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charles AVISON - concerto grosso n5


charles AVISON - concerto grosso n5 (E)
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Turquie - musique et danse soufi - derviches tourneurs


Le danseur tourne d’abord lentement puis très rapidement, jusqu’à ce qu'il atteigne une forme de transe, durant laquelle il déploie les bras, la paume de la main droite dirigée vers le ciel dans le but de recueillir la grâce d’Allah, celle de la main gauche dirigée vers la terre pour l’y répandre.
L'ordre Mevlevi est un ordre musulman soufi fondé à Konya au xiiie siècle par Jalal al-Din Rumi, dont les membres sont souvent appelés « derviches tourneurs » en référence à leur danse appelée samā‘ (ou sema), dont les mouvements rappellent ceux d’une toupie.
La voie Mevlevi situe les arts traditionnels comme des moyens au travers desquels les disciples progresseront afin de « raffiner » leur goût et leur personne, ce qui n'est pas une démarche courante, y compris au sein des autres voies soufies.
La musique instrumentale et les chants jouent un rôle important dans le samâ', qui vient de l'arabe « sama » et signifie « l'écoute ».
Turquie - musique et danse soufi - derviches tourneurs (E)
Le danseur tourne d’abord lentement puis très rapidement, jusqu’à ce qu'il atteigne une forme de transe, durant laquelle il déploie les bras, la paume de la main droite dirigée vers le ciel dans le bu ...

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Baldassare GALUPPI - Dixit dominus


Surnommé Il Buranello d'après son lieu de naissance, Baldassare GALUPPI est l'un des plus célèbres compositeurs de Venise, défendu, entre autres, par Jean-Jacques Rousseau et Giacomo Casanova.
De 1740 à 1751, il est maître de musique à l'Ospedale dei Mendicanti, institution vénitienne de bienfaisance réservée aux jeunes filles orphelines et souffrantes. En 1748, il occupe le poste de vice-maître de la chapelle musicale de Saint-Marc, dont il devient le maître en 1762 et dont il agrandit considérablement l'orchestre, faisant passer l'effectif à 35 instrumentistes et 24 choristes. La même année, il prend la direction du chœur de l'Ospedale degli Incurabili. Il compose vers la fin de sa vie de nombreuses oeuvres religieuses dont ce Dixit Dominus
Admiré dans toute l'Europe, il fut un modèle pour nombre de ses contemporains, notamment Joseph Haydn et Carl Philipp Emanuel Bach.
Baldassare GALUPPI - Dixit dominus (E)
Surnommé Il Buranello d'après son lieu de naissance, Baldassare GALUPPI est l'un des plus célèbres compositeurs de Venise, défendu, entre autres, par Jean-Jacques Rousseau et Giacomo Casanova.
De 1740 ...

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Baldassare GALUPPI - Magnificat - gloria


Au faîte de sa gloire, Galuppi était plus célèbre que Vivaldi. C'est ainsi qu'un prêtre vénitien, Giuseppe Baldan, envoya à la cour de Saxe quatre œuvres de Vivaldi en les faisant passer pour des compositions du Buranello6. Admiré dans toute l'Europe, il fut un modèle pour nombre de ses contemporains, notamment Joseph Haydn et Carl Philipp Emanuel Bach et fut défendu, entre autres, par Giacomo Casanova et par Jean-Jacques Rousseau. Ce dernier écrit notamment dans sa Lettre sur la musique française :

« J'ai vu à Venise un Arménien, homme d'esprit, qui n'avait jamais entendu de musique, et devant lequel on exécuta, dans un même concert, un monologue français qui commence par ce vers « Temple sacré, séjour tranquille » et un air de Galuppi, qui commence par celui-ci, « Voi che languite senza speranza... ». L'un et l'autre furent chantés, médiocrement pour le français et mal pour l'italien, par un homme accoutumé seulement à la musique française, et alors très-enthousiaste de celle de M. Rameau. Je remarquai dans l'Arménien, durant tout le chant français, plus de surprise que de plaisir; mais tout le monde observa, dès les premières mesures de l'air italien, que son visage et ses yeux s'adoucissaient ; il était enchanté, il prêtait son âme aux impressions de la musique; et, quoiqu'il entendît peu la langue, les simples sons lui causaient un ravissement sensible. Dès ce moment on ne put plus lui faire écouter aucun air français. »

