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Schubert - Moment Musical N3


Les Moments musicaux, D. 780, op. 94, de Franz Schubert sont six pièces pour piano de la période créatrice tardive du musicien. Le premier éditeur de ces pièces les avait intitulées, dans un français approximatif, Momens musicals, un titre sous lequel on s'y réfère encore parfois.
Leur genèse comporte beaucoup d'inconnus et leur écriture s'étale entre 1823, date de l'édition de l'Air russe (le plus connu du cycle) et 1827, date de l'édition de l'intégralité des pièces. La Plainte du troubadour a été également publiée séparément en 1824. La cohérence d'atmosphère n'est donc probablement que d'apparence. Elles semblent, en tout cas, antérieures à ses impromptus. Les manuscrits autographes en ont été perdus.
Schubert - Moment Musical N3 (E)
Les Moments musicaux, D. 780, op. 94, de Franz Schubert sont six pièces pour piano de la période créatrice tardive du musicien. Le premier éditeur de ces pièces les avait intitulées, dans un fran&cc ...

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Franz SCHUBERT - Rosemonde musique de scène D797 1823


Franz SCHUBERT - Rosemonde musique de scène D797 1823 (E)
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Franz SHUBERT - sonate en la M "Arpeggione" pour piano et cordes - allegro moderato


La Sonate en la mineur, D. 821 pour arpeggione et piano a été écrite par Franz Schubert à Vienne en novembre 1824, mais n'a été publiée qu'en 1871.

Elle est contemporaine de son Quatuor « La Jeune Fille et la Mort » et a été composée alors que le musicien souffrait déjà d'un stade avancé de la syphilis (les premiers signes remontent à 1822) avec des épisodes dépressifs de plus en plus fréquents.

Il s'agit probablement d'une commande de son ami Vincenz Schuster, guitariste affirmé, qui s'est passionné pour cet instrument nouvellement créé. On ne compte aujourd'hui qu'une douzaine d'exemplaires dans le monde (copies comme originaux).

Elle comporte trois mouvements et son exécution dure un peu moins d'une demi-heure.

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1 - Allegro Moderato
MENU0:00
2 Adagio et 3 - Allegretto
Allegro moderato
Adagio
Allegretto
Elle est jouée de nos jours essentiellement par un violoncelle ou par un alto, parfois par une contrebasse. Les transcriptions pour ces instruments sont naturellement très postérieures à l'édition originale et essayent de résoudre le problème d'une étendue moindre par rapport à l'arpeggione et des modifications d'articulation (4 cordes au lieu de 6).
Franz SHUBERT - sonate en la M "Arpeggione" pour piano et cordes - allegro moderato (E)
La Sonate en la mineur, D. 821 pour arpeggione et piano a été écrite par Franz Schubert à Vienne en novembre 1824, mais n'a été publiée qu'en 1871.

Elle est contemporaine de son Quat ...

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Franz SCHUBERT - sonate en la M "Arpeggione" pour piano et cordes - allegro moderato


La Sonate en la mineur, D. 821 pour arpeggione et piano a été écrite par Franz Schubert à Vienne en novembre 1824, mais n'a été publiée qu'en 1871.

Elle est contemporaine de son Quatuor « La Jeune Fille et la Mort » et a été composée alors que le musicien souffrait déjà d'un stade avancé de la syphilis (les premiers signes remontent à 1822) avec des épisodes dépressifs de plus en plus fréquents.

Il s'agit probablement d'une commande de son ami Vincenz Schuster, guitariste affirmé, qui s'est passionné pour cet instrument nouvellement créé. On ne compte aujourd'hui qu'une douzaine d'exemplaires dans le monde (copies comme originaux).

Elle comporte trois mouvements et son exécution dure un peu moins d'une demi-heure.

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1 - Allegro Moderato
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2 Adagio et 3 - Allegretto
Allegro moderato
Adagio
Allegretto
Elle est jouée de nos jours essentiellement par un violoncelle ou par un alto, parfois par une contrebasse. Les transcriptions pour ces instruments sont naturellement très postérieures à l'édition originale et essayent de résoudre le problème d'une étendue moindre par rapport à l'arpeggione et des modifications d'articulation (4 cordes au lieu de 6).
Franz SCHUBERT - sonate en la M "Arpeggione" pour piano et cordes - allegro moderato (E)
La Sonate en la mineur, D. 821 pour arpeggione et piano a été écrite par Franz Schubert à Vienne en novembre 1824, mais n'a été publiée qu'en 1871.

Elle est contemporaine de son Quat ...

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Franz SCHUBERT - Ave Maria


Franz SCHUBERT - Ave Maria (E)
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Franz SCHUBERT - fantaisie pour piano à 4 mains D940


La Fantaisie en fa mineur, D. 940 est une œuvre pour piano à quatre mains composée par Franz Schubert en 1828.
Le répertoire pour piano à quatre mains de Schubert reste peu connu, car destiné essentiellement par ce dernier à être joué dans le cadre intime d'un groupe d'amis, les Schubertiades. Tellement bien conçues que les mains ne se gênent jamais, ces œuvres furent d'ailleurs créées plus pour les exécutants que pour les auditeurs et elles font rarement partie des programmes de récitals.
Cette fantaisie est la seule pièce de ce genre qu'il ait composée dans sa maturité. C'est, de loin, la pièce la plus connue ; elle est d'ailleurs considérée comme une des œuvres majeures de la littérature pour piano à quatre mains. Écrite au début de 1828, l'année de la mort du musicien (à l'âge de 31 ans), Schubert lui-même, accompagné par Franz Lachner, la jouera pour la première fois à Vienne le 9 mai 1828, au cours de l'une de ses fameuses Schubertiades.
Elle est dédicacée à la comtesse Caroline Esterhazy, une élève du compositeur dont ce dernier était probablement amoureux.
La fantaisie comprend quatre parties et sa durée d'exécution est d'environ vingt minutes. Sa structure est celle d'une sonate dont les mouvements sont joués d'un seul trait. Le thème initial, particulièrement mélancolique, est repris à plusieurs reprises, notamment dans une forme fuguée tourmentée dans la dernière partie qui s'achève brutalement avec le retour du thème, en coda.
Allegro molto moderato
Largo
Allegro vivace
Tempo primo
À noter que des transcriptions de cette pièce pour piano à deux mains ont été réalisées par Johann Friedrich Carl Dietrich, Louis Köhler, Michael Zadora et Jérôme Ducros, ainsi qu'une transcription pour orgue par Léonid Karev.

