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Gregorio ALLEGRI - Miserere


Composé sur le Psaume 50 en 1638 et que l'on continue à chanter chaque année à la Chapelle Sixtine pendant la Semaine sainte. Traité en faux-bourdon, le Miserere est écrit pour deux chœurs, l'un à quatre voix, et l'autre à cinq. L'un des chœurs chante une version simple de la psalmodie et l'autre chœur, à quelque distance (comme en écho), en chante un commentaire orné. C'est un des meilleurs exemples du style polyphonique de la Renaissance désigné au xviie siècle comme stile antico ou prima prattica, et on peut y relever les influences combinées des écoles romaine (Palestrina) et vénitienne (les Gabrieli, le double chœur).
Le Miserere d'Allegri est un des exemples de la polyphonie de la Renaissance qui ont été les plus favorisés par l'édition discographique, alors qu'il a été composé à l'époque baroque, quand cette polyphonie commençait à passer de mode. Cet ouvrage a conservé une réputation de mystère et d'inaccessibilité pendant les siècles écoulés depuis sa composition jusqu'à l'époque moderne. Avant tout, de par le caractère exceptionnel d'une méditation qui semble imiter les voix angéliques. Basée sur un schéma musical très simple et atteignant très régulièrement le suraigu, elle dégage un grand sentiment de pureté. Tout cela (et de superbes développements contrapuntiques non écrits, dont l'usage s'est malheureusement perdu aujourd'hui) pouvait - et peut toujours - toucher profondément l'auditeur. De ce fait, le Vatican s'en était réservé la reproduction et la diffusion. Mais en 1769, le jeune Mozart, alors âgé de quatorze ans, fit un voyage à Rome avec son père ; il entendit le Miserere d'Allegri à deux reprises et put en restituer la partition de mémoire (à la première ou seconde écoute, selon les sources). Cette restitution (qui ne pouvait pas reproduire les ornements improvisés, déjà largement tombés en désuétude) fut acquise et publiée en Angleterre par le Dr Burney, historien de la musique et voyageur renommé. L'éditeur de Leipzig Breitkopf & Härtel publia ensuite l'ensemble de la musique chantée à Rome pendant la Semaine Sainte, y compris le Miserere d'Allegri. Felix Mendelssohn-Bartholdy a témoigné dans une de ses lettres de l'impression extraordinaire causée par cette musique pendant les cérémonies.
Gregorio ALLEGRI - Miserere (E)
Composé sur le Psaume 50 en 1638 et que l'on continue à chanter chaque année à la Chapelle Sixtine pendant la Semaine sainte. Traité en faux-bourdon, le Miserere est écrit pour deux chœurs, l' ...

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J.S. BACH - Cantate 110 Unser Mund sei voll Lachens - aria pour tenor


L'aria du ténor comprend deux flûtes entrelacées pendant que le soliste décrit une élévation des pensées et des sens, suscitée par la pensée que Dieu fait homme entend que son peuple soit « Himmels Kinder » (enfants du ciel).
Unser Mund sei voll Lachens (Que notre bouche s’emplisse de joie) (BWV 110) est une cantate religieuse de Johann Sebastian Bach composée à Leipzig en 1725 pour le premier jour du Noël 1725, jour de sa création.

illustr. Vermeer - jeune fille a la perle
J.S. BACH - Cantate 110 Unser Mund sei voll Lachens - aria pour tenor (E)
L'aria du ténor comprend deux flûtes entrelacées pendant que le soliste décrit une élévation des pensées et des sens, suscitée par la pensée que Dieu fait homme entend que son pe ...

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Jean-Sebastien BACH - Cantate 78 - choeur


Jesu, der du meine Seele
Hast durch deinen bittern Tod
Aus des Teufels finstern Höhle
Und der schweren Seelennot
Kräftiglich herausgerissen
Und mich solches lassen wissen
Sei doch itzt, o Gott, mein Hort!

Le chœur d'ouverture est une fantaisie chorale sous forme de passacaille. Le thème est donné 27 fois, parfois inversé, parfois en une tonalité différente.
Jesu, der du meine Seele (Jésus, toi qui as par ton martyre), (BWV 78), est une cantate religieuse de Johann Sebastian Bach| composée à Leipzig en 1724. pour le quatorzième dimanche. et fait intervenir le choral au début et à la fin. Le texte est une méditation sur la douleur du pécheur et son espoir de salut dans la foi.
Cette cantate, rendue célèbre notamment par les nombreuses interprétations du mouvement n°2 (duo S-A), est remarquable pour les changements d'atmosphère.

bellini - Dead Christ Supported by Two Angels (detail). 1480-1485.
Tempera on poplar panel. Staatliche Museen, Berlin, Germany
Jean-Sebastien BACH - Cantate 78 - choeur (E)
Jesu, der du meine Seele
Hast durch deinen bittern Tod
Aus des Teufels finstern Höhle
Und der schweren Seelennot
Kräftiglich herausgerissen
Und mich solches lassen wissen
Sei doch itzt, o Gott, mein Hort! < ...

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Jean-Sebastien BACH - cantate bwv 214 Tonet ihr pauken


« Tönet, ihr Pauken! Erschallet, Trompeten! » des le chœur d'ouverture, l’œuvre est marquée de joie et d'humeur festive et est de nos jours l'une des plus populaires cantates profanes de Bach.
la cantate BWV 214, est une cantate profane de Johann Sebastian Bach, composée à Leipzig en 1733.
Bach composa cette cantate pour l'anniversaire de Marie-Josèphe d'Autriche, femme d'Auguste III de Pologne, Reine de Pologne et Grande Électrice de Saxe. Elle est également connue sous le titre « Glückwünschkantate zum Geburtstage der Königin ». Sa première représentation eut lieu le 8 décembre 1733 dans l'église de l'Université de Leipzig avec pour titre Dramma per musica. Certaines parties de cette œuvre séculaire ont été retravaillées pour être intégrées dans l'Oratorio de Noël.
Dans cette œuvre en neuf parties, le poète - inconnu - fait chanter les louanges de la Reine par quatre déesses mythologiques.
La cantate est écrite pour trois trompettes, timbales, deux flûtes traversières, deux hautbois, deux violons, alto et basse continue (avec orgue et basson) Il s'agit d'une des nombreuses cantates de félicitations des années 1733-1744 qui, du fait que leur création était liée à un personnage précis et pour une occasion unique, étaient destinées à une seule représentation. Il est possible que Bach ait voulu conserver les parties les meilleures et celles qui lui semblaient importantes en les reprenant dans son Oratorio de Noël.

illustr.GIOVANNI di paolo - expulsion du paradis
Jean-Sebastien BACH - cantate bwv 214 Tonet ihr pauken (E)
« Tönet, ihr Pauken! Erschallet, Trompeten! » des le chœur d'ouverture, l’œuvre est marquée de joie et d'humeur festive et est de nos jours l'une des plus populaires cantates profanes de Bach.
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J.S. BACH - cantate bwv 131 aus der tiefen rufe ich, herr, zu dur


Le texte est tiré du Psaume 130 (129) et des versets 2 et 5 du choral « Herr Jesu Christ, du höchstes Gut » de Bartholomäus Ringwaldt (1588). Ces deux textes sont des suppliques pour le pardon des péchés. On en a donc inféré que Bach a écrit cette cantate comme une actions de grâces, peut-être en relation avec un incendie qui détruisit une grande partie du centre ville de Mülhausen peu avant son arrivée dans la ville. Quoi qu'il en soit, aucune documentation d'époque ne mentionne ce service. Il n'est pas exclu qu'il s'agisse d'une composition pour des funérailles comme dans le cas de l'« Actus Tragicus » (BWV 106).
Aus der Tiefen rufe ich, Herr, zu dir (Des profondeurs, je crie vers toi, Seigneur), (BWV 131), est une cantate religieuse de Johann Sebastian Bach composée à Mühlhausen en 1707.

illustr. ribera - St Jerome and the Angel. 1626. Oil on canvas. 262 x 164 cm. Museo Nazionale di Capodimonte, Naples, Italy
J.S. BACH - cantate bwv 131 aus der tiefen rufe ich, herr, zu dur (E)
Le texte est tiré du Psaume 130 (129) et des versets 2 et 5 du choral « Herr Jesu Christ, du höchstes Gut » de Bartholomäus Ringwaldt (1588). Ces deux textes sont des suppliques pour le pardon des péch&ea ...

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Jean-Sebastien BACH - cantate bwv 82 Ich habe genug


Le vieux Syméon reconnaît le Messie en l'enfant Jésus à l'occasion de la visite au temple de Marie avec son fils. Sa vie est ainsi accomplie et il peut mourir dans la joie. Le récitatif transmet cette aspiration à la mort au Chrétien qui cherche Jésus dans la paix et la quiétude après la vie. La deuxième aria connue sous le nom de « Schlummerarie » (aria du sommeil) possède le caractère d'une berceuse accompagnant le mourant. Avec son caractère joyeux, l'aria finale présente un fort contraste avec les deux premières arias.

Ich habe genug (Je suis comblé), (BWV 82), est une cantate religieuse de Johann Sebastian Bach composée à Leipzig en 1727.
Bach écrivit cette cantate In Festo Purificationis Mariæ (Pour la Fête de la Purification de la Vierge Marie), fête qui correspondait en 1727, année de sa création, au quatrième dimanche de l'Épiphanie qui tombait cette année le 2 février. Pour cette destination liturgique, trois autres cantates ont franchi le seuil de la postérité : les BWV 83, 125 et 200. Le livret anonyme est dépourvu de toute référence littérale au texte biblique. La version primitive est en ut mineur.

Ich habe genug,
Ich habe den Heiland, das Hoffen der Frommen,
Auf meine begierigen Arme genommen;
Ich habe genug!
Ich hab ihn erblickt,
Mein Glaube hat Jesum ans Herze gedrückt;
Nun wünsch ich, noch heute mit Freuden
Von hinnen zu scheiden.


(illustr: de Gelder) Anne et Syméon contemplent le Christ, Rembrandt.
Jean-Sebastien BACH - cantate bwv 82 Ich habe genug (E)
Le vieux Syméon reconnaît le Messie en l'enfant Jésus à l'occasion de la visite au temple de Marie avec son fils. Sa vie est ainsi accomplie et il peut mourir dans la joie. Le récitatif transmet cette aspir ...

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Jean-Sebastien BACH - Magnificat - Suscepit Israel (trio)


Le Magnificat en ré majeur BWV 243 est l'une des œuvres vocales majeures de Johann Sebastian Bach. Il a été écrit pour la fête de la Visitation de la Vierge Marie le 2 juillet 1733 pour chœur à cinq voix et orchestre. Il s'agit de l'une des rares pièces musicales du compositeur reposant sur un texte en latin, l'autre exemple le plus célèbre étant sa Messe en si mineur qui partage également la caractéristique d'être écrite à cinq voix.

A Leipzig on chantait le Magnificat dans la version en allemand, traduite par Martin Luther « Meine Seele erhebt den Herrn », aux vêpres du samedi et du dimanche. Il s'agissait d'un choral à quatre voix, dont la voix principale était issue de la psalmodie grégorienne, écrite dans le 9e ton (le ton pérégrin). La source en est l’Enchiridion de Georg Rhau (1535) et le Gesangbuch (Livre de chant) de Joseph Klug (1535).
Le Magnificat en ré est la réécriture d'un premier Magnificat, écrit en mi bémol majeur (et numéroté BWV 243a), sans doute pour le 2 juillet 1723, sans interpolations, mais composé vraisemblablement pour le service de Noël de 1724, et comprenant quatre chœurs interpolés (laudes), en allemand et en latin.
Suscepit Israel pour soprano 1, soprano 2, alto, hautbois solo

Suscepit Israël puerum suum,
recordatus misericordiae.

Jean-Sebastien BACH - Magnificat - Suscepit Israel (trio) (E)
Le Magnificat en ré majeur BWV 243 est l'une des œuvres vocales majeures de Johann Sebastian Bach. Il a été écrit pour la fête de la Visitation de la Vierge Marie le 2 juillet 1733 pour chœur &a ...

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Jean-Sebastien BACH - Messe en si - Kyrie (extr)


La Messe en si mineur est une œuvre musicale composée par Johann Sebastian Bach (BWV 232), pour deux sopranos, un contralto, un ténor, une basse, un chœur et un orchestre.
La Messe en si mineur est essentiellement composée d'un assemblage de diverses pages puisées dans différents ouvrages antérieurs du compositeur et réécrites par lui selon le procédé dit de la parodie (au sens ancien du terme : « texte composé pour être chanté sur une musique connue »1) : par exemple la cantate BWV 12 a fourni la matière du Crucifixus, l'Hosanna est repris de la cantate BWV 215, l'Agnus Dei provenant quant à lui de l'oratorio de l'Ascension BWV 11. Seul un tiers de l'œuvre environ consiste en compositions « originales ». La parodie est un processus relativement courant chez Bach, comme d'ailleurs chez maints compositeurs de l'époque, car c'était souvent la seule manière de donner à entendre de nouveau des pièces que leurs auteurs estimaient particulièrement réussies.
La tonalité de si mineur, comme le veut l'usage, vient de la première pièce (Kyrie eleison), les autres numéros étant, à l'exception du n° 26 (Agnus Dei en sol mineur), dans les tons voisins, particulièrement dans la gamme relative ré majeur (13 sur les 27 numéros).
Jean-Sebastien BACH - Messe en si - Kyrie (extr) (E)
La Messe en si mineur est une œuvre musicale composée par Johann Sebastian Bach (BWV 232), pour deux sopranos, un contralto, un ténor, une basse, un chœur et un orchestre.
La Messe en si mineur est essentiellem ...

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J.S.BACH - Messe en si - Et incarnatus est


Et il est né, Conçu du Saint Esprit,
de la Vierge Marie.Et il s’est fait homme

Et incarnatus est De spiritu sancto
Ex Maria virgine Et homo factus est

Par sa mélodie descendante chantée sur les mots Et incarnatus et son motif d’accompagnement de violons à l’unisson, ce morceau symbolise le Christ venu du ciel pour sauver le genre humain.
J.S.BACH - Messe en si - Et incarnatus est (E)
Et il est né, Conçu du Saint Esprit,
de la Vierge Marie.Et il s’est fait homme

Et incarnatus est De spiritu sancto
Ex Maria virgine Et homo factus est

Par sa mélodie descendante chant&e ...

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J.S. BACH - Messe en si - crucifixus


Crucifixus etiam pro nobis, sub Pontio Pilato passus et sepultus est.

À la page pleine de tendresse du Et Incarnatus, répond un ostinato inexorable, expression figurative de la Passion. Couronnant le tout, et symbolisant la douleur du Christ sur la croix, les voix du chœur chantent l’une après l’autre le motif de 5 notes du Crucifixus, et sombrent peu à peu, s’évanouissant piano (doucement) graduellement a cappella.
Partie la plus ancienne de l’œuvre, le Crucifixus, tire son matériau premier du chœur inaugural de la cantate BWV 12, Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen (« Pleurs, plaintes, soucis, irrésolutions », 1714).
La souffrance et la douleur s’expriment dans le chromatisme intense de toute l’écriture. Le rythme régulier (en croches) de la basse descendante produit l’effet d’une loi inexorable. Ce n’est qu’à la conclusion que BACH la fait monter, qu’il transforme le mi min. en un sol maj. apaisant, qu’il marque un repos dans le rythme, avec un ton entier et un point d’orgue et qu’il fait sonner le chœur a cappella dans un registre plus grave - tout cela pour traduire le repos dans la tombe.
J.S. BACH - Messe en si - crucifixus (E)
Crucifixus etiam pro nobis, sub Pontio Pilato passus et sepultus est.

