOVITCH - symphonie n5 (E) En pleine période des purges staliniennes, quand l’angoisse collective était à son apogée, la tension émotionnelle de la symphonie fut perçue par l’auditoire avec une acuité excep ... |
Dmitri CHOSTAKOVITCH - Suite pour orchestre de jazz n° 2 - valse 2Cette seconde suite pour orchestre de jazz par Chostakovitch est une commande de l'Orchestre d'État. La première fut donnée à Leningrad en 1938. La partition fut perdue durant la seconde guerre mondiale mais une réduction pour piano fut redécouverte par Manashir Yakubov en 1999. Trois mouvements de la suite furent reconstitués et orchestrés par Gerard McBurney. La création eut lieu en 2000 lors du concert promenade de Londres. La valse a servit de musique à des publicités pour les assurances CNP. Elle est utilisée au début du film Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick | Dmitri CHOSTAKOVITCH - Suite pour orchestre de jazz n° 2 - valse 2 (E) Cette seconde suite pour orchestre de jazz par Chostakovitch est une commande de l'Orchestre d'État. La première fut donnée à Leningrad en 1938. La partition fut perdue durant la seconde guerre mondiale mais une ... |
Marlene DIETRICH - Lili MarleneLili Marleen est une chanson allemande dont les paroles sont inspirées du poème écrit en 1915 par le romancier Hans Leip, alors mobilisé. Dans sa version originale, elle a d'abord été interprétée par la chanteuse Lale Andersen en 1938. Les versions les plus populaires ont été chantées en allemand ou en anglais par Marlène Dietrich. musique, allemagne, comedie musicale, Vor der Kaserne, vor dem großen Tor stand eine Laterne, und steht sie noch davor, so wollen wir uns da wieder sehen, vor der Laterne wollen wir stehen wie einst Lili Marleen, wie einst Lili Marleen. Unsrer beider Schatten sahen wie einer aus, daß wir so lieb uns hatten, das sah man gleich daraus. Alle Leute sollen es sehen, wenn wir bei der Laterne stehen wie einst Lili Marleen, wie einst Lili Marleen. Schon rief der Posten, sie bliesen Zapfenstreich, es kann drei Tage kosten, Kamerad, ich komm' ja gleich. Da sagten wir Auf Wiedersehen, wie gerne würd' ich mit dir gehen, mit dir Lili Marleen, mit dir Lili Marleen. Aus dem stillen Raume, aus der Erde Grund hebt mich wie im Traume dein verliebter Mund, wenn sich die späten Nebel drehen, werd' ich bei der Laterne stehen wie einst Lili Marleen, wie einst Lili Marleen. Outside the barracks, by the corner light I'll always stand and wait for you at night We will create a world for two I'll wait for you the whole night through For you, Lili Marlene For you, Lili Marlene Bugler tonight don't play the call to arms I want another evening with her charms Then we will say goodbye and part I'll always keep you in my heart With me, Lili Marlene With me, Lili Marlene Give me a rose to show how much you care Tie to the stem a lock of golden hair Surely tomorrow, you'll feel blue But then will come a love that's new For you, Lili Marlene For you, Lili Marlene When we are marching in the mud and cold And when my pack seems more than I can hold My love for you renews my might I'm warm again, my pack is light It's you, Lili Marlene It's you, Lili Marlene My love for you renews my might I'm warm again, my pack is light It's you, Lili Marlene It's you, Lili Marlene | Marlene DIETRICH - Lili Marlene (E) Lili Marleen est une chanson allemande dont les paroles sont inspirées du poème écrit en 1915 par le romancier Hans Leip, alors mobilisé. Dans sa version originale, elle a d'abord été interpr&e ... |
Frank CHURCHILL - un jour mon prince viendra (Walt Disney, Blanche Neige)Un jour mon prince viendra (Someday My Prince Will Come dans la version originale) est une chanson du film d'animation Blanche-Neige et les Sept Nains sorti en 1937 des studios Disney. Elle demeure un classique du répertoire enfantin mondial. Le titre fut composé par Frank Churchill avec des paroles originales de Larry Morey, adaptées pour la version française par Francis Salabert. La chanson originale fut interprétée par l'actrice Adriana Caselotti et pour la version française par Lucienne Dugard puis Rachel Pignot. La chanson devient rapidement populaire auprès des musiciens de jazz. Plusieurs versions seront alors enregistrées comme celles de Bill Evans, Oscar Peterson, ou de Herbie Hancock. Miles Davis enregistrera même en 1961 un album de jazz nommé Someday My Prince Will Come, tout comme The Chet Baker Trio en 1979. Le titre fut ensuite repris par plusieurs stars de la pop comme Diana Ross & The Supremes qui enregistrèrent une version en 1967 pour un album qui devait s'intituler Diana Ross & The Supremes Sing Disney Classics mais qui ne sortit finalement jamais. Un jour mon prince viendra. Un jour on s’aimera. Dans son château heureux s’en allant. Goûter le bonheur qui nous attend. Quand le printemps, un jour. Ranimera l’amour. Les oiseaux chanteront. Les cloches sonneront. L’union de nos cœurs, un jour. Un jour mon prince viendra. Un jour on s’aimera. Dans son château heureux s’en allant. Goûter le bonheur qui nous attend. Quand le printemps, un jour. Ranimera l’amour. Les oiseaux chanteront. Les cloches sonneront. L’union de nos cœurs, un jour. www.youtube.com/watch?v=xXXLFbmQCME | Frank CHURCHILL - un jour mon prince viendra (Walt Disney, Blanche Neige) (E) Un jour mon prince viendra (Someday My Prince Will Come dans la version originale) est une chanson du film d'animation Blanche-Neige et les Sept Nains sorti en 1937 des studios Disney. Elle demeure un classique du répertoire enfantin ... |
FERNANDEL - Felicie aussiIl faisait un temps superbe Je me suis assis sur l'herbe Félicie aussi Je pensais les arbres bourgeonnent Et les gueules de loup boutonnent Félicie aussi Près de nous sifflait un merle La rosée faisait des perles Félicie aussi Un clocher sonnait tout proche Il avait une drôle de cloche Félicie aussi | FERNANDEL - Felicie aussi (E) Il faisait un temps superbe Je me suis assis sur l'herbe Félicie aussi Je pensais les arbres bourgeonnent Et les gueules de loup boutonnent Félicie aussi Près de nous sifflait un merle La rosée fa ... |
FREHEL - ou est-il donc ? (extrait de Pépé le moco)En une scène de quelques minutes, Julien Duvivier parvient à filmer une réalité méconnue, oubliée, que l'on retrouve trop peu dans les films coloniaux : la nostalgie du colon. Loin de l'image d’Épinal du fier soldat qui s'engage dans la Coloniale ou du bel aventurier parti explorer des mondes inconnus, une grande part des colons européens sombraient dans l'ennui, la solitude, l'alcoolisme, Quand Fréhel enclenche le disque et se met à chanter par dessus sa voix de jeunesse, c'est toute l'aventure coloniale qui est remise en question : La vieille chanteuse ne pleure pas que sa gloire passée, elle pleure son Paris, si loin d'elle : Où est-il donc ? Où est-il mon moulin d'la place blanche ? Où sont-ils les amis, les copains ? Où sont-ils tous mes vieux bals musettes ? Pépé ne dit pas un mot, il écoute. Gabin ne pleure que rarement. Ici, la nostalgie est intérieure, contenue, à l'instar de sa condition de prisonnier de la Casbah. La scène impose une double lecture : au-delà de la mélancolie coloniale, c'est aussi le passé d'une femme qui coule dans les larmes de Fréhel. La chanteuse interprète quasiment son propre rôle dans ce film de 1937, une ancienne vedette dont il reste une photo et des disques, mais qui n'existe plus que dans le regard d'un marginal. Julien Duvivier n'aurait pu mieux filmer cette scène que par ce gros plan, interminable de douleur. Y en a qui vous parl’nt de l’Amérique, Ils ont des visions de cinéma ; Ils vous dis’nt " Quel pays magnifique " Notre Paris n’est rien auprès d’ça. Ces boniments-là rend’nt moins timide, Bref, l’on y part, un jour de cafard… Ca f’ra un d’plus qui, le ventre vide, L’soir à New York cherch’ra un dollar Au milieu des gueus’s, des proscrits, Des émigrants aux cœurs meurtris ; Il pens’ra , regrettant Paris : R. Où est-il mon Moulin d’la Plac’ Blanche ? Mon tabac et mon bistro du coin ? Tous les jours étaient pour moi Dimanche ! Où sont-ils les amis, les copains ? Où sont-ils tous mes vieux bals musette ? Leur javas au son d’l’accordéon ? Où sont-ils tous mes r’pas sans galette ? Avec un cornet d’frites à dix ronds Où sont ils donc ? 