Paul Badura-Skoda et Jörg Demus
Octobre 2007Soirée anniversaire à la salle Gaveau - Paris, autour de Paul Badura-Skoda et quelques invités de marque : Jörg Demus, Pierre Reach, Jean-Marc Luisada, Michael Kofler, Marie-Catherine Girod, Andrea Bonatta, Akira Imaï, Rudolf Meister
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Franz SCHUBERT - fantaisie pour piano à 4 mains D940 (E)
La Fantaisie en fa mineur, D. 940 est une œuvre pour piano à quatre mains composée par Franz Schubert en 1828.
Le répertoire pour piano à quatre mains de Schubert reste peu connu, car destiné es ...

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Franz SCHUBERT - fantaisie pour piano à 4 mains D940


La Fantaisie en fa mineur, D. 940 est une œuvre pour piano à quatre mains composée par Franz Schubert en 1828.
Le répertoire pour piano à quatre mains de Schubert reste peu connu, car destiné essentiellement par ce dernier à être joué dans le cadre intime d'un groupe d'amis, les Schubertiades. Tellement bien conçues que les mains ne se gênent jamais, ces œuvres furent d'ailleurs créées plus pour les exécutants que pour les auditeurs et elles font rarement partie des programmes de récitals.
Cette fantaisie est la seule pièce de ce genre qu'il ait composée dans sa maturité. C'est, de loin, la pièce la plus connue ; elle est d'ailleurs considérée comme une des œuvres majeures de la littérature pour piano à quatre mains. Écrite au début de 1828, l'année de la mort du musicien (à l'âge de 31 ans), Schubert lui-même, accompagné par Franz Lachner, la jouera pour la première fois à Vienne le 9 mai 1828, au cours de l'une de ses fameuses Schubertiades.
Elle est dédicacée à la comtesse Caroline Esterhazy, une élève du compositeur dont ce dernier était probablement amoureux.
La fantaisie comprend quatre parties et sa durée d'exécution est d'environ vingt minutes. Sa structure est celle d'une sonate dont les mouvements sont joués d'un seul trait. Le thème initial, particulièrement mélancolique, est repris à plusieurs reprises, notamment dans une forme fuguée tourmentée dans la dernière partie qui s'achève brutalement avec le retour du thème, en coda.
Allegro molto moderato
Largo
Allegro vivace
Tempo primo
À noter que des transcriptions de cette pièce pour piano à deux mains ont été réalisées par Johann Friedrich Carl Dietrich, Louis Köhler, Michael Zadora et Jérôme Ducros, ainsi qu'une transcription pour orgue par Léonid Karev.

Paul Badura-Skoda et Jörg Demus
Octobre 2007Soirée anniversaire à la salle Gaveau - Paris, autour de Paul Badura-Skoda et quelques invités de marque : Jörg Demus, Pierre Reach, Jean-Marc Luisada, Michael Kofler, Marie-Catherine Girod, Andrea Bonatta, Akira Imaï, Rudolf Meister
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Franz SCHUBERT - fantaisie pour piano à 4 mains D940 (E)
La Fantaisie en fa mineur, D. 940 est une œuvre pour piano à quatre mains composée par Franz Schubert en 1828.
Le répertoire pour piano à quatre mains de Schubert reste peu connu, car destiné es ...

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Franz SCHUBERT - Grab und mond


Franz SCHUBERT - Grab und mond (E)
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Franz SCHUBERT - Grab und mond


Franz SCHUBERT - Grab und mond (E)
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Franz SCHUBERT - impromptu pour piano n3 D899 (Vladimir Horowitz)


L’univers poétique de cette pièce fait suite à celui du premier impromptu. Une mélancolie calme règne avec sérénité, qui rappelle l'Ave Maria. Quelques rares nuages apparaissent sous les traits de trilles graves, mais sans déclencher aucune tempête. Puis la mélodie de ce nocturne s’adoucit, avant de s’assoupir tendrement.

Les Impromptus pour piano regroupent deux séries de quatre courtes pièces composés par Franz Schubert en 1827.
Schubert composera 3 nouveaux morceaux dans le même esprit en mai 1828, juste avant sa mort, mais sans leur donner de titre. Ils seront baptisés par Johannes Brahms lors de leur première édition en 1868 après la mort du compositeur : Drei Klavierstücke (« Trois pièces pour piano »).
On peut raisonnablement lier la composition des impromptus aux vacances que Schubert a passées avec son ami Jenger, en septembre 1827, à Graz.
Les Impromptus, D. 899, (tout comme leurs frères cadets D 935, op. 142), forment un cycle, dans lequel le 3e semble prolonger la méditation du 1er, tandis que les 2e et 4e brillent comme des moments de rêverie.
Franz SCHUBERT - impromptu pour piano n3 D899 (Vladimir Horowitz) (E)
L’univers poétique de cette pièce fait suite à celui du premier impromptu. Une mélancolie calme règne avec sérénité, qui rappelle l'Ave Maria. Quelques rares nuages apparaissent ...

