Claude DEBUSSY - Estampes Pour Piano - Jardin Sous La PluieLoin de ses pérégrinations exotiques en Orient et en Andalousie, Debussy revient avec Jardins sous la pluie vers des contrées plus familières et mélancoliques, la France et Paris, comme le laissent entendre ses emprunts thématiques. Ainsi la pièce est composée de deux comptines populaires, Dodo, l'enfant do et Nous n'irons plus au bois, thèmes mêlés aux notes transposant les gouttes de pluies et les chants des oiseaux. Cette œuvre a été composée à l'Hôtel de Croisy à Orbec (Calvados). Estampes est une œuvre pour piano composée par Claude Debussy en 1903. Sa création eut lieu le 9 janvier 1904 par le pianiste Ricardo Viñes à la Salle Érard de la Société nationale de musique. Il s'agit d'un triptyque de trois pièces assez courtes intitulées Pagodes, La soirée dans Grenade et Jardins sous la pluie1. Estampes est sans doute la première œuvre pianistique majeure de Debussy. Celle qui définit son style, et annonce les Préludes à venir. Non seulement Debussy invente une nouvelle technique pianistique, plus intime et délicate, par opposition aux prouesses techniques alors à la mode mais il redéfinit également le rôle du piano. Celui-ci n'est plus cet instrument sentimental et passionnel tel que le voyaient les romantiques, convergence de tous les maux et tourments, il se mue en machine à rêve et en compagnon de voyages imaginaires. Dans Estampes, c'est une palette de sonorités inconnues que découvre l'auditeur, à la fois douce, poétique, expressive et dénuée de tout maniérisme. Comme le dit si bien Roland de Candé dans son ouvrage, Les chefs-d'œuvre classiques de la musique, «[...] l'harmonie est sensuelle et non intellectuelle ». | Claude DEBUSSY - Estampes Pour Piano - Jardin Sous La Pluie (E) Loin de ses pérégrinations exotiques en Orient et en Andalousie, Debussy revient avec Jardins sous la pluie vers des contrées plus familières et mélancoliques, la France et Paris, comme le laissent entendr ... |
Claude DEBUSSY - clair de luneClair de lune. Recorded in Paris, 1962, with Frida Bauer in piano. Peut-être la pièce la plus connue de la Suite bergamasque pour piano seul, composée en 1890. Il est probable que son nom s'inspire du poème Clair de lune de Paul Verlaine. La plus grande partie du mouvement est jouée pianissimo, et les allers et retours entre une grande intensité émotionnelle et une grande distance en font un chef d'œuvre de l'époque impressionniste. Elle est jouée en ré bémol majeur, à l'exception de son point de plus grande intensité, en do dièse mineur. En posant dès 1894 avec Prélude à l'après-midi d'un faune, le premier jalon de la musique moderne, Debussy place d'emblée son œuvre sous le sceau de l'avant garde musicale. Il fut brièvement Wagnérien en 1889, puis anticonformiste le reste de sa vie, en rejetant tous les académismes esthétiques. Avec La Mer, il renouvelle la forme symphonique, avec Jeux, il inscrit la musique pour ballet dans un modernisme prophétique, avec Pelléas et Mélisande l'opéra français sort des ornières de la tradition du drame lyrique, tandis qu'il confère à la musique de chambre avec son quatuor à cordes et son trio des accents impressionnistes inspirés. Avec une œuvre modeste en nombre mais si décisive dans l'histoire de la musique, Claude Debussy laisse à jamais l'image du créateur original et profond d'une musique où souffle le vent de la liberté. Plus encore que les romantiques, Debussy marque une rupture avec la forme classique, bien que la perfection formelle et le sens de l'unité qui structurent ses compositions en fassent, d'une certaine manière, un "classique". Sa musique se distingue en effet par une architecture secrète mais souveraine: inspirée parfois des musiques orientales, elle anticipe tantôt le jazz, tantôt la musique contemporaine, mais n'exprime souvent que son propre mystère. Achille-Claude Debussy, compositeur français, né le 22 août 1862 à Saint-Germain-en-Laye et mort le 25 mars 1918 à Paris. | Claude DEBUSSY - clair de lune (E) Clair de lune. Recorded in Paris, 1962, with Frida Bauer in piano. Peut-être la pièce la plus connue de la Suite bergamasque pour piano seul, composée en 1890. Il est probable que son nom s'inspire du poème ... |