Giovanni BELLINI - Presentation au Temple (detail)
peinture, italie, tempera sur bois, 80 x 105 cm, Venise, Fondazione Querini Stampalia
Baldassare GALUPPI - Magnificat - gloria (E)
Au faîte de sa gloire, Galuppi était plus célèbre que Vivaldi. C'est ainsi qu'un prêtre vénitien, Giuseppe Baldan, envoya à la cour de Saxe quatre œuvres de Vivaldi en les faisant passer ...

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Joseph HAYDN - stabat mater


Joseph Haydn's Stabat Mater Hob. XXa:1 was written in 1767, for soprano, alto, tenor and bass soloists, mixed choir, 2 oboes both doubling English horn in the sections in E-flat major, strings and organ continuo. The first performance is believed to have taken place March 25, 1768 in Vienna with soloists Anna Maria Scheffstoss and Carl Friberth, with Haydn conducting from the harpsichord. Conductor Jonathan Green suggests adding a bassoon to double the bass line and perhaps just one player to each string part.

Haydn divides the setting into 10 movements:
Joseph HAYDN - stabat mater (E)
Joseph Haydn's Stabat Mater Hob. XXa:1 was written in 1767, for soprano, alto, tenor and bass soloists, mixed choir, 2 oboes both doubling English horn in the sections in E-flat major, strings and organ continuo. The first performance is be ...

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Joseph HAYDN - les 7 dernieres paroles du christ


Introduction. Maestoso ed adagio en ré mineur à 4/4
Vater, vergib ihnen (Père, pardonne-leur). Largo en si bémol majeur à 3/4
Fürwahr, ich sag' es dir (En vérité, je te le dis). Grave e cantabile en ut mineur à 2/2
Frau, hier siehe deinen Sohn (Femme, voici ton fils). Grave en mi majeur à 2/2
Mein Gott, mein Gott, warum hast du mich verlassen ? (Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?). Largo en fa mineur à 3/4
Jesus rufet : Ach, mich dürstet ! (Jésus dit : j'ai soif !). Adagio en la majeur à 2/2
Es ist vollbracht (Tout est accompli). Lento en sol mineur à 2/2
Vater, in deine Hände empfehle ich meinen Geist (Père, entre tes mains je remets mon esprit). Largo en mi bémol majeur à 3/4
Terremoto (Tremblement de terre). Presto e contutta la forza en ut mineur à 3/4

illustr:
bellini - Dead Christ Supported by Two Angels. 1480-1485. Tempera on poplar panel. 83 x 68 cm. Staatliche Museen, Berlin, Germany.
Joseph HAYDN - les 7 dernieres paroles du christ (E)
Introduction. Maestoso ed adagio en ré mineur à 4/4
Vater, vergib ihnen (Père, pardonne-leur). Largo en si bémol majeur à 3/4
Fürwahr, ich sag' es dir (En vérité, je te le dis). ...

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Alessandro MARCELLO - concerto pour hautbois et cordes


Le Concerto pour hautbois et cordes en ré mineur d'Alessandro Marcello fut composé au début des années 1700 (probablement 1708) et devint l'une de ses œuvres les plus connues grâce à la transcription pour clavecin seul également en ré mineur (Concerto BWV 974) de Jean-Sébastien Bach. C'est aussi l'un des concertos pour hautbois les plus joués. Dans le passé, et encore aujourd'hui, il a été attribué par erreur à son frère Benedetto Marcello et à Antonio Vivaldi.
L'exécution du concerto dure une dizaine de minutes.
Alessandro MARCELLO - concerto pour hautbois et cordes (E)
Le Concerto pour hautbois et cordes en ré mineur d'Alessandro Marcello fut composé au début des années 1700 (probablement 1708) et devint l'une de ses œuvres les plus connues grâce à la transcr ...

