![]() | LA BELLE NOISEUSE, Jacques Rivette 1991, Michel Piccoli, Emmanuelle Beart, Jane Birkin (societe)@@Ami du peintre Edouard Frenhofer, Balthazar Porbus, un marchand de tableaux, lui rend visite dans sa propriété du Midi de la France. Porbus est accompagné d'un jeune peintre, Nicolas, fervent admirateur de son aîné, et de la compagne de celui-ci, Marianne. La jeune femme accepte de poser pour Frenhofer... TELERAMA Il faut voir ce chef-d’œuvre sur les mystères de la création artistique, la lutte de l'esprit et de la matière, les affres d'un peintre, ses rapports avec son modèle. Avec Emmanuelle Béart, sublime modèle soumis au pinceau de Michel Piccoli. Ce fut, au Festival de Cannes 1991, un événement insolite à bien des égards. A 63 ans, Jacques Rivette, cinéaste-auteur exigeant, rigoureux, dont les films n'ont jamais vraiment atteint le grand public, se trouvait exposé aux feux de l'actualité internationale et recevait le grand prix de la compétition. Reconnaissance tardive sans doute, mais « La Belle Noiseuse » devint, du coup, le « chef-d'oeuvre connu » de Rivette, celui pour qui la création artistique (à travers le cinéma) a toujours été un mystère arraché au secret des âmes et à la vérité intérieure des êtres. Balzac avait déjà inspiré Rivette pour son Out one, noli me tangere, version moderne et très longue de L'Histoire des treize. Et, dans La Bande des quatre, comédie à suspense tournée en 1988, il était fait allusion à un tableau, La Belle Noiseuse (une noiseuse est une femme qui cherche des noises). Le film, présenté ce soir dans sa version longue de quatre heures (coupée par un entracte, lorsque Marianne, épuisée, s'endort pendant une séance de pose), est un extraordinaire jeu de fausses pistes pour un secret qui ne sera jamais vraiment dit. Un extraordinaire affrontement entre le peintre, que son ami, sorte de Méphisto, a poussé à l'acte jusqu'alors refusé, et le modèle entièrement nu, reprenant le rôle qui fut, autrefois, celui de l'épouse. Marianne est manipulée, humiliée, transformée en victime expiatoire, mais, en même temps, elle exerce un pouvoir quasi magique. Un rite de possession – qui finit par atteindre les autres protagonistes – permet à Frenhofer de traverser les apparences, tout au long d'un suspense haletant. Il n'y a, dans la mise en scène de Rivette, aucun artifice, aucun piège, aucun effet de manche. Mais, en temps réel, les mains du peintre Bernard Dufour prêtées au personnage de Piccoli, réalisent les esquisses et traquent la vérité du corps du modèle. Il y a quelque chose de sublime dans ce film et dans ses interprètes. | LA BELLE NOISEUSE, Jacques Rivette 1991, Michel Piccoli, Emmanuelle Beart, Jane Birkin (societe)@@ (E) Ami du peintre Edouard Frenhofer, Balthazar Porbus, un marchand de tableaux, lui rend visite dans sa propriété du Midi de la France. Porbus est accompagné d'un jeune peintre, Nicolas, fervent admirateur de son aîn ... |
![]() | CHAPLIN, Richard Attenborough 1992, Robert Downey Jr., Geraldine Chaplin(bio histoire)@@Évocation de la vie et de l'aventure artistique de Charlot. Aventure qui débuta à l'âge de cinq ans, le jour où il remplaça, au pied levé, sa mère, artiste de music-hall atteinte d'une brusque crise de trac. Elle se termina le jour de Noël 1977, à Vevey en Suisse, où il mourut à l'âge de 28 ans. TELERAMA: Sorti en pleine furie de l’ère grunge, ce biopic à l’ancienne est néanmoins une évocation fastueuse, classique et romanesque du rêve américain et de la solitude de l’artiste. On en retient la photographie de Sven Nykvist, chef opérateur