Edward ELGAR - land of hope and gloryLand of Hope and Glory, Mother of the Free, How shall we extol thee, who are born of thee? Wider still and wider shall thy bounds be set; God, who made thee mighty, make thee mightier yet, God, who made thee mighty, make thee mightier yet. Land of Hope and Glory est un chant patriotique britannique sur une musique d'Edward Elgar et des paroles de Arthur Christopher Benson, écrit en 1902. Cette œuvre est originellement extraite de la marche nº 1 de la série de marches militaires Pomp and Circumstance. Ce chant a été proposé pour devenir l'hymne national britannique. | Edward ELGAR - land of hope and glory (E) Land of Hope and Glory, Mother of the Free, How shall we extol thee, who are born of thee? Wider still and wider shall thy bounds be set; God, who made thee mighty, make thee mightier yet, |
Serge RACHMANINOV - concerto pour piano n3 - 1er mt (piano: Vladimir Horowitz)Considéré comme l'une des partitions les plus difficiles du répertoire pour l'extrême virtuosité technique exigée du pianiste, son exécution en public représente pour l'interprète, étant donné sa facture pianistique monumentale et foisonnante, une vraie prouesse artistique. Le Concerto pour piano en ré mineur, op. 30 (appelé familièrement « Le Rach 3 ») est le troisième des quatre Concertos pour piano écrit par Sergueï Rachmaninov. Il fut créé par l'auteur le 28 novembre 1909 à New York sous la direction de Walter Damrosch. Il est avec son deuxième concerto son œuvre la plus populaire. | Serge RACHMANINOV - concerto pour piano n3 - 1er mt (piano: Vladimir Horowitz) (E) Considéré comme l'une des partitions les plus difficiles du répertoire pour l'extrême virtuosité technique exigée du pianiste, son exécution en public représente pour l'interprèt ... |
Rachmaninov - concerto pour piano n3 - 1e mt allegro (piano Martha Argerich)Considéré comme l'une des partitions les plus difficiles du répertoire pour l'extrême virtuosité technique exigée du pianiste, son exécution en public représente pour l'interprète, étant donné sa facture pianistique monumentale et foisonnante, une vraie prouesse artistique. Le Concerto pour piano en ré mineur, op. 30 (appelé familièrement « Le Rach 3 ») est le troisième des quatre Concertos pour piano écrit par Sergueï Rachmaninov. Il fut créé par l'auteur le 28 novembre 1909 à New York sous la direction de Walter Damrosch. Il est avec son deuxième concerto son œuvre la plus populaire. | Rachmaninov - concerto pour piano n3 - 1e mt allegro (piano Martha Argerich) (E) Considéré comme l'une des partitions les plus difficiles du répertoire pour l'extrême virtuosité technique exigée du pianiste, son exécution en public représente pour l'interprèt ... |
Rachmaninov - concerto pour piano n3 - 1e mt allegro (piano Martha Argerich)Considéré comme l'une des partitions les plus difficiles du répertoire pour l'extrême virtuosité technique exigée du pianiste, son exécution en public représente pour l'interprète, étant donné sa facture pianistique monumentale et foisonnante, une vraie prouesse artistique. Le Concerto pour piano en ré mineur, op. 30 (appelé familièrement « Le Rach 3 ») est le troisième des quatre Concertos pour piano écrit par Sergueï Rachmaninov. Il fut créé par l'auteur le 28 novembre 1909 à New York sous la direction de Walter Damrosch. Il est avec son deuxième concerto son œuvre la plus populaire. | Rachmaninov - concerto pour piano n3 - 1e mt allegro (piano Martha Argerich) (E) Considéré comme l'une des partitions les plus difficiles du répertoire pour l'extrême virtuosité technique exigée du pianiste, son exécution en public représente pour l'interprèt ... |