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Turquie - musique et danse soufi - derviches tourneurs


Le danseur tourne d’abord lentement puis très rapidement, jusqu’à ce qu'il atteigne une forme de transe, durant laquelle il déploie les bras, la paume de la main droite dirigée vers le ciel dans le but de recueillir la grâce d’Allah, celle de la main gauche dirigée vers la terre pour l’y répandre.
L'ordre Mevlevi est un ordre musulman soufi fondé à Konya au xiiie siècle par Jalal al-Din Rumi, dont les membres sont souvent appelés « derviches tourneurs » en référence à leur danse appelée sama‘ (ou sema), dont les mouvements rappellent ceux d’une toupie.
La voie Mevlevi situe les arts traditionnels comme des moyens au travers desquels les disciples progresseront afin de « raffiner » leur goût et leur personne, ce qui n'est pas une démarche courante, y compris au sein des autres voies soufies.
La musique instrumentale et les chants jouent un rôle important dans le samâ', qui vient de l'arabe « sama » et signifie « l'écoute ».


folklore turquie,
Turquie - musique et danse soufi - derviches tourneurs (E)
Le danseur tourne d’abord lentement puis très rapidement, jusqu’à ce qu'il atteigne une forme de transe, durant laquelle il déploie les bras, la paume de la main droite dirigée vers le ciel dans le bu ...

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Jean-Joseph Cassanea de MONDONVILLE - sonate pour clavier op3 n4


Pièces de clavecin en sonates op. 3 (6 sonates pour le clavecin avec accompagnement du violon, transformées une décennie plus tard en 6 Sonates en Symphonies) (1734)
Quoiqu'appartenant à une génération ultérieure, Mondonville est contemporain de Jean-Philippe Rameau. Entre 1735 et 1737, on le trouve comme maître des violonistes aux « concerts de Lille »
Jean-Joseph Cassanea de MONDONVILLE - sonate pour clavier op3 n4 (E)
Pièces de clavecin en sonates op. 3 (6 sonates pour le clavecin avec accompagnement du violon, transformées une décennie plus tard en 6 Sonates en Symphonies) (1734)
Quoiqu'appartenant à une géné ...

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Christophe NICHELMANN - Concerto pour clavier concertant:1er mvt


Concerto for Piano, Strings and Basso continuo in c-minor.

Christoph Nichelmann (né le 13 août 1717 à Treuenbrietzen et mort le 20 juillet 1762 à Berlin) est un pianiste et compositeur allemand.

Akademie für Alte Musik Berlin, on period instruments. Raphael Alpermann, fortepiano. Composed by C. Nichelmann (1717-62).

illustr: Fragonard, la lecon de piano
Christophe NICHELMANN - Concerto pour clavier concertant:1er mvt (E)
Concerto for Piano, Strings and Basso continuo in c-minor.

Christoph Nichelmann (né le 13 août 1717 à Treuenbrietzen et mort le 20 juillet 1762 à Berlin) est un pianiste et compositeur allemand.


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Klaus NOMI - Cold song (d'apres Purcell)


Klaus Nomi reprit dans son album éponyme l'aria What Power Art Thou qu'il rebaptisa The Cold Song. Cet extrait tiré de l'opéra King Arthur contribua à le faire connaître du grand public.
Klaus Sperber, dit Klaus Nomi, né le 24 janvier 1944 à Immenstadt et mort le 6 août 1983 à New York, est un chanteur allemand.
Icône de la scène New Wave du début des années 1980, Il apparait à la fois comme un chanteur d'opéra hors norme et un artiste de cabaret au look inclassable.
Découvert par David Bowie, Klaus Nomi étonne son temps par sa tessiture très étendue (sa voix de baryton-basse mêlée à celle de contre-ténor) et son look extraterrestre et synthétique.