À la page pleine de tendresse du Et Incarnatus, répond un ostinato inexorable, expression figurative de la Passion. Couronnant le tout, et symbolis ...

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J.S.BACH - Messe en si - Agnus Dei


L'Agnus Dei provient de l'oratorio de l'Ascension BWV 11.
Composée de 1733 à 1738, pour l’église catholique de la cour de Saxe, la Messe en si mineur est en réalité un oratorio dont les parties répondent aux hymnes du service divin : kyrie, gloria, credo, sanctus et agnus dei. Mais ni ses proportions ni son caractère n’ont de rapport avec la liturgie.
La Messe en si mineur de Bach comporte 24 numéros (15 chœurs, 6 airs et 3 duos).
J.S.BACH - Messe en si - Agnus Dei (E)
L'Agnus Dei provient de l'oratorio de l'Ascension BWV 11.
Composée de 1733 à 1738, pour l’église catholique de la cour de Saxe, la Messe en si mineur est en réalité un oratorio dont les parties ...

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Jean-Sebastien BACH - Offrande musicale


Musikalisches Opfer (en français : L'Offrande musicale) est une œuvre instrumentale de Johann Sebastian Bach (BWV 1079) composée en 1747 durant la période où le musicien travaillait à Leipzig.
Le roi Frédéric II de Prusse était un passionné de musique, bon flûtiste et compositeur amateur bien doué. Le 7 mai 1747, il soumet à Johann Sebastian Bach un thème qu'il lui joue à la flûte et lui demande d'improviser et développer un discours musical à partir de ce thème. La légende raconte que Johann Sebastian Bach improvise alors longuement des variations, et s'excuse de ne pouvoir plus élaborer sur ce sujet si difficile après avoir interprété le célèbre Ricercare à 6 voix. De retour chez lui, Bach se remet au travail en écrivant tout ce qu'il avait improvisé, tout en enrichissant le contenu qu'il fait parvenir au roi le 7 juillet sous le titre de l'Offrande musicale.
L'Offrande musicale est aujourd'hui considérée comme une des plus grandes œuvres de Johann Sebastian Bach, au même titre que L'Art de la fugue et que les Variations Goldberg (œuvres composées dans la même période, sur un même principe d'esthétisme de la part du musicien).

Jean-Sebastien BACH - Offrande musicale (E)
Musikalisches Opfer (en français : L'Offrande musicale) est une œuvre instrumentale de Johann Sebastian Bach (BWV 1079) composée en 1747 durant la période où le musicien travaillait à Leipzig.
Le ...

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Jean-Sebastien BACH - Partita pour flute - allemande


Les sonates pour flûtes semblent avoir été écrites pendant la période où Bach fut attaché à la cour du jeune prince Leopold féru de musique, à Cothen, entre 1717 à 1723. La cour était calviniste de tradition, si bien que Bach n'avait à fournir pour les divertissements princiers de la musique profane uniquement.
Jean-Sebastien BACH - Partita pour flute - allemande (E)
Les sonates pour flûtes semblent avoir été écrites pendant la période où Bach fut attaché à la cour du jeune prince Leopold féru de musique, à Cothen, entre 1717 à ...

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J.S. BACH - Passion selon Saint Jean - Ruht Wohl


Ruht wohl, ihr heiligen Gebeine, die ich nun weiter nicht beweine ;
Ruht wohl, und bringt auch mich zur Ruh’. Das Grab, so euch bestimmet ist
und ferner keine Not umschließt,
Macht mir den Himmel auf und schließt die Hölle zu.

Reposez bien, ossements saints, que je ne pleurerai désormais plus ;
Reposez bien, et apportez-moi aussi le repos. Le tombeau, qui vous est destiné
et ne renferme plus de détresse, m’ouvre le ciel

Les paro­les pro­vien­nent de la pas­sion de Brocke. Le rythme est celui d’un menuet lent, mais la forme est de type refrain. Bach choi­sit une forme « galante », et com­pose un chœur pure­ment homo­pho­ni­que, pra­ti­que­ment sans aucun recours au contre­point. C’est très rare dans son œuvre : on ne retrouve de tels chœurs que dans ses can­ta­tes pro­fa­nes, hor­mis évidemment le der­nier chœur de la Passion selon Saint Mathieu.
Mais si ce mor­ceau est galant, l’émotion est bien pré­sente : la tona­lité de do mineur, « agréa­ble, char­mante, mais aussi triste, déso­lée » d’après Matheson, et les phra­ses des­cen­dan­tes don­nent une atmo­sphère pre­nante et recueillie.
et ferme l’enfer.
J.S. BACH - Passion selon Saint Jean - Ruht Wohl (E)
Ruht wohl, ihr heiligen Gebeine, die ich nun weiter nicht beweine ;
Ruht wohl, und bringt auch mich zur Ruh’. Das Grab, so euch bestimmet ist
und ferner keine Not umschließt,
Macht mir den Himmel auf und schließ ...

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J.S. BACH - Passion selon Saint Mathieu - Erbarme dich (aria) (Philippe Herrewege)


Erbarme dich, Mein Gott,
um meiner Zähren willen !

Ce sublime mouvement en si mineur dépeint le désespoir de Pierre ayant renié Jésus. La partie de violon solo exprime les remords de l’apôtre, réalisant ce qu’il vient de faire et la vérité des paroles de Jésus.
La compassion et l'abandon à la douleur constituent l'idée maîtresse de l'œuvre. Qu'elles soient de joie ou de peine, amères ou libératrices, toute l'œuvre paraît baigner dans les larmes.
J.S. BACH - Passion selon Saint Mathieu - Erbarme dich (aria) (Philippe Herrewege) (E)
Erbarme dich, Mein Gott,
um meiner Zähren willen !

Ce sublime mouvement en si mineur dépeint le désespoir de Pierre ayant renié Jésus. La partie de violon solo exprime les remords de l’ap ...

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Samuel BARBER - Agnus Dei


Samuel Osborne Barber (9 mars 1910 - 23 janvier 1981) est un compositeur américain.
Né à West Chester (Pennsylvanie), il commence à composer dès l'âge de sept ans. Il étudie au Curtis Institute of Music à Philadelphie avant de devenir élève de l'Académie américaine de Rome en 1935. L'année suivante, il écrit son quatuor à cordes en si mineur, dont il arrangera plus tard le second mouvement — à la suggestion d'Arturo Toscanini — pour orchestre à cordes sous le nom Adagio for Strings, puis pour chœur sous le nom d'Agnus Dei. Ce mouvement est devenu très populaire : il est utilisé pour les funérailles d'État et les services commémoratifs publics des États-Unis depuis la mort de Franklin Roosevelt. On peut l'entendre dans la scène finale du film Elephant Man de David Lynch; il fut repris et arrangé par Georges Delerue, comme thème principal du film Platoon d'Oliver Stone; on le retrouve dans le jeu vidéo Homeworld développé par Relic Entertainment et édité par Sierra. Le compositeur est mort à New York en 1981.

Illustr. Zurbaran - Agnus dei peinture, huile sur bois. 38 x 62 cm, Madrid, Musee du Prado
Samuel BARBER - Agnus Dei (E)
Samuel Osborne Barber (9 mars 1910 - 23 janvier 1981) est un compositeur américain.
Né à West Chester (Pennsylvanie), il commence à composer dès l'âge de sept ans. Il étudie au Curtis Ins ...

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Ludwig van BEETHOVEN - concerto pour piano n5 "l'Empereur" - adagio (piano Helene Grimaud)


Dans ce concerto héroïque, le deuxième mouvement, très chantant, en si majeur (soit ut bémol majeur), ménage une phase de repos. C'est une méditation très simple, lointaine parente du Benedictus de la Missa Solemnis du compositeur. Le piano se fond complètement à la masse orchestrale.

Le Concerto pour piano en mi bémol majeur opus 73 (connu aussi sous le nom de L'empereur ou Concerto Empereur, allemand : Emperor) est le dernier des cinq concertos pour piano de Ludwig van Beethoven. Sa composition commence vers 1808-1809 et est à peu près contemporaine de celle de ses Cinquième et Sixième symphonies. Si l'on a pu dire du quatrième que c′était son plus intime, on peut désigner le cinquième comme son plus explicite, son plus ouvert.
Ludwig van BEETHOVEN - concerto pour piano n5 "l'Empereur" - adagio (piano Helene Grimaud) (E)
Dans ce concerto héroïque, le deuxième mouvement, très chantant, en si majeur (soit ut bémol majeur), ménage une phase de repos. C'est une méditation très simple, lointaine parente du Be ...

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BEETHOVEN - la tempete (sonate pour piano)


Le nom de l'instrument provient d'une abréviation de piano-forte, nom de son ancêtre du xviiie siècle. Le piano de concert moderne a atteint sa forme actuelle aux alentours du début du xxe siècle.
BEETHOVEN - la tempete (sonate pour piano) (E)
Le nom de l'instrument provient d'une abréviation de piano-forte, nom de son ancêtre du xviiie siècle. Le piano de concert moderne a atteint sa forme actuelle aux alentours du début du xxe siècle. ...

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Ludwig van BEETHOVEN - symphonie n7


La Symphonie nº 7 en la majeur, op. 92, de Ludwig van Beethoven a été composée parallèlement à sa Symphonie no 8 entre 1811 et 1812 à Teplitz en Bohême (une période de soins au cours de laquelle il rencontra Goethe). Elle marque un retour vers une forme strictement classique après les écarts des précédentes et une composition purement musicale sans message d'éthique.
Sa première exécution eut lieu le 8 décembre 1813 à Vienne.
Elle fut publiée chez Steiner à Vienne en mai 18161,3 et dédiée au comte Moritz von Fries.
Ludwig van BEETHOVEN - symphonie n7 (E)
La Symphonie nº 7 en la majeur, op. 92, de Ludwig van Beethoven a été composée parallèlement à sa Symphonie no 8 entre 1811 et 1812 à Teplitz en Bohême (une période de soins au co ...

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BEETHOVEN - symphonie n9 - final (Herbert von Karajan)


Herbert von Karajan, chef d'orchestre autrichien, né à Salzbourg le 5 avril 1908, Spécialiste du répertoire austro-germanique et mitteleuropéen de Bach à Bartók ainsi que de l'opéra italien, il a laissé près d'un millier d'enregistrements chez Deutsche Grammophon, EMI et Decca, ce qui en fait un des chefs les plus enregistrés du xxe siècle.
BEETHOVEN - symphonie n9 - final (Herbert von Karajan) (E)
Herbert von Karajan, chef d'orchestre autrichien, né à Salzbourg le 5 avril 1908, Spécialiste du répertoire austro-germanique et mitteleuropéen de Bach à Bartók ainsi que de l'opéra it ...

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BELLINI - la Norma - casta diva (La Callas)


Tragédie romantico-classique, "Norma" est l'un des opéras majeurs du 19e siècle. Il raconte l'histoire de Norma, grande prêtresse d'un temple et mère de deux enfants qu'elle a eu avec Pollione, un proconsul romain. Or, elle découvre que son amant est amoureux de son amie, la jeune prêtresse Adalgisa. Norma tente de convaincre Pollione de renoncer à Adalgisa, mais ce dernier refuse. Norma avoue alors publiquement sa faute (elle a manqué à ses voeux de prêtresses) et est condamnée à mort…
"Casta Diva" est l'air d'ouverture de la tragédie. Un prélude magnifié par le chant de la flûte et la mélancolie des cordes et l'un des airs les plus célèbres du répertoire lyrique.
En 1952, Maria Callas interprète "Norma", sous la direction du chef d'orchestre Tullio Serafin

illustr. Edwin Lord WEEKS - Sketch - Two Nautch Girls
BELLINI - la Norma - casta diva (La Callas) (E)
Tragédie romantico-classique, "Norma" est l'un des opéras majeurs du 19e siècle. Il raconte l'histoire de Norma, grande prêtresse d'un temple et mère de deux enfants qu'elle a eu avec Pollione, un ...

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BENCINI - magnificat


Magnificat anima mea Dominum,
et exsultavit spiritus meus in Deo salutari meo.
Quia respexit humilitatem ancillae suae.
Ecce enim ex hoc beatam me dicent omnes generationes.
Quia fecit mihi magna qui potens est.
Et sanctum nomen ejus.
Et misericordia ejus a progenie in progenies timentibus eum.
Fecit potentiam in brachio suo.
Dispersit superbos mente cordis sui.
Deposuit potentes de sede, et exaltavit humiles.
Esurientes implevit bonis, et divites dimisit inanes.
Suscepit Israël puerum suum, recordatus misericordiae suae
Sicut locutus est ad patres nostros, Abraham et semini ejus in saecula.
BENCINI - magnificat (E)
Magnificat anima mea Dominum,
et exsultavit spiritus meus in Deo salutari meo.
Quia respexit humilitatem ancillae suae.
Ecce enim ex hoc beatam me dicent omnes generationes.
Quia fecit mihi magna qui potens est.
Et ...

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BOIELDIEU - concerto pour harpe


Boieldieu composa 37 Opéras Comiques, dont La Dame Blanche, ainsi que des pièces instrumentales aux fraîches mélodies, comme ce délicieux Concerto paru vers 1800.
musique, , ,

illustr. George Frederic WATTS - Hope
BOIELDIEU - concerto pour harpe (E)
Boieldieu composa 37 Opéras Comiques, dont La Dame Blanche, ainsi que des pièces instrumentales aux fraîches mélodies, comme ce délicieux Concerto paru vers 1800.
musique, , ,

illustr. George ...

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Johannes BRAHMS - un requiem allemand op45 - denn alles fleisch es ist wie gras (Karajan)


Denn alles Fleisch, es ist wie Gras
und alle Herrlichkeit des Menschen
wie des Grases Blumen.
Das Gras ist verdorret
und die Blume abgefallen.

Ein deutsches Requiem, nach Worten der heiligen Schrift für Soli, Chor und Orchester (Orgel ad lib.), op. 45 – Un requiem allemand, d'après les paroles des Saintes écritures pour solistes, chœur et orchestre (orgue ad libitum) – est une œuvre sacrée (mais pas liturgique) en sept mouvements composée par Johannes Brahms et achevée en 1868. Il dure de 70 à 80 minutes, ce qui en fait la plus longue composition de Brahms.
Les solistes n'interviennent qu'exceptionnellement, le baryton pour faire entendre l'appel angoissé de l'homme face à son destin, la soprano pour annoncer le caractère maternel des consolations futures. L'orchestre reste toujours d'une clarté exemplaire, même lorsqu'il passe au second plan. La conclusion résume la promesse du sermon sur la montagne. Les épisodes centraux du sixième morceau pourraient être considérés comme une correction protestant du Dies iræ. L'œuvre, de conception humaniste, que l'auteur aurait désiré rendre œcuménique, lui assura la célébrité.

après la mort de sa mère, en février 1865, il mentionne dans une lettre à Clara Schumann à la fin du mois d'avril 1865 un « chœur … sorte de Requiem allemand ». En fait Brahms ne précisa jamais formellement que le Requiem lui fut inspiré par la mort de sa mère. Ce n'est que par ses amis qu'on le saura; notamment Clara Schumann qui dit: « Nous sommes tous d'avis qu'il l'écrivit en souvenir d'elle, bien qu'il ne nous l'ait jamais dit expressément.»