Serge RACHMANINOV - l'ile des mortsL'Île des morts est un poème symphonique du compositeur russe Sergueï Rachmaninov, composé en 19091 et créé le 1er mai 1909 à Moscou. L'œuvre fut inspirée par le tableau éponyme du peintre suisse Arnold Böcklin1, dont Rachmaninov s'attache tout particulièrement à recréer l'atmosphère lugubre. La musique n'est pas sans présenter un caractère wagnérien, notamment du fait de l'utilisation d'un chromatisme labyrinthique. La notoriété auditive de l'œuvre tient à son thème principal, illustrant le clapotis de l'eau et le balancement du bateau mortuaire : la musique décrit l'approche silencieuse et furtive du bateau, le voyage à travers la nuit, le brouillard dense, les adieux passionnés au bonheur terrestre, la douce libération de la mort ; puis, après qu'il a déposé son fardeau, le passeur retraverse l'eau et disparaît. Sa notoriété musicale tient, d'une part à l'utilisation quasi-continuelle de la mesure à 5/8, représentant le geste du rameur Charon — trois temps pour la rame dans l'eau, deux temps pour le geste hors de l'eau (excepté dans une fraction, donnée à 4/4, reprenant le thème du Dies iræ) — et d'autre part, à son orchestration, particulièrement dense et détaillée. | Serge RACHMANINOV - l'ile des morts (E) L'Île des morts est un poème symphonique du compositeur russe Sergueï Rachmaninov, composé en 19091 et créé le 1er mai 1909 à Moscou. L'œuvre fut inspirée par le tableau &e ... |
Serge RACHMANINOV - concerto pour piano n2 (Kissin - Karajan)Le Concerto pour piano no 2 en do mineur, opus 18, de Sergueï Rachmaninov a été composé dans les années 1900 et 1901, quelque peu avant la composition de sa Sonate pour violoncelle et piano. Il est créé le 11 septembre 1901 (OS 27 octobre 1901) à Moscou par le compositeur au piano sous la baguette d′Alexander Siloti et obtient un succès considérable non démenti depuis. La composition de ce concerto intervient juste après les trois ans de dépression nerveuse dans laquelle Rachmaninov a plongé suite à l'échec de sa première symphonie, démontée par des critiques impitoyables. Il est reconnu pour sa difficulté et notamment pour la taille des mains qu'il demande au pianiste (dixièmes à jouer d'une seule main). On peut penser que le 2e Concerto pourrait être une sorte de tableau musical des différentes étapes qui ont mené à sa composition. L'œuvre retracerait ainsi sa propre gestation, et serait par là pour le musicien une façon de surmonter définitivement la crise qu'il vient de traverser. Aux premières mesures, le musicien émerge peu à peu de sa torpeur. Une fois éveillé, il se remémore les épisodes qui l'ont mené vers la crise. En une gigantesque anamnèse, il voit défiler son passé, les moments douloureux de son existence ; d'où le ton grave et torturé de ce premier mouvement. Concernant l'Adagio, ayant chassé ses mauvais souvenirs, le musicien se réacclimate doucement à la vie. Son état reste fragile, mais plein d'espoir : il est comme un homme qui verrait poindre l'aube après une nuit peuplée de cauchemars. Enfin, sur l'Allegro Scherzando, le musicien goûte à présent pleinement aux plaisirs de la vie. Il retrouve foi en lui-même et en ce qu'il a de plus précieux : la musique. | Serge RACHMANINOV - concerto pour piano n2 (Kissin - Karajan) (E) Le Concerto pour piano no 2 en do mineur, opus 18, de Sergueï Rachmaninov a été composé dans les années 1900 et 1901, quelque peu avant la composition de sa Sonate pour violoncelle et piano. Il est cr&ea ... |