Klaus NOMI - Cold song (d'apres Purcell) (E)
Klaus Nomi reprit dans son album éponyme l'aria What Power Art Thou qu'il rebaptisa The Cold Song. Cet extrait tiré de l'opéra King Arthur contribua à le faire connaître du grand public.
Klaus Sperber, ...

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Johann PACHELBEL - canon (dir Laurence Equilbey)


Le Canon en ré majeur sur une basse obstinée de Johann Pachelbel, dit « Canon de Pachelbel », fait partie d'une pièce de musique de chambre baroque, écrite en 1677 pour trois violons et une basse continue.
Œuvre au caractère solennel et majestueux, à quatre temps lents et imposants (généralement autour de 68 à la noire), d'une durée d'un peu moins de quatre minutes, le canon était à l'origine suivi d'une courte gigue à 12/8, rarement jouée1.
Très populaire, ce morceau a été vulgarisé et arrangé pour les instruments les plus divers et dans les styles les plus variés, oubliant souvent sa forme de canon et son écriture polyphonique.
Johann PACHELBEL - canon (dir Laurence Equilbey) (E)
Le Canon en ré majeur sur une basse obstinée de Johann Pachelbel, dit « Canon de Pachelbel », fait partie d'une pièce de musique de chambre baroque, écrite en 1677 pour trois violons et une basse cont ...

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Jean-Baptisre PERGOLESE - Miserere


Jean-Baptisre PERGOLESE - Miserere (E)
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Jean-Baptiste PERGOLESE - Stabat Mater


Le Stabat Mater a été composé par Giovanni Battista Pergolesi (Pergolèse) en 1736, deux mois avant sa mort, dans le monastère de Pouzzoles.
Il s'agit donc de la dernière œuvre d'un homme mort à 26 ans des suites d'une tuberculose. Il a été écrit pour deux voix (traditionnellement alto et soprano) et ensemble instrumental comprenant violons I et II, alto et basse continue.
Ce Stabat Mater, basé sur un texte liturgique du xiiie siècle méditant sur la souffrance de la Vierge Marie, mère du Christ, était une possible commande du Duc de Maddaloni, mécène de Pergolèse et violoncelliste amateur1. Une origine alternative suggère en effet une commande de la confrérie des Cavalieri de la Vergine dei Dolori en 1734, voulant remplacer le Stabat Mater vieillissant d'Alessandro Scarlatti2 dont il conserve toutefois le même effectif vocal, pour soprano et alto. Il devait être donné à Santa Maria dei Sette Dolori, église où le Duc de Maddaloni possédait une chapelle votive et où il faisait exécuter des œuvres religieuses chaque troisième dimanche de septembre.
L'œuvre, devenue très renommée, a été reprise et adaptée maintes fois par la suite. La plus célèbre version est celle de Johann Sebastian Bach qui en reprend les thèmes dans son Psaume 51.
Il se compose de douze parties et son exécution demande environ 30 minutes.
Jean-Baptiste PERGOLESE - Stabat Mater (E)
Le Stabat Mater a été composé par Giovanni Battista Pergolesi (Pergolèse) en 1736, deux mois avant sa mort, dans le monastère de Pouzzoles.
Il s'agit donc de la dernière œuvre d'un homme ...