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Franz SCHUBERT - impromptu pour piano n3 D899 (Vladimir Horowitz)


L’univers poétique de cette pièce fait suite à celui du premier impromptu. Une mélancolie calme règne avec sérénité, qui rappelle l'Ave Maria. Quelques rares nuages apparaissent sous les traits de trilles graves, mais sans déclencher aucune tempête. Puis la mélodie de ce nocturne s’adoucit, avant de s’assoupir tendrement.

Les Impromptus pour piano regroupent deux séries de quatre courtes pièces composés par Franz Schubert en 1827.
Schubert composera 3 nouveaux morceaux dans le même esprit en mai 1828, juste avant sa mort, mais sans leur donner de titre. Ils seront baptisés par Johannes Brahms lors de leur première édition en 1868 après la mort du compositeur : Drei Klavierstücke (« Trois pièces pour piano »).
On peut raisonnablement lier la composition des impromptus aux vacances que Schubert a passées avec son ami Jenger, en septembre 1827, à Graz.
Les Impromptus, D. 899, (tout comme leurs frères cadets D 935, op. 142), forment un cycle, dans lequel le 3e semble prolonger la méditation du 1er, tandis que les 2e et 4e brillent comme des moments de rêverie.
Franz SCHUBERT - impromptu pour piano n3 D899 (Vladimir Horowitz) (E)
L’univers poétique de cette pièce fait suite à celui du premier impromptu. Une mélancolie calme règne avec sérénité, qui rappelle l'Ave Maria. Quelques rares nuages apparaissent ...

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Franz SCHUBERT - impromptu pour piano Op90 n4 (Artur Rubinstein))


Ces Impromptus, composés entre la fin de l’été et l’automne 1827, possèdent un charme séducteur inimitable. Ils forment un cycle, dans lequel le 3e semble prolonger la méditation du 1er, tandis que les 2e et le 4e brillent comme des rêveries.
Les Impromptus pour piano regroupent deux séries de quatre courtes pièces composés par Franz Schubert en 1827.
Schubert composera 3 nouveaux morceaux dans le même esprit en mai 1828, juste avant sa mort, mais sans leur donner de titre. Ils seront baptisés par Johannes Brahms lors de leur première édition en 1868 après la mort du compositeur : Drei Klavierstücke (« Trois pièces pour piano »).
Franz SCHUBERT - impromptu pour piano Op90 n4 (Artur Rubinstein)) (E)
Ces Impromptus, composés entre la fin de l’été et l’automne 1827, possèdent un charme séducteur inimitable. Ils forment un cycle, dans lequel le 3e semble prolonger la méditation du 1er, ...

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Franz SCHUBERT - impromptu pour piano Op90 n4 (Artur Rubinstein))


Ces Impromptus, composés entre la fin de l’été et l’automne 1827, possèdent un charme séducteur inimitable. Ils forment un cycle, dans lequel le 3e semble prolonger la méditation du 1er, tandis que les 2e et le 4e brillent comme des rêveries.
Les Impromptus pour piano regroupent deux séries de quatre courtes pièces composés par Franz Schubert en 1827.
Schubert composera 3 nouveaux morceaux dans le même esprit en mai 1828, juste avant sa mort, mais sans leur donner de titre. Ils seront baptisés par Johannes Brahms lors de leur première édition en 1868 après la mort du compositeur : Drei Klavierstücke (« Trois pièces pour piano »).
Franz SCHUBERT - impromptu pour piano Op90 n4 (Artur Rubinstein)) (E)
Ces Impromptus, composés entre la fin de l’été et l’automne 1827, possèdent un charme séducteur inimitable. Ils forment un cycle, dans lequel le 3e semble prolonger la méditation du 1er, ...

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Franz SCHUBERT - la truite


Le Quintette en la majeur, D. 667 « La Truite » est le seul quintette avec piano composé par Franz Schubert.

L'œuvre a été composée en 1819, alors que Schubert n'avait que 22 ans ; cependant, elle ne fut pas publiée avant 1829, soit un an après sa mort. L'effectif instrumental est original : il comporte un piano, un violon, un alto, un violoncelle et une contrebasse (et non pas un piano et un quatuor à cordes comprenant deux violons). Cependant, Schubert ne fut pas le premier à composer pour une telle formation, puisque Johann Nepomuk Hummel l'avait déjà retenue en 1802 pour son unique quintette avec piano.

La pièce est connue sous le nom « La Truite » car le quatrième mouvement est un thème varié sur un lied de Schubert, die Forelle (la truite), lui-même inspiré d'un texte de Schubart. Le quintette aurait été écrit pour Sylvester Paumgartner, un violoncelliste amateur, qui aurait suggéré à Schubert d'introduire des variations dans ce Lied1. On peut retrouver des variations sur des Lieder dans deux autres pièces de Schubert, La jeune fille et la mort, ou la fantaisie Wanderer.

Le sextuplet ascendant faisant partie de l'accompagnement est utilisé comme motif tout au long du quintette, et des variantes apparaissent dans chaque mouvement, à l'exception du Scherzo ; il est généralement introduit par le piano