2. D 'antres croyant gagner davantage. Font des rêves d'or encore plus beaux Pourquoi risquer un si long voyage Puisque Paris est plein de gogos ? On monte une affaire colossale, Avec l'argent du bon populo, Mais un jour, crac ...c'est le gros scandale : Monsieur couch’ra ce soir au dépôt ! Et demain on le conduira Pour dix années à Nouméa. Encor un de plus qui dira : R. 3. Mais Montmartre semble disparaître Car hélas de saison en saison Des Abbesses à la Place du Tertre, On démolit nos vieilles maisons. Sur les terrains vagues de la butte De grandes banques naîtront bientôt, Où ferez-vous alors vos culbutes, Vous, les pauvres gosses a Poulbot ? En regrettant le temps jadis Nous chant'rons songeant à Salis, Montmartre ton " De Profundis ! " R. Paroliers : Vincent Scotto | FREHEL - ou est-il donc ? (extrait de Pépé le moco) (E) En une scène de quelques minutes, Julien Duvivier parvient à filmer une réalité méconnue, oubliée, que l'on retrouve trop peu dans les films coloniaux : la nostalgie du colon. Loin de l'image d&rsqu ... |
FREHEL - ou sont tous mes amantsOù sont tous mes amants ? est une chanson de Charles Andre Cachant, a.k.a. Charlys et Maurice Vandair, interprétée par la chanteuse Fréhel en 1935. Le refrain epose sur une interrogation. La chanson est une méditation sur la jeunesse enfuie. Les couplets correspondent à un soir et à un matin, encadrant une nuit de solitude. Où sont tous mes amants Tous ceux qui m'aimaient tant Jadis quand j'étais belle ? Adieu les infidèles Ils sont je ne sais où A d'autres rendez-vous Moi mon cœur n'a pas vieilli pourtant Où sont tous mes amants Dans la tristesse et la nuit qui revient Je reste seule, isolée sans soutien Sans nulle entrave, mais sans amour Comme une épave mon cœur est lourd Moi qui jadis ai connu le bonheur Les soirs de fête et les adorateurs Je suis esclave des souvenirs Et cela me fait souffrir. Où sont tous mes amants Tous ceux qui m'aimaient tant Jadis quand j'étais belle ? Adieu les infidèles Ils sont je ne sais où A d'autres rendez-vous Moi mon cœur n'a pas vieilli pourtant Où sont tous mes amants La nuit s'achève et quand vient le matin La rosée pleure avec tous mes chagrins Tous ceux que j'aime Qui m'ont aimée Dans le jour blême Sont effacés Je vois passer du brouillard sur mes yeux Tous ces pantins que je vois, ce sont eux Luttant quand même, suprême effort, Je crois les étreindre encore. Paroliers : Charles Andre Cachant / Raymond Legrand / Maurice Antoine Vanderhaeghen | FREHEL - ou sont tous mes amants (E) Où sont tous mes amants ? est une chanson de Charles Andre Cachant, a.k.a. Charlys et Maurice Vandair, interprétée par la chanteuse Fréhel en 1935. Le refrain epose sur une interrogation. La chanson est une m ... |
George GERSCHWIN - Porgy and BessPorgy and Bess est un opéra composé par George Gershwin sur un livret de Ira Gershwin et de Edwin DuBose Heyward, basé sur le roman Porgy (1925), écrit par DuBose Heyward. De ce roman, Heyward et sa femme Dorothy ont tiré en 1927 une pièce de théâtre homonyme. Ces trois œuvres traitent de la vie des Afro-Américains dans le quartier fictif de Catfish Row à Charleston, en Caroline du Sud, au début des années 1930. La première représentation de Porgy and Bess a été donnée à Boston le 30 septembre 1935. Mais il a fallu attendre les années 1980 pour qu'il soit reconnu aux États-Unis comme un véritable opéra[réf. nécessaire] : au xxie siècle, c'est un classique du répertoire lyrique américain. Summertime est la chanson la plus connue de cet opéra : elle a été reprise par de nombreux artistes, principalement en jazz vocal et instrumental. Musicalement, Porgy and Bess réussit une synthèse innovante entre les techniques orchestrales européennes, le jazz américain et la musique populaire. L'opéra dure un peu plus de trois heures et quart. | George GERSCHWIN - Porgy and Bess (E) Porgy and Bess est un opéra composé par George Gershwin sur un livret de Ira Gershwin et de Edwin DuBose Heyward, basé sur le roman Porgy (1925), écrit par DuBose Heyward. De ce roman, Heyward et sa femme Dorothy ... |
Benny GOODMAN - sing sing sing | Benny GOODMAN - sing sing sing (E) ... |
Billie HOLIDAY - blue moonLes paroles font allusion à l'expression anglaise "Once in a blue moon", signifiant "très rarement". Cette expression se réfère à une seconde lune pleine dans un même mois, phénomène qui ne se produit qu'une fois par an et appelé "Lune bleue". Le narrateur de la chanson exprime un coup de chance tellement peu probable qu'il a dû se produire lors d'une lune bleue. Le titre repose sur un jeu de mots, le bleu étant également la couleur de la mélancolie, et le narrateur se sentant seul et triste jusqu'à ce qu'il trouve l'amour. Blue Moon est une chanson composée en 1934 par Richard Rodgers et Lorenz Hart, et est devenue un standard de la ballade. En 1949, la chanson connaît un double succès grâce aux reprises de Billy Eckstine et de Mel Tormé. En 1961, la version des The Marcels devient numéro un international du Billboard Hot 100 et du UK Singles Chart. En mai 1933, Richard Rodgers et Lorenz Hart sont contactés par Metro-Goldwyn-Mayer afin d'écrire une chanson pour le film Hollywood Party. L'idée de base de Rodgers est d'inclure une scène dans laquelle Jean Harlow joue une jeune fille innocente qui chante une prière dans laquelle elle demande à Dieu de l'aider à devenir une actrice. La chanson n'est finalement pas enregistrée et, le 10 juillet 1933, MGM enregistre la mélodie au copyright en tant qu'œuvre non-publiée sous le nom de Prayer (Oh Lord, make me a movie star)1. Hart écrit de nouvelles paroles à la chanson afin de créer un titre pour le film de 1934 L'Ennemi public n° 12. La musique, appelée It's just that kind of play, est finalement coupée du film et est à nouveau enregistrée en tant qu'œuvre non-publiée le 30 mars 1934. Le studio MGM demande alors une nouvelle musique pour le film. Hart écrit une troisième lyrique sous le titre The bad in every man, chanté par Shirley Ross, mais la chanson se vend mal1. Après la sortie du film, Jack Robins, le directeur du studio de publication3, décide que la chanson est adaptable à la commercialisation mais requiert des paroles plus romantiques et un meilleur titre. Hart est initialement réticent à l'idée d'écrire encore de nouvelles paroles, mais il finit par se laisser convaincre1. C'est alors que Hart écrit Blue Moon. Robbins licencie la musique comme thème de l'émission de radio Hollywood Hotel. Le 15 janvier 1935, Connee Boswell enregistre la chanson pour Brunswick Records. Cette version a été utilisée dans plus de sept films de la société MGM, parmi lesquels figurent Un jour au cirque et L'Amour en quatrième vitesse. Blue moon You saw me standing alone Without a dream in my heart Without a love of my own Blue moon You knew just what I was there for You heard me saying a prayer for Someone I really could care for And then they suddenly appeared before me The only one my arms will ever hold I heard somebody whisper Please adore me And when I looked The moon had turned to gold Blue moon Now I'm no longer alone Without a dream in my heart Without a love of my own Blue moon You saw me standing alone Without a dream in my heart Without a love of my own Blue moon You knew just what I was there for You heard me saying a prayer for Someone I really could care for And then they suddenly appeared before me The only one my arms will ever hold I heard somebody whisper Please adore me And when I looked The moon had turned to gold Blue moon Now I'm no longer alone Without a dream in my heart Without a love of my own Blue moon | Billie HOLIDAY - blue moon (E) Les paroles font allusion à l'expression anglaise "Once in a blue moon", signifiant "très rarement". Cette expression se réfère à une seconde lune pleine dans un même mois, ph&eac ... |