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Nicola PORPORA - Polypheme - Alto Giove (contre-alto Philippe Jarrousky)


Dans la mythologie grecque, Galatée habite un rivage de la Sicile. Son nom signifie : « à la peau blanche comme le lait ». Elle aima et fut aimée du berger Acis. Mais ce dernier fut victime de la jalousie du cyclope Polyphème, également amoureux de Galatée mais disqualifié par ses traits monstrueux. Polyphème, ayant surpris les deux amants, arracha un rocher de l'Etna et le précipita sur Acis. Galatée, voyant des filets de sang sourdre sous le rocher, les changea en rivière, afin de pouvoir s'y baigner tous les jours. Cette version fut chantée par Théocrite dans sa onzième Idylle qui évoque le rude cyclope Polyphème, assis sur le rivage, face à la mer, et se consumant d'amour pour « la blanche Galatée plus délicate que l'agneau ». Barbu et hirsute, le géant amoureux apparaît quelque peu ridicule mais encore touchant.
Nicola PORPORA - Polypheme - Alto Giove (contre-alto Philippe Jarrousky) (E)
Dans la mythologie grecque, Galatée habite un rivage de la Sicile. Son nom signifie : « à la peau blanche comme le lait ». Elle aima et fut aimée du berger Acis. Mais ce dernier fut victime de la jalousie du ...

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Jean-Philippe RAMEAU - les Indes galantes - foret paisible


C'est peut-être le plus bel enregistrement de la musique orchestrale de Jean-Philippe Rameau (1683-1764). Si le Français n'a pas composé de musique autonome pour orchestre, au sens symphonique du terme, ses opéras regorgent de musiques de ballet.
Beaucoup de spécialistes de musique baroque les ont gravées en dehors de leur contexte lyrique, ce dont elles ne souffrent pas, tant leur inventivité, leur richesse et leur variété font fi de celui-ci.
Jean-Philippe RAMEAU - les Indes galantes - foret paisible (E)
C'est peut-être le plus bel enregistrement de la musique orchestrale de Jean-Philippe Rameau (1683-1764). Si le Français n'a pas composé de musique autonome pour orchestre, au sens symphonique du terme, ses opéras ...

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Pancrace ROYER - vertigo (pour clavecin)


Joseph-Nicolas-Pancrace Royer, né à Turin en 1705 et mort à Paris le 11 janvier 1755, est un musicien, compositeur et claveciniste français.
Pancrace ROYER - vertigo (pour clavecin) (E)
Joseph-Nicolas-Pancrace Royer, né à Turin en 1705 et mort à Paris le 11 janvier 1755, est un musicien, compositeur et claveciniste français. ...

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Domenico SCARLATTI - sonate en si m L449


Une qualité musicale exceptionnelle, dans l'invention mélodique et rythmique et la haute technicité de l'exécution ;
Chez Scarlatti, une « sonate » est en fait une pièce de coupe binaire avec reprises (comme les danses de la forme « suite ») ; cette sonate n'a donc pas le sens que nous donnons aujourd'hui à ce terme. D'un style aisément reconnaissable, ces pièces extraordinaires ont circulé dans toute l'Europe sous la forme de manuscrits et ont assuré à leur auteur une place privilégiée parmi les musiciens de son époque.
S'il connaît le contrepoint et la tradition de ses devanciers, s'il sait intégrer l'influence de la musique populaire espagnole, Scarlatti ne se laisse pourtant jamais enfermer dans un cadre contraignant élaboré par d'autres : il privilégie la mélodie, intrinsèquement liée au rythme et à l'harmonie qui sont servis par une virtuosité incomparables. Il multiplie les dissonances, les modulations, les ruptures rythmiques, les contrastes mélodiques. Ses trouvailles dans ces domaines sont extrêmement nombreuses et non conventionnelles : elles renouvellent de façon très personnelle la littérature du clavecin, dans ce domaine, seul un della Ciaja peut lui être comparé à la même époque.