Les cinq mouvements du quintette:
Allegro vivace en forme de sonate. Comme dans beaucoup d'œuvres classiques, le thème alterne entre tonique et dominante. Cependant, le langage harmonique de Schubert est plus coloré, et innovant : usage de médiante et sus-dominante. Ceci se confirme dès le début : au bout d'une dizaine de mesures, un changement de tonalité brusque a lieu du la majeur au fa majeur (soit au niveau de la sus-dominante). Le développement de la mélodie commence de la même manière avec modulation de mi majeur vers do majeur.
Andante en fa majeur. Le mouvement comporte deux parties symétriques, l'une étant transposée de l'autre, à l'exception de quelques détails, notamment pour permettre au mouvement de finir tel qu'il a commencé. Chacune de ces parties est l'enchaînement de trois thèmes, dont le second peut être considéré pour poignant. On remarque surtout, dans ce mouvement, l'harmonie tonale : La tonalité est modulée de demi-ton en demi-ton, de manière ascendante, de la manière (simplifiée) suivante : fa majeur, fa dièse mineur, sol majeur, la bémol majeur, la mineur, fa majeur. Une telle structure est très originale au regard de l'harmonique classique (Mozart, Beethoven).
Scherzo. Presto en la majeur.
Thema. Andantino - Variazioni I-V - Allegretto en ré majeur (sous-dominante). C'est un thème et variations. Les variations ne déforment pas le thème original, mais font varier la manière de le décorer, et se concentrent sur le changement de mode également. Dans les premières variations, le thème passe d'un instrument à un autre (le violoncelle et la contrebasse ont le thème ensemble, avec un ornement riche au piano, et en tierces à l'alto et au violon). Dans la 5e variation, qui suit la traditionnelle variation en mode mineur, Schubert innove, en modulant, non pas en tonique, mais en sus-dominante, pour revenir au thème principal, au début de la sixième variation. On peut retrouver cette structure dans l'impromptu en si bémol majeur, D935 nr. 3. La dernière variation est très ressemblante au Lied original, avec le même accompagnement au piano, sur un motif musical qui représente une truite faisant des apparitions à la surface de l'eau (notes montantes et descendantes).
Finale. Allegro giusto. Ce final est en deux parties symétriques, comme dans le second mouvement (mais le chromatisme original est absent cette fois-ci). Cette fois, la deuxième partie est l'exacte transposée de la première, à des changements d'octave près. Comme la première partie est répétée, on entendra le même motif trois fois au long du mouvement ; beaucoup d'auditeurs pourraient trouver ceci lassant. De ce fait, beaucoup d'interprètes choisissent de ne pas faire la répétition. L'harmonie est également très innovatrice : la première partie se termine en ré majeur (la sous-dominante), ce qui est contraire aux canons du classicisme, où l'on doit jouer sur l'alternance tonique - dominante (ou plus rarement, médiante et sus-dominante)
Franz SCHUBERT - la truite (E)
Le Quintette en la majeur, D. 667 « La Truite » est le seul quintette avec piano composé par Franz Schubert.

L'œuvre a été composée en 1819, alors que Schubert n'avait que 22 ans ; cep ...

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Franz SCHUBERT - la truite


Le Quintette en la majeur, D. 667 « La Truite » est le seul quintette avec piano composé par Franz Schubert.

L'œuvre a été composée en 1819, alors que Schubert n'avait que 22 ans ; cependant, elle ne fut pas publiée avant 1829, soit un an après sa mort. L'effectif instrumental est original : il comporte un piano, un violon, un alto, un violoncelle et une contrebasse (et non pas un piano et un quatuor à cordes comprenant deux violons). Cependant, Schubert ne fut pas le premier à composer pour une telle formation, puisque Johann Nepomuk Hummel l'avait déjà retenue en 1802 pour son unique quintette avec piano.

La pièce est connue sous le nom « La Truite » car le quatrième mouvement est un thème varié sur un lied de Schubert, die Forelle (la truite), lui-même inspiré d'un texte de Schubart. Le quintette aurait été écrit pour Sylvester Paumgartner, un violoncelliste amateur, qui aurait suggéré à Schubert d'introduire des variations dans ce Lied1. On peut retrouver des variations sur des Lieder dans deux autres pièces de Schubert, La jeune fille et la mort, ou la fantaisie Wanderer.

Le sextuplet ascendant faisant partie de l'accompagnement est utilisé comme motif tout au long du quintette, et des variantes apparaissent dans chaque mouvement, à l'exception du Scherzo ; il est généralement introduit par le piano

Les cinq mouvements du quintette:
Allegro vivace en forme de sonate. Comme dans beaucoup d'œuvres classiques, le thème alterne entre tonique et dominante. Cependant, le langage harmonique de Schubert est plus coloré, et innovant : usage de médiante et sus-dominante. Ceci se confirme dès le début : au bout d'une dizaine de mesures, un changement de tonalité brusque a lieu du la majeur au fa majeur (soit au niveau de la sus-dominante). Le développement de la mélodie commence de la même manière avec modulation de mi majeur vers do majeur.
Andante en fa majeur. Le mouvement comporte deux parties symétriques, l'une étant transposée de l'autre, à l'exception de quelques détails, notamment pour permettre au mouvement de finir tel qu'il a commencé. Chacune de ces parties est l'enchaînement de trois thèmes, dont le second peut être considéré pour poignant. On remarque surtout, dans ce mouvement, l'harmonie tonale : La tonalité est modulée de demi-ton en demi-ton, de manière ascendante, de la manière (simplifiée) suivante : fa majeur, fa dièse mineur, sol majeur, la bémol majeur, la mineur, fa majeur. Une telle structure est très originale au regard de l'harmonique classique (Mozart, Beethoven).
Scherzo. Presto en la majeur.
Thema. Andantino - Variazioni I-V - Allegretto en ré majeur (sous-dominante). C'est un thème et variations. Les variations ne déforment pas le thème original, mais font varier la manière de le décorer, et se concentrent sur le changement de mode également. Dans les premières variations, le thème passe d'un instrument à un autre (le violoncelle et la contrebasse ont le thème ensemble, avec un ornement riche au piano, et en tierces à l'alto et au violon). Dans la 5e variation, qui suit la traditionnelle variation en mode mineur, Schubert innove, en modulant, non pas en tonique, mais en sus-dominante, pour revenir au thème principal, au début de la sixième variation. On peut retrouver cette structure dans l'impromptu en si bémol majeur, D935 nr. 3. La dernière variation est très ressemblante au Lied original, avec le même accompagnement au piano, sur un motif musical qui représente une truite faisant des apparitions à la surface de l'eau (notes montantes et descendantes).
Finale. Allegro giusto. Ce final est en deux parties symétriques, comme dans le second mouvement (mais le chromatisme original est absent cette fois-ci). Cette fois, la deuxième partie est l'exacte transposée de la première, à des changements d'octave près. Comme la première partie est répétée, on entendra le même motif trois fois au long du mouvement ; beaucoup d'auditeurs pourraient trouver ceci lassant. De ce fait, beaucoup d'interprètes choisissent de ne pas faire la répétition. L'harmonie est également très innovatrice : la première partie se termine en ré majeur (la sous-dominante), ce qui est contraire aux canons du classicisme, où l'on doit jouer sur l'alternance tonique - dominante (ou plus rarement, médiante et sus-dominante)
Franz SCHUBERT - la truite (E)
Le Quintette en la majeur, D. 667 « La Truite » est le seul quintette avec piano composé par Franz Schubert.