d’Ingmar Bergman, et la musique de John Barry, qui renvoie à un âge d’or du cinéma. Quant aux seconds rôles convaincants, de Milla Jovovich à Kevin Kline en passant par David Duchovny, ils incarnent le tout-Hollywood. Ce qu’on note aussi, aujourd’hui, c’est la tentative d’expliquer la fixation de Chaplin pour les très jeunes femmes et l’interprétation de Robert Downey Jr. Cet acteur désormais presque aussi célèbre que Charlot l’interprète en reprenant à la perfection sa gestuelle, et en donnant toute son âme à ce rôle. | CHAPLIN, Richard Attenborough 1992, Robert Downey Jr., Geraldine Chaplin(bio histoire)@@ (E) Évocation de la vie et de l'aventure artistique de Charlot. Aventure qui débuta à l'âge de cinq ans, le jour où il remplaça, au pied levé, sa mère, artiste de music-hall atteinte d'une ... |
![]() | COEUR DE TONERRE, Michael Apted 1992 thriller)@A la fin des années 1970, Ray Levoi, jeune officier fédéral d'origine indienne, est chargé par le chef du FBI d'une mission délicate : élucider un crime commis à Bear Creek, une grande réserve Sioux située dans le Dakota du Sud. Sur le terrain, il doit faire équipe avec Frank Coutelle, un vétéran du FBI acariâtre mais très expérimenté. Ce dernier soupçonne rapidement Jimmy Regarde à deux fois, le leader d'un groupe de militants ultra-violents. TELERAMA L’intrigue de ce polar dans une réserve indienne, rondement menée par Michael Apted et jouée par un très crédible Val Kilmer, laisse un goût amer. Jeune agent du FBI, Ray Levoi est d’origine sioux, mais rejette ses racines. C’est pourtant à cause d’elles qu’on l’envoie aider un agent qui enquête dans une réserve du Dakota sur le meurtre d’un Indien Oglala. Situé dans les années 1970, le film est inspiré de la fusillade de la réserve Pine Ridge, à laquelle Michael Apted a également consacré un documentaire, Incident à Oglala. Dire que la fiction est moins forte que la réalité est une évidence. Ray Levoi découvre une spiritualité et la nécessité d’une communion avec la nature. Le meilleur tient dans la vision de la réserve en « tiers-monde » intérieur, divisé entre Indiens traditionalistes et pro-gouvernementaux, personnages hauts en couleur (le vieux manitou ou le fuyard joué par le véritable activiste John Trudell). Ce polar rythmé trouve par instants une gravité qui fait regretter son manque d’ambition scénaristique. | COEUR DE TONERRE, Michael Apted 1992 thriller)@ (E) A la fin des années 1970, Ray Levoi, jeune officier fédéral d'origine indienne, est chargé par le chef du FBI d'une mission délicate : élucider un crime commis à Bear Creek, une grande r&eacu ... |
![]() | LA FIRME, Sydney Pollack 1993, Gene Hackman, Tom Cruise (thriller)@@Mitch McDeere, un jeune avocat prometteur, déménage dans le Tennessee après avoir été embauché par une petite firme de Memphis. La compagnie est aux petits soins avec son nouvel employé. Peu à peu, Mitch découvre l'envers de la médaille et la vraie nature des clients de la firme. TELERAMA Mitch est promis à une fructueuse carrière d’avocat. Parmi de nombreuses offres d’emploi, il choisit celle d’une firme de Memphis, dont le paternalisme et le goût du rituel choquent sa femme, Abby. Mitch est pris en main par un sympathique vétéran de la société, Avery Tolar. Mais quatre membres de la firme ont disparu… C’est de la belle ouvrage. Après l’échec de Havana, Sydney Pollack devait alors rassurer Hollywood sur son habileté à mettre en scène un polar psychologique à la fois dense et populaire. Bien sûr, époque oblige, on est loin des Trois Jours du Condor, et le metteur en scène