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Jean-Sebastien BACH - Magnificat


Le Magnificat en ré majeur BWV 243 est l'une des œuvres vocales majeures de Johann Sebastian Bach. Il a été écrit pour la fête de la Visitation de la Vierge Marie le 2 juillet 1733 pour chœur à cinq voix et orchestre. Il s'agit de l'une des rares pièces musicales du compositeur reposant sur un texte en latin, l'autre exemple le plus célèbre étant sa Messe en si mineur qui partage également la caractéristique d'être écrite à cinq voix.

A Leipzig on chantait le Magnificat dans la version en allemand, traduite par Martin Luther « Meine Seele erhebt den Herrn », aux vêpres du samedi et du dimanche. Il s'agissait d'un choral à quatre voix, dont la voix principale était issue de la psalmodie grégorienne, écrite dans le 9e ton (le ton pérégrin). La source en est l’Enchiridion de Georg Rhau (1535) et le Gesangbuch (Livre de chant) de Joseph Klug (1535).
Le Magnificat en ré est la réécriture d'un premier Magnificat, écrit en mi bémol majeur (et numéroté BWV 243a), sans doute pour le 2 juillet 1723, sans interpolations, mais composé vraisemblablement pour le service de Noël de 1724, et comprenant quatre chœurs interpolés (laudes), en allemand et en latin.
Suscepit Israel pour soprano 1, soprano 2, alto, hautbois solo
Jean-Sebastien BACH - Magnificat (E)
Le Magnificat en ré majeur BWV 243 est l'une des œuvres vocales majeures de Johann Sebastian Bach. Il a été écrit pour la fête de la Visitation de la Vierge Marie le 2 juillet 1733 pour chœur &a ...

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Jean-Sebastien BACH - Messe en si


La Messe en si mineur est une œuvre musicale composée par Johann Sebastian Bach (BWV 232), pour deux sopranos, un contralto, un ténor, une basse, un chœur et un orchestre.
La Messe en si mineur est essentiellement composée d'un assemblage de diverses pages puisées dans différents ouvrages antérieurs du compositeur et réécrites par lui selon le procédé dit de la parodie (au sens ancien du terme : « texte composé pour être chanté sur une musique connue »1) : par exemple la cantate BWV 12 a fourni la matière du Crucifixus, l'Hosanna est repris de la cantate BWV 215, l'Agnus Dei provenant quant à lui de l'oratorio de l'Ascension BWV 11. Seul un tiers de l'œuvre environ consiste en compositions « originales ». La parodie est un processus relativement courant chez Bach, comme d'ailleurs chez maints compositeurs de l'époque, car c'était souvent la seule manière de donner à entendre de nouveau des pièces que leurs auteurs estimaient particulièrement réussies.
La tonalité de si mineur, comme le veut l'usage, vient de la première pièce (Kyrie eleison), les autres numéros étant, à l'exception du n° 26 (Agnus Dei en sol mineur), dans les tons voisins, particulièrement dans la gamme relative ré majeur (13 sur les 27 numéros).
Jean-Sebastien BACH - Messe en si (E)
La Messe en si mineur est une œuvre musicale composée par Johann Sebastian Bach (BWV 232), pour deux sopranos, un contralto, un ténor, une basse, un chœur et un orchestre.
La Messe en si mineur est essentiellem ...

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Jean-Sebastien BACH - Messe en si - Et Incarnatus est


Et incarnatus est De spiritu sancto
Ex Maria virgine Et homo factus est

Par sa mélodie descendante chantée sur les mots Et incarnatus et son motif d’accompagnement de violons à l’unisson, ce morceau symbolise le Christ venu du ciel pour sauver le genre humain.
Jean-Sebastien BACH - Messe en si - Et Incarnatus est (E)
Et incarnatus est De spiritu sancto
Ex Maria virgine Et homo factus est

Par sa mélodie descendante chantée sur les mots Et incarnatus et son motif d’accompagnement de violons à l’unisson, ce m ...

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J.S. BACH - Messe en si - crucifixus


Crucifixus etiam pro nobis, sub Pontio Pilato passus et sepultus est.