L'œuvre a été composée en 1819, alors que Schubert n'avait que 22 ans ; cep ...

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Franz SCHUBERT - Melodie hongroise D817


Franz SCHUBERT - Melodie hongroise D817 (E)
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Franz SCHUBERT - Moment musical n4


Franz SCHUBERT - Moment musical n4 (E)
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Franz SCHUBERT - Moments musicaux pour piano


Les Moments musicaux, D. 780, op. 94, de Franz Schubert sont six pièces pour piano de la période créatrice tardive du musicien. Le premier éditeur de ces pièces les avait intitulées, dans un français approximatif, Momens musicals, un titre sous lequel on s'y réfère encore parfois.

Leur genèse comporte beaucoup d'inconnues et leur écriture s'étale entre 1823, date de l'édition de l'Air russe (le plus connu du cycle) et 1827, date de l'édition de l'intégralité des pièces. La Plainte du troubadour a été également publiée séparément en 1824. La cohérence d'atmosphère n'est donc probablement que d'apparence. Elles semblent, en tout cas, antérieures à ses impromptus. Les manuscrits autographes en ont été perdus.

Moderato, en ut majeur
Andantino, en la bémol majeur
Allegro Moderato (Air russe), en fa mineur
Moderato, en ut dièse mineur
Allegro vivace, en fa mineur
Allegretto (Plainte d'un troubadour), en la bémol majeur
Les sous-titres des pièces 3 et 6, en français d'origine, ne sont pas du compositeur (La Plainte d'un troubadour ayant été cependant éditée tout d'abord séparément sous ce titre).

L'interprétation des six pièces demande environ vingt-cinq minutes.

L'Andantino fait partie de la bande musicale du film Au revoir les enfants de Louis Malle (1987).
L'Air russe est joué au piano par le jeune acteur principal du téléfilm de Henri Helman Le Piano oublié, avec Jacques Perrin. On trouve également une version interprétée sur verres en cristal par les maestri Rubetti (Umberto Zuanelli et Vittorio Zarfati) dans le film de Frederico Fellini Et vogue le navire... (E la nave va..., 1983), ainsi que dans le film L’Étrange Histoire de Benjamin Button lors d'un passage montrant une leçon de danse classique.
Le groupe « la Famille maestro » en a réalisé un arrangement en ajoutant des rythmes africanisants et des paroles sous le titre : Le Lion et la Lionne.
La D. 780 est jouée aux moments forts du dernier épisode de la saison 2 de la série américaine créée par Martin Scorsese "Boardwalk Empire" (29e minute approximativement)
Franz SCHUBERT - Moments musicaux pour piano (E)
Les Moments musicaux, D. 780, op. 94, de Franz Schubert sont six pièces pour piano de la période créatrice tardive du musicien. Le premier éditeur de ces pièces les avait intitulées, dans un fran&cc ...

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Franz SCHUBERT - Moments musicaux pour piano


Franz SCHUBERT - Moments musicaux pour piano (E)
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Franz SCHUBERT - Quatuor à cordes n13 en la m "Rosamunde"


Le Quatuor à cordes n° 13 en la mineur, D. 804 (op. 29) « Rosamunde », a été écrit par Franz Schubert en février-mars 1824 et est le treizième composé pour cette formation de chambre.
Il est quasi contemporain de son Quatuor en ré mineur « La Jeune fille et la mort » et postérieur de 3 ans à son précédent essai, son Quartettsatz, laissé inachevé.
Il est le seul quatuor édité du vivant du musicien. Il a été dédié à Ignaz Schuppanzigh, premier violon du quatuor attitré de Beethoven.
Il a été créé par ce dernier le 14 mars 1824.
Il comporte quatre mouvements et son exécution dure environ trente minutes. Dans le premier mouvement, l'important accompagnement du début rappelle celui du lied « Marguerite au rouet » (Gretchen am Spinnrade) et sa mélancolie. Dans l'andante, Schubert se sert du thème de sa musique de scène Rosamunde (qui sera également repris dans son Troisième impromptu en Si bémol écrit trois ans plus tard). Le menuet est inspiré par l'air de son lied « Die Götter Griechenlands ».
Allegro ma non troppo
Andante
Menuetto – Allegretto – Trio
Allegro moderato
,
Franz SCHUBERT - Quatuor à cordes n13 en la m "Rosamunde" (E)
Le Quatuor à cordes n° 13 en la mineur, D. 804 (op. 29) « Rosamunde », a été écrit par Franz Schubert en février-mars 1824 et est le treizième composé pour cette formation de ...