Billie HOLIDAY - comes loveComes a rainstorm, put your rubbers on your feet Comes a snow-storm, you can get a little heat Comes love, nothing can be done Comes a fire, then you know just what to do Blow a tire, you can buy another sure Comes love, nothing can be done Don't try hiding 'cause there isn't any use You start sliding when your heart turns on the juice Comes a headache, you can lose it in a day Comes a toothache, see your dentist right away Comes love, nothing can be done Comes a heat-wave, you can hurry to the shore Comes the summer, you can hide behind the door Comes love, nothing can be done Comes the measles, you can quarantine the room Comes a mousy, you can chase it with the broom Comes love, nothing can be done That's all brother, if you've ever been in love That's all, brother, you know what I'm speaking of Comes a nightmare, you can always stay awake Comes depression, you may get another break Comes love, nothing can be done Paroliers : Charles Tobias / Lew Brown / Sammy H. Stept | Billie HOLIDAY - comes love (E) Comes a rainstorm, put your rubbers on your feet Comes a snow-storm, you can get a little heat Comes love, nothing can be done Comes a fire, then you know just what to do Blow a tire, you can buy another sure Comes love, ... |
The INK SPOTS - I don't want to set the world on fireSpécialistes de la ballade sentimentale, ils sont l'une des rares formations à séduire un public noir comme un public blanc. The Ink Spots est un groupe vocal de rhythm and blues américain, précurseur du doo-wop. Ils se sont formés à Indianapolis au tout début des années 1930. Inventeurs de certaines recettes qui définiront le style doo-wop, ils rencontrent le succès avec If I Didn't Care en 1939. I'm Making Believe, enregistré avec Ella Fitzgerald, est n°1 aux États-Unis en décembre 1944, et The Gypsy occupe la première place du hit-parade pendant dix semaines à l'été 1946. Après de nombreux changements de personnels, ils se séparent en 1952. | The INK SPOTS - I don't want to set the world on fire (E) Spécialistes de la ballade sentimentale, ils sont l'une des rares formations à séduire un public noir comme un public blanc. The Ink Spots est un groupe vocal de rhythm and blues américain, précurseur ... |
The INK SPOTS - I don't want to set the world on fireSpécialistes de la ballade sentimentale, ils sont l'une des rares formations à séduire un public noir comme un public blanc. The Ink Spots est un groupe vocal de rhythm and blues américain, précurseur du doo-wop. Ils se sont formés à Indianapolis au tout début des années 1930. Inventeurs de certaines recettes qui définiront le style doo-wop, ils rencontrent le succès avec If I Didn't Care en 1939. I'm Making Believe, enregistré avec Ella Fitzgerald, est n°1 aux États-Unis en décembre 1944, et The Gypsy occupe la première place du hit-parade pendant dix semaines à l'été 1946. Après de nombreux changements de personnels, ils se séparent en 1952. I don't want to set the world on fire I just want to start a flame in your heart In my heart I have but one desire And that one is you, no other will do I've lost all ambition for worldly acclaim I just want to be the one you love And with your admission that you'd feel the same I'll have reached the goal I'm dreaming of, believe me I don't want to set the world on fire I just want to start a flame in your heart I don't want to set the world on fire, honey I love you too much I just want to start a great big flame down in your heart You see, way down deep inside of me, darling I have only one desire And that one desire is you And I know, baby, ain't nobody else gonna do I've lost all ambition for worldly acclaim I just want to be the one you love And with your admission that you'd feel the same I'll have reached the goal I'm dreaming of, believe me I don't want to set the world on fire I just want to start a flame in your heart Paroliers : Bennie Benjamin / Eddie Durham / Eddie Seiler / Sol Marcus | The INK SPOTS - I don't want to set the world on fire (E) Spécialistes de la ballade sentimentale, ils sont l'une des rares formations à séduire un public noir comme un public blanc. The Ink Spots est un groupe vocal de rhythm and blues américain, précurseur ... |
Dmitri CHOSTAKOVITCH - Suite pour orchestre de jazz n° 2 - valse 2Cette seconde suite pour orchestre de jazz par Chostakovitch est une commande de l'Orchestre d'État. La première fut donnée à Leningrad en 1938. La partition fut perdue durant la seconde guerre mondiale mais une réduction pour piano fut redécouverte par Manashir Yakubov en 1999. Trois mouvements de la suite furent reconstitués et orchestrés par Gerard McBurney. La création eut lieu en 2000 lors du concert promenade de Londres. La valse a servit de musique à des publicités pour les assurances CNP. Elle est utilisée au début du film Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick | Dmitri CHOSTAKOVITCH - Suite pour orchestre de jazz n° 2 - valse 2 (E) Cette seconde suite pour orchestre de jazz par Chostakovitch est une commande de l'Orchestre d'État. La première fut donnée à Leningrad en 1938. La partition fut perdue durant la seconde guerre mondiale mais une ... |
Glenn MILLER - in the moodIn the Mood est une chanson populaire américaine arrangée par le chef d'orchestre et musicien Glenn Miller en 1939, il s'agit d'une œuvre représentative de l'époque des big band de la fin des années 1930. Composée par Joe Garland (1903-1977) et Andy Razat (1895-1973), elle est ensuite structurée par Glenn Miller, qui en fera l'un de ses plus grand succès. | Glenn MILLER - in the mood (E) In the Mood est une chanson populaire américaine arrangée par le chef d'orchestre et musicien Glenn Miller en 1939, il s'agit d'une œuvre représentative de l'époque des big band de la fin des années ... |
Glenn MILLER - in the moodIn the Mood est une chanson populaire américaine arrangée par le chef d'orchestre et musicien Glenn Miller en 1939, il s'agit d'une œuvre représentative de l'époque des big band de la fin des années 1930. Composée par Joe Garland (1903-1977) et Andy Razat (1895-1973), elle est ensuite structurée par Glenn Miller, qui en fera l'un de ses plus grand succès. Who's the lovin' daddy with the beautiful eyes What a pair o' lips, I'd like to try 'em for size I'll just tell him, "Baby, won't you swing it with me" Hope he tells me maybe, what a wing it will be So, I said politely "Darlin' may I intrude" He said "Don't keep me waitin' when I'm in the mood" First I held him lightly and we started to dance Then I held him tightly what a dreamy romance And I said "Hey, baby, it's a quarter to three There's a mess of moonlight, won't-cha share it with me" "Well" he answered "Baby, don't-cha know that it's rude To keep my two lips waitin' when they're in the mood" In the mood, that's what he told me In the mood, and when he told me In the mood, my heart was skippin' It didn't take me long to say "I'm in the mood now" In the mood for all his kissin' In the mood his crazy lovin' In the mood what I was missin' It didn't take me long to say "I'm in the mood now" So, I said politely "Darlin' may I intrude" He said "Don't keep me waitin' when I'm in the mood" "Well" he answered "Baby, don't-cha know that it's rude To keep my two lips waitin' when they're in the mood" Who's the lovin' daddy with the beautiful eyes What a pair o' lips, I'd like to try 'em for size I'll just tell him, "Baby, won't you swing it with me" Hope he tells me maybe, what a wing it will be So, I said politely "Darlin' may I intrude" He said "Don't keep me waitin' when I'm in the mood" First I held him lightly and we started to dance Then I held him tightly what a dreamy romance And I said "Hey, baby, it's a quarter to three It's a mess of moonlight, won't-cha share it with me" "Well" he answered "Baby, don't-cha know that it's rude To keep my two lips waitin' when they're in the mood" Paroliers : Joe Garland | Glenn MILLER - in the mood (E) In the Mood est une chanson populaire américaine arrangée par le chef d'orchestre et musicien Glenn Miller en 1939, il s'agit d'une œuvre représentative de l'époque des big band de la fin des années ... |