Denn alles Fleisch, es ist wie Gras
und alle Herrlichkeit des Menschen
wie des Grases Blumen.
Das Gras ist verdorret
und die Blume abgefallen.

illustr:
caspar david friedrich - abbaye dans la foret de chenes 1810 Berlin Alte Nat Gal
Johannes BRAHMS - un requiem allemand op45 - denn alles fleisch es ist wie gras (Karajan) (E)
Denn alles Fleisch, es ist wie Gras
und alle Herrlichkeit des Menschen
wie des Grases Blumen.
Das Gras ist verdorret
und die Blume abgefallen.

Ein deutsches Requiem, nach Worten der heiligen Schrift für Soli, C ...

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Moines de Chevetogne - litanies


Dès la fondation de la communauté, les chants liturgiques de l'orthodoxie russe ont été en usage pour la célébration de l'office byzantin. Les moines de l'abbaye sont rapidement devenus une référence musicale en la matière et de nombreux enregistrements ont été réalisés depuis les années 1960, tout d'abord sous la direction de Dom Grégoire Bainbridge puis sous celle de Dom Philippe Bär. À partir de 1984 le monastère de Chevetogne a commencé à produire une série de CD sous son propre label en collaboration avec les studios Art et Musique à Angers, spécialisés dans l'édition de musique sacrée14. L'ensemble est alors dirigé par le Père Maxime Gimenez, puis par le Père Thomas Pott
Moines de Chevetogne - litanies (E)
Dès la fondation de la communauté, les chants liturgiques de l'orthodoxie russe ont été en usage pour la célébration de l'office byzantin. Les moines de l'abbaye sont rapidement devenus une ré ...

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Frederic CHOPIN - Etude N12 Op25


Les Études de Chopin sont deux cahiers de douze études pour le piano que le compositeur polonais Frédéric Chopin publia dans les années 1830 : le premier, l'opus 10, dédié « à son ami F. Liszt » et le deuxième, l'opus 25, dédié « à Madame la Comtesse d'Agoult ». Mais on doit encore ajouter à cela, pour faire le tour de toutes les études proprement dites de Chopin, les Trois nouvelles études, sans numéro d'opus, que le compositeur écrivit pour la Méthode des méthodes de piano de Ignaz Moscheles et François-Joseph Fétis. Cet article aura donc pour tâche de traiter de ces 27 études pour piano seul.
Premières études à être aussi de véritables morceaux de concerts, elles sont pourtant rarement jouées en public dans leur intégralité, étant (spécialement les douze premières) réputées pour leurs difficultés en tous genres.
Frederic CHOPIN - Etude N12 Op25 (E)
Les Études de Chopin sont deux cahiers de douze études pour le piano que le compositeur polonais Frédéric Chopin publia dans les années 1830 : le premier, l'opus 10, dédié « à so ...

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Frederic CHOPIN - Valse n2 op70


Chopin composa un total de 17 valses, qui sont parmi ses œuvres les plus connues. Les valses de Chopin ne sont pas traditionnelles ; en effet, trois d'entre elles seulement sont destinées à être dansées : la Grande Valse brillante op. 18, la Valse op. 64 n°2 et la Valse op. 70 n°2.
Elles n'ont pas été écrites à la suite et leur composition s'étale entre 1829 et 1848. Seules huit d'entre elles ont été publiées du vivant du musicien.
Frederic CHOPIN - Valse n2 op70 (E)
Chopin composa un total de 17 valses, qui sont parmi ses œuvres les plus connues. Les valses de Chopin ne sont pas traditionnelles ; en effet, trois d'entre elles seulement sont destinées à être dansées : la ...

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Frederic CHOPIN - grande valse brillante


La Grande Valse brillante en mi bémol majeur, op. 18 a été composée par Frédéric Chopin en 1833. Elle a été publiée pour la première fois en 1834 et c'est la première des valses pour piano seul composées par Chopin.
Cette valse fut transposée pour grand orchestre par Igor Stravinski en 1909 pour le ballet Les Sylphides de Serge Diaghilev, sous une forme approchant la valse viennoise.
Chantée, cette valse est devenue un classique polonais

illustr:
Renoir - danse au moulin de la galette (1876) (detail) huile sur toile Paris Musee d Orsay.jpg
Frederic CHOPIN - grande valse brillante (E)
La Grande Valse brillante en mi bémol majeur, op. 18 a été composée par Frédéric Chopin en 1833. Elle a été publiée pour la première fois en 1834 et c'est la premiè ...

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Claude DEBUSSY - Estampes Pour Piano - Jardin Sous La Pluie


Claude DEBUSSY - Estampes Pour Piano - Jardin Sous La Pluie (E)
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Michel Richard DELALANDE - psaume 136 Super Flumina Babylonis


Le psaume 137 (136 selon la Vulgate catholique et la numérotation grecque) est l'un des psaumes les plus connus du livre des Psaumes. Il est le seul des 150 psaumes à évoquer l'exil à Babylone qui a suivi la prise de Jérusalem par le roi de Babylone Nabuchodonosor en 586 av. J.-C. Selon la tradition rabbinique, il a été écrit par le prophète Jérémie. Ce psaume est appelé en latin Super flumina Babylonis, d'après son incipit. Il a été mis en musique à maintes reprises et se retrouve aussi dans la littérature.

Michel-Richard Delalande est le maître du grand motet français. À la suite de Robert, Du Mont, Lully, Charpentier, et avec Couperin, Clérambault, Campra, Forqueray, Grigny, Desmarest, Marin Marais, Jean-Fery Rebel, Rameau, Mondonville et Leclair, il incarne le baroque musical français. Ses compositions religieuses annoncent les cantates de Bach et ses chœurs les oratorios de Haendel.
Michel-Richard de Lalande1 (Paris, 15 décembre 1657 - Versailles, 18 juin 1726) est un musicien français qui a composé, pour le roi Louis XIV, essentiellement de la musique religieuse (des motets inspirés de textes latins tirés des Psaumes) mais aussi des divertissements, des pastorales et des ballets.
Sa renommée perdurera jusqu’aux approches de la Révolution grâce, notamment, à des exécutions au Concert Spirituel des Tuileries. En 1722, le roi Louis XV le nomme chevalier de l'ordre de Saint-Michel.

Super flumina Babylonis, 00:00
In salicibus in medio ejus, 03:36
Quia illic interrogaverunt nos, 05:55
Hymnum cantate nobis, 06:32
Si oblitus fuero tui, 08:56
Adhaereat lingua mea, 10:21
Memor esto Domine filiorum Edom, 12:44
Filia Babylonis misera, 13:51
Beatus qui retribuet tibi, 14:10
Beatus qui tenebit, 15:20
Psaume 137 (136) : Au bord des fleuves de Babylone
(Vêpres du mercredi, ainsi que pour la Pentecôte)
Les Arts Florissants - Dir. William Christie

01 Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, + nous souvenant de Sion ; *

02 aux saules des alentours nous avions pendu nos harpes.

03 C'est là que nos vainqueurs nous demandèrent des chansons, + et nos bourreaux, des airs joyeux : * « Chantez-nous, disaient-ils, quelque chant de Sion. »

04 Comment chanterions-nous un chant du Seigneur + sur une terre étrangère ? *

05 Si je t'oublie, Jérusalem, que ma main droite m'oublie !

06 Je veux que ma langue s'attache à mon palais + si je perds ton souvenir, * si je n'élève Jérusalem, au sommet de ma joie.

07 [Souviens-toi, Seigneur, des fils du pays d'Édom, + et de ce jour à Jérusalem * où ils criaient : « Détruisez-la, détruisez-la de fond en comble ! »

08 O Babylone misérable, + heureux qui te revaudra les maux que tu nous valus ; *

09 heureux qui saisira tes enfants, pour les briser contre le roc !]
Michel Richard DELALANDE - psaume 136 Super Flumina Babylonis (E)
Le psaume 137 (136 selon la Vulgate catholique et la numérotation grecque) est l'un des psaumes les plus connus du livre des Psaumes. Il est le seul des 150 psaumes à évoquer l'exil à Babylone qui a suivi la pris ...

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Antonin DVORAK - symphonie du nouveau monde


La Symphonie n° 9 en mi mineur, B. 178 (op. 95) « Du Nouveau Monde » est composée par Antonín Dvorak en 1893 et exécutée le 15 décembre de la même année au Carnegie Hall par l'Orchestre philharmonique de New York sous la direction d'Anton Seidl. Elle est la plus connue de ses symphonies et l'une des œuvres les plus populaires du répertoire symphonique moderne.
Dvorak la compose durant son séjour aux États-Unis (1892-1896) alors qu'il travaille comme directeur du Conservatoire de New York et vit sur la Première Avenue de Manhattan.
Antonin DVORAK - symphonie du nouveau monde (E)
La Symphonie n° 9 en mi mineur, B. 178 (op. 95) « Du Nouveau Monde » est composée par Antonín Dvorak en 1893 et exécutée le 15 décembre de la même année au Carnegie Hall par l' ...

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Gabriel FAURE - Elegie pour violoncelle op.24


Cette œuvre présente une ouverture triste et sombre, et culmine dans une section intense et très lente, qui symbolise le désespoir amoureux. L’Élégie pour violoncelle et orchestre, Op. 24 de Gabriel Fauré est une œuvre pour violoncelle et orchestre composée en 1880.
Gabriel FAURE - Elegie pour violoncelle op.24 (E)
Cette œuvre présente une ouverture triste et sombre, et culmine dans une section intense et très lente, qui symbolise le désespoir amoureux. L’Élégie pour violoncelle et orchestre, Op. 24 de Ga ...

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Gabriel FAURE - requiem - pie Jesu


La Messe de Requiem en ré mineur, op. 48 de Gabriel Fauré, est l'une de ses œuvres les plus connues et les plus chantées et jouées.
L'histoire de sa composition s'étend de 1887 à 1900. Elle fut créée le 16 janvier 1888 au cours de funérailles dans l'Église de la Madeleine. Le passage le plus célèbre de l'œuvre est sûrement l'air pour soprano Pie Jesu, pouvant être chanté par un garçon ou une femme. On doit à Camille Saint-Saëns, maître de Fauré à l'école Niedermeyer, une formule qui n'est évidemment pas à prendre au sens propre : « Ton Pie Jesu est le SEUL Pie Jesu, comme l’Ave verum de Mozart est le SEUL Ave verum. ». Inutile de préciser que l'histoire compte bien d'autres mises en musique de ces textes liturgiques.
Tout au long du xxe siècle, le Requiem de Fauré a beaucoup inspiré les compositeurs français, à l'exemple du Requiem, pour soli, chœur et orchestre (1937-38) de Joseph-Guy Ropartz et du Requiem, op. 9 pour soli, chœurs, orchestre et orgue (1947) de Maurice Duruflé, fondés sur la même structure liturgique et d'inspiration musicale voisine.
Gabriel FAURE - requiem - pie Jesu (E)
La Messe de Requiem en ré mineur, op. 48 de Gabriel Fauré, est l'une de ses œuvres les plus connues et les plus chantées et jouées.
L'histoire de sa composition s'étend de 1887 à 1900. El ...

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Edward GRIEG - Peer Gynt - la chanson de Solweig


il s’agit d’une chanson d’amour, dans laquelle Solveig chante qu’elle attendra Peer Gynt (son promis, anti-héros très ingrat, qui la délaisse pour découvrir le vaste monde) tous les jours de sa vie, jusqu’à son retour.

Drame poétique et philosophique, écrit en vers en 1866 à Frascati, Rome et Ischia et paru le 14 novembre 1867, Peer Gynt se singularise parmi les œuvres d'Ibsen. La trame du drame poétique est une histoire fantastique, plutôt qu'une tragédie réaliste, thème plus commun dans les pièces postérieures d'Ibsen.

un anti-héros, prétentieux et aventureux, part défier le vaste monde et rate tout ce qu'il entreprend avant de découvrir, seulement à la fin, la vérité de la solitude de son unique individu.

Ibsen demanda à un jeune musicien trentenaire Edvard Grieg de composer une musique d'accompagnement pour la pièce. La pièce particulièrement difficile à mettre en scène de façon classique est plutôt lue, scandée, chantée en une succession de scénographies animées. Huit des vingt-deux morceaux de la musique d'accompagnement écrite pour le spectacle sont ultérieurement réordonnés, rassemblés et repris par Grieg. Ainsi naissent deux suites, l'une référencée comme opus 46 publiée en 1888 et l'autre comme opus 55 en 1891. Elles obtiennent un succès considérable en tant que musique de concert.
Edward GRIEG - Peer Gynt - la chanson de Solweig (E)
il s’agit d’une chanson d’amour, dans laquelle Solveig chante qu’elle attendra Peer Gynt (son promis, anti-héros très ingrat, qui la délaisse pour découvrir le vaste monde) tous les jours ...

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G.F. HAENDEL - Amadigi - Pena tirana


Le héros, Amadigi, vit avec la princesse Oriana un amour partagé. Mais cette double inclination est fort mal vue par deux jaloux qui entendent bien contrarier cette idylle. Avant que les amants ne puissent s’abandonner à la félicité d’un amour sans nuages au son d’une pastorale, ils traverseront une série d’épreuves auxquelles démons et furies ne sont pas étrangers et dont ils triompheront.
Le récit trouve son origine dans Amadís de Gaula (Amadis de Gaule), roman de chevalerie espagnol publié en 1508.
G.F. HAENDEL - Amadigi - Pena tirana (E)
Le héros, Amadigi, vit avec la princesse Oriana un amour partagé. Mais cette double inclination est fort mal vue par deux jaloux qui entendent bien contrarier cette idylle. Avant que les amants ne puissent s’abandonner & ...

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G.F. HAENDEL - les chemins de Sion en deuil


Lamentations de Jeremie 1:4-14:
Les chemins de Sion sont dans le deuil ... Ses adversaires ont le dessus, ses ennemis prospèrent; car l'Éternel l'a affligée, à cause de la multitude de ses forfaits ....
Vois, ô Éternel, et regarde combien je suis méprisée!
N'êtes-vous pas touchés, vous tous qui passez par le chemin? Regardez et voyez s'il est une douleur pareille à la douleur dont j'ai été frappée, moi que l'Éternel afflige au jour de l'ardeur de sa colère

Cette antienne funèbre pour la Reine Caroline fut composée sur des textes bibliques, principalement les lamentations de Jérémie en hommage à la souveraine qui apporta un soutien constant à Haendel. Ce dernier y déploie toutes les facettes de son art de l'écriture chorale.