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Franz SCHUBERT - Quatuor à cordes n13 en la m "Rosamunde"


Le Quatuor à cordes n° 13 en la mineur, D. 804 (op. 29) « Rosamunde », a été écrit par Franz Schubert en février-mars 1824 et est le treizième composé pour cette formation de chambre.
Il est quasi contemporain de son Quatuor en ré mineur « La Jeune fille et la mort » et postérieur de 3 ans à son précédent essai, son Quartettsatz, laissé inachevé.
Il est le seul quatuor édité du vivant du musicien. Il a été dédié à Ignaz Schuppanzigh, premier violon du quatuor attitré de Beethoven.
Il a été créé par ce dernier le 14 mars 1824.
Il comporte quatre mouvements et son exécution dure environ trente minutes. Dans le premier mouvement, l'important accompagnement du début rappelle celui du lied « Marguerite au rouet » (Gretchen am Spinnrade) et sa mélancolie. Dans l'andante, Schubert se sert du thème de sa musique de scène Rosamunde (qui sera également repris dans son Troisième impromptu en Si bémol écrit trois ans plus tard). Le menuet est inspiré par l'air de son lied « Die Götter Griechenlands ».
Allegro ma non troppo
Andante
Menuetto – Allegretto – Trio
Allegro moderato
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Franz SCHUBERT - Quatuor à cordes n13 en la m "Rosamunde" (E)
Le Quatuor à cordes n° 13 en la mineur, D. 804 (op. 29) « Rosamunde », a été écrit par Franz Schubert en février-mars 1824 et est le treizième composé pour cette formation de ...

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Franz SCHUBERT - Quintette en ut M - adagio


Le Quintette à cordes en ut majeur, D. 956 (op. posth. 163 - dit aussi quintette à deux violoncelles) est une œuvre de Franz Schubert.

Il a été composé peu après sa dernière symphonie durant l'été 1828, deux mois avant la mort du musicien. Il a été créé en 1850 au Musikverein de Vienne et publié en 1853.

Le quintette traditionnel (dans la lignée de Mozart) associe un second alto aux quatre instruments à cordes du quatuor. Semblable aux quintettes que George Onslow1 composera à partir de 1829, et aussi aux quintettes du violoncelliste Boccherini, celui de Schubert se caractérise par la présence d'un deuxième violoncelle, équilibrant l'ensemble d'une sonorité plus grave.
L'œuvre comprend quatre mouvements et son exécution dure un peu moins d'une heure.

Allegro ma non troppo
Adagio
Scherzo. Presto – Trio. Andante sostenuto
Allegretto
BOF du Film de Colline Serreau 18 ans Après

Janvier 2003
Franz SCHUBERT - Quintette en ut M - adagio (E)
Le Quintette à cordes en ut majeur, D. 956 (op. posth. 163 - dit aussi quintette à deux violoncelles) est une œuvre de Franz Schubert.

Il a été composé peu après sa dernière sy ...

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Franz SCHUBERT - Quintette en ut M - adagio


Le Quintette à cordes en ut majeur, D. 956 (op. posth. 163 - dit aussi quintette à deux violoncelles) est une œuvre de Franz Schubert.

Il a été composé peu après sa dernière symphonie durant l'été 1828, deux mois avant la mort du musicien. Il a été créé en 1850 au Musikverein de Vienne et publié en 1853.

Le quintette traditionnel (dans la lignée de Mozart) associe un second alto aux quatre instruments à cordes du quatuor. Semblable aux quintettes que George Onslow1 composera à partir de 1829, et aussi aux quintettes du violoncelliste Boccherini, celui de Schubert se caractérise par la présence d'un deuxième violoncelle, équilibrant l'ensemble d'une sonorité plus grave.
L'œuvre comprend quatre mouvements et son exécution dure un peu moins d'une heure.

Allegro ma non troppo
Adagio
Scherzo. Presto – Trio. Andante sostenuto
Allegretto
BOF du Film de Colline Serreau 18 ans Après

Janvier 2003
Franz SCHUBERT - Quintette en ut M - adagio (E)
Le Quintette à cordes en ut majeur, D. 956 (op. posth. 163 - dit aussi quintette à deux violoncelles) est une œuvre de Franz Schubert.

Il a été composé peu après sa dernière sy ...

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Franz SCHUBERT - sonate pour piano d959 - 2e mt andante


La Sonate pour piano n° 20 en la majeur D. 959 est l'avant-dernière sonate de Franz Schubert. Composée en septembre 1828 pour pianoforte, elle témoigne d'une liberté de création avantgardiste, et est célèbre pour la mélodie romantique de son second mouvement, un andantino.
Avec le quintette en ut majeur et les sonates pour piano n° 19 et n° 21, terminées le 26 septembre 1828, il s'agit d'une des dernières œuvres achevées du compositeur. Franz Schubert a conçu cette pièce dans un tout aux thèmes cycliques qu'elle forme avec ces sonates testamentaires (de). Destinées à l'interprète le plus fameux de Ludwig van Beethoven, Johann Nepomuk Hummel, elles sont un hommage au maître décédé un an et demi auparavant.

Affaibli par la syphilis et l'alcool depuis six années, le compositeur, déjà célèbre, s'est réfugié en septembre 1828 chez son frère aîné, Ferdinand. Celui-ci occupe, avec sa femme Anna (qui mourra quelques mois plus tard), un appartement dans une maison du quartier de Wieden à Vienne. Franz Schubert a l'occasion de faire entendre ses dernières compositions auprès d'un public qui les reçoit très favorablement. Le 19 novembre, âgé de trente et un ans, il est emporté par le typhus après deux semaines de fièvre.

Son éditeur, Heinrich Albert Probst, ne reçoit pas le manuscrit des « Trois Grandes Sonates ». C'est à titre posthume, dix ans plus tard, qu'Antoine Diabelli les édite.

A une date antérieure inconnue, au plus tôt en 1827, Schubert a composé un autre andantino, en la bémol majeur, qui figurera dans les Moments musicaux (D. 780). Plus tôt encore, à l'âge de vingt ans, en 1816, il avait écrit un andantino en do majeur (D. 348).