MIREILLE et Jean SABLON - puisque vous partez en voyagePuisque vous partez en voyage, est une chanson écrite par Jean Nohain sur une musique composée par Mireille, sortie en 1935. Elle est interprétée par Mireille et Jean Sablon, qui jouent le rôle de deux amoureux qui se séparent pour la première fois, sur le quai d'une gare de Paris. La femme part pour une quinzaine de jours, et son chéri l'accompagne jusque sur le quai. L'attente du départ du train est longue, et lorsque le cochon de contrôleur crie en voiture, l'amoureux n'y tenant plus monte dans le train pour rejoindre sa chérie. Puisque vous partez en voyage Puisque nous nous quittons ce soir Mon cœur fait son apprentissage Je veux sourire avec courage Voyez j'ai posé vos bagages, Marche avant, côté du couloir Et pour les grands signaux d'usage J'ai préparé mon grand mouchoir Dans un instant le train démarre Je resterai seul sur le quai Et je vous verrai de la gare Me dire adieu là-bas avec votre bouquet Promettez-moi d'être bien sage De penser à moi tous les jours Et revenez dans notre cage Où je guette votre retour. {Parlé;} Voilà, je vous ai trouvé une bonne place dans un compartiment où il y a une grosse dame et un vieux curé avec une barbe blanche. Et puis je vous ai acheté deux livres... Le premier, c'est la vie des saintes... Et l'autre, c'est l'exemple de bienheureuse Ernestine... Cela vous plaît ? Puisque vous partez en voyage Vous m'avez promis ma chérie De m'écrire quatorze pages Tous les matins ou davantage Pour que je voie votre visage Baissez la vitre je vous prie C'est affreux je perds tout courage Soudain je déteste Paris Le contrôleur crie : "En voiture" Le cochon il sait pourtant bien Que je dois rester, mais je jure Que s'il le crie encore une fois, moi je viens J'ai mon amour pour seul bagage Et tout le reste je m'en fous Puisque vous partez en voyage Ma chérie... je pars avec vous. Reprises Depuis 1967, Françoise Hardy a partagé la vie du chanteur et acteur de cinéma, Jacques Dutronc. À la fin des années 1990, ils décident de se séparer, et ils enregistrent ensemble une dernière chanson: Puisque vous partez en voyage. Par rapport à la version originale, les rôles sont inversés, l'homme s'en va, et c'est la femme qui attend le départ du train. Les paroles sont légèrement actualisées, le cochon de chef de gare devenant ainsi un enfoiré. Les interprétations Ray Ventura et ses collégiens (1936) Jean Sablon (1951) Robert Valentino (1957) Guylaine Guy (1960) Mireille et Jerry Van Rooyen et son orchestre (1961) Jacques Dutailly (1962) Mireille (1965) Jacqueline Roland (1965) Micheline Presle et Daniel Gélin (1969) Caroline Cler et Christian Borel (1975) Joëlle et Jean Sablon (1979) Georges Brassens (1980), sur l'album Georges Brassens chante les chansons de sa jeunesse (disque Philips) Les choeurs de France (2000), sur l'album Aimer ... Françoise Hardy et Jacques Dutronc (2000), sur l'album Clair-obscur (disque Virgin) Claude Luter (2001), sur l'album Puisque vous partez en voyage Sarah Micheau (2004) Marie et Claudio Bolzonello (2005) Miss Dominique et Christophe Willem, lors du 1/4 de finale de la Nouvelle star (2006) Marie-Christine Maillard, sur l'album Marie 100% french (2006) Nolwenn Leroy et François Morel (2007) Coco Aslan (2008) Elsa Lunghini et Elie Semoun (2010) Maria Lavalle (2011) Clara Bellar et Ivan Lins (2013) Nolwenn Leroy et Charles Aznavour (2013), lors de l'émission Hier encore no 3, diffusé sur France 2 le samedi 14 septembre 2013. Jenifer et Emmanuel Moire (2013), fête de la chanson française 2013 Sandrine Kiberlain et Jean Rochefort, chanson du film Floride de Philippe Le Guay (2015) Nathalie Dessay et Bénabar (2015) | MIREILLE et Jean SABLON - puisque vous partez en voyage (E) Puisque vous partez en voyage, est une chanson écrite par Jean Nohain sur une musique composée par Mireille, sortie en 1935. Elle est interprétée par Mireille et Jean Sablon, qui jouent le rôle de deux amou ... |
MISTINGUETT - C'est vraiOui c'est moi me voila je m'ram egrave J'ai vu London j'ai vu Turin L'Autriche-Hongrie Mais de Vienne il fallait que j'revienne Car je n'peux pas moi je vous l'dis M'passer de Paris Ce Paris qui pourtant vous chine tant et tant On dit que j'aime les aigrettes Les plumes et les toilettes C'est vrai On dit que j'ai la voix qui trait En chantant mes rengaines C'est vrai Lorsque ? monte trop haut moi je m'arrete Et d'ailleurs on n'est pas ici agrave l'Op? On dit que j'ai l'nez en trompette Mais j'serais pas Mistinguett Si j'ecoutais pas comme ? Que c'est bon quand on vient d'Amsterdam Et qu'on a vu pendant des mois des tas d'pays De retrouver le macadam de Paname Ses autobus et son ? et ses taxis Paris et ses boulevards avec tous ses bobards On dit que j'ai de grandes quenottes Que je n'ai que trois notes C'est vrai On dit que j'aime jouer les ? Les marchandes de violettes C'est vrai Mais ne voulant pas chiper aux grandes coquettes Leur dame aux cameacute lias moi j'vends mes ? On dit que j'ai de belles gambettes Mais j'serais pas MistinguettSi j'ecoutais pas comme ? On dit quand je fais mes emplettes Que j'paye pas c'que j'achete C'est vrai On dit partout et l'on ? Que j'? pas mes ? C'est vrai Mais si elle faisait comme moi pour sa galette Marianne n'aurait pas un budget aussi bas Et si l'on mettait a la ? des finances Mistinguett On en serait pas la ! Paroliers : Albert Lucien Willemetz / Casimir Georges Oberfeld / Francois Joseph Charles Salabert | MISTINGUETT - C'est vrai (E) Oui c'est moi me voila je m'ram egrave J'ai vu London j'ai vu Turin L'Autriche-Hongrie Mais de Vienne il fallait que j'revienne Car je n'peux pas moi je vous l'dis M'passer de Paris Ce Paris qui pourtant vous chine t ... |
Rudolf NOUREEV - Romeo et Juliette - danse des Montaigus et les CapuletsAvec Roméo et Juliette, Rudolf Noureev s’empare d’un des chefs-d’œuvre de Serguei Prokofiev et en traduit la fougue et la passion dans un ballet digne du drame shakespearien. Riche d’images, suivant au plus près le découpage de la pièce et l’évolution de ses personnages, la partition fut écrite peu après le retour du compositeur dans ce qui était alors l’Union Soviétique. Dans la version qu’il propose, Rudolf Noureev met en scène une véritable fresque aux couleurs de la Renaissance. Il restitue, à travers les mouvements de foule, l’atmosphère d’une ville grouillante où la cruauté et la mort sont omniprésentes. Les procédés cinématographiques auxquels il a recours annoncent l’issue fatale vers laquelle sont acculés des enfants sacrifiés à la haine et aux rivalités de deux familles, les Capulet et les Montaigu. Il conçoit ainsi un spectacle d’une rare émotion et d’une puissante théâtralité. Serguei Prokofiev : Musique Rudolf Noureev : Chorégraphie et mise en scène (Opéra national de Paris, 1984) Ezio Frigerio : Décors Ezio Frigerio et Mauro Pagano : Costumes Vinicio Cheli Lumières Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet Orchestre de l’Opéra national de Paris Vello Pähn : Direction musicale | Rudolf NOUREEV - Romeo et Juliette - danse des Montaigus et les Capulets (E) Avec Roméo et Juliette, Rudolf Noureev s’empare d’un des chefs-d’œuvre de Serguei Prokofiev et en traduit la fougue et la passion dans un ballet digne du drame shakespearien. Riche d’images, suivant au p ... |