(illustr: Altdorfer - la bataille d'Alexandre)
G.F. HAENDEL - les chemins de Sion en deuil (E)
Lamentations de Jeremie 1:4-14:
Les chemins de Sion sont dans le deuil ... Ses adversaires ont le dessus, ses ennemis prospèrent; car l'Éternel l'a affligée, à cause de la multitude de ses forfaits ....
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HAENDEL - sarabande


La Sarabande HWV425 est l’un des morceaux les plus connus du compositeur de musique baroque Haendel; l’une des raisons de cette popularité en est l’utilisation répétée dans le film Barry Lyndon de Stanley Kubrick, grand adepte de l’utilisation de musique classique dans ses films.
« La sarabande a été defendue par l’Inquisition d’Espagne, tant elle la jugea capable d’émouvoir les Passions tendres, de dérober le Cœur par les Yeux, de troubler la Tranquillité de l’Esprit. La Sarabande est une sorte de Danse passionnée, qui vient d’Espagne, dont les Maures de Grenade ont été les Inventeurs » (Miege-Cotgrave, 1688).
HAENDEL - sarabande (E)
La Sarabande HWV425 est l’un des morceaux les plus connus du compositeur de musique baroque Haendel; l’une des raisons de cette popularité en est l’utilisation répétée dans le film Barry Lyndon ...

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Johann Nepomuk HUMMEL - concerto pour piano n 2 - 3e mt


Parmi les œuvres les plus intéressantes et les plus appréciées de Hummel figurent les huit concertos pour piano. Le premier (en do, opus 34a, 36), le deuxième (la mineur, op. 85) et le cinquième (la bémol, op. 113) furent créés à Vienne, respectivement vers 1811, 1821 et 1830. Le troisième, représenté à Leipzig vers 1821, est en si mineur (op. 89). Hummel compose dans cette même ville son quatrième concerto en mi (op. 110) vers 1814.
Jean-Népomucène Hummel (en allemand Johann Nepomuk Hummel), né à Presbourg (alors en Hongrie royale, aujourd'hui Bratislava en Slovaquie) le 14 novembre 17781 et mort à Weimar (Grand-duché de Saxe-Weimar-Eisenach), le 17 octobre 18371, est un compositeur allemand, élève de Mozart, de Haydn et de Salieri. Ayant surtout composé des pièces pour le piano, il était considéré comme l'un des meilleurs pianistes de concert d'Europe.

Well intentionned Hae-won Chang is a leading figure of pianistic art in S.Korea. She has studied in Germany and it shows. Budapest Chamber Orchestra conducted by Pál Tamás. I like this rendition for its moderate solemnity and mature sound. A captivating finale at 04:34 of the second video where the bravoura of the pianist does not dominate the whole scene.
Johann Nepomuk HUMMEL - concerto pour piano n 2 - 3e mt (E)
Parmi les œuvres les plus intéressantes et les plus appréciées de Hummel figurent les huit concertos pour piano. Le premier (en do, opus 34a, 36), le deuxième (la mineur, op. 85) et le cinquième (la ...

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Jean-Baptiste LULLY - requiem (du motet de profundis)


De profundis (psaume 129), le sixième des sept psaumes pénitentiels, occupe une place importante dans la liturgie des morts. Le psalmiste, conscient de son péché, n'attend le pardon que par la grâce de Dieu. La pièce est dans la même tonalité que le Dies irae (sol mineur) et a la même forme. Le dernier vers du psaume est suivi par une symphonie ou un passage orchestral menant à "Introit - Requiem aeternam", dont l'écriture principalement contrapuntique suggère merveilleusement la paix et la lumière du repos éternel. Cette apothéose confirme la confiance qui doit être placée dans le pardon divin et constitue le message central des De profundis.

Lully "Requiem", Extrait du Grand Motet De Profundis

Requiem æternam dona eis,Domine.
Donne-leur le repos éternel, Seigneur.
Et lux perpetua luceat eis.
Et que la lumière sans fin luise pour eux

1er dessus Judith Van Wanroj
2ème dessus Amelie Renglet
Haute Contre Mathias Vidal
Taille Thibaut Lenaerts
Basse Taille Thomas Dolié

Retrouvez ces œuvres à Bruxelles en octobre et à Versailles en décembre :
http://bit.ly/1U7PxeY
http://www.chateauversailles-spectacl...

Cappella Mediterranea
Chœur de chambre de Namur
Millenium Orchestra
sous la baguette de Leonardo García Alarcón
Enregistré le 11 juillet 2015
Eglise Saint-Loup
Namur
Jean-Baptiste LULLY - requiem (du motet de profundis) (E)
De profundis (psaume 129), le sixième des sept psaumes pénitentiels, occupe une place importante dans la liturgie des morts. Le psalmiste, conscient de son péché, n'attend le pardon que par la grâce de Dieu ...

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Jean-Baptiste LULLY - de profundis (grand motet)


De profundis sont les premiers mots latins du psaume 130. Sa version latine : « De profundis clamavi ad te, Domine » (« Des profondeurs, je criai vers Toi, Seigneur ») a inspiré de nombreux compositeurs, dont Lully:
Les grands motets de Lully s’inspirent de la grande tradition polyphonique héritée de la Renaissance et y ajoutent les accents théâtraux et la pompe propres au baroque versaillais.


Festival De Namur le 21 août 2015

De profundis clamavi ad te,
Domine; Domine exaudi vocem meam.

Des profondeurs j'ai clamé vers
toi, Seigneur; Seigneur écoute ma
voix.

Direction Leonardo Garcia Alarcon

Solistes
1er dessus Judith Van Wanroij
2ème dessus Amélie Renglet
Haute Contre Mathias Vidal
Taille Thibaut Lenaerts
Basse Taille Thomas Dolié

Cappella Mediterranea
Basse de Violon Jérome Huille
Viole de Gambre Margaux Blanchard
Viole-Basse Violon Henrikke Rynning
Théorbe Quito Gato
Archiluth Miguel RIncon
Orgue Pierre Louis Retat
Clavecin Ariel Rychter
Basson Andrew Burn

Millenium
Concertmeister Patrick Cohën-Akenine
Violons Marie Mooij, Catherine Ambach,
Benjamin Chenier, Amandine
Bernhardt, Madoka Nakamaru.
H-C Violons Kathia Robert, Jorlen
Véga Garcia, Fayçal Cheboud, Marizio
Bosone
Tailles Lolita Fernandez, Samantha
Montgomery, Joseph Mac Rae Ballantyne,
Niek Idema.
Quintes Jan-Willem Vis, Esther Van
der Eijk, Juliette Danel, Hilla Heller
Basse Violon Cyril Poulet, Geneviève
Koerver
Contrebasse Eric Mathot
Basson Marie Van Cutsem
Hautbois Rafael Palacios, Kasia Sokolowska

Choeur de Chambre de Namur
Soprano Cécile Dalmon, Lieselot De
Wilde, Elke Janssens, Marine Lafdal
Lefranc
Haute Contres Serge Goubioud,
Matthieu Peyrègne, Bruno Renhold,
Renaud Tripathi
Ténor Pierre Derhet, Nicolas Maire,
Mathieu Montagne
Baryton Jean Ballereau, Laurent Collobert,
Jean-Marie Marchal
Basse Pierre Boudeville, Philippe
Favette, Tiago Mota, Julien Neyer.

www.youtube.com/embed/Ggfgl2BUKfs
Jean-Baptiste LULLY - de profundis (grand motet) (E)
De profundis sont les premiers mots latins du psaume 130. Sa version latine : « De profundis clamavi ad te, Domine » (« Des profondeurs, je criai vers Toi, Seigneur ») a inspiré de nombreux compositeurs, dont ...

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Marin MARAIS - folies d'Espagne (film: tous les matins du monde)


La Folia est une danse d’origine portugaise du 15ème siècle qui se répandit en Italie puis en France sous le nom de « Folie d’Espagne ». Parmi un certain nombre de thèmes, émergea la mélodie de base :
Elle est basée sur la suite d’accords : réM/La7/réM/do/fa/do/réM/la7
Apparue aux alentours de 1650 puis publiée en 1672 par Lully, cette mélodie devint le thème d'innombrables variations dont les plus célèbres furent celles de Corelli parues en 1700, ainsi que de Marin Marais, Scarlatti, Vivaldi, Pasquini, Pergolèse, … Elle sera encore utilisée par des compositeurs du 19ème et du 20ème siècle, tels que Grétry (l'Amant jaloux), Cherubini (ouverture de l'Hôtellerie portugaise), Liszt (Rhapsodie espagnole), Rachmaninov (Variations sur un thème de Corelli, ce titre étant donc musicologiquement inexact).

Marin Marais écrivit près de 600 pièces pour viole, réparties en cinq livres, chacun comprenant, entre autres, une quarantaine de Suites, avec parfois des pièces de caractère comme le Tombeau pour Monsieur de Sainte-Colombe, le Tombeau pour Monsieur de Lully, Le Tableau de l’Opération de la Taille, etc.
Marin Marais, baptisé à Paris le 31 mai 1656, date possible mais non certaine de sa naissance (le 31 mai est donné pour sa date de naissance par Évrard Titon du Tillet) et mort le 15 août 1728 à Paris également est un violiste ou gambiste et compositeur français de la période baroque.
Marin MARAIS - folies d'Espagne (film: tous les matins du monde) (E)
La Folia est une danse d’origine portugaise du 15ème siècle qui se répandit en Italie puis en France sous le nom de « Folie d’Espagne ». Parmi un certain nombre de thèmes, émergea ...

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Felix MENDELSSOHN - songe d'une nuit d'été - le ballet


Ein Sommernachtstraum (Le Songe d’une nuit d’été en français) est une ouverture (op. 21) et une musique de scène (op. 61) de Felix Mendelssohn. Figurant parmi ses œuvres les plus célèbres, elles ont été composées pour la comédie de William Shakespeare, A Midsummer Night’s Dream.

L’ouverture, composée durant l’été 1826, alors que le compositeur n’avait que dix-sept ans, sera complétée en 1843 de la musique de scène à la demande du roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV.

Le Songe d'une nuit d'été (A Midsummer Night's Dream) est une comédie de William Shakespeare écrite entre 1594 et 1595. La première inscription de la pièce au registre des Libraires date du 8 octobre 1600.

C'est une histoire complexe dont l'action se déroule en Grèce et réunit pour mieux les désunir deux couples de jeunes amants : Lysandre et Démétrius d'une part, Hélèna et Hermia d'autre part. Hermia veut épouser Lysandre mais son père, Égée, la destine à Démétrius, dont est amoureuse Hélèna. Lysandre et Hermia s'enfuient dans la forêt, poursuivis par Démétrius, lui-même poursuivi par Hélèna. Pendant ce temps, Obéron, roi des elfes, a ordonné à Puck de verser une potion sur les paupières de sa femme, Titania. Il entre dans la forêt avec Puck. Pendant la nuit, la confusion règne.

La scène la plus connue est l'apparition de Bottom, qui porte une tête d'âne, avec Titania, qui, par la magie de Puck, en est tombée amoureuse.

www.youtube.com/embed/Q3zzdCjVaZM
Felix MENDELSSOHN - songe d'une nuit d'été - le ballet (E)
Ein Sommernachtstraum (Le Songe d’une nuit d’été en français) est une ouverture (op. 21) et une musique de scène (op. 61) de Felix Mendelssohn. Figurant parmi ses œuvres les plus cél&egra ...

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Claudio MONTEVERDI - lamento della ninfa


Ce madrigal appartient au huitième livre de madrigaux ″Madrigali guerrieri et amorosi″, dédié à l'empereur Ferdinand III. Ce recueil est introduit par une très importante préface qui est en quelque sorte un résumé de toute la poétique musicale de Monteverdi. Les madrigaux sont divisés en Canti guerrieri et Canti amorosi. Celui-ci fait partie des Canti amorosi. Texte de Rinuccini (″Phébus n'avait pas encore″

Lamento della ninfa (Madrigal Livre 8), Non, avea Febo ancora, ″rapresentativo″ / Claudio Monteverdi
vers 1630 / soprano, 2 ténors, basse, basse continue / SV 1630
Claudio MONTEVERDI - lamento della ninfa (E)
Ce madrigal appartient au huitième livre de madrigaux ″Madrigali guerrieri et amorosi″, dédié à l'empereur Ferdinand III. Ce recueil est introduit par une très importante préface qui est ...

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Claudio MONTEVERDI - Magnificat - Deposuit (Vepres de la Vierge)


Inspiré du cantique d'Anne, la mère du prophète Samuel (Premier livre de Samuel, dans la Bible), le Magnificat souligne le lien profond entre l'Espérance et la Foi chez le croyant (tant juif que chrétien).
« Magnificat » est le premier mot (l’incipit) de la traduction latine de ce chant de louange. Il a inspiré de nombreuses œuvres musicales.

Dans l'histoire de la musique, les Vêpres de Monteverdi constituent une œuvre monumentale. La façon unique de Monteverdi d'aborder chaque mouvement des Vêpres a valu à cette œuvre une place dans l'Histoire. Elle ne présente pas seulement des moments profonds de prière à l'intérieur d'une progression monumentale, mais elle intègre aussi de la musique profane dans une réalisation résolument religieuse, et ses mouvements individuels présentent tout un éventail de formes musicales - sonate, motet, hymne et psaume - sans jamais perdre le but où elle tend. Les Vêpres atteignent leur unité globale en construisant chaque mouvement sur le traditionnel plain-chant (le chant grégorien) pour chaque texte, qui devient un cantus firmus dans l'œuvre de Monteverdi.

Mon âme exalte Le Seigneur Exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante désormais tous les âges me diront bienheureuse
Le Puissant fit pour moi des merveilles Saint est son Nom !
Son Amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui Le craignent
Déployant la Force de Son bras Il disperse les superbes
Renverse les puissants de leurs trônes et élève les humbles
Comble de biens l’affamé, renvoie les riches les mains vides
Relève Israël Son serviteur et se souvient de Son Amour
De la Promesse faite à nos pères en faveur d’Abraham et de sa race à jamais
Claudio MONTEVERDI - Magnificat - Deposuit (Vepres de la Vierge) (E)
Inspiré du cantique d'Anne, la mère du prophète Samuel (Premier livre de Samuel, dans la Bible), le Magnificat souligne le lien profond entre l'Espérance et la Foi chez le croyant (tant juif que chrétien). ...

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W.A. MOZART - concerto pour piano n21 k467 - 02 Andante (rudolf buchbinder)


Cet Andante aux ondoiements angéliques recèle une angoisse perceptible à même les quelque vingt modulations qui apparaissent à tour de rôle en quelques cent mesures. Cet Andante fait partie de la trame sonore du film Elvira Madigan du réalisateur Bo Widerberg. Olivier Messiaen avait dit de cet Andante qu'il était « l'une des plus belles mélodies de Mozart et peut-être aussi l'une des plus belles de toute la musique ».
Le Concerto pour piano n° 21 en ut majeur (K. 467) est un concerto pour piano du compositeur classique Wolfgang Amadeus Mozart. Il fut composé en 1785, peu de temps après le Concerto pour piano en ré mineur (K. 466).
W.A. MOZART - concerto pour piano n21 k467 - 02 Andante (rudolf buchbinder) (E)
Cet Andante aux ondoiements angéliques recèle une angoisse perceptible à même les quelque vingt modulations qui apparaissent à tour de rôle en quelques cent mesures. Cet Andante fait partie de la tram ...