Franz SCHUBERT - sonate pour piano d959 - 2e mt andante (E)
La Sonate pour piano n° 20 en la majeur D. 959 est l'avant-dernière sonate de Franz Schubert. Composée en septembre 1828 pour pianoforte, elle témoigne d'une liberté de création avantgardiste, et est c ...

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Franz SCHUBERT - sonate pour piano d959 - 2e mt andante


La Sonate pour piano n° 20 en la majeur D. 959 est l'avant-dernière sonate de Franz Schubert. Composée en septembre 1828 pour pianoforte, elle témoigne d'une liberté de création avantgardiste, et est célèbre pour la mélodie romantique de son second mouvement, un andantino.
Avec le quintette en ut majeur et les sonates pour piano n° 19 et n° 21, terminées le 26 septembre 1828, il s'agit d'une des dernières œuvres achevées du compositeur. Franz Schubert a conçu cette pièce dans un tout aux thèmes cycliques qu'elle forme avec ces sonates testamentaires (de). Destinées à l'interprète le plus fameux de Ludwig van Beethoven, Johann Nepomuk Hummel, elles sont un hommage au maître décédé un an et demi auparavant.

Affaibli par la syphilis et l'alcool depuis six années, le compositeur, déjà célèbre, s'est réfugié en septembre 1828 chez son frère aîné, Ferdinand. Celui-ci occupe, avec sa femme Anna (qui mourra quelques mois plus tard), un appartement dans une maison du quartier de Wieden à Vienne. Franz Schubert a l'occasion de faire entendre ses dernières compositions auprès d'un public qui les reçoit très favorablement. Le 19 novembre, âgé de trente et un ans, il est emporté par le typhus après deux semaines de fièvre.

Son éditeur, Heinrich Albert Probst, ne reçoit pas le manuscrit des « Trois Grandes Sonates ». C'est à titre posthume, dix ans plus tard, qu'Antoine Diabelli les édite.

A une date antérieure inconnue, au plus tôt en 1827, Schubert a composé un autre andantino, en la bémol majeur, qui figurera dans les Moments musicaux (D. 780). Plus tôt encore, à l'âge de vingt ans, en 1816, il avait écrit un andantino en do majeur (D. 348).

Franz SCHUBERT - sonate pour piano d959 - 2e mt andante (E)
La Sonate pour piano n° 20 en la majeur D. 959 est l'avant-dernière sonate de Franz Schubert. Composée en septembre 1828 pour pianoforte, elle témoigne d'une liberté de création avantgardiste, et est c ...

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Franz SCHUBERT - Serenade (Standchen) (piano Beatrice Berrut, violoncelle Camille Thomas)


Schwanengesang (en français Le Chant du cygne) de Franz Schubert, D 957, est un recueil posthume de quatorze lieder sur des poèmes de Ludwig Rellstab, Heinrich Heine et Johann Gabriel Seidl (1804 - 1875). Le recueil fut ainsi nommé par son premier éditeur, Haslinger, qui souhaitait probablement le présenter comme le testament artistique de Schubert. Il avait mis côte à côte deux recueils, sans liens directs, puis ajouté un quatorzième, sans doute pour éviter le chiffre 13 et terminer le recueil sur une note moins sombre.
Il est donc difficile de trouver une unité dans ces lieder. Contrairement à ceux des deux autres cycles – La Belle Meunière possède une unité thématique liée à l'histoire qu'il raconte, qui donne à l'ensemble une cohérence musicale, tandis que les lieder de Voyage d'hiver sont unis par le style, sombre et dépressif, réflexion sur la mort et le néant – les lieder de Schwanengesang sont tour à tour légers et tranquilles (Frühlingssehnsucht, Die Taubenpost), dramatiques (der Atlas), voire hallucinés (Die Stadt, der Doppelgänger). Les thèmes abordés par les poèmes sont nombreux : le monde et la nature, les errances hallucinatoires du personnage, la nostalgie. Le style musical est très varié, passant de la mélancolie (Ihr Bild, Das Fischermädchen) au lyrisme élégiaque de Ständchen, de la noirceur décidée (Aufenthalt, Der Atlas, Die Stadt) au ton joyeux et léger de Abschied et du merveilleux Die Taubenpost, qui clôt le recueil et est souvent considéré comme la dernière composition de Schubert.
Franz SCHUBERT - Serenade (Standchen) (piano Beatrice Berrut, violoncelle Camille Thomas) (E)
Schwanengesang (en français Le Chant du cygne) de Franz Schubert, D 957, est un recueil posthume de quatorze lieder sur des poèmes de Ludwig Rellstab, Heinrich Heine et Johann Gabriel Seidl (1804 - 1875). Le recueil fut ainsi ...

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Franz SCHUBERT - Serenade (Standchen) (piano Beatrice Berrut, violoncelle Camille Thomas)