À la page pleine de tendresse du Et Incarnatus, répond un ostinato inexorable, expression figurative de la Passion. Couronnant le tout, et symbolisant la douleur du Christ sur la croix, les voix du chœur chantent l’une après l’autre le motif de 5 notes du Crucifixus, et sombrent peu à peu, s’évanouissant piano (doucement) graduellement a cappella.
Partie la plus ancienne de l’œuvre, le Crucifixus, tire son matériau premier du chœur inaugural de la cantate BWV 12, Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen (« Pleurs, plaintes, soucis, irrésolutions », 1714).
La souffrance et la douleur s’expriment dans le chromatisme intense de toute l’écriture. Le rythme régulier (en croches) de la basse descendante produit l’effet d’une loi inexorable. Ce n’est qu’à la conclusion que BACH la fait monter, qu’il transforme le mi min. en un sol maj. apaisant, qu’il marque un repos dans le rythme, avec un ton entier et un point d’orgue et qu’il fait sonner le chœur a cappella dans un registre plus grave - tout cela pour traduire le repos dans la tombe.
J.S. BACH - Messe en si - crucifixus (E)
Crucifixus etiam pro nobis, sub Pontio Pilato passus et sepultus est.

À la page pleine de tendresse du Et Incarnatus, répond un ostinato inexorable, expression figurative de la Passion. Couronnant le tout, et symbolis ...

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J.S.BACH - Messe en si - Agnus Dei


l'Agnus Dei provient de l'oratorio de l'Ascension BWV 11.
Composée de 1733 à 1738, pour l’église catholique de la cour de Saxe, la Messe en si mineur est en réalité un oratorio dont les parties répondent aux hymnes du service divin : kyrie, gloria, credo, sanctus et agnus dei. Mais ni ses proportions ni son caractère n’ont de rapport avec la liturgie.
La Messe en si mineur de Bach comporte 24 numéros (15 chœurs, 6 airs et 3 duos).
J.S.BACH - Messe en si - Agnus Dei (E)
l'Agnus Dei provient de l'oratorio de l'Ascension BWV 11.
Composée de 1733 à 1738, pour l’église catholique de la cour de Saxe, la Messe en si mineur est en réalité un oratorio dont les parties r ...

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Jean-Sebatien BACH - Oratorio de Paques BWV 249 (John Eliott Gardiner)


L’Oratorio de Pâques, en allemand Oster-Oratorium (BWV 249) est un oratorio de Johann Sebastian Bach, achevé et donné le dimanche 1er avril 1725, dont trois versions ultérieures présentant des différences notables ont été conservées. Le texte, probablement rédigé par Picander, s'inspire d'un passage des Évangiles dans lequel les apôtres Pierre et Jean découvrent le tombeau vide de Jésus, le jour de Pâques. Ce serait plutôt une cantate qu'un oratorio, s'inspirant succinctement du récit évangélique pour s'orienter vers une méditation sacrée.

Bach donna cet oratorio deux jours après avoir fait entendre sa Passion selon saint Jean, le vendredi saint (30 mars) de 1725, sous les voûtes de l'église Saint-Thomas de Leipzig. Cet oratorio résulte d'un travail de parodie de la cantate profane dite « des bergers » BWV 249a donnée 5 semaines plus tôt, à Weissenfels.

Bach remanie l'ouvrage une dizaine d'années plus tard pour un Oratorium festo Paschali (Oratorio pour la fête de Pâques) et à nouveau après 1740.
Jean-Sebatien BACH - Oratorio de Paques BWV 249 (John Eliott Gardiner) (E)
L’Oratorio de Pâques, en allemand Oster-Oratorium (BWV 249) est un oratorio de Johann Sebastian Bach, achevé et donné le dimanche 1er avril 1725, dont trois versions ultérieures présentant des diff&ea ...

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J.S. BACH - Passion selon St Jean Bwv 245


La Passion selon saint Jean (Passio secundum Johannem), BWV 245, est une passion de Johann Sebastian Bach (Jean-Sébastien Bach). Elle a été composée durant la première année où Bach était devenu cantor de l'Église Saint-Thomas de Leipzig et jouée dans le même lieu pour la première fois le Vendredi saint 1724, soit le 7 avril1.

Cette œuvre relate et commente la Passion du Christ d'après l'évangile de Jean. Elle constitue, avec la Passion selon saint Matthieu de Bach également, l'apogée d'une très ancienne tradition remontant au Moyen Âge consistant à chanter la passion du Christ pendant la semaine sainte. Il s'agit d'une des plus riches et plus grandioses œuvres de ce genre2, et une des œuvres majeures de Bach. Son exécution dure environ 2 heures.