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MOZART - Grande Messe en ut m - kyrie


La messe en ut mineur1, KV 427, (en allemand : Große Messe ) est une œuvre inachevée de Wolfgang Amadeus Mozart écrite en 1782 considérée comme une de ses œuvres majeures. Mozart la composa à Salzbourg, alors qu'il allait se marier avec Constanze Weber et que sa carrière de compositeur de musique sacrée auprès du prince-archevêque Colloredo était révolue ; il avait en effet promis à son père d'écrire une œuvre sacrée s'il parvenait à épouser Constanze, alors gravement malade. Cette messe fut directement influencée par l'art contrapuntique de Jean-Sébastien Bach.
MOZART - Grande Messe en ut m - kyrie (E)
La messe en ut mineur1, KV 427, (en allemand : Große Messe ) est une œuvre inachevée de Wolfgang Amadeus Mozart écrite en 1782 considérée comme une de ses œuvres majeures. Mozart la composa &agr ...

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W.A. MOZART - lacrimosa (requiem) (dir Karl Boehm)


(Lacrimosa dies illa = « Celui-là [sera] un jour de larmes »). Après deux mesures les sopranos du chœur commencent à progresser, tout d'abord de manière diatonique, en croches décousues (sur le texte resurget = « verra renaître »), puis legato et chromatique en un puissant crescendo. On arrive déjà au forte à la mesure 8 - et Mozart interrompt là le manuscrit. Sussmayr poursuit l'homophonie du chœur, qui aboutit à une citation du début du Requiem (aux sopranos) et termine sur une cadence « Amen » en deux accords. Quelques mesures de cette pièce sont citées dans le Requiem de Franz von Suppé que celui-ci admirait.

illustr. Mordecai ARDON - Sarah
W.A. MOZART - lacrimosa (requiem) (dir Karl Boehm) (E)
(Lacrimosa dies illa = « Celui-là [sera] un jour de larmes »). Après deux mesures les sopranos du chœur commencent à progresser, tout d'abord de manière diatonique, en croches décousues ( ...

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W.A. MOZART - requiem - et lux perpetua


Paul KLEE - Glance Of A Landscape
W.A. MOZART - requiem - et lux perpetua (E)
Paul KLEE - Glance Of A Landscape ...

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MOZART- Requiem - ouverture (dir Karajan)


Malgré l'histoire complexe entourant son origine et sa publication, le Requiem est la première grande œuvre de musique sacrée de Mozart à être imprimée. Elle jouit d'une popularité constante à peine affectée par la conjoncture de sa réception. Les causes n'en sont pas purement musicales : les mythes et mystères autour de la mort de Mozart ont joué un bien grand rôle.
La messe de Requiem en ré mineur (KV 626) de Wolfgang Amadeus Mozart, composée en 1791, est la dernière œuvre du compositeur. Elle n'est de la main de Mozart que pour les deux tiers environ, la mort en ayant interrompu la composition. Elle reste néanmoins une de ses œuvres emblématiques. Sa veuve, Constance, pour pouvoir honorer malgré tout la commande et ne pas avoir à rembourser l'avance octroyée lors de la commande, d'une part, et réhabiliter la mémoire de son mari1 en vue d'obtenir une pension impériale d'autre part, demanda à Joseph Eybler, puis à Franz Xaver Süßmayr de terminer la partition2. Le Requiem a suscité de nombreuses légendes, tant du fait des circonstances insolites de sa commande que de la difficulté à distinguer exactement ce qui était de la main de Mozart et ce qui ne l'était pas.
MOZART- Requiem - ouverture (dir Karajan) (E)
Malgré l'histoire complexe entourant son origine et sa publication, le Requiem est la première grande œuvre de musique sacrée de Mozart à être imprimée. Elle jouit d'une popularité const ...

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Pierre PASSEREAU - il est bel et bon


Digne représentant de la chanson parisienne, Pierre Passereau compose sur des sujets populaires. Il est bel et bon est une véritable synthèse des moyens compositionnels utilisés à cette époque et dans ce style : onomatopées, imitations de cris d’animaux, imitation du babillage etc.
Si Pierre Passereau s’est rendu très célèbre par sa musique, on connaît très mal sa vie. Il serait né aux alentours de 1500, et mort à Paris en 1545. Il aurait été prêtre à l’église Saint-Jacques-de-la-Boucherie à Paris, ténor dans la chapelle du futur François 1er. Il aurait aussi été ténor à Cambrai et chantre à la cathédrale de Bourges. Mais la chronologie de ces informations reste incertaine.
Les chansons de Pierre Passereau ont été publiées par Pierre Atteignant entre 1529 et 1555. Il était, avec Clément Janequin, l’un des compositeurs les plus célèbres autour de 1530. Ses chansons furent chantées jusqu’à Venise, et Rabelais le cite dans son Quart Livre comme un fameux compositeur. Par ailleurs, de nombreuses transcriptions ont été faite de sa chanson Il est bel et bon, pour toutes sortes de formations.
Pierre PASSEREAU - il est bel et bon (E)
Digne représentant de la chanson parisienne, Pierre Passereau compose sur des sujets populaires. Il est bel et bon est une véritable synthèse des moyens compositionnels utilisés à cette époque et da ...

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Jean-Baptisre PERGOLESE - Miserere


Jean-Baptisre PERGOLESE - Miserere (E)
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Jean-Baptiste PERGOLESE - Stabat Mater


Le Stabat Mater a été composé par Giovanni Battista Pergolesi (Pergolèse) en 1736, deux mois avant sa mort, dans le monastère de Pouzzoles.
Il s'agit donc de la dernière œuvre d'un homme mort à 26 ans des suites d'une tuberculose. Il a été écrit pour deux voix (traditionnellement alto et soprano) et ensemble instrumental comprenant violons I et II, alto et basse continue.
Ce Stabat Mater, basé sur un texte liturgique du xiiie siècle méditant sur la souffrance de la Vierge Marie, mère du Christ, était une possible commande du Duc de Maddaloni, mécène de Pergolèse et violoncelliste amateur1. Une origine alternative suggère en effet une commande de la confrérie des Cavalieri de la Vergine dei Dolori en 1734, voulant remplacer le Stabat Mater vieillissant d'Alessandro Scarlatti2 dont il conserve toutefois le même effectif vocal, pour soprano et alto. Il devait être donné à Santa Maria dei Sette Dolori, église où le Duc de Maddaloni possédait une chapelle votive et où il faisait exécuter des œuvres religieuses chaque troisième dimanche de septembre.
L'œuvre, devenue très renommée, a été reprise et adaptée maintes fois par la suite. La plus célèbre version est celle de Johann Sebastian Bach qui en reprend les thèmes dans son Psaume 51.
Il se compose de douze parties et son exécution demande environ 30 minutes.
Jean-Baptiste PERGOLESE - Stabat Mater (E)
Le Stabat Mater a été composé par Giovanni Battista Pergolesi (Pergolèse) en 1736, deux mois avant sa mort, dans le monastère de Pouzzoles.
Il s'agit donc de la dernière œuvre d'un homme ...

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Francis POULENC - concerto pour 2 pianos (Katia et Marielle Labeque)


L'idée de mouvement perpétuel des deux pianos provient d'une démonstration de gamelan balinais entendue par Poulenc à l'Exposition coloniale de 1931. Le concerto est aussi influencé par le Concerto en sol de Maurice Ravel, joué pour la première fois en janvier 1932.
Le Concerto pour deux pianos en ré mineur, FP 61 de Francis Poulenc, est une commande de la princesse Edmond de Polignac, composé durant l'été 1932 et créé le 5 septembre 1932 à Venise.
Francis POULENC - concerto pour 2 pianos (Katia et Marielle Labeque) (E)
L'idée de mouvement perpétuel des deux pianos provient d'une démonstration de gamelan balinais entendue par Poulenc à l'Exposition coloniale de 1931. Le concerto est aussi influencé par le Concerto en sol ...

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Henry PURCELL - abdelazer (suite pour orchestre) - rondeau


Abdelazer or The Moor's Revenge (Abdelazor ou la Revanche du Maure) est un drame en prose d'Aphra Behn, représenté au Dorset Garden Theater de Londres, par la Compagnie du duc d'York en 1677, repris en 1695 sur une musique de scène de Henry Purcell (ouverture, rondeau, airs de danse, air pour soprano Lucinda is bewitching fair).
Le Rondeau d'Abdelazor est l'un des morceaux les plus célèbres du compositeur anglais, repris notamment dans le film britannique Orgueil et Préjugés (Pride & Prejudice) de Joe Wright. Le morceau de la bande originale de Dario Marianelli s'intitule A Postcard to Henry Purcell.
C'est cette même pièce qui a servi également de point de départ aux variations pour orchestre de The Young Person's Guide to the Orchestra de Benjamin Britten (1946).

illustr. Carl Larsson
Henry PURCELL - abdelazer (suite pour orchestre) - rondeau (E)
Abdelazer or The Moor's Revenge (Abdelazor ou la Revanche du Maure) est un drame en prose d'Aphra Behn, représenté au Dorset Garden Theater de Londres, par la Compagnie du duc d'York en 1677, repris en 1695 sur une musique de ...

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Henry PURCELL - Fairy Queen - O Let me weep (Philippe Jaroussky)


O, let me,
O, let me weep
O, o let me
forever weep

My eyes no more shall welcome sleep.
I'll hide me from the sight of day,
And sigh my soul away.

He's gone, he's gone
his loss deplore,

And I shall never
Never, never
see him more.

The Fairy Queen (La Reine des fées) est un semi-opéra composé par Henry Purcell en 1692 (première représentation le 2 mai 1692 au Dorset Garden Theatre à Londres). Le livret est une adaptation anonyme (un auteur possible serait Thomas Betterton1) de la célèbre pièce de William Shakespeare Le Songe d'une nuit d'été.
La pièce est partagée en 5 actes. Le texte est chanté par de nombreux solistes et un chœur SATB (soprano, alto, ténor, basse), qui répète le plus souvent le thème principal de l'air. L'orchestre est composé de deux flûtes, deux hautbois, deux trompettes, des timbales, des cordes et un clavecin.
Le livret emmêle puis résout trois intrigues amoureuses : celle qui oppose la Reine des fées Titania et son époux Obéron, celle qui implique deux couples de jeunes amants athéniens (Lysandre, Héléna, Démétrius et Hermia) et un exercice comique de "théâtre sur le théâtre" ayant pour objet la tragédie de Pyrame et Thisbé.
Henry PURCELL - Fairy Queen - O Let me weep (Philippe Jaroussky) (E)
O, let me,
O, let me weep
O, o let me
forever weep

My eyes no more shall welcome sleep.
I'll hide me from the sight of day,
And sigh my soul away.

He's gone, he's gone
his loss deplore,

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Henry Purcell - Hail ! Bright Cecilia


Hail ! Bright Cecilia, appelée également Ode à sainte Cécile, est une œuvre pour voix et orchestre de Henry Purcell composée en 1692.

Cette pièce a été composée sur un texte de Nicholas Brady (en) pour la fête de sainte Cécile, patronne des musiciens.

Les festivités remontent à 1683 sur l'initiative de la Musical Society de Londres, réunion de musiciens et d'amateurs. Purcell avait déjà écrit quelques pièces pour les célébrations antérieures mais cette ode reste la plus connue. L'orchestre comprenait trompettes, timbales, flûtes à bec et basse, ainsi qu’un orgue, chaque instrument ayant une partie solo pour se valoriser. La première représentation fut un réel succès, l’œuvre ayant été bissée.

Selon la tradition, Cécile était fiancée à un jeune homme nommé Valérien, qu'elle épousa. Au soir de ses noces cependant, elle annonça sans rire à son mari qu'un ange veillait sur sa virginité!

Vierge et martyre comme il se doit, Cécile aurait vécu à l'aube du IIIe siècle. Son histoire relève de la légende
Fête des musiciens : qui était Saint-Cécile?
Comme le jeune marié ne voyait pas l'ange en question, elle lui expliqua qu'il ne lui apparaîtrait que quand il aurait reçu le baptême; ce qu'il fit, avec un succès qui dut le consoler de cette chasteté forcée, bientôt imité par son beau-frère Tiburce. Ces conversions n'eurent pas l'heur de plaire au préfet de Rome, le méchant Almachius, qui fit arrêter et supplicier les deux hommes. Cécile, veuve ainsi prématurément, fut seulement séquestrée dans sa maison. Las ! Au lieu de profiter paisiblement de sa pension de survie, ne voilà-t-il pas qu'elle reçut chez elle le pape Urbain, qui se mit à y baptiser à tire-larigot ?
Les ennuis recommencèrent, et comme elle refusait de sacrifier aux dieux romains, Almachius la condamna à être ébouillantée dans son bain. C'était mal connaître la résistance des vierges du temps, car Cécile sortit indemne de l'épreuve. Il la fit alors décapiter; mais le bourreau s'y reprit à trois fois sans y arriver. Cependant, comme le cou mal tranché était bien entamé, la malheureuse enfant finit par mourir, au bout de trois jours d'agonie supportée avec la grandeur d'âme que l'on devine, non sans avoir pensé à léguer sa maison au pape Urbain.

Le culte de Cécile remonterait au IVe siècle, mais il connut deux siècles plus tard un essor extraordinaire, au point que son nom est cité dans le canon même de la messe.

Rien dans tout ceci ne montre un quelconque intérêt de Cécile pour la musique ni ne justifie de son patronage; il se dit seulement que, tandis que les musiciens jouaient à son mariage, la jeune fille chantait en son cœur les louanges de Dieu ! Cette image de Cécile musicienne ne date pas des premiers temps de son culte, où l'iconographie la représentait avec un bouquet de roses et une épée, sans instrument de musique.
Henry Purcell - Hail ! Bright Cecilia (E)
Hail ! Bright Cecilia, appelée également Ode à sainte Cécile, est une œuvre pour voix et orchestre de Henry Purcell composée en 1692.

Cette pièce a été composée ...

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Henry PURCELL - cold song (Klaus Nomi d'apres King Arthur de Purcell)


King Arthur (Le Roi Arthur) sous-titré The British Worthy (Le Preux breton) est un opéra en cinq actes sur un livret de John Dryden et une musique d'Henry Purcell. Il fut donné pour la première fois en mai ou juin 1691 au Théâtre Dorset Garden de Londres. C'est plus précisément un semi-opéra dans lequel les principaux personnages ne chantent pas mais sont présentés par les personnages secondaires.
L'œuvre raconte la quête du roi Arthur pour retrouver sa fiancée, la princesse Emmeline, enlevée par le roi Oswald.
Elle contient la mélodie particulièrement célèbre : what power art thou (Acte III scène 2).
C'est cette aria qui fut utilisée par la réalisatrice Ariane Mnouchkine pour illustrer la mort de Molière dans son film consacré au dramaturge. Le chanteur Allemand Klaus Nomi a repris cet air sous le titre 'Cold Song' en 1982.
Henry PURCELL - cold song (Klaus Nomi d'apres King Arthur de Purcell) (E)
King Arthur (Le Roi Arthur) sous-titré The British Worthy (Le Preux breton) est un opéra en cinq actes sur un livret de John Dryden et une musique d'Henry Purcell. Il fut donné pour la première fois en mai ou jui ...

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Henry PURCELL - music for a while (Alfred Deller)


Music for a while
Shall all your cares beguile.
Wond'ring how your pains were eas'd
And disdaining to be pleas'd
Till Alecto free the dead
From their eternal bands,
Till the snakes drop from her head,
And the whip from out her hands.