Carl ORFF - carmina buranaLe style musical d’Orff exprime un désir d'accessibilité et de communication directe. Orff évite la complexité harmonique et rythmique, il s'est inspiré de compositeurs de la fin de la Renaissance et des débuts du baroque tels William Byrd et Claudio Monteverdi. Contrairement à certaines croyances, il ne s'est pas inspiré des quelques mélodies neumatiques (notées succinctement en neumes) du manuscrit. Ses orchestrations chatoyantes montrent l'influence de Stravinsky, en particulier de son ballet intitulé Les Noces. Pour Orff comme pour Stravinsky, le rythme est l'élément principal de la musique. Les Carmina Burana sont une cantate scénique composée par Carl Orff en 1935-1936. Le titre complet, en latin, est Carmina Burana : Cantiones profanæ, cantoribus et choris cantandæ, comitantibus instrumentis atque imaginibus magicis, ou « Poèmes chantés de Beuern : Chants profanes, pour chanteurs solistes et chœurs, avec accompagnement instrumental et images magiques ». Les Carmina Burana sont une partie des Trionfi, une trilogie musicale incluant les cantates Catulli Carmina et Trionfo di Afrodite. Le mouvement le plus célèbre est le chœur initial O Fortuna, repris ensuite de manière identique à la fin de l'œuvre. O Fortuna velut luna statu variabilis, semper crescis aut decrescis; vita detestabilis nunc obdurat et tunc curat ludo mentis aciem, egestatem, potestatem dissolvit ut glaciem. Sors immanis et inanis, rota tu volubilis, status malus, vana salus semper dissolubilis, obumbrata et velata michi quoque niteris; nunc per ludum dorsum nudum fero tui sceleris. Sors salutis et virtutis michi nunc contraria, est affectus et defectus semper in angaria. Hac in hora sine mora corde pulsum tangite; quod per sortem sternit fortem, mecum omnes plangite! | Carl ORFF - carmina burana (E) Le style musical d’Orff exprime un désir d'accessibilité et de communication directe. Orff évite la complexité harmonique et rythmique, il s'est inspiré de compositeurs de la fin de la Renaissance et ... |
Gaston OUVRARD - je ne suis pas bien portantGaston Ouvrard (Bergerac, 10 mars 1890 - Caussade, 26 novembre 19811), dit simplement Ouvrard, est un chanteur comique français qui connaît son apogée entre 1925 et 1935, où il grave ses plus grands succès : Elle met des chaussinnettes (1925), Je n'suis pas bien portant (1934), Les femmes au régiment (1932). Auteur-compositeur-interprète doué d'une diction tout à fait exceptionnelle, on l'entend moins au détour de la guerre Capable de chanter sans bafouiller des paroles difficiles, il en joue et devient un des premiers chanteurs a professionnaliser la discipline. Avant lui, le grand public pouvait entonner toutes les chansons populaires sans grand problème ni de tessiture ni d'articulation. Depuis que je suis sur la terre [militaire], C´n´est pas rigolo. Entre nous, Je suis d´une santé précaire, Et je m´fais un mauvais sang fou, J´ai beau vouloir me remonter Je souffre de tous les côtés. J´ai la rate Qui s´dilate J´ai le foie Qu´est pas droit J´ai le ventre Qui se rentre J´ai l´pylore Qui s´colore J´ai l´gésier [gosier] Anémié L´estomac Bien trop bas Et les côtes Bien trop hautes J´ai les hanches Qui s´démanchent L´épigastre Qui s´encastre L´abdomen Qui s´démène J´ai l´thorax Qui s´désaxe La poitrine Qui s´débine Les épaules Qui se frôlent J´ai les reins Bien trop fins Les boyaux Bien trop gros J´ai l´sternum Qui s´dégomme Et l´sacrum C´est tout comme J´ai l´nombril Tout en vrille Et l´coccyx Qui s´dévisse Ah! bon Dieu! qu´c´est embêtant D´être toujours patraque, Ah! bon Dieu! qu´c´est embêtant Je n´suis pas bien portant. Pour tâcher d´guérir au plus vite, Un matin tout dernièrement Je suis allé à la visite [rendre visite] Voir le major du régiment. [A un méd´cin très épatant.] D´où souffrez-vous? qu´il m´a demandé. C´est bien simpl´ que j´y ai répliqué. J´ai la rate Qui s´dilate J´ai le foie Qu´est pas droit Et puis j´ai Ajouté Voyez-vous C´n´est pas tout J´ai les g´noux Qui sont mous J´ai l´fémur Qu´est trop dur J´ai les cuisses Qui s´raidissent Les guiboles Qui flageolent J´ai les ch´villes Qui s´tortillent Les rotules Qui ondulent Les tibias Raplapla Les mollets Trop épais Les orteils Pas pareils J´ai le cœur En largeur Les poumons Tout en long L´occiput Qui chahute J´ai les coudes Qui s´dessoudent J´ai les seins Sous l´bassin Et l´bassin Qu´est pas sain (Refrain) Avec un´ charmant´ demoiselle Je devais m´marier par amour. Mais un soir comm´ j´étais près d´elle, En train de lui faire la cour, Me voyant troublé, ell´ me dit : - Qu´avez vous? moi j´lui répondis : J´ai la rate Qui s´dilate J´ai le foie Qu´est pas droit J´ai le ventre Qui se rentre J´ai l´pylore Qui s´colore J´ai l´gésier [gosier] Anémié L´estomac Bien trop bas Et les côtes Bien trop hautes J´ai les hanches Qui s´démanchent L´épigastre Qui s´encastre L´abdomen Qui s´démène J´ai l´thorax Qui s´désaxe La poitrine Qui s´débine Les épaules Qui se frôlent J´ai les reins Bien trop fins Les boyaux Bien trop gros J´ai l´sternum Qui s´dégomme Et l´sacrum C´est tout comme J´ai l´nombril Tout en vrille Et l´coccyx Qui s´dévisse Et puis j´ai Ajouté Voyez-vous C´n´est pas tout J´ai les g´noux Qui sont mous J´ai l´fémur Qu´est trop dur J´ai les cuisses Qui s´raidissent Les guiboles Qui flageolent J´ai les ch´villes Qui s´tortillent Les rotules Qui ondulent Les tibias Raplapla Les mollets Trop épais Les orteils Pas pareils J´ai le cœur En largeur Les poumons Tout en long L´occiput Qui chahute J´ai les coudes Qui s´dessoudent J´ai les seins Sous l´bassin Et l´bassin Qu´est pas sain En plus d´ça J´vous l´cach´ pas J´ai aussi Quel souci! La luette Trop fluette L´oesophage Qui surnage Les gencives Qui dérivent J´ai l´palais Qu´est pas laid Mais les dents C´est navrant J´ai les p´tites Qui s´irritent Et les grosses Qui s´déchaussent Les canines S´ratatinent Les molaires S´font la paire Dans les yeux C´est pas mieux J´ai le droit Qu´est pas droit Et le gauche Qu´est bien moche J´ai les cils Qui s´défilent Les sourcils Qui s´épilent J´ai l´menton Qu´est trop long Les artères Trop pépères J´ai le nez Tout bouché L´trou du cou Qui s´découd Et du coup Voyez-vous J´suis gêné Pour parler C´est vexant Car maint´nant J´suis forcé D´m´arrêter. | Gaston OUVRARD - je ne suis pas bien portant (E) Gaston Ouvrard (Bergerac, 10 mars 1890 - Caussade, 26 novembre 19811), dit simplement Ouvrard, est un chanteur comique français qui connaît son apogée entre 1925 et 1935, où il grave ses plus grands succès ... |
Francis POULENC - concerto pour 2 pianos (Katia et Marielle Labeque)L'idée de mouvement perpétuel des deux pianos provient d'une démonstration de gamelan balinais entendue par Poulenc à l'Exposition coloniale de 1931. Le concerto est aussi influencé par le Concerto en sol de Maurice Ravel, joué pour la première fois en janvier 1932. Le Concerto pour deux pianos en ré mineur, FP 61 de Francis Poulenc, est une commande de la princesse Edmond de Polignac, composé durant l'été 1932 et créé le 5 septembre 1932 à Venise. | Francis POULENC - concerto pour 2 pianos (Katia et Marielle Labeque) (E) L'idée de mouvement perpétuel des deux pianos provient d'une démonstration de gamelan balinais entendue par Poulenc à l'Exposition coloniale de 1931. Le concerto est aussi influencé par le Concerto en sol ... |