Sergei RACHMANINOV - concerto pour piano n2 5abbado - Grimaud)Le Concerto pour piano no 2 en do mineur op. 18 est un concerto du compositeur russe Sergueï Rachmaninov, écrit dans les années 1900 et 1901, quelque peu avant la composition de sa Sonate pour violoncelle et piano. Il est créé le 11 septembre 1901 (27 octobre 1901 a.s.) à Moscou par le compositeur au piano sous la baguette d'Alexander Siloti et obtient un succès considérable non démenti depuis. La composition de ce concerto intervient juste après les trois ans de dépression nerveuse dans laquelle Rachmaninov a plongé à la suite de l'échec de sa première symphonie, démontée par des critiques impitoyables. C'est grâce au traitement du docteur Nicolas Dahl, un neurologue russe pratiquant l'hypnose selon l'enseignement de Charcot et qui lui conseille d'écrire ce concerto, que Rachmaninov arrive à sortir de cette crise et retrouver sa créativité. Ce concerto sera dédié au docteur Dahl en guise de remerciement. Respectant la forme traditionnelle du concerto, il se compose de trois mouvements : Moderato ; Adagio sostenuto ; Allegro scherzando. Il est reconnu pour sa difficulté et notamment pour la taille des mains qu'il demande au pianiste, avec des dixièmes à jouer d'une seule main. On peut penser que le 2e Concerto pourrait être une sorte de tableau musical des différentes étapes qui ont mené à sa composition. L'œuvre retracerait ainsi sa propre gestation, et serait par là pour le musicien une façon de surmonter définitivement la crise qu'il vient de traverser. Aux premières mesures, le musicien émerge peu à peu de sa torpeur. Une fois éveillé, il se remémore les épisodes qui l'ont mené vers la crise. En une gigantesque anamnèse, il voit défiler son passé, les moments douloureux de son existence ; d'où le ton grave et torturé de ce premier mouvement. Concernant l'Adagio, ayant chassé ses mauvais souvenirs, le musicien se réacclimate doucement à la vie. Son état reste fragile, mais plein d'espoir : il est comme un homme qui verrait poindre l'aube après une nuit peuplée de cauchemars. Enfin, sur l'Allegro Scherzando, le musicien goûte à présent pleinement aux plaisirs de la vie. Il retrouve foi en lui-même et en ce qu'il a de plus précieux : la musique. | Sergei RACHMANINOV - concerto pour piano n2 5abbado - Grimaud) (E) Le Concerto pour piano no 2 en do mineur op. 18 est un concerto du compositeur russe Sergueï Rachmaninov, écrit dans les années 1900 et 1901, quelque peu avant la composition de sa Sonate pour violoncelle et piano. Il ... |
Nicolai RIMSKY-KORSAKOV - le vol du bourdonLe Vol du bourdon est un interlude orchestral écrit en 1899-1900 par Nikolaï Rimski-Korsakov pour son opéra Le Conte du tsar Saltan. Cette œuvre clôt le premier tableau de l'acte III, juste après que le cygne magique a donné au fils du tsar, le prince Gvidon Saltanovich, les instructions pour se métamorphoser en insecte afin de rejoindre son père. Bien que dans l'opéra le cygne chante durant la première partie du Vol, sa partie est mélodique et facilement omise lors de l'interprétation hors opéra du Vol du bourdon. , | Nicolai RIMSKY-KORSAKOV - le vol du bourdon (E) Le Vol du bourdon est un interlude orchestral écrit en 1899-1900 par Nikolaï Rimski-Korsakov pour son opéra Le Conte du tsar Saltan. Cette œuvre clôt le premier tableau de l'acte III, juste apr&egrav ... |