L'influence de Scarlatti est certainement importante sur l'évolution de la musique (spécialement de la musique pour clavecin et piano-forte) vers la fin du xviiie siècle, même s'il a toujours été considéré comme un musicien un peu en marge : à cette époque, son pays d'adoption, l'Espagne, paraît en effet bien loin des centres musicaux les plus actifs (Allemagne, Italie, France). Quant à son pays d'origine, l'Italie, il est alors en train de délaisser le clavier pour se tourner vers l'opéra, le bel canto, le violon, la sonate, le concerto.
Domenico SCARLATTI - sonate en si m L449 (E)
Une qualité musicale exceptionnelle, dans l'invention mélodique et rythmique et la haute technicité de l'exécution ;
Chez Scarlatti, une « sonate » est en fait une pièce de coupe binaire av ...

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Domenico SCARLATTI - sonate pour clavier en si m K27


Une qualité musicale exceptionnelle, dans l'invention mélodique et rythmique et la haute technicité de l'exécution ;
Chez Scarlatti, une « sonate » est en fait une pièce de coupe binaire avec reprises (comme les danses de la forme « suite ») ; cette sonate n'a donc pas le sens que nous donnons aujourd'hui à ce terme. D'un style aisément reconnaissable, ces pièces extraordinaires ont circulé dans toute l'Europe sous la forme de manuscrits et ont assuré à leur auteur une place privilégiée parmi les musiciens de son époque.
S'il connaît le contrepoint et la tradition de ses devanciers, s'il sait intégrer l'influence de la musique populaire espagnole, Scarlatti ne se laisse pourtant jamais enfermer dans un cadre contraignant élaboré par d'autres : il privilégie la mélodie, intrinsèquement liée au rythme et à l'harmonie qui sont servis par une virtuosité incomparables. Il multiplie les dissonances, les modulations, les ruptures rythmiques, les contrastes mélodiques. Ses trouvailles dans ces domaines sont extrêmement nombreuses et non conventionnelles : elles renouvellent de façon très personnelle la littérature du clavecin, dans ce domaine, seul un della Ciaja peut lui être comparé à la même époque.

L'influence de Scarlatti est certainement importante sur l'évolution de la musique (spécialement de la musique pour clavecin et piano-forte) vers la fin du xviiie siècle, même s'il a toujours été considéré comme un musicien un peu en marge : à cette époque, son pays d'adoption, l'Espagne, paraît en effet bien loin des centres musicaux les plus actifs (Allemagne, Italie, France). Quant à son pays d'origine, l'Italie, il est alors en train de délaisser le clavier pour se tourner vers l'opéra, le bel canto, le violon, la sonate, le concerto.
Domenico SCARLATTI - sonate pour clavier en si m K27 (E)
Une qualité musicale exceptionnelle, dans l'invention mélodique et rythmique et la haute technicité de l'exécution ;
Chez Scarlatti, une « sonate » est en fait une pièce de coupe binaire a ...

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Georg Philipp TELEMANN - Ode de la foudre (cantate donnerode)


Georg Philipp TELEMANN - Ode de la foudre (cantate donnerode) (E)
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Georg Philip TELEMANN - sonate pour flute


Telemann aurait composé plus de 6000 œuvres, mais un peu plus de 3600 semblent avoir été répertoriées. Il est un des compositeurs les plus productifs de l'histoire de la musique. Telemann était à l'affût de toutes les nouveautés, et sa musique est beaucoup plus séduisante que savante - au contraire de JS Bach qui était de ses amis - mais on est obligé d'imaginer qu'il pensait notamment à lui lorsqu'il parlait de ses collègues « qui contrepointent à tire-larigot »...
plus de 600 suites pour orchestre, sinfonias, concertos, sonates, duos, trios, quatuors, sérénades, de la musique pour clavecin et orgue ;
plus de 40 opéras et de nombreux intermezzi ;
au moins 1700 cantates d'églises, 15 messes, 22 psaumes, plus de 40 passions, 6 oratorios, et des motets à 8 voix ;
des cantates profanes, des odes, des canons, des chants, etc.
Ayant accompli parfaitement la fusion des styles italien, français et allemand avec le style galant, Telemann est le principal représentant du pré-classicisme en musique, et ses dernières œuvres, alors qu'il était octogénaire, sont tournées vers l'avenir.