chant juif - Avinu MalkeinuAvinou Malkenou (Notre Père, notre Roi) est une prière juive particulière aux dix jours de pénitence, entre le premier jour du mois de Tishri et le dixième, c'est-à-dire entre Rosh Hashana et Yom Kippour, dix jours parmi les plus solennels du calendrier juif. Elle est composée d'une trentaine de courtes suppliques commençant toutes par Avinou, malkenou, d'où son nom. Elle est récitée immédiatement après la répétition par l'officiant de la 'Amida. Cette prière tire son origine, selon le Talmud (Taanit 25b), d'une période de sécheresse, et que les Sages avaient décrété un jeûne public. Rabbi Eliezer sortit dans la rue de la ville afin d'officier, mais malgré ses prières, les pluies attendues ne venaient pas. Rabbi Akiva, l'un de ses disciples, le remplaça, ne dit que deux phrases : « Notre Père, notre Roi, nous avons fauté devant Toi. Notre Père, notre Roi, nous n'avons d'autre Roi que Toi » et il plut immédiatement.[…] Une voix céleste sortit du ciel, et dit : « Pourquoi celui-ci (R. Akiva) a-t-il été agréé et celui-là (R. Eliezer, pourtant connu de ses contemporains comme le Grand) n'a-t-il pas été agréé ? Non parce que celui-ci serait plus grand que celui-là, mais parce que celui-ci passe sur ses principes (pardonne à qui l'aurait offensé) et celui-là ne passe pas sur ses principes. » La prière ne se composant que de deux phrases à l'origine, les autres semblent avoir été ajoutées du temps des Gueonim. | chant juif - Avinu Malkeinu (E) Avinou Malkenou (Notre Père, notre Roi) est une prière juive particulière aux dix jours de pénitence, entre le premier jour du mois de Tishri et le dixième, c'est-à-dire entre Rosh Hashana et Yom Ki ... |
Maurice RAVEL - Concerto pour piano et orchestre en sol majeur -2e mt adagio assaiC'est la dernière œuvre importante de Maurice Ravel, atteint peu après de la maladie cérébrale qui l'emportera finalement en 1937. Le Concerto pour piano et orchestre en sol majeur de Maurice Ravel a été achevé en 1929-1930 et créé à Paris, salle Pleyel, le 14 janvier 1932 par Marguerite Long (au piano) et l'Orchestre des Concerts Lamoureux, dirigé par le compositeur. Il s'agit d'une œuvre commandée par Serge Koussevitzky pour le 50e anniversaire de l'Orchestre symphonique de Boston (parmi les autres partitions commandées à cette occasion on note le Konzertmusik pour orchestre à cordes et cuivres de Paul Hindemith et la Symphonie de psaumes d’Igor Stravinsky). piano: Helene Grimaud, Orch: Vladimir Jurowski - 2009 | Maurice RAVEL - Concerto pour piano et orchestre en sol majeur -2e mt adagio assai (E) C'est la dernière œuvre importante de Maurice Ravel, atteint peu après de la maladie cérébrale qui l'emportera finalement en 1937. Le Concerto pour piano et orchestre en sol majeur de Maurice Ravel a & ... |
Django REINHARDT - Minor swingMinor Swing est une célèbre composition de Django Reinhardt et Stéphane Grappelli, enregistrée pour la première fois en 1937 par le Quintette du Hot Club de France et devenue un standard du jazz manouche. Basé sur un thème et une structure harmonique très simples, c'est un morceau privilégié lors des bœufs. Laissant une grand liberté aux musiciens, il est souvent l'occasion de démonstrations de virtuosité technique. | Django REINHARDT - Minor swing (E) Minor Swing est une célèbre composition de Django Reinhardt et Stéphane Grappelli, enregistrée pour la première fois en 1937 par le Quintette du Hot Club de France et devenue un standard du jazz manouche. ... |
Django REINHARDT - sweet georgia brownAvec Stéphane Grappelli, ils fondent en 1934, grâce à Louis Vola, le Quintette du Hot Club de France14. Le groupe comprend également le frère de Django, Joseph, alias « Nin-nin », ainsi que Roger Chaput à la guitare et Louis Vola à la contrebasse. Les cinq musiciens inventent une musique innovante qui remporte un grand succès. Les années suivantes, ils enregistrent de nombreux disques et jouent dans toute l’Europe aux côtés des plus grands musiciens de l’époque | Django REINHARDT - sweet georgia brown (E) Avec Stéphane Grappelli, ils fondent en 1934, grâce à Louis Vola, le Quintette du Hot Club de France14. Le groupe comprend également le frère de Django, Joseph, alias « Nin-nin », ainsi que Roge ... |
Joaquin RODRIGO - concerto pour guitare Ajanjuez (John Williams, concert des Prom's Londres))Comme beaucoup de partitions du musicien, le concerto s'inspire de musique plus ancienne, ici de Domenico Scarlatti et du Padre Antonio Soler. Il s'agit d'une commande du marquis de Bolarque datant de 1938. Le Concierto de Aranjuez tire son nom des jardins du palais royal d'Aranjuez, initialement construit pour Philippe II d'Espagne, et notablement remanié au milieu du xviiie siècle pour Ferdinand VI d'Espagne. Joaquín Rodrigo a souhaité que son concerto transporte l'auditeur dans un autre espace et un autre temps. Il dit que son œuvre capture « les fragrances des magnolias, le chant des oiseaux, et les ruissellements des fontaines » du jardin d'Aranjuez. Le Concerto d'Aranjuez (Concierto de Aranjuez en espagnol) pour guitare et orchestre est une œuvre célèbre du compositeur espagnol Joaquín Rodrigo composée en 1939, lors de la dernière année du séjour à Paris du compositeur. Pepe Romero playing at the GuitArt festival 2011 in Belgrade, Concierto de Aranjuez by Joaquin Rodrigo and Recuerdos de la Alhambra by Francisco Tarrega, Camerata Serbica, conductor Marcello Rota john williams, Londres, prom's: http://www.youtube.com/watch?v=r2Xdlgii-Rc | Joaquin RODRIGO - concerto pour guitare Ajanjuez (John Williams, concert des Prom's Londres)) (E) Comme beaucoup de partitions du musicien, le concerto s'inspire de musique plus ancienne, ici de Domenico Scarlatti et du Padre Antonio Soler. Il s'agit d'une commande du marquis de Bolarque datant de 1938. Le Concierto de Aranjuez tir ... |
Tino ROSSI - MarinellaMarinella est une chanson composée en 1936 pour le film du même nom par Vincent Scotto avec des paroles de René Pujol, Émile Audiffred et Géo Koger, et interprétée par Tino Rossi. C'est un des plus grands succès du chanteur1. Marinella ! Ah..., reste encore dans mes bras, Avec toi je veux jusqu'au jour Danser cette rumba d'amour Son rythme doux Nous emporte bien loin de tout, Vers un pays mystérieux, Le beau pays des rêves bleus Blottie contre mon épaule Tandis que nos mains se frôlent, Je vois tes yeux qui m'enjôlent D'un regard plein de douceur Et quand nos cœurs se confondent Je ne connais rien au monde De meilleur Marinella ! Ah reste encore dans mes bras Avec toi je veux jusqu'au jour Danser cette rumba d'amour Quand je te tiens là, sur mon cœur, Pour moi c'est un tel bonheur Qu'aucun mot ne peut l'exprimer. Tout mon être est transformé Et je voudrais que ce moment Qui me trouble éperdûment Se prolonge éternellement {Refrain} Quand le soleil se lèvera Je sais que tu partiras Et que notre roman joli A jamais sera fini Oui, mais avant, comme autrefois, Viens vite tout près de moi Et pour une dernière fois | Tino ROSSI - Marinella (E) Marinella est une chanson composée en 1936 pour le film du même nom par Vincent Scotto avec des paroles de René Pujol, Émile Audiffred et Géo Koger, et interprétée par Tino Rossi. C'est un des ... |
Jean SABLON - vous qui passez sans me voirVous, qui passez sans me voir Sans même me dire bonsoir Donnez-moi un peu d'espoir ce soir J'ai tant de peine Vous, dont je guette un regard Pour quelle raison, ce soir passez-vous sans me voir Un mot, je vais le dire "je vous aime" C'est ridicule, c'est bohème C'est jeune et c'est triste aussi Vous, qui passez sans me voir Me donnerez-vous ce soir Un peu d'espoir? Les souvenirs sont là pour m'étouffer De larmes, de fleurs, de baisers Oui je revois les beaux matins d'avril Nous vivions sous les toits tout en haut de la ville Vous qui passez sans me voir Vous, qui passez sans même me dire bonsoir Donnez-moi un peu d'espoir ce soir J'ai tant de peine Vous, dont je guette un regard Pour quelle raison, ce soir passez-vous sans me voir Un mot, je vais le dire, "je vous aime" C'est ridicule, c'est bohème C'est jeune et c'est triste aussi Vous, qui passez sans me voir Sans me donner d'espoir Adieu, bonsoir! Paroliers : Laurent Hess / Raoul Joseph Auguste Breton / Charles Louis Trenet | Jean SABLON - vous qui passez sans me voir (E) Vous, qui passez sans me voir Sans même me dire bonsoir Donnez-moi un peu d'espoir ce soir J'ai tant de peine Vous, dont je guette un regard Pour quelle raison, ce soir passez-vous sans me voir Un mot, je vais ... |