Cette passion est constituée d'une alternance de récitatifs et de chœurs relatant la passion, dans laquelle viennent s'insérer des arioso(s), des aria(s) et des chorals venant apporter des commentaires ou des réflexions théologiques aux événements. Deux chœurs libres monumentaux encadrent l'œuvre, qui est divisée en deux parties principales, entre lesquelles pouvait prendre place un sermon. Il est essentiel de signaler que le chœur final ne termine pas réellement la partition : comme après chacun des épisodes qui constituent cette Passion, c'est à un choral qu'il revient de conclure, dans le but de rattacher l'œuvre à la liturgie luthérienne : on n'est pas à un concert mais bien dans un office religieux.

Les quatre Évangiles racontent la Passion du Christ, mais on ne connaît que deux mises en musique de cet épisode par Jean-Sébastien Bach : celle de saint Jean et celle de saint Matthieu. Des versions des passions selon saint Marc et saint Luc ont été partiellement retrouvées ; leur reconstitution a été tentée sans réel aboutissementNote 1 : des parties entières de ces deux œuvres ont disparu (beaucoup d'œuvres de Bach ont été éparpillées après sa mort, ses compositions étant passées de mode).
J.S. BACH - Passion selon St Jean Bwv 245 (E)
La Passion selon saint Jean (Passio secundum Johannem), BWV 245, est une passion de Johann Sebastian Bach (Jean-Sébastien Bach). Elle a été composée durant la première année où Bach ét ...

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Jean-Sebastien BACH - Passion selon Saint Jean - Ruht Wohl


Ruht wohl, ihr heiligen Gebeine, die ich nun weiter nicht beweine ;
Ruht wohl, und bringt auch mich zur Ruh’. Das Grab, so euch bestimmet ist
und ferner keine Not umschließt,
Macht mir den Himmel auf und schließt die Hölle zu.

Reposez bien, ossements saints, que je ne pleurerai désormais plus ;
Reposez bien, et apportez-moi aussi le repos. Le tombeau, qui vous est destiné
et ne renferme plus de détresse, m’ouvre le ciel

Les paro­les pro­vien­nent de la pas­sion de Brocke. Le rythme est celui d’un menuet lent, mais la forme est de type refrain. Bach choi­sit une forme « galante », et com­pose un chœur pure­ment homo­pho­ni­que, pra­ti­que­ment sans aucun recours au contre­point. C’est très rare dans son œuvre : on ne retrouve de tels chœurs que dans ses can­ta­tes pro­fa­nes, hor­mis évidemment le der­nier chœur de la Passion selon Saint Mathieu.
Mais si ce mor­ceau est galant, l’émotion est bien pré­sente : la tona­lité de do mineur, « agréa­ble, char­mante, mais aussi triste, déso­lée » d’après Matheson, et les phra­ses des­cen­dan­tes don­nent une atmo­sphère pre­nante et recueillie.
et ferme l’enfer.
Jean-Sebastien BACH - Passion selon Saint Jean - Ruht Wohl (E)
Ruht wohl, ihr heiligen Gebeine, die ich nun weiter nicht beweine ;
Ruht wohl, und bringt auch mich zur Ruh’. Das Grab, so euch bestimmet ist
und ferner keine Not umschließt,
Macht mir den Himmel auf und schließ ...

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Jean Sebastien BACH - Passion selon St Matthieu (Harreweghe) (tout)


La Passion selon saint Matthieu (BWV 244) (en latin Passio Domini nostri Jesu Christi secundum Evangelistam Matthæum, c'est-à-dire en français Passion de notre Seigneur Jésus-Christ selon l'Évangéliste Matthieu, connue en allemand sous le nom de Matthäus-Passion), est un oratorio de Johann Sebastian Bach (en français Jean-Sébastien Bach) exécutée probablement pour la première fois le Vendredi saint 1727, c'est-à-dire le 7 avril 17271. Elle a été remaniée deux fois. La troisième version, définitive, a été créée en 1736. La Passion, partition monumentale en deux parties, dont l'exécution dure environ 2 heures 45, compte parmi les grandes œuvres de la musique baroque.