Georg Philipp Telemann (14 mars 1681 à Magdebourg - 25 juin 1767 à Hambourg) fut pendant sa longue période créatrice le plus célèbre compositeur allemand de l'âge baroque. Par les impulsions novatrices qu'il a données tant à l'art de la composition qu'à la sensibilité musicale, il a puissamment marqué la musique de la première moitié du xviiie siècle.
Georg Philip TELEMANN - sonate pour flute (E)
Telemann aurait composé plus de 6000 œuvres, mais un peu plus de 3600 semblent avoir été répertoriées. Il est un des compositeurs les plus productifs de l'histoire de la musique. Telemann étai ...

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Jan Dismas ZELENKA - Missa Omnium Sanctorum, ZWV 21


Festival Oude Muziek 25 augustus 2012, Domkerk Utrecht
Jan Dismas Zelenka (1679--1745)
Missa Omnium Sanctorum ZWV 21
Kyrie
Gloria
Credo
Sanctus
Agnus Dei

COLLEGIUM 1704
Václav Luks
Solisten:
Alena Hellerová , sopraan
Kamila Mazalová, alt
Václav Cížek, tenor
Tomáš Král, bas
Collegium Vocale 1704:
Barbora Sojková, Alena Hellerová,
Dora Pavlíková, Kamila Zborilová,
Joanna Klisowska, sopraan
Kamila Mazalová, Marta Fadljevicová,
Jan Mikušek, Daniela Cermákovám, alt
Václav Cížek, Hasan El-Dunia, Cenek
Svoboda, Tomáš Lajtkep, tenor
Tomáš Král, Jaromír Nosek, Martin Vacula,
Aleš Procházka, bas

Collegium 1704:
Helena Zemanová, Petra Šcevková,
Martin Kalista, Peter Barczi, Eva Borhi, viool 1
Jana Chytilová, Simona Tydlitátová,
Markéta Knittlová, Jan Hádek, viool 2
Lýdie Cillerová, Eleonora Machová,
František Kuncl, altviool
Libor Mašek, Hana Fleková, violoncello
Ondrej Štajnochr, contrabas
Pablo Kornfeld, orgel
Eva Harmuthová, Petra Ambrosi, hobo
Kryštof Lada, fagot
Jan Dismas ZELENKA - Missa Omnium Sanctorum, ZWV 21 (E)
Festival Oude Muziek 25 augustus 2012, Domkerk Utrecht
Jan Dismas Zelenka (1679--1745)
Missa Omnium Sanctorum ZWV 21
Kyrie
Gloria
Credo
Sanctus
Agnus Dei

COLLEGIUM 1704
Václav Luks < ...

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Jan Dismas ZELENKA - Missa dei Filii / Missa Dei Patris


Jan Dismas ZELENKA - Missa dei Filii / Missa Dei Patris (E)
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Jan Dismas ZELENKA - Missa votiva E minor ZWV 18 ou Messe de la Resurrection (dir V Luks)


La messe votive de Zelenka (ZWV 18), appelée en l'occurrence Messe de la Résurrection, est l'un des chefs-d'oeuvres de ce compositeur à vocation liturgique. Tout est festif, un véritable feu d'artifice…

La MISSA VOTIVA ZWV 18 en mi mineur date de 1739. Elle est impressionnante par ses dimensions. C'est un immense ex voto. Zélenka remercie Dieu avec ferveur de la guérison miraculeuse de la maladie douloureuse dont il était atteint. La première page du manuscrit porte en exergue « Je veux m'acquitter de mon voeu envers le Seigneur », et un peu plus loin sur la partition, on peut lire « Cette messe a été composée à la plus grande gloire de Dieu par Jean Dismas Zélenka pour acquitter son voeu, après qu'il ait recouvré la santé avec l'aide de Dieu ».