Art TATUM - improvisation sur DvorakIl est considéré comme un des pianistes les plus importants du jazz. Il inspirait beaucoup de respect (notamment de la part de Fats Waller, Vladimir Horowitz et même de Serge Rachmaninov), et il reste une référence de nos jours. Il était largement reconnu pour sa virtuosité et ses improvisations créatrices. La légende veut qu'un jour, quand il entra dans un club où Fats Waller donnait un concert, ce dernier déclara : « C'est moi qui joue ce soir, mais Dieu est avec nous dans la salle. » | Art TATUM - improvisation sur Dvorak (E) Il est considéré comme un des pianistes les plus importants du jazz. Il inspirait beaucoup de respect (notamment de la part de Fats Waller, Vladimir Horowitz et même de Serge Rachmaninov), et il reste une réf&eacu ... |
Art TATUM - tea for two"Tea for Two" est devenu un standard de jazz et a été enregistré par de nombreux groupes et instrumentistes. En 1933, Art Tatum, son virtuose du piano jazz, en a fait une référence. Le pianiste Thelonious Monk connaissait bien la chanson, réharmonisant la chanson et l’enregistrant avec une mélodie de style be-bop en 1952 sous le nom de "Skippy" et revenant à la mélodie originale avec un arrangement de charme pour son album Criss Cross de 1963. L'interprétation d'Anita O'Day de la chanson lors du Newport Jazz Festival de 1958 a été considérée comme l'un des temps forts du festival. Tea for Two est une chanson de la comédie musicale No, No, Nanette créée à Broadway en 1925, sur une musique de Vincent Youmans et des paroles d'Irving Caesar. Tea for Two est un duo chanté par Nanette (Louise Groody) et Tom (Jack Barker) dans l'acte II par lequel ils décrivent comment ils imaginent leur avenir. La chanson a été popularisée au cinéma français dans le film La Grande Vadrouille (1966). Dans la scène des bains turcs, l'air de la chanson Tea for Two sert de signal de reconnaissance aux personnages ayant rendez-vous. Picture you upon my knee, Just tea for two and two for tea, Just me for you And you for me alone. Nobody near us To see us or hear us, No friends or relations On weekend vacations. We won't have it known, dear, That we own a telephone, dear; Day will break and you'll awake And start to bake a sugar cake, For me to take For all the boys to see. We will raise a family, A boy for you, a girl for me. Oh, can't you see How happy we would be? | Art TATUM - tea for two (E) "Tea for Two" est devenu un standard de jazz et a été enregistré par de nombreux groupes et instrumentistes. En 1933, Art Tatum, son virtuose du piano jazz, en a fait une référence. Le pianiste T ... |
Charles TRENET - Y a de la joieSur un rythme entraînant avec des phrases simples, des allitérations et des paroles optimistes, la chanson évoque avec légèreté la joie de vivre, en mêlant des scènes de la vie quotidienne (un boulanger qui fait son pain, un facteur qui distribue son courrier, le métro qui sort du tunnel de la station Javel et revoit le ciel) à d'autres plus fantaisistes (la Tour Eiffel qui part en balade) ou ironiques (un percepteur qui arrête de travailler). Mais le narrateur finit par s'apercevoir qu'il était en train de rêver. Y'a d'la joie (élision de « il y a de la joie ») est une chanson française écrite en 1936 par Charles Trenet sur une musique qu'il a composée avec Michel Emer. Cette chanson, l'une des plus connues du répertoire de Trenet, l'a rendu célèbre auprès du public. La chanson a été écrite par Charles Trenet alors qu'il effectue son service militaire à la caserne d'Istres, qu'il a intégrée en octobre 1936, et où il s'ennuie beaucoup. Il confie ainsi qu'il l'a créée pour se donner du courage en balayant la cour de la caserne. Elle a été interprétée pour la première fois sur la scène du Casino de Paris le 10 février 1937 par Maurice Chevalier, puis dans le film de Julien Duvivier L'homme du jour. La chanson lui avait été apportée par le producteur Raoul Breton. Chevalier avait d'abord refusé face au surréalisme de certains passages (la Tour Eiffel qui part en balade), avant de se laisser convaincre par Breton, aidé en cela par Mistinguett, qui croyait aussi en Trenet. En septembre 1937, devant le succès remporté par cette chanson qu'il a enregistrée, Maurice Chevalier fait monter Charles Trenet sur la scène du Casino de Paris pour en présenter l'auteur à son public (ce qui ne se fait pas généralement), qui l'ovationne. Avant d'être appelé sous les drapeaux, Charles Trenet avait déjà commencé une carrière artistique dans le duo Charles et Johnny, mais restait encore relativement méconnu : c'est donc là son premier contact avec le public à grande échelle. Cette chanson correspond bien à l'air du temps de l'époque : elle arrive dans un contexte d'insouciance, à l'heure où les réformes sociales du Front populaire en 1936 font découvrir les loisirs aux Français (avec notamment la réduction du temps de travail à 40 heures hebdomadaires, et la création des congés payés, quelques années avant que ne débute la Seconde Guerre mondiale)3. Y'a d'la joie bonjour, bonjour les hirondelles Y'a d'la joie dans le ciel par dessus les toits Y'a d'la joie et du soleil dans les ruelles Y'a d'la joie partout, y'a d'la joie Tout le jour, mon coeur bat, chavire et chancelle C'est l'amour qui vient avec je ne sais quoi C'est l'amour, bonjour, bonjour les demoiselles Y'a d'la joie, partout, y'a d'la joie Le gris boulanger bat la pâte à pleins bras Il fait du bon pain, du pain si fin que j'ai faim On voit le facteur qui s'envole là-bas Comme un ange bleu portant ses lettres au bon dieu Miracle sans nom à la station javelle On voit le métro qui sort de son tunnel Grisé de soleil, de chansons et de fleurs Il court vers le bois, il court à toute vapeur Y'a d'la joie! La tour eiffel part en ballade Comme une folle, elle saute la seine à pieds joints Puis elle dit "tant pis pour moi si j'suis malade J'm'embêtais tout' seule dans mon coin " Y'a d'la joie! Le percepteur met sa jaquette Plie boutique et dit d'un air très doux, très doux "Bien l'bonjour pour aujourd'hui fini la quête Gardez tout messieurs, gardez tout" Mais voilà qu'soudain je m'éveille dans mon lit Donc, j'avais rêvé, oui car le ciel est gris Il faut se lever, se laver, se vêtir Et ne plus chanter si l'on n'a plus rien à dire Mais je crois pourtant que ce rêve a du bon Car il m'a permis de faire une chanson Chanson de printemps, chansonnette d'amour Chanson de 20 ans, chanson de toujours Y'a d'la joie bonjour, bonjour les hirondelles Y'a d'la joie dans le ciel par dessus les toits Y'a d'la joie et du soleil dans les ruelles Y'a d'la joie partout, y'a d'la ah ah ah Tout le jour, mon coeur bat, chavire et chancelle C'est l'amour qui vient avec "je ne sais quoi" C'est l'amour, bonjour, les demoiselles Y'a d'la joie, partout, y'a d'la joie | Charles TRENET - Y a de la joie (E) Sur un rythme entraînant avec des phrases simples, des allitérations et des paroles optimistes, la chanson évoque avec légèreté la joie de vivre, en mêlant des scènes de la vie quotidien ... |
Anastacia TYURINA - air de balalaika - Mon mari a forcé un gars à prendre un bain de vapeurAnastasia est originaire de Russie et joue de la balalaïka. Elle a joué sur les scènes de la salle Svetlanov de la Maison internationale de la musique de Moscou et du théâtre philharmonique de Vérone. Elle est actuellement candidate au concours "Blue Bird". | Anastacia TYURINA - air de balalaika - Mon mari a forcé un gars à prendre un bain de vapeur (E) Anastasia est originaire de Russie et joue de la balalaïka. Elle a joué sur les scènes de la salle Svetlanov de la Maison internationale de la musique de Moscou et du théâtre philharmonique de Vérone. ... |