Alexandre SCRIABINE - poeme de l'extase op 54Le Poème de l'extase, op. 54, est un poème symphonique pour orchestre composé entre 1905 et 1908, considéré comme la quatrième symphonie d'Alexandre Scriabine. C'est une œuvre de transition entre le style plus tonal des trois premières symphonies et la cinquième symphonie, Prométhée ou le Poème du feu, le chef-d'œuvre de sa maturité. L'idée en remonte à 1904, et Scriabine l'accompagna d’un substrat littéraire, sous forme de 369 vers de sa propre plume publiés dès 1906, débutant par : « L’esprit, / Porté par les ailes de la soif de vie / S’élance en un vol audacieux / Dans les hauteurs de la négation ». Les premières mentions de ce projet par Scriabine se font en tant que « quatrième symphonie » et sous le titre de Poème orgiaque, révélant la référence sexuelle ou orgasmique comme l'un des caractères dominants de la pièce. Le compositeur, qui associe souvent l’extase de la création artistique à l’érotisme, qualifiait cette œuvre de « monologue avec les quatre couleurs les plus divines : délice, langueur, ivresse, volupté ». De nombreuses indications en italien et en français jalonnent la partition en une succession d'états émotionnels : « languido », « soavamente », « avec une noble et douce majesté », « avec délice », « très parfumé », « avec une ivresse toujours croissante », « presque en délire », « tragico », « tempestoso », « avec une noble et joyeuse émotion », jusqu'à, dans l'indication des mesures 507-530, « Avec une volupté de plus en plus extatique ». On y voit également l'influence du mouvement théosophique auquel Scriabine adhérait à l'époque, lui-même ayant affirmé chercher dans sa musique l'accès au divin. La frontière entre religiosité et sexualité reste floue. De ce fait, comme beaucoup d'œuvres du compositeur à partir de cette époque, la quatrième symphonie comporte un caractère mystique (qui culminera quelques années plus tard avec Le Mystère). Outre la forme d'une montée graduée vers une sorte de révélation finale, Scriabine utilise une suite arithmétique basée sur le nombre d'or. Une première version fut achevée en mai 1907 mais le compositeur préféra y apporter des modifications. La création initialement prévue le 16 février 1908 à Saint-Pétersbourg dut être reportée en raison du manque de répétitions qui auraient été nécessaires du fait de la nouveauté et de la complexité de l’écriture, liée à la multiplicité des éléments thématiques, à la densité de leurs enchevêtrements et à la singularité du langage harmonique, et le poème fut créé le 10 décembre 1908 par le Russian Symphony Orchestra dirigé par Modest Altschuler à New York, tandis que la création russe fut assurée par Hugo Warlich. | Alexandre SCRIABINE - poeme de l'extase op 54 (E) Le Poème de l'extase, op. 54, est un poème symphonique pour orchestre composé entre 1905 et 1908, considéré comme la quatrième symphonie d'Alexandre Scriabine. C'est une œuvre de transitio ... |
Jean SIBELIUS - symphonie n3La troisième Symphonie de Sibelius a été considérée comme plus classique que ses œuvres précédentes. Des influences de la musique populaire finlandaise sont perceptibles dès les premiers accords de la symphonie. Il y a aussi quelques notions de programme derrière elles. La symphonie no 3 en ut majeur, op. 52, de Jean Sibelius a été écrite par le compositeur entre 1904 et 1907. Elle a été créée à Helsinki le 25 septembre 1907 par l'Orchestre philharmonique d'Helsinki dirigé par le compositeur. À Paris, en janvier 1906, après une période de rencontres animées, Sibelius a joué trois thèmes au peintre Oscar Parviainen. Ceux-ci étaient: la Marche funèbre, une Prière à Dieu et un Grand festin. Le savant Markku Hartikainen a montré que ces thèmes ont probablement été conçus pour l'oratorio Marjatta sur le livret de Jalmari Finne, oratorio que Sibelius n'a pas réussi à composer malgré plusieurs tentatives. Cependant, le thème de la Prière à Dieu a fini comme un thème de chant au sein du final de la troisième symphonie. En 1906, Sibelius a terminé la Fille de Pohjola, un poème symphonique. Les esquisses pour le travail contiennent du matériel qui se retrouve dans la troisième symphonie. Ainsi, il semble que la symphonie a reçu - comme cela est souvent le cas avec Sibelius - son stimulus initial de diverses idées de programmes. Celles-ci ont perdu leur sens au cours du processus de composition quand la matière a été retravaillée en termes purement musicaux. | Jean SIBELIUS - symphonie n3 (E) La troisième Symphonie de Sibelius a été considérée comme plus classique que ses œuvres précédentes. Des influences de la musique populaire finlandaise sont perceptibles dès les ... |