Music for a While est une composition musicale du compositeur baroque anglais Henry Purcell, le second des quatre mouvements de la musique composée par lui en 1692 (Z 583) et destinée à la pièce de John Dryden et Nathaniel Lee, Oedipus. Écrit initialement pour voix et continuo, le morceau existe avec de nombreux arrangements différents, notamment pour clavier seul, et pour violon et clavier.
Lorsqu’Alfred Deller s'aperçut, au sortir de l'enfance que, s'il perdait sa voix de soprano, celle-ci gardait un timbre étrangement aigu et une étonnante élasticité, il se forgea seul une technique de contreténor. Personne ne put se charger de sa formation vocale, cette tessiture ayant disparu depuis deux siècles.

La musique un moment,
Trompera tous vos tourments.
Vous vous étonnerez de voir vos douleurs soulagées,
Et ne daignerez être satisfaits,
Jusqu'à ce qu'Alecto libère les morts
De leurs liens éternels ;
Jusqu'à ce que les serpents tombent de sa tête,
Et le fouet de ses mains
Henry PURCELL - music for a while (Alfred Deller) (E)
Music for a while
Shall all your cares beguile.
Wond'ring how your pains were eas'd
And disdaining to be pleas'd
Till Alecto free the dead
From their eternal bands,
Till the snakes drop from her head,
And the whi ...

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Henry PURCELL - Odes and Welcome - Strike the Viol,Sound the Lute


Beaucoup de grâce et de facilité, ette caractéristique se retrouve dans les différents genres de musique vocale qui sont au centre de son œuvre. Outre ses compositions pour le théâtre, Purcell écrivit quelque 80 chansons et duos qui couvrent toute la gamme des émotions humaines, souvent à l'intérieur d'une même chanson puisque la musique suit tous les mouvements du texte. Il a souvent utilisé cette technique pour créer un accroissement d'intensité, tandis que le sens de l'irréversibilité est représenté par la basse continue, dans laquelle l'harmonie et la mélodie varient continuellement sur une ligne de basse qui se répète ; ce développement atteint sa suprême expression dans la complainte When I am laid in Earth de Didon et Énée.
Henry PURCELL - Odes and Welcome - Strike the Viol,Sound the Lute (E)
Beaucoup de grâce et de facilité, ette caractéristique se retrouve dans les différents genres de musique vocale qui sont au centre de son œuvre. Outre ses compositions pour le théâtre, Purcell & ...

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Henry PURCELL - Pale And The Pruple Rose, The (of Old, When Heroes Thought It Base) - ritournelle


Traditionnellement reconnu comme le plus grand compositeur anglais, Purcell, qui n'a malheureusement vécu que 36 ans, avait un grand sens mélodique, et si on trouve dans ses (semi-)opéras des longueurs (inévitables dans ce registre), les beaux airs s'y rencontrent aussi, mêlant émotion, humour, tristesse etc.
Henry PURCELL - Pale And The Pruple Rose, The (of Old, When Heroes Thought It Base) - ritournelle (E)
Traditionnellement reconnu comme le plus grand compositeur anglais, Purcell, qui n'a malheureusement vécu que 36 ans, avait un grand sens mélodique, et si on trouve dans ses (semi-)opéras des longueurs (inévitabl ...

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Serge RACHMANINOV - concerto pour piano n3 (Martha Argerich)


Considéré comme l'une des partitions les plus difficiles du répertoire pour l'extrême virtuosité technique exigée du pianiste, son exécution en public représente pour l'interprète, étant donné sa facture pianistique monumentale et foisonnante, une vraie prouesse artistique.
Le Concerto pour piano en ré mineur, op. 30 (appelé familièrement « Le Rach 3 ») est le troisième des quatre Concertos pour piano écrit par Sergueï Rachmaninov. Il fut créé par l'auteur le 28 novembre 1909 à New York sous la direction de Walter Damrosch.
Il est avec son deuxième concerto son œuvre la plus populaire.
Serge RACHMANINOV - concerto pour piano n3 (Martha Argerich) (E)
Considéré comme l'une des partitions les plus difficiles du répertoire pour l'extrême virtuosité technique exigée du pianiste, son exécution en public représente pour l'interprèt ...

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Serge RACHMANINOV - Scherzo pour orchestre en Re m


Serge RACHMANINOV - Scherzo pour orchestre en Re m (E)
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Serge RACHMANINOV - Vepres


Considérées comme l'un des sommets de la musique religieuse orthodoxe, les Vêpres de Rachmaninov ont été accueillies, dès leur création, par un succès triomphal, jamais démenti depuis. Ayant largement puisé dans le patrimoine musical russe, elles privilégient les tournures modales, archaïsantes, les harmonies de type populaire. Une grandiose pièce d'orfèvrerie chorale.

La Liturgie de saint Jean Chrysostome op. 31 est, avec Les Vêpres op. 37, l'une des deux seules compositions religieuses de Sergueï Rachmaninov. Elle comporte 20 mouvements. Composée à l'été 1910, elle est créée le 25 novembre 1910.

Serge RACHMANINOV - Vepres (E)
Considérées comme l'un des sommets de la musique religieuse orthodoxe, les Vêpres de Rachmaninov ont été accueillies, dès leur création, par un succès triomphal, jamais démenti d ...

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Jean-Philippe RAMEAU - les Indes galantes - air pour les sauvages


C'est peut-être le plus bel enregistrement de la musique orchestrale de Jean-Philippe Rameau (1683-1764). Si le Français n'a pas composé de musique autonome pour orchestre, au sens symphonique du terme, ses opéras regorgent de musiques de ballet.
Beaucoup de spécialistes de musique baroque les ont gravées en dehors de leur contexte lyrique, ce dont elles ne souffrent pas, tant leur inventivité, leur richesse et leur variété font fi de celui-ci.
Jean-Philippe RAMEAU - les Indes galantes - air pour les sauvages (E)
C'est peut-être le plus bel enregistrement de la musique orchestrale de Jean-Philippe Rameau (1683-1764). Si le Français n'a pas composé de musique autonome pour orchestre, au sens symphonique du terme, ses opéras ...

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Maurice RAVEL - Concerto pour piano et orchestre en sol majeur -2e mt adagio assai


C'est la dernière œuvre importante de Maurice Ravel, atteint peu après de la maladie cérébrale qui l'emportera finalement en 1937.
Le Concerto pour piano et orchestre en sol majeur de Maurice Ravel a été achevé en 1929-1930 et créé à Paris, salle Pleyel, le 14 janvier 1932 par Marguerite Long (au piano) et l'Orchestre des Concerts Lamoureux, dirigé par le compositeur.
Il s'agit d'une œuvre commandée par Serge Koussevitzky pour le 50e anniversaire de l'Orchestre symphonique de Boston (parmi les autres partitions commandées à cette occasion on note le Konzertmusik pour orchestre à cordes et cuivres de Paul Hindemith et la Symphonie de psaumes d’Igor Stravinsky).

piano: Helene Grimaud, Orch: Vladimir Jurowski - 2009

illustr. Uemura Shoen
Maurice RAVEL - Concerto pour piano et orchestre en sol majeur -2e mt adagio assai (E)
C'est la dernière œuvre importante de Maurice Ravel, atteint peu après de la maladie cérébrale qui l'emportera finalement en 1937.
Le Concerto pour piano et orchestre en sol majeur de Maurice Ravel a & ...

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Eric SATIE - gymnopedie n1 pour piano


Les Gymnopédies sont trois œuvres pour piano composées par Erik Satie, publiées à Paris en 1888, des pièces légères mais atypiques qui bravent délibérément de nombreuses règles de la musique classique. C'est après avoir lu Salammbô de Gustave Flaubert que Satie a l'idée de pièces pour piano inspirées par les danses de l'antiquité grecque. Satie a choisi le terme de « gymnopédies » qui désigne une danse pratiquée par de jeunes danseurs nus à Sparte.
Eric SATIE - gymnopedie n1 pour piano (E)
Les Gymnopédies sont trois œuvres pour piano composées par Erik Satie, publiées à Paris en 1888, des pièces légères mais atypiques qui bravent délibérément de nombr ...

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Domenico SCARLATTI - sonate pour clavier en si m K27


Une qualité musicale exceptionnelle, dans l'invention mélodique et rythmique et la haute technicité de l'exécution ;
Chez Scarlatti, une « sonate » est en fait une pièce de coupe binaire avec reprises (comme les danses de la forme « suite ») ; cette sonate n'a donc pas le sens que nous donnons aujourd'hui à ce terme. D'un style aisément reconnaissable, ces pièces extraordinaires ont circulé dans toute l'Europe sous la forme de manuscrits et ont assuré à leur auteur une place privilégiée parmi les musiciens de son époque.
S'il connaît le contrepoint et la tradition de ses devanciers, s'il sait intégrer l'influence de la musique populaire espagnole, Scarlatti ne se laisse pourtant jamais enfermer dans un cadre contraignant élaboré par d'autres : il privilégie la mélodie, intrinsèquement liée au rythme et à l'harmonie qui sont servis par une virtuosité incomparables. Il multiplie les dissonances, les modulations, les ruptures rythmiques, les contrastes mélodiques. Ses trouvailles dans ces domaines sont extrêmement nombreuses et non conventionnelles : elles renouvellent de façon très personnelle la littérature du clavecin, dans ce domaine, seul un della Ciaja peut lui être comparé à la même époque.

L'influence de Scarlatti est certainement importante sur l'évolution de la musique (spécialement de la musique pour clavecin et piano-forte) vers la fin du xviiie siècle, même s'il a toujours été considéré comme un musicien un peu en marge : à cette époque, son pays d'adoption, l'Espagne, paraît en effet bien loin des centres musicaux les plus actifs (Allemagne, Italie, France). Quant à son pays d'origine, l'Italie, il est alors en train de délaisser le clavier pour se tourner vers l'opéra, le bel canto, le violon, la sonate, le concerto.
Domenico SCARLATTI - sonate pour clavier en si m K27 (E)
Une qualité musicale exceptionnelle, dans l'invention mélodique et rythmique et la haute technicité de l'exécution ;
Chez Scarlatti, une « sonate » est en fait une pièce de coupe binaire a ...

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Franz SCHUBERT - Moment Musical N3


Les Moments musicaux, D. 780, op. 94, de Franz Schubert sont six pièces pour piano de la période créatrice tardive du musicien. Le premier éditeur de ces pièces les avait intitulées, dans un français approximatif, Momens musicals, un titre sous lequel on s'y réfère encore parfois.
Leur genèse comporte beaucoup d'inconnus et leur écriture s'étale entre 1823, date de l'édition de l'Air russe (le plus connu du cycle) et 1827, date de l'édition de l'intégralité des pièces. La Plainte du troubadour a été également publiée séparément en 1824. La cohérence d'atmosphère n'est donc probablement que d'apparence. Elles semblent, en tout cas, antérieures à ses impromptus. Les manuscrits autographes en ont été perdus.
Franz SCHUBERT - Moment Musical N3 (E)
Les Moments musicaux, D. 780, op. 94, de Franz Schubert sont six pièces pour piano de la période créatrice tardive du musicien. Le premier éditeur de ces pièces les avait intitulées, dans un fran&cc ...

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Franz SCHUBERT - sonate pour piano d959 - 2e mt andante


Franz SCHUBERT - sonate pour piano d959 - 2e mt andante (E)
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schubert - trio pour piano violoncelle op100


Le Trio en mi bémol Majeur pour piano et cordes no 2, D. 929 (op. 100) est une œuvre de musique de chambre composée par Franz Schubert, l'une de ses dernières compositions, datée de novembre 1827.
Il s'agit d'un mouvement lent (malgré l'indication "con moto"). Son thème principal, très long, débute comme suit :
Il est plus que probable que de nombreux motifs de ce thème soient basés sur une chanson suédoise se solen sjunker (litt. « le soleil se couche »).
schubert - trio pour piano violoncelle op100 (E)
Le Trio en mi bémol Majeur pour piano et cordes no 2, D. 929 (op. 100) est une œuvre de musique de chambre composée par Franz Schubert, l'une de ses dernières compositions, datée de novembre 1827.
Il s' ...

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Heinrich SCHUTZ - Cantiones sacrae


Les cantiones sacrae sont un recueil de quarante courts motets pour quatuor vocal et orgue, écrits par Heinrich Schütz en 1625.
Ils ont été édités à Freiberg et dédicacés au prince catholique Johann Ulrich von Eggenberg. Ils reposent sur un ensemble de textes en latin compilés en 1571 par Andreas Musculus et Martin Moller et seraient issus de méditations augustiniennes. C'est la première œuvre du compositeur utilisant cette langue, ce dernier utilisant habituellement l'allemand vernaculaire. Peut être était-ce à visée œcuménique ?
L'effectif réduit nécessaire permet une certaine intimité du jeu ou de l'écoute qui n'est guère habituel en son siècle. Dans le même registre, ils peuvent être rapprochés des madrigaux contemporains de Johann Hermann Schein.
De manière anecdotique, on note une référence au surnom du musicien dans le motet médian : Sagittae (Le sagittaire étant un jeu de mot sur le patronyme du musicien, "Schütz" voulant dire archer).

illustr. Georges de La Tour - nativité
Heinrich SCHUTZ - Cantiones sacrae (E)
Les cantiones sacrae sont un recueil de quarante courts motets pour quatuor vocal et orgue, écrits par Heinrich Schütz en 1625.
Ils ont été édités à Freiberg et dédicacés au p ...

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chant gregorien - moines de l'Abbaye de Silos


Chant is an album of Gregorian chant, performed by the Benedictine Monks of Santo Domingo de Silos at their monastery in Burgos, Spain. It was recorded in the 1970s, but did not sell significantly until it was re-released by Angel in 1994 when it was strongly marketed as an antidote to the stress of modern life.[1] It is the best-selling album of Gregorian chant ever released. It peaked at #3 on the Billboard 200 music chart, and was certified as triple platinum, meaning 3 million copies were sold in the United States. Worldwide, the album sold around 6 million copies.
The monks normally follow a routine based on their monastic duties. However, following the commercial success of Chant they made publicity appearances and were interviewed on The Tonight Show and Good Morning America.
chant gregorien - moines de l'Abbaye de Silos (E)
Chant is an album of Gregorian chant, performed by the Benedictine Monks of Santo Domingo de Silos at their monastery in Burgos, Spain. It was recorded in the 1970s, but did not sell significantly until it was re-released by Angel in 1994 w ...