ne cherche pas à faire de son film une vraie réflexion sur l’argent sale des années 1980. Adapté d’un best-seller de John Grisham, La Firme séduira néanmoins ceux qui aiment les intrigues tortueuses, les héros pris au piège et les rebondissements à couper le souffle. En plus d’un scénario spectaculaire, la distribution est époustouflante. | LA FIRME, Sydney Pollack 1993, Gene Hackman, Tom Cruise (thriller)@@ (E) Mitch McDeere, un jeune avocat prometteur, déménage dans le Tennessee après avoir été embauché par une petite firme de Memphis. La compagnie est aux petits soins avec son nouvel employé. Peu ... |
![]() | TINA, Brian Gibson 1993, Angela Bassett, Anna Mae Bullock, Laurence Fishburne (bio)@@Élevée à Nutbush, dans le Tennessee, Anna Mae Bullock grandit dans une famille désunie, ses parents la quittant et l'abandonnant à un jeune âge. Après la mort de sa grand-mère, Anna Mae s'installe à St. Louis. Après avoir vu le charismatique musicien Ike Turner se produire un soir, Anna Mae tente de devenir une chanteuse professionnelle. Elle gagne sa place dans le groupe de Turner, qui commence à la conseiller. Une romance inattendue se développe entre les deux. TELERAMA Beau récit hollywoodien des soixante ans de carrière de Tina Turner, racontés par la diva elle-même. Entre success story, résilience et reconquête. Dotée d’une voix exceptionnelle, la petite Anna Mae Bullock perturbe les gospels de l’église par des vocalises beaucoup trop swing. Adolescente, elle rejoint sa mère à Saint Louis et tombe sous le charme de l’idole locale, Ike Turner. Engagée comme choriste, elle finit dans le lit de l’artiste, qui l’épouse. Mais derrière le succès du duo Ike et Tina Turner se cache une vie conjugale difficile : Ike se drogue, se comporte en tyran domestique… C’est l’un des tours de force de Hollywood d’avoir le pouvoir de tout transformer en fiction, y compris l’histoire (musicale) récente : l’épopée de Tina Turner, libérée par sa seule obstination du joug d’un mari violent, devient ici un mélo qui s’achève par un happy end en forme d’apothéose. Cette success story pourra servir de modèle à toutes les femmes battues d’Amérique et d’ailleurs. Mais, au-delà du scénario prévisible qui prend fait et cause pour Tina, Brian Gibson a réussi un film musical, porté par l’énergie de ses deux interprètes : Angela Bassett et Laurence Fishburne. Les amateurs de musique soul reconnaîtront les tubes des années 1960 et 1970, et se régaleront de voir comment le producteur mythique Phil Spector façonna Tina avec River Deep, Mountain High. | TINA, Brian Gibson 1993, Angela Bassett, Anna Mae Bullock, Laurence Fishburne (bio)@@ (E) Élevée à Nutbush, dans le Tennessee, Anna Mae Bullock grandit dans une famille désunie, ses parents la quittant et l'abandonnant à un jeune âge. Après la mort de sa grand-mère, Anna Mae ... |
![]() | CASINO, Martin Scorcese 1995, Robert De Niro, Sharon Stone (drame sentimental)@@@Las Vegas, années 70. Ace Rothstein dirige d'une main de fer le Tangiers, hôtel casino parmi les plus prospères de la ville, financé en sous main par le puissant syndicat des camionneurs. Ace est devenu le grand manitou de Las Vegas, secondé par son ami d'enfance, Nicky Santoro. Impitoyable avec les tricheurs, Rothstein se laisse un jour séduire par une virtuose de l'arnaque d'une insolente beauté, Ginger McKenna. TELERAMA Une voiture explose dans les flammes, le somptueux générique de Saul Bass développe ses arabesques, les chœurs de La Passion selon saint Matthieu retentissent. D’entrée, Scorsese place la barre très haut. Il la