Schwanengesang (en français Le Chant du cygne) de Franz Schubert, D 957, est un recueil posthume de quatorze lieder sur des poèmes de Ludwig Rellstab, Heinrich Heine et Johann Gabriel Seidl (1804 - 1875). Le recueil fut ainsi nommé par son premier éditeur, Haslinger, qui souhaitait probablement le présenter comme le testament artistique de Schubert. Il avait mis côte à côte deux recueils, sans liens directs, puis ajouté un quatorzième, sans doute pour éviter le chiffre 13 et terminer le recueil sur une note moins sombre.
Il est donc difficile de trouver une unité dans ces lieder. Contrairement à ceux des deux autres cycles – La Belle Meunière possède une unité thématique liée à l'histoire qu'il raconte, qui donne à l'ensemble une cohérence musicale, tandis que les lieder de Voyage d'hiver sont unis par le style, sombre et dépressif, réflexion sur la mort et le néant – les lieder de Schwanengesang sont tour à tour légers et tranquilles (Frühlingssehnsucht, Die Taubenpost), dramatiques (der Atlas), voire hallucinés (Die Stadt, der Doppelgänger). Les thèmes abordés par les poèmes sont nombreux : le monde et la nature, les errances hallucinatoires du personnage, la nostalgie. Le style musical est très varié, passant de la mélancolie (Ihr Bild, Das Fischermädchen) au lyrisme élégiaque de Ständchen, de la noirceur décidée (Aufenthalt, Der Atlas, Die Stadt) au ton joyeux et léger de Abschied et du merveilleux Die Taubenpost, qui clôt le recueil et est souvent considéré comme la dernière composition de Schubert.
Franz SCHUBERT - Serenade (Standchen) (piano Beatrice Berrut, violoncelle Camille Thomas) (E)
Schwanengesang (en français Le Chant du cygne) de Franz Schubert, D 957, est un recueil posthume de quatorze lieder sur des poèmes de Ludwig Rellstab, Heinrich Heine et Johann Gabriel Seidl (1804 - 1875). Le recueil fut ainsi ...

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Franz SCHUBERT - trio pour piano violon violoncelle op 100 - andante


le trio de Schubert, dont l’ombre plane au cinema sur le mariage sans amour de Barry et de Lady Lyndon. La musique de Haendel signifie la mort et l’échec de Barry ; celle de Schubert, la mélancolie de Lady Lyndon.
Les « divines longueurs » de Schubert qui enchantaient Robert Schumann n’ont jamais été aussi bien traduites visuellement que dans la scène de séduction entre Lady Lyndon et Barry, au cours d’une partie de cartes et à la lueur d’un clair de lune irréel. Lenteur des gestes, échanges silencieux des regards, effleurement des corps, rencontre des deux êtres dans une nuit magique, tout est suggéré par un ralentissement extrême de l’action et par une suspension musicale de l’intrigue. Le temps se fige au son d’une musique mélancolique, présage des souffrances que l’union de Barry et de Lady Lyndon, déchirée par la haine, l’infidélité, la cupidité et l’ambition de l’Irlandais, va subir dans la seconde partie du film.

Le Trio en mi bémol majeur pour piano et cordes no 2, D. 929 (op. 100) est une œuvre de musique de chambre composée par Franz Schubert, l'une de ses dernières compositions, datée de novembre 1827.

www.youtube.com/watch?v=e52IMaE-3As
Franz SCHUBERT - trio pour piano violon violoncelle op 100 - andante (E)
le trio de Schubert, dont l’ombre plane au cinema sur le mariage sans amour de Barry et de Lady Lyndon. La musique de Haendel signifie la mort et l’échec de Barry ; celle de Schubert, la mélancolie de Lady Lyndon. ...

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schubert - trio pour piano violoncelle op100


Le Trio en mi bémol majeur pour piano et cordes no 2, D. 929 (op. 100) est une œuvre de musique de chambre composée par Franz Schubert, l'une de ses dernières compositions, datée de novembre 1827.
schubert - trio pour piano violoncelle op100 (E)
Le Trio en mi bémol majeur pour piano et cordes no 2, D. 929 (op. 100) est une œuvre de musique de chambre composée par Franz Schubert, l'une de ses dernières compositions, datée de novembre 1827. ...

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Franz SCHUBERT - trio pour piano violoncelle op100


Franz SCHUBERT - trio pour piano violoncelle op100 (E)
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Franz SCHUBERT - sonate pour arpeggione et piano


La Sonate en la mineur, D. 821 pour arpeggione et piano a été écrite par Franz Schubert à Vienne en novembre 1824, mais n'a été publiée qu'en 1828.
Elle est contemporaine de son Quatuor « La Jeune Fille et la Mort » et a été composée alors que le musicien souffrait déjà d'un stade avancé de la syphilis (les premiers signes remontent à 1822) avec des épisodes dépressifs de plus en plus fréquents.
Il s'agit probablement d'une commande de son ami Vincenz Schuster, guitariste affirmé, qui se passionnait pour l'arpeggione, instrument nouvellement créé. La difficulté à jouer de cet instrument (6 cordes) fait qu'il fut très peu utilisé. De fait, on ne compte aujourd'hui qu'une douzaine d'exemplaires dans le monde (copies comme originaux).
Elle comporte trois mouvements et son exécution dure un peu moins d'une demi-heure.
1 - Allegro Moderato
2 Adagio et 3 - Allegretto
Allegro moderato
Adagio
Allegretto
Elle est jouée de nos jours essentiellement par un violoncelle ou par un alto, parfois par une contrebasse. Les transcriptions pour ces instruments sont naturellement très postérieures à l'édition originale et essayent de résoudre le problème d'une étendue moindre par rapport à l'arpeggione et des modifications d'articulation (4 cordes au lieu de 6).

Claude Lelong (alto) avec Elizbieta Goraczko au clavecin2.
On peut cependant entendre la sonate D821 de Schubert dans la version originale (sur arpeggione et pianoforte) dans les enregistrements suivants:

Klaus Storck et Alfons Kontarsky (1974, Archiv Produktion n° 2533 174)
Alfred Lessing et Jozef de Beenhouwer (2000-2001, Ars Produktion FCD 368 392)
Gerhart Darmstadt et Egino Klepper (2005, Cavalli Records CCD 242)
Nicolas Deletaille et Paul Badura-Skoda (2006-2007, Fuga Libera FUG 529).
Franz SCHUBERT - sonate pour arpeggione et piano (E)
La Sonate en la mineur, D. 821 pour arpeggione et piano a été écrite par Franz Schubert à Vienne en novembre 1824, mais n'a été publiée qu'en 1828.
Elle est contemporaine de son Quatuor & ...