Jean SIBELIUS - valse triste | Jean SIBELIUS - valse triste (E) ... |
Igor STRAVINSKY - l'oiseau de feu (sous la direction de Stravinsky)Pour Stravinsky, la musique est destinée à « instituer un ordre dans les choses, y compris et surtout un ordre entre l'homme et le temps [...]. La construction faite, l'ordre atteint, tout est dit. » On a l'habitude de diviser l'évolution de Stravinsky en trois périodes : russe, néoclassique et sérielle. Mais, en ses débuts, il recrée plus qu'il n'emprunte le matériau folklorique, et les éléments de son langage ne sont pas de provenance russe, mais marquent l'aboutissement de certaines traditions occidentales. Son néoclassicisme est quant à lui non pas un pastiche, mais le point de départ d'une recherche, celle de l'objectivité stylistique dans le cadre de l'universalité de la forme et de l'esprit, ce qui explique la persistance de son intérêt pour les sujets hors temps, quasi rituels. | Igor STRAVINSKY - l'oiseau de feu (sous la direction de Stravinsky) (E) Pour Stravinsky, la musique est destinée à « instituer un ordre dans les choses, y compris et surtout un ordre entre l'homme et le temps [...]. La construction faite, l'ordre atteint, tout est dit. » On a l'hab ... |
Louis VIERNE - grande messe solenelle - kyrie« La Messe de Vierne est, dans l’ordre du triomphal, la digne réplique du Requiem de Fauré. » (Gavoty) Cette messe, la seule œuvre religieuse de grande ampleur de Vierne, est celle d’un musicien encore jeune qui vient tout juste d’écrire sa première œuvre marquante (sa première symphonie pour orgue) et que l’on va bientôt nommer titulaire des Grandes-Orgues de Notre-Dame de Paris. Cette messe est un véritable chef-d’œuvre du genre. Vierne a en effet réussi à éviter tous les pièges classiques comme le style pompier et vulgaire de la Messe Solennelle de Franck, le style théâtrale d’un Rossini et les extases faciles et sirupeuses qui abondaient à cette époque. C’est vraiment l’un des grands talents de Vierne que de toujours trouver le ton juste ; dans cette œuvre, Vierne se met au service du religieux et non le contraire. De surcroît, la ligne mélodique est très belle et les développements d’une grande qualité musicale. Cette messe est une véritable réussite très intéressante, et le succès qu’elle connaît depuis peu de temps grâce aux disques et aux concerts n’est que justice. Kyrie. La messe débute de manière très solennelle par une introduction imposante sur des accords fortissimos majestueux accompagnés par le rythme implacable des timbales. L’atmosphère devient ensuite plus douce et les chœurs font leur entrée. Un thème plaintif, d’une grande noblesse caractérise le Kyrie qui est repris en force avec les cuivres et les accords de l’introduction. Avec le Christe, on revient à un paysage plus doux, un style fugué s’amorce alors. Les chœurs dialoguent calmement avec l’orgue, le ton devient ensuite presque interrogatif. Une grande progression crée un climat d’attente qui débouche sur le retour puissant et spectaculaire du Kyrie initial. C’est l’un des plus beaux moments de la messe. Une conclusion solennelle et impressionnante achève ce Kyrie d’une manière grandiose. Assurément, l’une de mes pages préférées de Vierne. (6’30) | Louis VIERNE - grande messe solenelle - kyrie (E) « La Messe de Vierne est, dans l’ordre du triomphal, la digne réplique du Requiem de Fauré. » (Gavoty) Cette messe, la seule œuvre religieuse de grande ampleur de Vierne, est celle d’un m ... |