Anastacia TYURINA - balalaika sur l'air de ValenkiAnastasia est originaire de Russie et joue de la balalaïka. Elle a joué sur les scènes de la salle Svetlanov de la Maison internationale de la musique de Moscou et du théâtre philharmonique de Vérone. Elle est actuellement candidate au concours "Blue Bird". autres: www.youtube.com/watch?v=wRd-vbYpLck https://www.youtube.com/watch?v=9MuaLOh_6gw https://www.youtube.com/watch?v=-XimUXUB9zo | Anastacia TYURINA - balalaika sur l'air de Valenki (E) Anastasia est originaire de Russie et joue de la balalaïka. Elle a joué sur les scènes de la salle Svetlanov de la Maison internationale de la musique de Moscou et du théâtre philharmonique de Vérone. ... |
Ray VENTURA - tout va tres bien Madame la MarquiseTout va très bien, madame la marquise est une chanson de 1935, paroles et musique de Paul Misraki, publiée aux éditions Ray Ventura ; c'est un des grands succès de l'orchestre de Ray Ventura et ses Collégiens avec Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ? et Ça vaut mieux que d'attraper la scarlatine. Tout va très bien Madame la Marquise est devenue une expression proverbiale pour désigner une attitude d'aveuglement face à une situation désespérée. L'origine (moderne) du refrain est attribuée à Bach et Laverne, auteur d'un sketch portant le même titre. Sa création résulte, selon Paul Misraki lui-même de l'échec d'une première soirée de tournée de Ray Ventura et ses Collégiens, à Nîmes, dans le sud de la France. L'ambiance était morose, et l'orchestre ne parvenait pas à réchauffer la salle. Les musiciens catastrophés cherchaient tous une idée pour relancer le spectacle. C'est Coco Aslan qui semble avoir suggéré l'idée du « sketch avec la Lady écossaise ». Paul Misraki se mit alors au travail, trouva assez vite le « départ » (les premières notes), puis composa toute la nuit, avec comme compagnon un camembert, qu'il mangea en entier. Au petit matin, le compositeur s'accorda une ultime fantaisie : le « pont » qui commence par « un incident, une bêtise... », en rupture totale avec le rythme et l'ambiance de la chanson jusque-là. Et le soir, ce fut un triomphe. Chantée à trois voix à l'origine, la chanson raconte une conversation téléphonique entre une vieille aristocrate et son valet James qui lui fait part des catastrophes survenues dans son château pendant son absence de deux semaines (de manière antéchronologique, depuis la mort de sa jument jusqu'au suicide de son mari, chacune de ces catastrophes étant la conséquence directe de la précédente, plus grave encore). Au même titre que le film de Renoir La Règle du jeu, Tout va très bien madame la marquise est devenu un raccourci historique pour dépeindre l'immédiate avant-guerre (années 1935-1939) en France et peut-être plus particulièrement les accords de Munich (septembre 1938). Dès l'année suivant son enregistrement (22 mai 19355), la formule fait déjà florès auprès des journalistes. L'expression « Tout va très bien monsieur Herriot » est employée au moment des grèves de juin 1936. Ce sera ensuite « Tout va très bien Monsieur Mussolini6. » Et enfin Tout va très bien mon Führer sur les ondes de Radio-Londres 7. La chanson a été adaptée en russe dès 1935 par Alexandre Bezymenski, et interprétée dans cette langue notamment par Léonid Outiossov, en duo avec sa fille Edith ; en hébreu, par Dan Almagor8 ; en allemand (Heinrich Pfandl, 20109), et en italien 10. Paul Misraki continuera toute sa vie à avoir du mal à assumer ce fulgurant succès (il avait 28 ans, et la chanson s'est faite en une nuit), plusieurs de ses écrits mentionnant cette chanson comme un « incident », justement. Allô, allô James ! Quelles nouvelles ? Absente depuis quinze jours, Au bout du fil Je vous appelle ; Que trouverai-je à mon retour ? Tout va très bien, Madame la Marquise, Tout va très bien, tout va très bien. Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise, On déplore un tout petit rien : Un incident, une bêtise, La mort de votre jument grise, Mais, à part ça, Madame la Marquise Tout va très bien, tout va très bien. Allô, allô James ! Quelles nouvelles ? Ma jument gris' morte aujourd'hui ! Expliquez-moi Valet fidèle, Comment cela s'est-il produit ? Cela n'est rien, Madame la Marquise, Cela n'est rien, tout va très bien. Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise, On déplore un tout petit rien : Elle a péri Dans l'incendie Qui détruisit vos écuries. Mais, à part ça, Madame la Marquise Tout va très bien, tout va très bien. Allô, allô James ! Quelles nouvelles ? Mes écuries ont donc brûlé ? Expliquez-moi Valet modèle, Comment cela s'est-il passé ? Cela n'est rien, Madame la Marquise, Cela n'est rien, tout va très bien. Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise, On déplore un tout petit rien : Si l'écurie brûla, Madame, C'est qu'le château était en flammes. Mais, à part ça, Madame la Marquise Tout va très bien, tout va très bien. Allô, allô James ! Quelles nouvelles ? Notre château est donc détruit ! Expliquez-moi Car je chancelle Comment cela s'est-il produit ? Eh bien ! Voila, Madame la Marquise, Apprenant qu'il était ruiné, A peine fut-il rev'nu de sa surprise Que M'sieur l'Marquis s'est suicidé, Et c'est en ramassant la pelle Qu'il renversa toutes les chandelles, Mettant le feu à tout l'château Qui s'consuma de bas en haut ; Le vent soufflant sur l'incendie, Le propagea sur l'écurie, Et c'est ainsi qu'en un moment On vit périr votre jument ! Mais, à part ça, Madame la Marquise, Tout va très bien, tout va très bien. Paroliers : Paul Misraki / Charles Pasquier / Henri Allum | Ray VENTURA - tout va tres bien Madame la Marquise (E) Tout va très bien, madame la marquise est une chanson de 1935, paroles et musique de Paul Misraki, publiée aux éditions Ray Ventura ; c'est un des grands succès de l'orchestre de Ray Ventura et ses Collégi ... |
Heitor VILLA LOBOS - Bachianas Brasileiras 5 - AriaLes Bachianas brasileiras n° 5, écrites en 1938, constituent l'œuvre musicale sans doute la plus célèbre du compositeur brésilien Heitor Villa-Lobos. Chacune représente une fusion entre des airs du folklore brésilien ou des musiques populaires brésiliennes et le style de Jean-Sébastien Bach. La plupart des mouvements de chaque suite ont deux titres, l'un emprunté à Bach (Prelúdio, Fuga, etc.), l'autre brésilien (Embolada, O Canto da Nossa Terra, etc.). Composées pour une formation de 8 violoncelles et une voix de soprano, elles s'articulent en deux mouvements, une aria et une danse. Le premier mouvement a d'ailleurs été transcrit pour guitare et voix de soprano par Villa-Lobos lui-même. Ce premier mouvement, en la mineur, est le plus connu ; il est structuré selon le schéma A-A'-B-A. Après par une introduction aux violoncelles, jouée deux fois, le chant commence. La partie A est une vocalise (sans parole) d'une grande difficulté d'exécution, car ayant un ambitus assez élevé. Cette partie est ensuite jouée en variante avec un violoncelle soliste, et les autres violoncelles en accompagnement. La partie B est un poème décrivant la beauté du ciel le soir (paroles de Ruth V. Corrêa). Tarde, uma nuvem rosea lenta e transparente, Sobre o espaço sonhadora e bela! Chaque vers est psalmodié, en allant de l'aigu vers le grave. L'accompagnement aux violoncelles suit de près le chant, avec des dissonances absentes de la partie A. Le thème initial A est alors repris, mais à bouche fermée. | Heitor VILLA LOBOS - Bachianas Brasileiras 5 - Aria (E) Les Bachianas brasileiras n° 5, écrites en 1938, constituent l'œuvre musicale sans doute la plus célèbre du compositeur brésilien Heitor Villa-Lobos. Chacune représente une fusion entre des ... |