La Passion, d'inspiration protestante luthérienne, est écrite pour des voix solistes, un double chœur (chœur divisé en deux groupes indépendants) et deux orchestres. Elle allie deux éléments : le texte de l'Évangile et les commentaires. La sobriété relative, très dynamique, de récitatifs chantés par l'Évangéliste, dans lesquels interviennent fréquemment les protagonistes du drame (les personnages impliqués dans l'action ainsi que la foule - turba -, représentée par le chœur, à l'antique), fait donc alterner comme sur une scène de théâtre, le chant soliste et des épisodes choraux très puissants et expressifs. Des arie da capo (airs à reprise), également chantés par les voix solistes, reviennent sur chaque moment important. De nombreux chorals luthériens, magnifiquement harmonisés par Bach, installent le tout dans la liturgie protestante du jour de la Passion (le Vendredi saint). Pour des raisons aussi bien dramatiques que liturgiques, Bach fait parfois s'entremêler ces éléments, dans une rencontre entre différents plans, ou comme des liens qu'il établit entre le ciel et la terre.

La compassion, la passion pour l'autre, et l'abandon à la douleur constituent l'idée maîtresse de l'œuvre. Qu'elles soient de joie ou de peine, amères ou libératrices, toute l'œuvre paraît baigner dans les larmes : cf. par exemple le célèbre air d'alto, très italien (Erbarme dich, mein Gott, « Aie pitié, mon Dieu », no 47), chanté après que l'apôtre Pierre, sous l'emprise de la peur, a renié trois fois le Christ, et s'est mis à « pleurer amèrement » (fin du récitatif de l'Évangéliste : « und weinete bitterlich »), au souvenir de l'annonce qui lui avait été faite, par le Christ, de ce reniement.

Bach a composé également une Passion selon saint Jean, qui est donnée plus fréquemment : elle est plus courte et ne nécessite qu'un seul chœur au lieu de deux. Bach avait apparemment le projet d'écrire quatre Passions correspondant aux différents récits, par les quatre Évangélistes, de la dernière Cène (repas) et de l'institution de l'Eucharistie, de l'arrestation, de la condamnation à mort et de la Crucifixion de Jésus.
Jean Sebastien BACH - Passion selon St Matthieu (Harreweghe) (tout) (E)
La Passion selon saint Matthieu (BWV 244) (en latin Passio Domini nostri Jesu Christi secundum Evangelistam Matthæum, c'est-à-dire en français Passion de notre Seigneur Jésus-Christ selon l'Évangélis ...

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J.S. BACH - Passion selon Saint Mathieu - Erbarme dich (aria) (Philippe Herrewege)


Erbarme dich, Mein Gott, um meiner Zähren willen !
Schaue hier, Herz und Auge weint vor dir Bitterlich.

Pitié pour moi, Seigneur, Je souffre et pleure et prie,
En mon coeur, quelle peine, Quels tourments.
Pitié pour moi, Seigneur.

Ce sublime mouvement en si mineur dépeint le désespoir de Pierre ayant renié Jésus. La partie de violon solo exprime les remords de l’apôtre, réalisant ce qu’il vient de faire et la vérité des paroles de Jésus.
La compassion et l'abandon à la douleur constituent l'idée maîtresse de l'œuvre. Qu'elles soient de joie ou de peine, amères ou libératrices, toute l'œuvre paraît baigner dans les larmes.
J.S. BACH - Passion selon Saint Mathieu - Erbarme dich (aria) (Philippe Herrewege) (E)
Erbarme dich, Mein Gott, um meiner Zähren willen !
Schaue hier, Herz und Auge weint vor dir Bitterlich.

Pitié pour moi, Seigneur, Je souffre et pleure et prie,
En mon coeur, quelle peine, Quels tourments.
P ...

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J.S BACH - Passion selon Saint Mathieu - choeur final (Philippe Herreweghe)


La compassion et l'abandon à la douleur constituent l'idée maîtresse de l'œuvre. Qu'elles soient de joie ou de peine, amères ou libératrices, toute l'œuvre paraît baigner dans les larmes.
La Passion selon saint Matthieu (BWV 244), est un oratorio de Johann Sebastian Bach, partition monumentale qui compte parmi les grandes œuvres de la musique classique.
l’œuvre s’achève par un grand chœur final, précédé par un court adieu de chaque soliste au Christ.
J.S BACH - Passion selon Saint Mathieu - choeur final (Philippe Herreweghe) (E)
La compassion et l'abandon à la douleur constituent l'idée maîtresse de l'œuvre. Qu'elles soient de joie ou de peine, amères ou libératrices, toute l'œuvre paraît baigner dans les larmes. ...