maintiendra à ce niveau d’exigence et de beauté pendant les trois heures ou presque de Casino, sa réalisation la plus ambitieuse, tout à la fois documentaire historique, thriller nerveux et grand film d’amour. La grandeur et la décadence d’un gérant de casino (Robert De Niro, impeccable), de son ami truand (Joe Pesci, impressionnant) et de son épouse ex-prostituée (Sharon Stone, sublime) sont inscrites dans les convulsions du Las Vegas des années 1970 et 1980. Une ville-mirage où la fête permanente dissimule à grand-peine une corruption généralisée. Scorsese décrit minutieusement le fonctionnement de la Mafia, sans jamais perdre de vue la dimension romanesque de son récit. La bande-son utilise ainsi à plusieurs reprises le thème romantique composé par Georges Delerue pour Le Mépris, et c’est bien plus qu’un simple hommage au classique de Godard. Ces deux chefs-d’œuvre traitent en effet d’un amour déçu. Et Ginger, Sam, Nicky, chez Scorsese, tout comme Camille, Paul, Prokosch, chez Godard, sont des héros au sens antique du terme : des demi-dieux, au-dessus du commun des hommes, mais rarement admis dans l’Olympe. Sam « Ace » Rothstein, l’employé juif de parrains italiens, se rêve en démiurge omniscient ; il ne pourra empêcher la chute de son monde, miné par l’orgueil et l’ambition, ces fatalités humaines. Au terme de ce film grandiose, il n’y a plus que désolation. | CASINO, Martin Scorcese 1995, Robert De Niro, Sharon Stone (drame sentimental)@@@ (E) Las Vegas, années 70. Ace Rothstein dirige d'une main de fer le Tangiers, hôtel casino parmi les plus prospères de la ville, financé en sous main par le puissant syndicat des camionneurs. Ace est devenu le grand m ... |
![]() | BREAKING THE WAVES, Lars Von Trier 1996, Emily Watson, Stellen SkarsgardAu début des années 1970, une jeune fille naïve, Bess, qui vit dans une petite communauté sur la côte écossaise, tombe amoureuse de Jan, un homme mûr qui travaille sur une plate-forme pétrolière. Leur relation est passionnelle. Elle prie pour qu'il revienne, mais elle le retrouve paralysé après un accident de travail sur la plateforme, incapable de bouger et bien sûr d'avoir des relations sexuelles. Il ne veut pas qu'elle reste attachée à un homme paralysé, et souhaite qu'elle continue à vivre, à aimer, à être heureuse. Pour être sûr qu'elle puisse tomber amoureuse de quelqu'un d'autre, il lui demande de coucher avec d'autres hommes et de lui raconter les détails. Bess accepte et connaît des relations de plus en plus déviantes et dangereuses, constatant que la santé de Jan bénéficie de ses frasques et croyant agir selon la volonté de Dieu tout en se prostituant2. Malgré l'hostilité de sa famille et le poids de la religion rigoriste de son village, elle tente de continuer à faire vivre cet amour, par procuration, aux limites de la perversité, jusqu'à un sacrifice ultime. Le carcan religieux qui l'entoure est inapte à la comprendre et à l'aider, et ajoute à l'humiliation qu'elle s'inflige. Jusqu'à sa propre mère qui la renie et la chasse de chez elle. L'anathème qu'elle subit dépasse même sa mort : son enterrement officiel par les hommes de l'église est placé sous le signe de la damnation. Lors de son immersion officieuse en mer, depuis la plateforme pétrolière, son mari qui a retrouvé l'usage de ses jambes et ses collègues entendent des cloches dans le ciel et le spectateur les voit. Elles célèbrent la catharsis de la victime sacrificielle et symbolisent l'arrivée de Bess au royaume des cieux TELERAMA: Breaking the waves décrit l'éveil d'une femme que le puritanisme