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Antonio VIVALDI - "cessate omai cessate" cantate rv684


Ah, ch'infelice siempre
Me vuol Dorilla ingrata
Ah sempre piú spietata
Ah sempre piú spietata
Mi stringe à lagrimar
Spietata, mi stringe à lagrimar

Ah, ch'infelice siempre
Me vuol Dorilla ingrata
Ah sempre piú spietata
Mi stringe à lagrimar

Ah sempre piú spietata
Ah sempre piú spietata

Mi stringe à lagrimar, lagrimar

Per me non v'è ristoro
Per me non v'è speme
Per me non v'è ristoro
Per me non v'è speme
E il fier martoro e le mier pene
E il fier martoro e le mier pene
Solo la morte puó consolar
Solo la morte puó consolar

Ah, ch'infelice siempre
Me vuol Dorilla ingrata


traduction:

Ah, qui est toujours malheureux
Moi veut Dorilla ingrate
Ah toujours plus impitoyable
Ah toujours plus impitoyable
Il me tient un lagrimar
Impitoyable, il me serre lagrimar

Ah, qui est toujours malheureux
Moi veut Dorilla ingrate
Ah toujours plus impitoyable
Il me tient un lagrimar

Ah toujours plus impitoyable
Ah toujours plus impitoyable

Me serre lagrimar, lagrimar

Il n'y a pas de rafraîchissement pour moi
Pour moi il n'y a pas d'espoir
Il n'y a pas de rafraîchissement pour moi
Pour moi il n'y a pas d'espoir
Et le féroce martor et le mier pene
Et le féroce martor et le mier pene
Seule la mort peut consoler
Seule la mort peut consoler

Ah, qui est toujours malheureux
Moi veut Dorilla ingrate
Antonio VIVALDI - "cessate omai cessate" cantate rv684 (E)
Ah, ch'infelice siempre
Me vuol Dorilla ingrata
Ah sempre piú spietata
Ah sempre piú spietata
Mi stringe à lagrimar
Spietata, mi stringe à lagrimar

Ah, ch'infelice siempre
Me vuol ...

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Antonio VIVALDI - filiae maestae Jerusalem rv638


Cette oeuvre chante la tristesse des « femmes affligées de Jérusalem » (figlie di coro) qui pleurent la souffrance (Passion du Christ) et sa mort sur la croix, conclue par le mot Miserere (« aie pitié », en latin) pour introduire le psaume Miserere suivant (à ce jour présumé perdu)
Filiae maestae Jerusalem (« filles affligées de Jérusalem », en latin) est un motet sacré du xviiie siècle, en latin, d'Antonio Vivaldi (1678-1741), introduction au Miserere RV 638, du Psaume 50 du livre des Psaumes de la Bible.
Vivaldi est un des compositeurs et violonistes virtuoses les plus importants de toute l'Europe baroque de son temps, en particulier avec son oeuvre Les Quatre Saisons...
Il compose vers 1715, à la même période que son Nisi Dominus, ses œuvres RV 638 et RV 6414, deux motets introductifs pour mettre en musique « la Pietà » (Marie (mère de Jésus) en Mater dolorosa, mère pleurant de douleur, son enfant qu'elle tient sur ses genoux au pied de la croix) dont ce motet Filiae mestae Jerusalem RV 638, avec une voix de soliste, pour alto, deux violons, viole de gambe, et basse continue5, introduction du Miserere du Psaume 50, chanté pendant la Semaine sainte6 (commémoration de la Passion du Christ, et de sa résurrection à Pâques).

Filiae maestae Jerusalem,
en Rex universorum,
Rex vester vulneratus
et spinis coronatus;
ut maculas detergat peccatorum
factus est Rex dolorum.
Ecce moritur vita
in durissima cruce;
ecce videte et non eam
sed nos potius lugete;
at nequis reprobare vestros fletus
immo lugeant vobiscum
omnia insensata, plorent
plorent cuncta creata.

Sileant zephyri,
rigeant prata,
unda amata,
frondes, flores non satientur.

Mortuo flumine,
proprio lumine
luna et sol etiam priventur.

Sed tenebris diffusis
obscuratus est sol,
scinditur quoque velum,
ipsa saxa franguntur
et cor nostrum non frangit vis doloris?
At dum satis non possumus dolere
tu nostri bone Jesu, miserere.

Antonio VIVALDI - filiae maestae Jerusalem rv638 (E)
Cette oeuvre chante la tristesse des « femmes affligées de Jérusalem » (figlie di coro) qui pleurent la souffrance (Passion du Christ) et sa mort sur la croix, conclue par le mot Miserere (« aie pitié ...

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Antonio VIVALDI - Gloria - Et in terra pax


Et in terra pax hominibus, bonae voluntatis

Le Gloria, ou Gloire à Dieu, également appelée « grande Doxologie ». C'est un chant de louange, est utilisé pendant la Messe catholique. Après avoir demandé pardon, les chrétiens exultent de joie dans le Seigneur, car sa miséricorde est infinie. C'est un chant de louange à la Sainte Trinité.

illustr. Pablo PICASSO - la colombe de la paix
Antonio VIVALDI - Gloria - Et in terra pax (E)
Et in terra pax hominibus, bonae voluntatis

Le Gloria, ou Gloire à Dieu, également appelée « grande Doxologie ». C'est un chant de louange, est utilisé pendant la Messe catholique. Aprè ...

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Antonio VIVALDI - nisi dominus - cum dederit


Psaume 127 (126)
Psaume des montées, par Salomon.
Si l’Eternel ne bâtit la maison,
Ceux qui la bâtissent travaillent en vain;

Si l’Eternel ne garde la ville,
Celui qui la garde veille en vain.

En vain vous levez-vous matin,
vous couchez-vous tard,
Et mangez-vous le pain de douleur;
Il en donne autant à ses bien-aimés
pendant leur sommeil.

Voici, des fils sont un héritage de l’Eternel,
Le fruit des entrailles est une récompense.
Comme les flèches
dans la main d’un guerrier,
Ainsi sont les fils de la jeunesse.
Heureux l’homme

qui en a rempli son carquois !
Il ne sera pas confus,
Quand des ennemis seront à la porte.

illustr: Jordaens, les 4 evangelistes
Antonio VIVALDI - nisi dominus - cum dederit (E)
Psaume 127 (126)
Psaume des montées, par Salomon.
Si l’Eternel ne bâtit la maison,
Ceux qui la bâtissent travaillent en vain;

Si l’Eternel ne garde la ville,
Celui qui la garde veille ...

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Antonio VIVALDI - stabat mater


Stabat Mater dolorosa
Iuxta crucem lacrimosa
dum pendebat Filius.

Ce poème latin médiéval est souvent considéré comme l'expression classique d'une nouvelle forme de piété, plus empathique et émotive, caractéristique de la fin du Moyen Âge. Le croyant est plus à même à ressentir sa douleur humaine de mère que celle du fils d'essence divine.

illusr: crucifixion du Christ (Retable d Issenheim Martin GRUNEWALD 1515)
Antonio VIVALDI - stabat mater (E)
Stabat Mater dolorosa
Iuxta crucem lacrimosa
dum pendebat Filius.

Ce poème latin médiéval est souvent considéré comme l'expression classique d'une nouvelle forme de piété, pl ...

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Frederic CHOPIN - étude pour piano op10 n1


Vladimir Horowitz explique à propos des études de Chopin : « Pour moi, l'étude la plus difficile est celle en ut majeur, la première, op. 10, no 1 ».
Cette étude a pour but le travail des extensions de la main droite, celle-ci alternant très rapidement d'une position ouverte de la main à une position plus fermée. D'une écriture à la fois très simple et harmoniquement très virtuose, cette étude se joue dans la nuance forte. Tandis que la main gauche ponctue chaque mesure par de profondes basses en octaves, la main droite parcourt tout le clavier, en montant et en descendant, avec toujours le même type d'articulation, en variant progressivement la tonalité des arpèges, laissant l'impression d'entendre des vagues. La difficulté principale de cette étude réside dans la détente de la main droite, très difficile à réaliser.
Frederic CHOPIN - étude pour piano op10 n1 (E)
Vladimir Horowitz explique à propos des études de Chopin : « Pour moi, l'étude la plus difficile est celle en ut majeur, la première, op. 10, no 1 ».
Cette étude a pour but le travail des e ...

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charles AVISON - concerto grosso n5


En 1744, Avison publie, sous le titre Twelve Concertos in seven parts done from two Books of Lessons for the harpsichord by Domenico Scarlatti, des arrangements en concerto grosso de sonates pour clavecin de Domenico Scarlatti. Très populaires, ils furent notamment joués de 1785 à 1812 dans le cadre du « Concert of Antient Music » parmi ceux de Corelli, Geminiani, Sammartini et Haendel.
Charles Avison (né en février 1709, Newcastle upon Tyne, mort le 9 mai ou 10 mai 17701, Newcastle upon Tyne) est un compositeur britannique de la période baroque. Il fut organiste de l'église Saint-Nicolas de Newcastle, l'une des plus vastes églises paroissiales d'Angleterre (devenue cathédrale en 1882). Il est passé à la postérité grâce à ses 12 Concerti Grossi d'après Scarlatti et son Essay on Musical Expression, premier ouvrage de critique musicale de langue anglaise.
charles AVISON - concerto grosso n5 (E)
En 1744, Avison publie, sous le titre Twelve Concertos in seven parts done from two Books of Lessons for the harpsichord by Domenico Scarlatti, des arrangements en concerto grosso de sonates pour clavecin de Domenico Scarlatti. Très ...

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Jean-Sebastien BACH - concerto pour clavier Bwv1052


le concerto 1052 provient probablement d'une partition plus ancienne pour violon, aujourd'hui perdue. Il en reprendra par la suite les thèmes dans les sinfonia(s) (sinfonie) des cantates BWV 146 (Wir müssen durch viel Trübsal) et 188 (Ich habe meine Zuversicht). Son fils Carl Philipp Emanuel Bach reprend son écriture, puis Bach, lui-même, aux environs de 1738 pour la version définitive.

Les Concertos pour clavecin, BWV 1052-1065, sont des concertos pour clavecin, cordes et continuo écrits par Johann Sebastian Bach. Il y a sept concertos pour un clavecin (BWV 1052-1058), trois concertos pour deux clavecins (BWV 1060-1062), deux concertos pour trois clavecins (BWV 1063-1064) et un concerto pour quatre clavecins (BWV 1065).

Bach est l'un des précurseurs dans le genre du concerto pour clavier. Dès 1721, le concerto brandebourgeois no 5 (BWV 1050) comporte une partie soliste importante pour le clavecin. Durant les années 1730, il utilise l'orgue comme instrument soliste dans des sinfonias. La main gauche doublait alors la basse continue avant de devenir progressivement plus autonome.
Douze concertos pour un clavecin devaient être écrits, en deux cahiers de 6. Le huitième (BWV 1059) reste cependant inachevé et il ne reste aucune trace des quatre derniers. Bach a écrit par ailleurs des concertos pour deux, trois et quatre claviers. Le Concerto Italien (BWV 971), contrairement à ce que peut laisser entendre son nom, est une œuvre pour clavecin seul.
Ces concertos sont joués de nos jours au clavecin, au piano-forte ou au piano. Bach disposait dès 1730 du second instrument au sein de l'orchestre qu'il dirigeait (le Collegium Musicum de Leipzig) et il n'est donc pas exclu qu'il ait pensé à celui-ci lors de la composition de certains de ces concertos.

La plupart de ces concertos sont des adaptations de pièces plus anciennes, parfois égarées. Leur structure est identique : mouvements vif-lent-vif et leur durée comparable (environ une vingtaine de minutes).

Polina Osetinskaya Anton Gakkel
Jean-Sebastien BACH - concerto pour clavier Bwv1052 (E)
le concerto 1052 provient probablement d'une partition plus ancienne pour violon, aujourd'hui perdue. Il en reprendra par la suite les thèmes dans les sinfonia(s) (sinfonie) des cantates BWV 146 (Wir müssen durch viel Trübs ...

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Jean-Sebastien BACH - l'art de la fugue (introduction)


Considérée depuis longtemps comme le « testament du compositeur », comme l'œuvre ultime de Bach, l'œuvre ainsi écrite représente l'apogée de son style d'écriture, le sommet du style contrapuntique et l'une des plus grandes prouesses de la musique occidentale.
L'Art de la fugue a inspiré et émerveillé bon nombre des compositeurs qui l'ont redécouverte, parmi lesquels Mozart et Beethoven.
L'Art de la fugue (die Kunst der Fuge) est une œuvre inachevée de Johann Sebastian Bach (BWV 1080). Bach aurait commencé son écriture aux alentours de 1740 ou 1742
Jean-Sebastien BACH - l'art de la fugue (introduction) (E)
Considérée depuis longtemps comme le « testament du compositeur », comme l'œuvre ultime de Bach, l'œuvre ainsi écrite représente l'apogée de son style d'écriture, le sommet d ...

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L.V. BEETHOVEN - concerto pour piano n5 - adagio


Le mouvement, très chantant, en si majeur, ménage une phase de repos. C'est une méditation très simple, lointaine parente du Benedictus de la Missa Solemnis du compositeur. Le piano se fond complètement à la masse orchestrale.
Les cahiers d'esquisses montrent bien qu'il ne fut pas facile à Beethoven de parvenir à cette beauté quasi magique caractéristique de ce mouvement lent. Si Mozart pouvait d'emblée atteindre la perfection, Beethoven devait continuellement lutter avec les notes ; en effet la nature de son génie était différente.
Le concerto N°5 dit « Empereur » est le dernier concerto pour piano écrit par Beethoven. Celui-ci devenait alors tout à fait sourd

W.Hammarshoi - femme devant une fenetre
L.V. BEETHOVEN - concerto pour piano n5 - adagio (E)
Le mouvement, très chantant, en si majeur, ménage une phase de repos. C'est une méditation très simple, lointaine parente du Benedictus de la Missa Solemnis du compositeur. Le piano se fond complètement &a ...

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Marc-Antoine CHARPENTIER - Messe Et Motets Pour La Vierge


Sa musique est issue d'un mélange des styles français et italien, auxquels elle emprunte de nombreux éléments. Il a composé aussi bien des œuvres profanes que la musique sacrée telles que des oratorios, des messes, des psaumes, des Magnificats, des Litanies, des leçons de ténèbres. Il a également composé de la musique de scènes, plusieurs opéras, de la musique instrumentale, des sonates, symphonies, préludes pour orchestre, des noëls instrumentaux.

h400, h15, h83 h11A Concert des nations (Jordi Savall)

Canticum in honorem Beatae Virginis Mariae inter homines et angelos... H 400 (1680)
Stabat Mater pour des religieuses, H 15
Litanies de la Vierge à 6 voix et deux dessus de viole, H 83
Assumpta est Maria: Missa sex vocibus cum simphonia, H 11, H 11a (1702)
Marc-Antoine CHARPENTIER - Messe Et Motets Pour La Vierge (E)
Sa musique est issue d'un mélange des styles français et italien, auxquels elle emprunte de nombreux éléments. Il a composé aussi bien des œuvres profanes que la musique sacrée telles que des ...

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Frederic CHOPIN - grande valse brillante


La Grande Valse brillante en mi bémol majeur, op. 18 a été composée par Frédéric Chopin en 1833. Elle a été publiée pour la première fois en 1834 et c'est la première des valses pour piano seul composées par Chopin.
Cette valse fut transposée pour grand orchestre par Igor Stravinski en 1909 pour le ballet Les Sylphides de Serge Diaghilev, sous une forme approchant la valse viennoise.
Chantée, cette valse est devenue un classique polonais

illustr:
Renoir - danse au moulin de la galette (1876) (detail) huile sur toile Paris Musee d Orsay.jpg
Frederic CHOPIN - grande valse brillante (E)
La Grande Valse brillante en mi bémol majeur, op. 18 a été composée par Frédéric Chopin en 1833. Elle a été publiée pour la première fois en 1834 et c'est la premiè ...