Dans cette messe tout va très vite. C'est un véritable déferlement sonore, un bouillonnement, une action de gratitude d'une rare fébrilité. Faisant alterner les parties solistes qui amènent un peu de calme, Zélenka va tout mettre en oeuvre pour exacerber son écriture: frottements harmoniques, cadences rompues, modulations incessantes, dynamique contrastée, cassures rythmiques, batteries névrotiques de cordes, traitement de l'orchestre et du choeur en extrême tension.

Le Kyrie s'ouvre par un grand mouvement choral plein de glissements harmoniques évoluant par un ingénieux système de quartes descendantes contrastant avec l'air pour soprano du Christe à la mélodie et à l'harmonie simple. La ligne vocale très élégante, délicatement ornée n'est pas sans faire songer à l'opéra italien.

Le Gloria et le Credo seront les deux grands pôles de cette messe. Le Gloria est une véritable course effrénée où solistes, choeur et orchestre font preuve d'une grande virtuosité dégageant une mélodie claire et rayonnante.

Les 7 sections de ce Gloria très développé (une cinquantaine de pages dans la partition) vont s'enchaîner d'une façon jubilatoire, avec ça et là des moments d'obscurcissement et de prière fervente comme ce Gratias agimus tibi répété à plusieurs reprises, témoignant de la gratitude du compositeur envers Dieu pour lui avoir accordé la guérison.

Le Cum sancto II est une énorme fugue enfiévrée, au tempo haletant, toutes les voix se déployant dans une formidable synergie.

Le Credo commence par une introduction orchestrale très percutante avec syncopes et traits de doubles croches énergiques. Le choeur attaque avec grande énergie, chaque voix scandant à tour de rôle le cantus firmus grégorien Credo in unum Deum, profession de foi du catholique.

Credo (1er mouvement)
C'est l'une des plus belles pages de toute la littérature baroque par sa spiritualité et sa musicalité. Magnifique et déchirant Et incarnatus est, à la voix d'alto avec un traitement des violons dans leur registre grave, traduisant un profond recueillement et la déférence de l’homme envers Dieu pour s'être incarné; douloureux Crucifixus évoquant la Passion du Christ.

Et incarnatus est
Une grande tension se dégage de cette fugue lente entonnée à l'unisson par les basses et l'orchestre. Voix d'hommes profondes s'élevant des ténèbres qui contrastent avec celles des femmes, aériennes, évoquant dans une ascension nimbée de lumière la Résurrection. A noter l'atmosphère lourde et sombre du Judicare vivos et mortuos contrastant avec l'impétueux Et resurrexit qui se conclue par une fugue énergique.

Et resurrexit

Le Sanctus est tout à fait dans le style de notre compositeur, abrupt, austère, sans fioritures, jouant sur les fragmentations avec ses rythmes pointés qui hachent l'espace offrant un saisissant contraste avec le Benedictus, limpide et apaisé.

L'Agnus Dei ne recèle aucune mièvrerie. La supplication se fait angoissée et particulièrement tourmentée. A noter la magnifique écriture chorale où les voix évoluent de façon indépendante, sur un ostinato rythmique brisé de silences, à l'orchestre.

Cette partition magnifique se termine par un Dona nobis pacem étonnant où Zélenka va utiliser les éléments thématiques du Kyrie I, créant ainsi une forme miroir qui donne à cette messe quelque chose d'infini et d'atemporel.

Alain MAUREL
Jan Dismas ZELENKA - Missa votiva E minor ZWV 18 ou Messe de la Resurrection (dir V Luks) (E)
La messe votive de Zelenka (ZWV 18), appelée en l'occurrence Messe de la Résurrection, est l'un des chefs-d'oeuvres de ce compositeur à vocation liturgique. Tout est festif, un véritable feu d'artifice… < ...

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Jan Dismas ZELINKA - Te Deum


Jan Dismas ZELINKA - Te Deum (E)
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