a littéralement dépecée. Bess vit à fleur de peau. Les gestes de tous les jours deviennent tous sensuels, irrémédiablement liés à sa passion pour Jan. Emily Watson est inoubliable, avec ses regards par en dessous et ses fous rires intérieurs. En mouvement permanent, elle a toujours l'air de ressentir les choses pour la première fois. Est-ce cette renaissance perpétuelle qui rend le film si poignant, si vivace ? | BREAKING THE WAVES, Lars Von Trier 1996, Emily Watson, Stellen Skarsgard (E) Au début des années 1970, une jeune fille naïve, Bess, qui vit dans une petite communauté sur la côte écossaise, tombe amoureuse de Jan, un homme mûr qui travaille sur une plate-forme pétr ... |
![]() | KOLYA, Jan Sverak 1996Tchécoslovaquie, 1988. Depuis que son frère a fui à l'Ouest, Frantisek Louka a été évincé de l'Orchestre philharmonique de Prague. Désormais sans emploi, le quinquagénaire vivote. Habitué à papillonner d'une femme à l'autre mais criblé de dettes, il se résout à accepter un mariage blanc avec une jeune mère de famille russe. Peu de temps après leur union, cette dernière rejoint son amant marié en RFA, laissant à Louka la charge de Kolya, son fils de 5 ans. | KOLYA, Jan Sverak 1996 (E) Tchécoslovaquie, 1988. Depuis que son frère a fui à l'Ouest, Frantisek Louka a été évincé de l'Orchestre philharmonique de Prague. Désormais sans emploi, le quinquagénaire vivot ... |
![]() | HORS D ATTEINTE, Steven Soderbergh 1998, George Clooney, Jennifer Lopez (thriller comique)@@Gentleman cambrioleur, Jack Foley moisit derrière les barreaux du pénitencier d'Etat de Glades en Louisiane. Cet homme qui a plus de cent casses sans armes à son actif ne rêve que de liberté et réussit à se faire la belle. Son copain Byddy Bragg l'attend de l'autre côté. Il y a également une visiteuse inattendue, le marshal Karen Sisco, une fort jolie femme venue délivrer une assignation. Elle tente de s'interposer et se retrouve prise en otage. TELERAMA Soderbergh filme somptueusement Clooney en gentleman cambrioleur en cavale, et Jennifer Lopez, flic à tomber par terre lancée à ses trousses. Voir sur Canal+ Depuis sa Palme d’or pour Sexe, mensonges et vidéo (1989), Steven Soderbergh n’a cessé d’aborder les genres les plus divers. On est ici dans le registre de la comédie policière, comme dans Ocean’s Eleven, Twelve et Thirteen. Le danger existe, certes. Mais l’élégance moqueuse de la mise en scène laisse deviner, à chaque instant, que le jeu va l’emporter sur le sérieux. Fidèle à l’univers du romancier Elmore Leonard, Steven Soderbergh s’est visiblement amusé à soigner (et parfois à inventer) des seconds rôles excentriques et excentrés : Glenn, le traîne-savates à l’accent traînant ; ou Buddy, le copain fidèle qui téléphone à sa sœur pour lui confesser les mauvais coups qu’il s’apprête à commettre… Au tout début, on voit George Clooney arracher rageusement sa cravate avant de se ruer dans une banque pour y perpétrer, avec un sang-froid digne d’Arsène Lupin, un hold-up qui, pourtant, finira mal. Mais pourquoi diable a-t-il ainsi arraché sa cravate, se demande-t-on ? On ne le saura qu’une heure et demie plus tard, lorsque se seront assemblés tous les morceaux du puzzle, tous les indices que Soderbergh a semés avec une intelligence joueuse. | HORS D ATTEINTE, Steven Soderbergh 1998, George Clooney, Jennifer Lopez (thriller comique)@@ (E) Gentleman cambrioleur, Jack Foley moisit derrière les barreaux du pénitencier d'Etat de Glades en Louisiane. Cet homme qui a plus de cent casses sans armes à son actif ne rêve que de liberté et réuss ... |