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Michel-Richard DELALANDE - Miserere (psaume 51 dit du roi David)


Le Psaume 51 (50 dans la numérotation grecque) est également appelé Miserere (prends pitié), selon le premier mot de sa version latine. Il aurait été écrit par le roi David, qui demandait pardon auprès du prophète Nathan après qu’il eut séduit Bethsabée, la femme d’un de ses officiers, Urie le Hittite, en profitant d'une de ses absences. Bethsabée par la suite tomba enceinte, et David fit revenir Urie afin qu'il eût des rapports avec sa femme, mais celui-ci préféra ne pas rentrer dormir chez lui. David le renvoya alors sur le champ de bataille, avec un message destiné à Joab, demandant que celui-ci s'arrangeât pour qu'Urie le Hittite fût frappé pendant la bataille et mourût, ce qui arriva. Nathan vint ensuite reprocher au roi David sa faute, que celui-ci reconnut

Miserere mei, Deus: secundum magnam misericordiam tuam.
Et secundum multitudinem miserationum tuarum, dele iniquitatem meam.
Amplius lava me ab iniquitate mea: et a peccato meo munda me.
Quoniam iniquitatem meam ego cognosco: et peccatum meum contra me est semper.
Tibi soli peccavi, et malum coram te feci: ut justificeris in sermonibus tuis, et vincas cum judicaris.
Ecce enim in iniquitatibus conceptus sum: et in peccatis concepit me mater mea.
Ecce enim veritatem dilexisti: incerta et occulta sapientiae tuae manifestasti mihi.
Asperges me hysopo, et mundabor: lavabis me, et super nivem dealbabor.
Auditui meo dabis gaudium et laetitiam: et exsultabunt ossa humiliata.
Averte faciem tuam a peccatis meis: et omnes iniquitates meas dele.
Cor mundum crea in me, Deus: et spiritum rectum innova in visceribus meis.
Ne proiicias me a facie tua: et spiritum sanctum tuum ne auferas a me.
Redde mihi laetitiam salutaris tui: et spiritu principali confirma me.
Docebo iniquos vias tuas: et impii ad te convertentur.
Libera me de sanguinibus, Deus, Deus salutis meae: et exsultabit lingua mea justitiam tuam.
Domine, labia mea aperies: et os meum annuntiabit laudem tuam.
Quoniam si voluisses sacrificium, dedissem utique: holocaustis non delectaberis.
Sacrificium Deo spiritus contribulatus: cor contritum, et humiliatum, Deus, non despicies.
Benigne fac, Domine, in bona voluntate tua Sion: ut aedificentur muri Ierusalem.
Tunc acceptabis sacrificium justitiae, oblationes, et holocausta: tunc imponent super altare tuum vitulos.
Michel-Richard DELALANDE - Miserere (psaume 51 dit du roi David) (E)
Le Psaume 51 (50 dans la numérotation grecque) est également appelé Miserere (prends pitié), selon le premier mot de sa version latine. Il aurait été écrit par le roi David, qui demandait par ...

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Michel Richard DELALANDE - psaume 136 Super Flumina Babylonis


Le psaume 137 (136 selon la Vulgate catholique et la numérotation grecque) est l'un des psaumes les plus connus du livre des Psaumes. Il est le seul des 150 psaumes à évoquer l'exil à Babylone qui a suivi la prise de Jérusalem par le roi de Babylone Nabuchodonosor en 586 av. J.-C. Selon la tradition rabbinique, il a été écrit par le prophète Jérémie. Ce psaume est appelé en latin Super flumina Babylonis, d'après son incipit. Il a été mis en musique à maintes reprises et se retrouve aussi dans la littérature.

Michel-Richard Delalande est le maître du grand motet français. À la suite de Robert, Du Mont, Lully, Charpentier, et avec Couperin, Clérambault, Campra, Forqueray, Grigny, Desmarest, Marin Marais, Jean-Fery Rebel, Rameau, Mondonville et Leclair, il incarne le baroque musical français. Ses compositions religieuses annoncent les cantates de Bach et ses chœurs les oratorios de Haendel.
Michel-Richard de Lalande1 (Paris, 15 décembre 1657 - Versailles, 18 juin 1726) est un musicien français qui a composé, pour le roi Louis XIV, essentiellement de la musique religieuse (des motets inspirés de textes latins tirés des Psaumes) mais aussi des divertissements, des pastorales et des ballets.
Sa renommée perdurera jusqu’aux approches de la Révolution grâce, notamment, à des exécutions au Concert Spirituel des Tuileries. En 1722, le roi Louis XV le nomme chevalier de l'ordre de Saint-Michel.

Super flumina Babylonis, 00:00
In salicibus in medio ejus, 03:36
Quia illic interrogaverunt nos, 05:55
Hymnum cantate nobis, 06:32
Si oblitus fuero tui, 08:56
Adhaereat lingua mea, 10:21
Memor esto Domine filiorum Edom, 12:44
Filia Babylonis misera, 13:51
Beatus qui retribuet tibi, 14:10
Beatus qui tenebit, 15:20
Psaume 137 (136) : Au bord des fleuves de Babylone
(Vêpres du mercredi, ainsi que pour la Pentecôte)
Les Arts Florissants - Dir. William Christie

01 Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, + nous souvenant de Sion ; *

02 aux saules des alentours nous avions pendu nos harpes.

03 C'est là que nos vainqueurs nous demandèrent des chansons, + et nos bourreaux, des airs joyeux : * « Chantez-nous, disaient-ils, quelque chant de Sion. »

04 Comment chanterions-nous un chant du Seigneur + sur une terre étrangère ? *

05 Si je t'oublie, Jérusalem, que ma main droite m'oublie !

06 Je veux que ma langue s'attache à mon palais + si je perds ton souvenir, * si je n'élève Jérusalem, au sommet de ma joie.

07 [Souviens-toi, Seigneur, des fils du pays d'Édom, + et de ce jour à Jérusalem * où ils criaient : « Détruisez-la, détruisez-la de fond en comble ! »

08 O Babylone misérable, + heureux qui te revaudra les maux que tu nous valus ; *

09 heureux qui saisira tes enfants, pour les briser contre le roc !]
Michel Richard DELALANDE - psaume 136 Super Flumina Babylonis (E)
Le psaume 137 (136 selon la Vulgate catholique et la numérotation grecque) est l'un des psaumes les plus connus du livre des Psaumes. Il est le seul des 150 psaumes à évoquer l'exil à Babylone qui a suivi la pris ...

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Karl JENKINS - Palladio - allegretto


Palladio est une composition pour orchestre à cordes de Karl Jenkins, écrite en 1995. Le titre fait référence à l'architecte Andrea Palladio (1508-1580). Le travail en trois mouvements se présente sous la forme d'un concerto grosso. Les motifs du premier mouvement, Allegretto, ont été utilisés pour une publicité télévisée de De Beers, "A Diamond Is Forever", à partir de 1993.
Les motifs du premier mouvement, Allegretto, ont été utilisés pour une publicité télévisée de De Beers, "Un diamant, c'est pour toujours", à partir de 1993. Ensuite, Jenkins complète une suite de trois mouvements sous la forme d'un concerto grosso pour orchestre à cordes, nommé Palladio, en hommage à l'architecte de la Renaissance.

Palladio a été inspiré par l'architecte italien Andrea XVIe du XVIe siècle, dont le travail incarne la célébration de l'harmonie et de l'ordre à la Renaissance. L’harmonie mathématique et les éléments architecturaux empruntés à l’antiquité classique sont deux traits distinctifs de Palladio. Cette philosophie reflète ma propre approche de la composition. Le premier mouvement que j'ai adapté et utilisé pour le film 'Shadows' A Diamond is Forever pour une campagne mondiale. Le mouvement du milieu que j’ai depuis réarrangé pour créer deux voix féminines et un orchestre à cordes, ainsi que l’entend Cantus Insolitus dans mon œuvre Songs of Sanctuary
Les "proportions harmonieuses et les mathématiques" jouent un rôle dans la musique comme dans l'architecture. L'architecte de la Renaissance, Palladio, a fondé ses dessins sur des modèles antiques romains et a étudié en particulier les mesures de Vitruve. Jenkins à son tour a basé sa musique sur les "principes mathématiques harmonieux" de Palladio.

La musique, en particulier le premier mouvement, a été arrangée pour différents ensembles, notamment le quintette à vent et la fanfare. Jenkins en fit une version pour piano et utilisa les motifs du mouvement I pour un air intitulé "Exultate jubilate", en référence à son 70e anniversaire.

Karl JENKINS - Palladio - allegretto (E)
Palladio est une composition pour orchestre à cordes de Karl Jenkins, écrite en 1995. Le titre fait référence à l'architecte Andrea Palladio (1508-1580). Le travail en trois mouvements se présente s ...

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Pancrace ROYER - la marche des scythes (piece pour clavecin)


La Marche des Scythes, morceau de pure bravoure issu d’un simple Air pour les Turcs en rondeau (Zaïde, Acte V, scène v) propose à l’exécutant des variations dont Royer prend soin d’expliquer la « façon d’arpéger ».
Joseph-Nicolas-Pancrace Royer, né à Turin le 12 mai 1703 et mort à Paris le 11 janvier 1755, est un musicien, compositeur et claveciniste français.
Au regard de ses contemporains, la vie de Joseph Nicolas Pancrace Royer reste encore quelque peu mystérieuse. Né à Turin d’un capitaine d’artillerie, intendant des fontaines et jardins de la cour de Savoie, Royer dans un premier temps ne se penche sur la musique que par simple amusement. Lorsque son père meurt sans lui laisser aucun héritage, il s’y lance pourtant avec ferveur en se faisant connaître comme claveciniste et organiste.
seulement quinze pièces éditées en 1746 nous sont formellement parvenues,


Pancrace ROYER - la marche des scythes (piece pour clavecin) (E)
La Marche des Scythes, morceau de pure bravoure issu d’un simple Air pour les Turcs en rondeau (Zaïde, Acte V, scène v) propose à l’exécutant des variations dont Royer prend soin d’expliquer la &l ...

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Anastacia TYURINA - balalaika sur l'air de Valenki


Anastasia est originaire de Russie et joue de la balalaïka. Elle a joué sur les scènes de la salle Svetlanov de la Maison internationale de la musique de Moscou et du théâtre philharmonique de Vérone. Elle est actuellement candidate au concours "Blue Bird".

autres:
https://www.youtube.com/watch?v=9MuaLOh_6gw
https://www.youtube.com/watch?v=-XimUXUB9zo
Anastacia TYURINA - balalaika sur l'air de Valenki (E)
Anastasia est originaire de Russie et joue de la balalaïka. Elle a joué sur les scènes de la salle Svetlanov de la Maison internationale de la musique de Moscou et du théâtre philharmonique de Vérone. ...

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Antonio VIVALDI - "cessate omai cessate" cantate rv684


Ah, ch'infelice siempre
Me vuol Dorilla ingrata
Ah sempre piú spietata
Ah sempre piú spietata
Mi stringe à lagrimar
Spietata, mi stringe à lagrimar

Ah, ch'infelice siempre
Me vuol Dorilla ingrata
Ah sempre piú spietata
Mi stringe à lagrimar

Ah sempre piú spietata
Ah sempre piú spietata

Mi stringe à lagrimar, lagrimar

Per me non v'è ristoro
Per me non v'è speme
Per me non v'è ristoro
Per me non v'è speme
E il fier martoro e le mier pene
E il fier martoro e le mier pene
Solo la morte puó consolar
Solo la morte puó consolar

Ah, ch'infelice siempre
Me vuol Dorilla ingrata


traduction:

Ah, qui est toujours malheureux
Moi veut Dorilla ingrate
Ah toujours plus impitoyable
Ah toujours plus impitoyable
Il me tient un lagrimar
Impitoyable, il me serre lagrimar

Ah, qui est toujours malheureux
Moi veut Dorilla ingrate
Ah toujours plus impitoyable
Il me tient un lagrimar

Ah toujours plus impitoyable
Ah toujours plus impitoyable

Me serre lagrimar, lagrimar

Il n'y a pas de rafraîchissement pour moi
Pour moi il n'y a pas d'espoir
Il n'y a pas de rafraîchissement pour moi
Pour moi il n'y a pas d'espoir
Et le féroce martor et le mier pene
Et le féroce martor et le mier pene
Seule la mort peut consoler
Seule la mort peut consoler

Ah, qui est toujours malheureux
Moi veut Dorilla ingrate
Antonio VIVALDI - "cessate omai cessate" cantate rv684 (E)
Ah, ch'infelice siempre
Me vuol Dorilla ingrata
Ah sempre piú spietata
Ah sempre piú spietata
Mi stringe à lagrimar
Spietata, mi stringe à lagrimar

Ah, ch'infelice siempre
Me vuol ...

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Antonio VIVALDI - filiae maestae Jerusalem rv638


Cette oeuvre chante la tristesse des « femmes affligées de Jérusalem » (figlie di coro) qui pleurent la souffrance (Passion du Christ) et sa mort sur la croix, conclue par le mot Miserere (« aie pitié », en latin) pour introduire le psaume Miserere suivant (à ce jour présumé perdu)
Filiae maestae Jerusalem (« filles affligées de Jérusalem », en latin) est un motet sacré du xviiie siècle, en latin, d'Antonio Vivaldi (1678-1741), introduction au Miserere RV 638, du Psaume 50 du livre des Psaumes de la Bible.
Vivaldi est un des compositeurs et violonistes virtuoses les plus importants de toute l'Europe baroque de son temps, en particulier avec son oeuvre Les Quatre Saisons...
Il compose vers 1715, à la même période que son Nisi Dominus, ses œuvres RV 638 et RV 6414, deux motets introductifs pour mettre en musique « la Pietà » (Marie (mère de Jésus) en Mater dolorosa, mère pleurant de douleur, son enfant qu'elle tient sur ses genoux au pied de la croix) dont ce motet Filiae mestae Jerusalem RV 638, avec une voix de soliste, pour alto, deux violons, viole de gambe, et basse continue5, introduction du Miserere du Psaume 50, chanté pendant la Semaine sainte6 (commémoration de la Passion du Christ, et de sa résurrection à Pâques).

Filiae maestae Jerusalem,
en Rex universorum,
Rex vester vulneratus
et spinis coronatus;
ut maculas detergat peccatorum
factus est Rex dolorum.
Ecce moritur vita
in durissima cruce;
ecce videte et non eam
sed nos potius lugete;
at nequis reprobare vestros fletus
immo lugeant vobiscum
omnia insensata, plorent
plorent cuncta creata.

Sileant zephyri,
rigeant prata,
unda amata,
frondes, flores non satientur.

Mortuo flumine,
proprio lumine
luna et sol etiam priventur.

Sed tenebris diffusis
obscuratus est sol,
scinditur quoque velum,
ipsa saxa franguntur
et cor nostrum non frangit vis doloris?
At dum satis non possumus dolere
tu nostri bone Jesu, miserere.
Antonio VIVALDI - filiae maestae Jerusalem rv638 (E)
Cette oeuvre chante la tristesse des « femmes affligées de Jérusalem » (figlie di coro) qui pleurent la souffrance (Passion du Christ) et sa mort sur la croix, conclue par le mot Miserere (« aie pitié ...